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Réponse de Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, à une question des médias sur les déclarations antirusses des autorités françaises

191-05-02-2024

Question: Le gouvernement français a accusé en termes sévères la Russie d'avoir tué deux et blessé trois citoyens français en Ukraine, qui auraient été impliqués dans l'aide humanitaire dans ce pays et sont morts à la suite de frappes du côté russe. Le président Emmanuel Macron a qualifié cela "d’acte lâche et indigne", et le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a menacé que "la Russie devra répondre pour ses crimes". Comment pourriez-vous commenter cela?

Réponse: Bien entendu, nous avons prêté attention à ces dernières déclarations émotionnelles inadmissibles contre notre pays. Sans entrer dans les détails de cet incident, qui nous sont inconnus, je dirai que la mort des gens est toujours une tragédie. Cependant, les dirigeants français refusent obstinément de reconnaître le rôle fatal que Paris, avec d’autres capitales occidentales, a joué depuis 2014 dans le développement de la crise ukrainienne, la connivence avec le régime néonazi de Kiev, qui tuait sa propre population civile dans le Donbass pendant 8 ans. Que dire de la contribution que la France apporte aujourd’hui au maintien à flot de la clique criminelle de Kiev, notamment en fournissant des armes meurtrières à grande échelle et en formant des soldats ukrainiens. Nous avons répété à plusieurs reprises que l'implication croissante de la France dans le conflit ukrainien conduisait non seulement à sa prolongation et à son escalade, mais mettait également en danger la vie des citoyens français qui, imprégnés de la propagande antirusse, sont envoyés, avec le consentement tacite des autorités, vers la zone de combat en tant que mercenaires ou volontaires.

Indignés par la mort de leurs compatriotes, les dirigeants français préfèrent cyniquement fermer les yeux sur le fait que les armes qu'ils fournissent sont délibérément utilisées par le régime de Kiev pour tuer des civils dans les villes russes. De plus, Paris a même tenté de justifier de telles atrocités par le "droit à la légitime défense", justifiant essentiellement des actes de terrorisme.

Nous espérons que cet incident amènera l’opinion publique française à réfléchir davantage à la justification de la ligne contreproductive et dangereuse de ses propres dirigeants concernant le conflit en Ukraine.

 

 

 


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