Traduction non-officielle du russe

L'analyse et la généralisation de l'information, qui vient au MAE de la Russie, permettent de créer l'image objective des événements, afférents au tir contre l'hélicoptère militaire géorgien le 3 septembre dernier.

Conformément aux données du monitoring, tenu par un groupe d'observateurs militaires de la Russie, de l'Ossétie du Nord, de la Géorgie et de l'OSCE, l'hélicoptère Mil-8 portant les signes distinctifs des FA de la Géorgie, avait passé par le village d'Abano vers celui de Tsnélissi, avant lequel il avait tourné vers la rivière de Koda avant de reprendre son itinéraire: village de Kaléti – village de Balta – village de Znaouri.

A 15:37, l'équipe de service du point d'observation «Tsnélissi» a entendu des tirs d'armes de petit calibre. Quelques minutes plus tard, l'hélicoptère a suivi vers le village de Kobi, a tourné en prenant de la hauteur pour poursuivre sur Tkotsa – Plévi, après quoi a quitté la zone de la responsabilité de la Force mixte de maintien de la paix au sud-est. Tout le vol s'est passé dans l'espace aérien de la zone du conflit.

Ainsi, selon le résultat du monitoring des observateurs militaires avec la participation des représentants de la Géorgie et de l'OSCE, a été fixé le fait indubitable de la violation, par l'hélicoptère militaire de la Géorgie, de l'espace aérien de la zone du conflit. Nous ne savons pas avec précision, si, au bord de l'hélicoptère s'est vraiment trouvé M.Okrouachvili, Ministre de la défense, et s'il en est ainsi, la question légitime se pose: pourquoi le ministre géorgien a-t-il eu besoin de survoler ce territoire en violation de son statut. Il y est opportun de rappeler, que, conformément à la décision de la 24-e séance de la CCM en date du 30 juillet 2002, tous les survols non autorisés de la zone de la responsabilité de la FCMP sont considérés comme actions dangereuses, visant l'échec du processus de paix.

Il est à noter, que c'est loin d'être le premier cas, où la partie géorgienne commet de pareilles actions dangereuses. Selon le monitoring, rien qu'en juillet-août derniers, les hélicoptères des Forces de l'air de la Géorgie ont 12 fois violé l'espace aérien de la zone du conflit ossйto-géorgien.

Le MAE de la Russie qualifie de pareils agissements des autorités géorgiennes de provocateurs. Ils visent de façon flagrante l'échec du processus de paix du règlement ossйto-géorgien et témoignent, que Tbilissi commence ouvertement à préparer le sol pour la mise en pratique des variantes alternatives de la résolution du problème.

Le 4 septembre 2006