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Sur l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies d'une résolution sur la lutte contre la glorification du nazisme

2472-18-12-2024

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le 17 décembre 2024 à New York, lors de la 79ème session de l'Assemblée générale des Nations unies, à l'initiative de la Fédération de Russie, une résolution a été adoptée sur la lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d'autres pratiques qui contribuent à l'escalade des formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l'intolérance qui y est associée. Outre la Russie, 39 autres États de différentes régions du monde sont devenus coauteurs du document: l'Algérie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Bolivie, le Burkina Faso, le Burundi, le Cambodge, le Cameroun, la Chine, la Corée du Nord, le Congo, Cuba, Laos, Mali, le Niger, la Nigeria, le Nicaragua, le Pakistan, la Serbie, la Syrie, le Soudan, le Tadjikistan, le Togo, le Turkménistan, l'Ouganda, l'Ouzbékistan, la République centrafricaine, Sri Lanka, la Guinée équatoriale, l'Érythrée, l'Éthiopie, l'Afrique du Sud.

119 États ont voté pour le document, 53 délégations ont voté contre, dix pays se sont abstenus. La résolution a condamné une fois de plus la glorification du mouvement nazi et le blanchiment d'anciens membres de l'organisation SS, y compris les unités Waffen-SS reconnues comme criminelles par le tribunal de Nuremberg.

De graves préoccupations ont été exprimées à propos de la guerre continue dans certains pays contre les monuments des combattants contre le nazisme et le fascisme et des soldats libérateurs, qui a acquis ces dernières années le caractère d'une politique d'État. Dans le même temps, une profonde indignation a été exprimée contre les manifestations à la gloire des nazis et de leurs complices, les marches aux flambeaux des néonazis et des nationalistes radicaux.

Dans la même lignée se trouve l'ouverture de mémoriaux et le changement de nom de rues, d'écoles et d'autres sites en l'honneur de ceux qui ont combattu aux côtés des nazis ou ont collaboré avec eux. Dans le même temps, des préoccupations sont exprimées quant aux tentatives d'élever au rang de héros nationaux ceux qui ont combattu contre la coalition antihitlérienne pendant la Seconde Guerre mondiale, collaboré avec les nazis et commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.

Les tentatives de certains pays d'interdire les symboles associés à la victoire sur le nazisme sont condamnées. Il est particulièrement souligné que de telles actions profanent la mémoire d'innombrables victimes du fascisme, ont un impact négatif sur la jeune génération et sont absolument incompatibles avec les obligations des États membres de l'ONU en vertu de la Charte de l'Organisation.

L'Occident collectif, en particulier les pays de l'UE, où toutes les violations susmentionnées se produisent de manière systématique, ont abandonné leurs dernières tentatives de dissimuler leur refus de soutenir la résolution avec des excuses ridicules sur la liberté de réunion et d'expression et se sont prononcés contre les efforts internationaux de lutte contre les manifestations agressives de racisme et de xénophobie. La position de l'Allemagne, de l'Italie et du Japon, dont le vote contre la résolution constitue une tendance dangereuse, compte tenu des pages noires de l'histoire de ces États au XXe siècle, mérite d'être condamnée et soulève des questions quant à la sincérité de leur repentance pour les nombreux crimes de guerre et crimes contre l'humanité et les génocides commis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les résultats du vote ont clairement montré le soutien croissant de la communauté internationale à l'initiative russe traditionnelle présentée chaque année à l'Assemblée générale des Nations unies.

L'adoption de cette résolution thématique à la veille de la célébration du 80e anniversaire de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale (pour nous, la Grande Guerre patriotique) est marquante.

 

 


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