Question: Après la rencontre à la suite des manifestations du Sommet des chefs des états membres de la CEI à Kichinev ce 9 octobre, de D.A.Medvédev, Président de la Fédération de Russie, avec son homologue moldave M.Ghimpu, celui-ci a déclaré, qu'il aurait «exigé de retirer l'armée», mais que la partie russe le liait avec le maintien de la neutralité de la Moldavie. Que pouvez-vous dire là-dessus ?

Réponse: Le premier contact de D.A.Medvédev avec M.Ghimpu, qui, étant le speaker du parlement, assume les fonctions du président par intérim, ne pouvait prétendre à rien de plus que le tour d'horizon des relations.

Certes, chaque politique a le droit d'en ajouter à ses impressions du contact avec son partenaire. Mai édifier sur sa propre interprétation unilatérale les accords constructifs constitue une chose totalement inédite. Donc, la formation des structures du pouvoir en Moldavie, la précision des concepts politiques dans le cadre de sa coalition au pouvoir ne va pas sans signaux contradictoires.

Concernant le fond de l'affaire, selon les sources informées, M.Ghimpu a limité ses dissertations sur les aspects militaires du règlement transnistrien à exprimer sa préoccupation à propos de la suspension du rapatriement du matériel militaire russe.

En général, le changement du format des opérations de pacification efficace en cours et la reprise du rapatriement des munitions dépendent directement des pas concrets de règlement du conflit transnistrien. Mais les représentants de Kichinev et de Tiraspol devront eux-mêmes trouver la clé politique du compromis. La Russie en tant que médiateur sera prête non seulement à les y aider, mais à garantir les accords appropriés.

Le 12 octobre 2009