Vu l'apparition ces derniers temps de l'information des médias à propos des soi-disant propositions russes, rejetées par Israël, de servir de médiateur dans l'arrêt du conflit actuel autour de Gaza, nous estimons nécessaire de déclarer ce qui suit.

Dès le début de l'apparition de la crise, les dirigeants russes ont fait des pas énergiques afin de contribuer à l'arrêt immédiat du conflit, qui a dйjà emporté plusieurs vies innocentes. Compte tenu de cela, la tâche de la diplomatie russe est d'inciter constamment toutes les parties à la rapide issue de la confrontation actuelle, qui permettrait d'éviter la répétition des flambées de violence si tragiques et de rétablir l'avancement vers le règlement arabo-israélien global, y compris le règlement du problème central – le palestinien. L'adoption par le Conseil de Sécurité de l'ONU de la résolution 1860 est devenu un des réels résultats de cette ligne, à la mise au point de laquelle ont activement contribué les diplomates russes.

Cela dit, il faut souligner, que la Russie n'a fait ni ne prévoyait de faire aucune proposition de se positionner comme médiateur, entre autres, au cours du récent voyage dans la région d'A.V.Saltanov, spécial représentant du Président de la Fédération de Russie pour le Proche-Orient, Vice-Ministre des affaires étrangères de la Russie. Respectivement, aucun partenaire, avec lesquels on a eu des contacts au cours des derniers jours, n'avait pu les accepter ni les rejeter, car les pareilles propositions n'ont simplement pas eu lieu.

Cependant, la région connaît bien le potentiel de la Russie compte tenu de ses possibilités de parler avec tous les acteurs au Proche-Orient. C'est pourquoi on a fait preuve d'un grand intérêt de nos évaluations et de notre information concernant les positions, occupées par différentes parties régionales, dont nous faisons part à la demande de nos partenaires.

Et les fuites dans les médias israéliens à propos de la soi-disant médiation russe rejetée entre Israël et le HAMAS seraient à porter sur le compte des circonstances intérieures dans ce pays, afférentes aux petites ficelles de la lutte politique à la veille des élections parlementaires.

Le 12 janvier 2009