République Fédérale D & Apos; Allemagne
COMMENTAIRE DU DÉPARTEMENT DE LA PRESSE ET DE L’INFORMATION DU MAE DE LA RUSSIE À PROPOS DE LA QUESTION DES MÉDIAS RUSSES CONCERNANT L'INITIATIVE DE LA DÉLÉGUÉE DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL DE LA RFA À LA CULTURE ET AUX MÉDIAS, DE CRÉER «LE RÉSEAU EUROPÉEN DE MÉMOIRE ET DE SOLIDARITÉ»
Traduction non-officielle du russe
Question: C.Weiss, Déléguée du Gouvernement fédéral de la RFA à la culture, est intervenue récemment avec l'idée de créer le "réseau européen de mémoire et de solidarité" afin de "raconter aux Européens leur vraie histoire", et pour "commémorer la mémoire des victimes de la migration forcée" en Europe après la Seconde guerre mondiale. Il s'agit avant tout des Allemands déplacés en Allemagne des pays du PECO en conformité avec les décisions de la Conférence de Potsdamm des puissances victorieuses. Comment le MAE évalue-t-il cette initiative?
Commentaire: L'idée de la création du soi-disant "centre contre les expulsions" et de l'initiation, dans ce contexte, de la large discussion internationale sur la soi-disant histoire européenne "vraie" appartient aux leaders de "l'Union des expulsés" allemande.
Il est cependant clair que cette discussion ferait inévitablement les Européens relire les pages de leur dur passé, susciterait des émotions négatives réciproques. Les tentatives d'attirer une attention particulière aux dommages subis par les Allemands dans la Seconde guerre mondiale inciteraient les pays victimes de l'agression fasciste de rappeler encore et toujours les malheurs et les souffrances mille fois plus grandes qui leur ont été causées. Il est tout à fait évident que ce développement ne servirait pas la tâche de l'union de l'Europe, mais aurait un résultat tout à fait contraire. Cela aurait été d'autant plus contre-productif dans le contexte du futur soixantenaire de la fin de la Seconde guerre mondiale, que les peuples de l'Europe, se rappelant les leçons de la guerre et ses résultats immuables, entendent accueillir dans l'esprit de la compréhension et de la réconciliation historique.
Le 5 mai 2004