de Grande- Bretagne et d'Irlande du Nord
DECLARATION DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES DE LA FEDERATION DE RUSSIE A PROPOS DU REJET, PAR LE TRIBUNAL DES MAGISTRATS DE LONDRES, DE LA DEMANDE D'EXTRADER D'A.ZAKAÏEV EN RUSSIE
Traduction non-officielle du russe
DECLARATION DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES DE LA FEDERATION DE RUSSIE
A propos du rejet, par le Tribunal des magistrats de Londres, de la demande d'extrader d'A.Zakaïev en Russie
Le 13 novembre, le Tribunal des magistrats de Londres a rejeté la demande de la partie russe d'extrader A.Zakaïev en Russie, où il avait perpétré plusieurs lourds et, surtout, dangereux, crimes de droit commun.
Ce verdict ne peut rester sans provoquer la préoccupation sur le fond du développement positif en général des relations russo-britanniques. Cette décision porte un coup grave à notre partenariat, surtout dans le domaine de la coopération antiterroriste réelle, l'aspiration à laquelle avait plusieurs fois été déclarée par Londres à l'ONU, ainsi que dans le contexte de la coopération bilatérale dans la lutte contre le terrorisme international.
On est en fait en présence de l'usage, par les autorités britanniques, des «doubles normes»: prônant en paroles l'éradication du terrorisme dans toutes ses formes et manifestations, elles recèlent de facto le terrorisme sur leur territoire. Cette position contredit foncièrement les bases de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme et les autres crimes de droit commun, y compris l'obligation de garantir la responsabilité inévitable des criminels.
On a à constater qu'en prononçant son verdict, le tribunal n'a pas su éviter la politisation et le parti pris. On voit nettement l'aspiration de certains milieux de se servir des terroristes et des bandits, qui ont trouvé refuge sur le sol britannique, comme d'un instrument de la politique antirusse.
La partie russe va continuer à chercher consécutivement à obtenir l'extradition d'A.Zakaïev en conformité avec les normes du droit international, sur la base des pièces présentées par l'accusation. Ce terroriste, tout comme n'importe quelle personne qui a perpétré les crimes graves de droit commun, devra comparaître devant le tribunal et répondre de ses agissements.
Le 13 novembre 2003