La rencontre ordinaire des présidents russe, azerbaïdjanais et arménien consacrée au règlement du conflit du Haut-Karabakh a été l'occasion de discuter de l'ensemble des points restant non concertés dans le projet des principes directeurs du règlement du conflit dans le Haut-Karabakh. Les présidents ont procédé à un échange de vues sur les aspects les plus complexes avant en venir à une conclusion commune qu' il faudrait poursuivre ces efforts.

La Fédération de Russie en tant qu'État médiateur et membre de la Troïka du Groupe de Minsk de l'OSCE en concertation avec les co-présidents français et américain poursuivra ses efforts visant à rapprocher les positions des parties en conflit. Il a été constaté par tous que pour assurer l'avancement du progrès déjà réalisé il faudra, selon les dirigeants de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan appuyés par leur homologue russe, « abandonner les positions maximalistes ». La volonté d'accélérer la mise au point des principes directeurs afin de procéder ensuite sur cette base à l'élaboration d'un accord de paix à caractère contraignant a été constatée dans la déclaration conjointe signée aujourd'hui par les présidents.

Deuxième sujet de la discussion dont la considération a pris pas mal de temps concernait l'observation de l'accord trouvé ici même, à Sotchi, il y a presque un an, en mars dernier, où les présidents se sont dits intéressés à mettre sur pied un mécanisme d'investigation des incidents le long de la ligne de cessez-le-feu.

A l'issue de ladite rencontre d'année dernière les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE – la Russie, la France et les Etats-Unis – ont mise au point un document qui décrit le mécanisme de l'investigation des incidents le long de la ligne de cessez-le-feu. Ce document a été présenté aujourd'hui aux présidents qui ont constaté le progrès réalisé et ont proposé de poursuivre le travail considérant qu' il faudrait aussi formuler de manière claire les procédures concrètes de la mise en œuvre des démarches à prendre dans le cadre de l'investigation des incidents.

En conclusion, le troisième sujet qui a aussi trouvé place dans la déclaration conjointe est une certitude des présidents azerbaïdjanais, arménien et russe qui croient que les contactes humanitaires, culturels, éducatifs et autres, autrement dit les contactes entre les gens, sont d'une importance cruciale pour rétablir et renforcer la confiance et créer un environnement le plus propice possible pour prendre ensuite les décisions politiques.

Une demande a été adressée à la Russie par Bakou et Erevan – de devenir promoteur de tels contactes. Le président Medvedev a, bien sûr, y donné son accord. Nous plaidons toujours en faveur de pareils liens humanitaires, et nous allons jouer notre rôle médiateur dans ce domaine aussi.

Communiqué du Service de presse

du président de la Fédération de Russie