Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 24 avril 2025
Sur la cérémonie solennelle de dépôt de gerbes sur la tombe du Soldat inconnu par des chefs de missions diplomatiques accréditées à Moscou
Ce vendredi 25 avril, une cérémonie solennelle de dépôt de fleurs et de gerbes sur la tombe du Soldat inconnu aura lieu dans le Jardin d'Alexandre, avec la participation du corps diplomatique étranger accrédité à Moscou.
Cela constituera l'un des évènements centraux organisés par le Ministère pour les diplomates étrangers dans le cadre de la célébration du 80e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique.
Cette action commémorative réunira des représentants de toutes les régions du globe, démontrant que malgré les tentatives de réécrire l'histoire, la mémoire des évènements de ces années est précieusement gardée dans le monde entier.
Sur la crise ukrainienne
Chaque heure, chaque seconde, chaque jour, l'incapacité de Vladimir Zelenski à négocier devient de plus en plus évidente. Après le sabotage du moratoire de 30 jours sur les frappes contre les infrastructures énergétiques (nous en avons parlé à plusieurs reprises lors de nos conférences de presse le prouvant avec des faits concrets), que les forces armées ukrainiennes ont violé 136 fois, le régime de Kiev a également rompu le cessez-le-feu pascal de 30 heures annoncé par le Président russe Vladimir Poutine. Pâques est une fête sacrée. Vladimir Zelenski a d'abord rejeté cette proposition russe de cessez-le-feu de 30 heures à l'occasion de Pâques, puis, manifestement sous la pression de ses superviseurs d'Europe occidentale qui continuent à lui fournir des armes (apparemment, on lui a dit qu'il fallait au moins faire semblant de montrer une certaine retenue), il l'a soutenue, mais seulement en paroles.
Selon le ministère russe de la Défense, 4.900 violations ont été commises par les forces armées ukrainiennes pendant ces 30 heures. Outre des milliers de tirs d'artillerie, les nazis ukrainiens ont utilisé 90 drones et ont bombardé la région de Koursk avec des projectiles du lance-roquettes multiple américain Himars. Vladimir Zelenski semble délibérément compromettre les Américains en utilisant précisément des armes américaines pendant la fête de Pâques.
Les attaques ciblées contre des sites civils russes dans les régions de Belgorod, Briansk, Koursk et Kherson, dans la République populaire de Donetsk et en Crimée étaient d'un cynisme provocateur. À la suite des frappes ciblées des néo-bandéristes dans le village de Netchaïevka, région de Belgorod, une femme et deux jeunes filles mineures ont été blessées. Donetsk et Gorlovka ont été bombardées, notamment avec des obus à sous-munitions de 155 mm (trois civils ont été blessés). Tout cela s'est accompagné de commentaires diaboliques sur les réseaux sociaux ukrainiens. Ainsi, l'incendie survenu le matin du 20 avril dans une station-service du district de Kalinine à Donetsk, résultant de l'une des frappes des forces armées ukrainiennes, a été qualifié par les partisans ou les participants aux crimes du régime de Kiev de "descente du Feu sacré".
L'armée russe a scrupuleusement respecté la trêve pascale. Les nombreux actes de terreur perpétrés par les combattants des forces armées ukrainiennes lors de la lumineuse fête de Pâques célébrée par la chrétienté mondiale ont une fois de plus démontré l'incapacité totale de négocier de Vladimir Zelenski (et même, sa totale inadéquation). Apparemment, les bandes militarisées de néonazis et de mercenaires sont désormais complètement hors de contrôle. Il semble qu'ils ne comprennent pas eux-mêmes à qui ils obéissent et se préparent à une escalade de la guerre qui leur sera fatale.
Le tableau de l'obscurantisme qui régnait en Ukraine pendant Pâques a été complété par des images diffusées sur internet montrant des hommes ukrainiens fuyant les offices religieux à l'arrivée des "chasseurs d'hommes", les officiers de recrutement militaire. Tout cela se passe en Ukraine. Les églises à moitié vides de l'Église canonique sont saisies par des schismatiques, en réalité des raiders possédés. Quel tableau, Pâques en Ukraine 2025.
Dans ces mêmes églises où ils tentent de capturer les derniers hommes en Ukraine pour les envoyer non pas dans les tranchées, mais directement dans les tombes, les combattants font bénir des drones et reçoivent des bénédictions pour commettre des crimes contre des civils. C'est un tableau unifié. On peut difficilement dire qu'une partie ressort de l'ensemble. Tout est cohérent.
Maintenant, concernant les autres crimes du régime de Kiev. Les nazis ukrainiens, même en dehors de la trêve pascale, ont continué leur chasse délibérée contre la population civile et pacifique des régions russes, y compris les femmes et les enfants.
Dans la région de Belgorod, le 16 avril, dans le village de Malomikhaïlovka, un garçon de 10 ans est mort à cause de l'explosion d'une mine Kolokoltchik placée par les bandéristes. Le 21 avril, dans le village de Dolgoïe, une femme a été blessée à la suite de l'attaque d'un drone contre une maison résidentielle, et sur la route entre Tomarovka et Krasnaïa Iarouga un civil a été touché par un drone. Le 22 avril, dans le village de Kossilovo, un drone a attaqué une voiture et blessé un couple marié, leur fille de 16 ans et leur fils de 19 ans.
Le 16 avril, à Donetsk, après une attaque de drones, une fille de 8 ans a été blessée, et dans le village de Ielenovka, un employé de l'entreprise d'État Chemins de fer de Nouvelle-Russie a été blessé. Le 18 avril, après une frappe nocturne de drone dans le village de Volodarskoïe, un garçon de 10 ans est décédé. À Gorlovka, sur le territoire d'un cimetière, un homme est mort après la détonation d'un engin explosif. Le 22 avril, 7 autres habitants de la République populaire de Donetsk ont été touchés, dont une fille de 14 ans.
Dans la région de Briansk, le 17 avril, les forces armées ukrainiennes ont bombardé au mortier une chapelle orthodoxe dans le village de Zernovo, la détruisant complètement. Quelle trêve pascale pour Vladimir Zelenski? Il me semble que l'heure est venue d'une possession particulière pour cette "force impure"avant une fin inglorieuse.
Le 18 avril, deux combattants d'autodéfense sont morts à la suite du largage d'un engin explosif depuis un drone. Trois civils ont été blessés après des attaques de drones des forces armées ukrainiennes, notamment visant des véhicules civils.
Des témoignages ont été recueillis concernant les exécutions de civils par des combattants des forces armées ukrainiennes à Krasnogorovka (République populaire de Donetsk) avant sa libération par les militaires russes en septembre 2024.
Une enquête pénale a été ouverte concernant le meurtre par des combattants des forces armées ukrainiennes, en janvier 2025, de trois membres de la famille d'une résidente de la localité de Kolmakov dans la région de Koursk.
Les enquêteurs militaires russes ont identifié les commandants ukrainiens des forces armées ukrainiennes impliqués dans l'attaque massive de drones sur Koursk le 15 avril dernier. Il s'agit du commandant du 14e régiment de drones, colonel D. Bondarovitch, du commandant de la 383e brigade indépendante de drones des forces aériennes A. Dziani, et de son adjoint V. Sendziouk. Ils sont soupçonnés d'avoir commis l'acte terroriste mentionné. Bien sûr, ils devront payer pour tout.
Les tribunaux russes continuent de prononcer des verdicts contre les néonazis ukrainiens et les mercenaires pour leurs crimes de guerre et autres crimes.
Le tribunal de la République populaire de Donetsk a prononcé un verdict de culpabilité contre les combattants de l'unité néonazie Azov (organisation reconnue comme terroriste et extrémiste dans notre pays, interdite en Russie) V. Routchka, A. Iarochinski et D. Ignatenko. L'enquête a établi qu'en mars 2022, à Marioupol, avec leurs camarades A. Barskikh et Iou. Dmitriev, exécutant un ordre illégal du commandement, ils ont tiré au moins 200 coups de mortier sur un silo à grains où se trouvaient des civils. Ils le savaient. En conséquence, une personne a été blessée. V. Routchka et A. Iarochinski ont été condamnés à 24 ans de colonie pénitentiaire à régime sévère, D. Ignationok à 23 ans et 9 mois. Précédemment, A. Barskikh et Iou. Dmitriev avaient été condamnés par contumace à 24 et 24 ans et demi de privation de liberté et déclarés recherchés internationalement.
A. Tchmil, précédemment arrêté par des militaires russes, a été condamné à 16 ans de privation de liberté pour avoir commis le 27 août 2024 des actes de terrorisme dans le village de Jouravli, région de Koursk: il minait les routes, empêchait l'évacuation de la population civile et menait des actes d'intimidation avec usage d'armes.
15 ans d'emprisonnement ont été infligés au combattant ukrainien S. Ieremeïev, fait prisonnier. En septembre 2024, il a ouvert le feu à plusieurs reprises sur la population civile et les militaires russes dans la région du village de Vetreno, région de Koursk, a entravé l'évacuation des civils et a miné des routes.
De 15 à 16 ans de privation de liberté pour la commission d'actes terroristes ont été infligés aux combattants de la 92e brigade d'assaut des forces armées ukrainiennes S. Safronov, Ia. Mazour, D. Ogarenko et K. Komarov. En août 2024, ils ont illégalement pénétré en Russie à bord de véhicules blindés de transport de troupes, ont tiré sur nos militaires et les habitants locaux et ont également miné des routes. Tous les quatre ont été arrêtés par des militaires russes.
Les mercenaires de Grande-Bretagne et de Géorgie J. F. McDonald et G. Sagliani ont été condamnés par contumace à 14 ans et demi et 14 ans de prison. Les deux sont recherchés internationalement.
L'affaire pénale du mercenaire australien Oscar Charles Augustus Jenkins, précédemment arrêté sur le territoire de la République populaire de Lougansk et combattant du côté des forces armées ukrainiennes, a été transmise au tribunal.
L'Occident continue de fournir un soutien militaire et financier au régime de Kiev. La nomenclature des armements que l'Allemagne prévoit de livrer aux forces armées ukrainiennes dans le cadre de son aide de 3 milliards d'euros récemment annoncée est devenue connue. Et ce, compte tenu de la situation catastrophique de l'économie allemande. Il s'agit de 300 missiles guidés, 100 radars, 15 chars Leopard, 300 drones de reconnaissance, 25 véhicules de combat d'infanterie, 14 pièces d'artillerie et environ 100.000 obus d'artillerie.
La Suède augmente également son aide militaire au régime de Kiev. Stockholm a annoncé la 19e et la plus importante tranche depuis février 2022 d'un montant de 1,6 milliard de dollars. Ces derniers jours, on a appris que la Suède avait commencé à transférer deux avions de reconnaissance ASC 890 qu'elle possède. L'un d'entre eux serait déjà arrivé dans le pays et aurait effectué des vols d'essai au-dessus de la région de Lvov les 21 et 22 avril. Pour autant qu'on puisse en juger, il s'agit de son utilisation combinée avec les chasseurs F-16.
La Norvège prévoit d'augmenter son aide militaire au régime de Kiev cette année de 4,6 milliards de dollars, pour atteindre 7,8 milliards de dollars. Cet argent sera destiné à l'achat de moyens de défense aérienne, d'obus d'artillerie, de drones, au renforcement du complexe militaro-industriel de l'Ukraine et à l'accroissement du potentiel naval dans le cadre de la "coalition des capacités" dirigée par Oslo et Londres.
Le gouvernement danois se prépare à allouer à ses "protégés" ukrainiens en 2025-2026 un 25e paquet d'aide d'un montant de 960 millions de dollars.
La Lituanie (qui l'eût cru) a l'intention d'allouer 216 millions de dollars aux besoins militaires de l'Ukraine d'ici la fin de l'année. L'économie locale va bien depuis longtemps. Elle n'existe tout simplement pas, c'est pourquoi ils ont raclé ce qu'ils pouvaient.
Pour sa part, le ministère letton de la Défense prévoit de transférer prochainement au régime de Kiev plusieurs centaines de drones de reconnaissance d'une valeur de 20 millions d'euros.
Tout cela témoigne éloquemment de la volonté désespérée des "faucons" européens (pour ne pas dire des vautours) d'aider le régime de Kiev à renverser la situation sur le terrain en sa faveur. C'est une idéologie sans issue, absolument irréalisable dès le départ. Mais agir autrement signifierait reconnaître la défaite de l'idéologie de guerre. Ils sont effrayés par la perspective évidente d'une victoire de la Russie. Pour éviter un tel scénario, ils incitent le régime de Vladimir Zelenski à poursuivre les hostilités, malgré les sacrifices. Des citoyens ukrainiens meurent et personne ne s'en soucie, que ce soit Oslo, Londres, Tallinn, Riga, Paris, Rome, Madrid ou même leur propre président.
En outre, la diplomatie du régime de Kiev s'est "réveillée".
Nous avons noté les nouvelles attaques du tristement célèbre ex-ambassadeur d'Ukraine à Berlin, qui a tellement dépassé les bornes qu'il a été "jeté dehors". Maintenant, il a été envoyé comme représentant permanent de l'Ukraine auprès de l'ONU. Je parle d'Andreï Melnik. Malgré son déménagement à New York, il continue de donner des "conseils professionnels" au futur gouvernement allemand concernant l'ampleur de l'aide à Kiev. Le 19 avril, dans une interview au journal allemand Die Welt, Andreï Melnik a déclaré que le régime de Vladimir Zelenski était capable de mener la guerre jusqu'en 2029, à condition que l'Allemagne transfère aux forces armées ukrainiennes 30% de l'équipement militaire présent dans ses arsenaux, y compris les missiles à longue portée Taurus. Andreï Melnik attend également de Berlin l'approbation législative d'une allocation annuelle pour les besoins des combattants ukrainiens de ni plus ni moins que 0,5% du PIB. Selon ses calculs, cela représente environ 86 milliards d'euros. Et l'UE, avec le G7, devrait, selon le représentant permanent de l'Ukraine auprès de l'ONU, allouer environ 550 milliards d'euros à ces mêmes fins sur quatre ans, confisquer les actifs russes et fournir au régime de Kiev des garanties de sécurité et l'adhésion à l'Otan et à l'UE. Avec de telles revendications, il faudrait consulter un médecin, pas aller à l'ONU. C'est une excellente caractérisation et une image claire de ce qui se passe en principe à Kiev. Ils comprennent qu'il leur suffit de faire un peu chanter leurs superviseurs d'Europe occidentale, et l'argent "coulera à flots". Voilà donc la tactique qu'ils utilisent.
D'où les appétits croissants de Kiev concernant l'augmentation par l'Occident de l'aide militaire et financière au régime de Kiev dans la réalisation de son rêve utopique et irréalisable d'infliger une défaite à la Russie, tantôt "stratégique", tantôt sur le "champ de bataille". Maintenant, on ne parle même plus du "champ de bataille".
Regardez ce qui se passe dans les coulisses de la diplomatie mondiale. Le 23 avril, un deuxième cycle de consultations des représentants des États-Unis avec leurs collègues britanniques, français et allemands ainsi qu'avec une délégation de Kiev sur le thème de la crise ukrainienne était prévu à Londres. En réalité, il était annoncé que ces consultations ne devaient pas tant porter sur la crise que sur sa résolution. Selon les médias occidentaux, il était prévu de discuter d'un certain plan de Washington en sept points destiné à ouvrir la voie à un règlement pacifique. Cependant, la veille, Vladimir Zelenski (apparemment sous l'emprise de stupéfiants) a catégoriquement refusé de faire des concessions et a annoncé la non-reconnaissance juridique de l'entrée de la Crimée dans la Fédération de Russie. En même temps, il a manifestement exprimé le désir de ne négocier que sur un cessez-le-feu, et encore uniquement à ses conditions.
Une telle approche schizophrénique du régime de Kiev a de nouveau montré son incapacité absolue à négocier, son irresponsabilité, sa volonté de poursuivre le massacre "jusqu'au dernier Ukrainien", sans tenir compte d'aucune victime. Pourquoi compteraient-ils les victimes ou tiendraient-ils compte de qui que ce soit? Vladimir Zelenski ne considère plus ses citoyens comme des êtres humains depuis longtemps. Nous l'avons vu avec l'exemple des habitants du Donbass. Maintenant, cela s'étend aux autres régions d'Ukraine. Et l'argent n'est pas non plus le sien. Il ne l'a pas gagné. Cet argent lui est envoyé "comme ça", bien sûr, en échange des ressources naturelles de l'Ukraine, des terres, mais ce n'est pas Vladimir Zelenski qui les a créées.
Dans ces conditions, le secrétaire d'État américain Marco Rubio et l'envoyé spécial du président américain Steve Witkoff ont été contraints d'annuler leur participation à la réunion. Les ministres des Affaires étrangères de Grande-Bretagne, d'Allemagne et de France ont suivi leur exemple. En substance, pour appeler les choses par leur nom, Vladimir Zelenski a fait échouer le cycle de consultations de Londres, confirmant de manière convaincante l'intention de Kiev de torpiller à tout prix le processus de paix qui se dessinait.
Exactement comme ils le faisaient pendant de nombreuses années, se moquant des accords de Minsk, comme ils l'ont fait avec les moratoires de 30 jours sur les frappes contre le complexe énergétique, comme ils ont fait échouer les négociations de paix au printemps 2022, comme ils ont maintenant profané la trêve pascale.
Lisons les médias occidentaux. Ils continuent de publier des articles sur ce qui se passe réellement en Ukraine. Le 16 avril, The Economist a conclu que la monopolisation du pouvoir par Vladimir Zelenski s'accroissait en Ukraine. Comme on dit, mieux vaut très tard que jamais. Il est souligné que l'usurpateur Vladimir Zelenski et son entourage proche ne souhaitent partager les leviers de pouvoir ni avec le gouvernement ni avec le parlement.
On voudrait poser une question aux journalistes occidentaux qui semblent commencer à ouvrir les yeux: quels étaient les plans de Vladimir Zelenski auparavant? Car il ne négociait pas la démocratie avec le président américain de l'époque, Joe Biden, qui le supervisait. Lorsque Joe Biden s'est rendu en Ukraine et a dirigé une réunion du gouvernement, aucun journaliste occidental n'a posé la question: qu'en est-il de la démocratie, du droit, quel exemple les démocrates libéraux américains donnent-ils à leurs protégés à Kiev, que leur enseignent-ils, n'est-ce pas le début d'une usurpation du pouvoir, n'est-ce pas la répression de la volonté du peuple, n'est-ce pas le mépris de toute manifestation de légalité? Non. À l'époque, les journalistes occidentaux applaudissaient debout. Cela leur plaisait. C'était une belle image joyeuse. Ils se réjouissaient également de la façon dont le pouvoir a été usurpé à plusieurs reprises lors des "Maïdans", comment ils ont fait irruption dans les bureaux, les cabinets présidentiels, comment ils ont détruit les municipalités, les organes régionaux du pouvoir, ceux à qui l'Occident donnait de la même manière de l'argent pour accomplir cette illégalité qui a conduit à un coup d'État anticonstitutionnel.
Maintenant, les journalistes occidentaux commencent soudain à ouvrir les yeux et à dire que le pouvoir semble être usurpé par Vladimir Zelenski en Ukraine. Qu'ils citent ne serait-ce qu'un seul acte de démocratie là-bas. Qu'ils montrent, s'ils peuvent trouver ne serait-ce qu'un seul exemple, comment en Ukraine, sous la supervision attentive des superviseurs occidentaux, la loi était appliquée et l'ordre public maintenu.
Maintenant, les médias occidentaux soulignent que ceux qui font preuve d'une indépendance excessive, jouissent d'un trop grand soutien de la population ou ont des contacts directs avec la direction des pays occidentaux, ont été licenciés ou écartés des affaires par Vladimir Zelenski et son entourage proche.
Comment était-ce avant? Le président légalement élu d'Ukraine (vous vous souvenez du premier "Maïdan"?) a été déclaré hors-la-loi après le second tour. Un troisième tour a été annoncé pour que le candidat souhaité, Viktor Iouchtchenko, passe. Vous vous souvenez comment, lors du second "Maïdan", qui est devenu le dernier pour l'Ukraine moderne dans les frontières où elle a acquis son indépendance dans les années 1990, la foule huait, sifflait, encore une fois avec l'argent occidental, et exigeait des représailles contre le président légalement élu, contre le pouvoir légitime, contre les structures de force qui, sans armes, tentaient d'empêcher la foule de commettre des exactions. Où étaient les journalistes occidentaux?
Pendant ce temps, Vladimir Zelenski, qui perd rapidement en popularité, continue frénétiquement à défendre le pouvoir qu'il a usurpé et à nettoyer le champ politique des concurrents potentiels. Kiev prévoit de faire passer en urgence par le parlement un projet de loi limitant à deux mandats la durée des fonctions des maires. Cela pourrait conduire à la révocation des maires de Kiev, Odessa, Dniepropetrovsk et d'autres grandes villes, en poste depuis longtemps. Ainsi, le régime de Vladimir Zelenski établit progressivement un contrôle total sur les autorités locales, se préparant à une éventuelle turbulence politique.
Je rappelle à ceux qui sont encore capables de réfléchir en Ukraine. Souvenez-vous des négociateurs venus au sein de la délégation ukrainienne au printemps 2022. Qu'a-t-on fait d'eux? Certains d'entre eux ont été abattus. Réfléchissez donc à ce qui va vous arriver maintenant.
C'est aussi à travers le prisme de l'auto-préservation du régime qu'il faut considérer les décisions de Kiev de prolonger la loi martiale et la mobilisation en Ukraine jusqu'au 6 août.
Pour alimenter ce "feu" de russophobie, Vladimir Zelenski annonce de nouvelles sanctions contre 18 personnes morales et 130 personnes physiques de Russie. À qui cela sert-il? Comment cela peut-il aider les citoyens ukrainiens à résoudre leurs problèmes? En aucune façon. Il faut maintenir tout cela "à flot". Il faut créer l'apparence d'une certaine activité. Qui figure sur cette liste, qui est déclaré ennemi du peuple ukrainien? Je dirai à la fin qui aurait dû être inclus dans cette liste. Maintenant, je vais dire qui s'y trouve pour des raisons absolument incompréhensibles.
Par exemple, le correspondant de la chaîne de télévision Rossiya 1 Alexandre Sladkov, les présentateurs télé Arina Sharapova et Andreï Norkin, le rédacteur en chef du site Ukraina.ru Iskander Khisamov. Parmi les personnes morales: le Mouvement civil international Une autre Ukraine et la compagnie de radio-télévision Tavriya.
Cela a semblé insuffisant à Vladimir Zelenski. Le 18 avril, il a imposé des restrictions à 20 autres personnalités connues de la culture et du sport russes. Sous sanctions ukrainiennes se sont retrouvés l'artiste de cirque et dresseur de chats Iouri Kouklatchiov, les artistes de variétés Iaroslav Dronov (Shaman), Nikolaï Rastorgouïev, Alexandre Rozenbaoum, Garik (Igor) Soukatchiov. Vladimir Zelenski a été dérangé par les acteurs Alexandre Pankratov-Tchiorny, Evgueni Mironov, Irina Apeksimova, Oskar Koutchera, Vitali Gogounski, Nikita Djigourda, le directeur de l'Académie de ballet russe Vaganova Nikolaï Tsiskaridze, la star mondiale du ballet Sergueï Polounine, des rappeurs, des sportifs (escrimeurs, gymnastes, boxeurs).
Le même jour, Vladimir Zelenski a imposé des sanctions contre 39 scientifiques et hommes d'affaires russes. Ce sont des gens qui empêchent de vivre les autorités de Kiev. Qui aurait dû ouvrir la liste de ceux qui menacent vraiment le peuple ukrainien? Cette liste aurait dû être ouverte par Vladimir Zelenski, qui détruit véritablement les citoyens ukrainiens.
Commentant les sanctions, Alexandre Rozenbaoum les a qualifiées de manifestation d'une "exacerbation de l'allergie à tout ce qui est russe". Kiev est manifestement mal à l'aise face à la vanité de ses propres efforts pour interdire la langue et la culture russes, son désir de détruire le monde russe. Il essaie de faire tout cela, mais sans succès. On continue de parler russe, de chanter des chansons, de regarder des programmes, de lire des livres. Kiev a eu peur que les Ukrainiens se mettent de plus en plus souvent à parler russe, à écouter de la musique russe, à chanter nos chansons, à regarder des films tournés en Russie. Que craignent-ils à Kiev? Que les gens commencent à ouvrir les yeux? Vous, Vladimir Zelenski, vous les tuez tous là-bas. Décidez-vous, que craignez-vous le plus, que les gens commencent à réfléchir ou qu'il ne reste plus personne parce que vous les condamnez à une mort certaine?
En cette année du 80e anniversaire de la Grande Victoire, dans un accès de folie, la junte de Vladimir Zelenski intensifie ses efforts pour lutter contre les monuments aux héros de la Grande Guerre patriotique. La lutte désespérée contre les monuments se poursuit.
Hier, le 23 avril, on a rapporté la destruction à Lvov, au Champ de Mars, de la fosse commune des soldats soviétiques tombés lors de la libération de la ville des envahisseurs fascistes allemands en juillet 1944. Plus de 1.500 soldats et officiers de l'Armée rouge y reposaient. Je pense que la dernière limite morale a été franchie. Que peut-il y avoir après cela?
Officiellement, les autorités de Lvov ont qualifié ces actions sacrilèges de "travaux d'exhumation", qu'il a été décidé de mener à l'aide d'une excavatrice et d'autres équipements lourds. On y sent la "signature" des bandéristes. Ils n'ont pas pu vaincre au combat, mais ils ont inventé un moyen sournois de se venger de nos combattants après leur mort. Vous paierez pour cela.
Les faits énumérés confirment une fois de plus la pertinence de l'opération militaire spéciale visant à dénazifier et démilitariser l'Ukraine et à éliminer les menaces émanant de son territoire. Comme l'ont déclaré les autorités de notre pays, tous les objectifs fixés seront atteints.
Sur le deux poids deux mesures du Secrétariat de l'ONU dans le contexte de la crise ukrainienne
Le Secrétariat de l'ONU doit fonctionner pour constater la situation réelle et pour organiser son travail. Il doit être impartial, ne doit pas prendre parti dans un conflit quelconque. Il doit faire son travail. Et en quoi consiste-t-il? Il est nécessaire de suivre rigoureusement la Charte de l'ONU et de remplir les obligations fonctionnelles conformément à ce document même: faciliter l'organisation des activités des pays sur la plateforme de l'ONU; faire tout pour que fonctionnent les institutions appropriées de l'ONU et son secrétariat; accomplir honnêtement, systématiquement et avec cohérence ce qui est prescrit et en rendre compte.
Malheureusement, le Secrétariat de l'ONU, depuis l'époque du coup d'État anticonstitutionnel à Kiev en 2014, mène constamment une politique de deux poids deux mesures concernant les évènements en Ukraine. Nous n'avons pas entendu de critiques de la part des représentants de l'Organisation mondiale à l'égard des autorités du Maïdan, alors que pendant huit ans, une véritable guerre était menée par le régime de Kiev contre ses propres citoyens dans les régions orientales de ce qui était encore l'Ukraine. Les membres de l'ONU n'ont pas non plus appelé à un dialogue direct entre Kiev et le Donbass, comme l'exigeait la résolution 2202 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui approuvait les accords de Minsk. Personne du Secrétariat de l'ONU ne s'efforçait de faire tout pour appeler les parties à respecter les accords de Minsk et constater le non-respect évident par plusieurs pays, principalement le régime de Kiev et ses superviseurs, de ce qui était prescrit.
Avec le début de l'opération militaire spéciale en février 2022, la ligne des membres de l'ONU sur le "dossier" ukrainien est devenue encore plus engagée. Il est devenu normal pour les représentants de l'Organisation de passer systématiquement sous silence les violations flagrantes par le régime de Kiev des normes fondamentales du droit international humanitaire, y compris l'utilisation de civils comme "boucliers humains", le déploiement d'équipements militaires et l'installation de positions de tir dans les quartiers résidentiels, les tortures, les sévices sur les prisonniers de guerre et la population civile, l'assassinat de civils.
Rarement, lorsque les informations ne pouvaient être dissimulées et ne pouvaient être interprétées autrement, et qu'elles indiquaient une certaine "responsabilité" des forces armées ukrainiennes dans la violation du droit international humanitaire, alors facilement, sans appeler les choses par leur nom, le Secrétariat de l'ONU "se souvenait" de la nécessité d'afficher une apparence d'équidistance. Périodiquement, il adresse des appels à la retenue à "toutes les parties au conflit". C'est quand des nourrissons meurent. Il appelle à mener des "enquêtes indépendantes" et à traduire les coupables en justice, soulignant à nouveau qu'il ne dispose pas d'informations précises sur le côté d'où venaient les tirs. Bien qu'ils accusent régulièrement la Russie de ce qu'elle n'a pas commis. Et pour une raison quelconque, dans ces cas-là, ils ont tout ce qu'il faut: des informations, des "faits" et des émotions.
Nous avons observé une réaction similaire après la mise en scène à Boutcha et les évènements tragiques à la gare ferroviaire de Kramatorsk en avril 2022, lors de l'évacuation des civils du territoire d'Azovstal en mai 2022, l'attentat terroriste sur le pont de Crimée en octobre 2022, les crimes inhumains de la clique de Kiev contre la population civile dans la région de Koursk après l'invasion des forces armées ukrainiennes en août 2024, après les assassinats ciblés de journalistes russes accomplissant leur devoir professionnel tant sur la ligne de front que sur le territoire de la Russie. Personne au Secrétariat de l'ONU n'a même essayé de remarquer quoi que ce soit. Ils n'ont pas essayé de remarquer la mise en scène à Boutcha. Au contraire, ils ont raconté à tous que la Russie était soi-disant responsable de tout. Mais quand il était évident que les attentats terroristes contre le pont de Crimée, sur lequel circulaient et ensuite mouraient des civils, avaient été commis par le régime de Kiev, qui n'hésitait pas à en assumer la responsabilité, le Secrétariat de l'ONU n'a rien "remarqué" de tel. La liste des atrocités du régime de Kiev, restées sans réaction appropriée de la part des hauts fonctionnaires internationaux du Secrétariat de l'ONU, peut être prolongée littéralement à l'infini.
Comme le montre la pratique, les représentants du Secrétariat reprennent volontiers les informations diffusées par Kiev et ses sponsors occidentaux et participent aux campagnes d'information contre la Russie. Avec une régularité enviable, nous observons comment la Russe est tenue responsable de prétendues frappes délibérées contre les infrastructures civiles et énergétiques de l'Ukraine. Parmi les exemples récents, le commentaire du porte-parole du Secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, sur les évènements d'avril à Soumy, avec des réflexions et des spéculations sur une série d'attaques contre des villes ukrainiennes qui "ont entraîné des victimes civiles et des destructions majeures".
Les membres de l'ONU adoptent la même attitude concernant les aspects politiques de la crise ukrainienne. En particulier, le Secrétaire général Antonio Guterres s'est distingué par une série d'évaluations partiales concernant l'expression de la volonté de la population des régions de Zaporojié et de Kherson ainsi que des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Selon Antonio Guterres, "la décision d'annexer les régions de Donetsk, Lougansk, Zaporojié et Kherson n'aura pas de force juridique et mérite d'être condamnée". C'est la volonté d'un peuple qui a beaucoup souffert, qui se souvient de ce qui a été fait à leurs grands-pères et arrière-grands-pères sur cette terre. Un peuple qui a souffert des provocateurs et des bandéristes après la Seconde Guerre mondiale et qui lutte maintenant contre le néonazisme, pour sa survie face aux tentatives d'anéantir des gens qui ont une mémoire et une conscience.
L'approche sélective d'Antonio Guterres et d'autres hauts fonctionnaires de l'Organisation pour citer les postulats de la Charte des Nations unies laisse perplexe (pour ne pas dire plus). Il s'agit d'une sorte d'équilibrisme. Les responsables actuels de l'Organisation mondiale oublient que leur rôle consiste à garder les principes de la Charte dans leur intégralité, leur totalité et leur interrelation. Le principe de l'intégrité territoriale, que l'ONU souligne régulièrement, selon la Déclaration de consensus sur les principes du droit international de 1970, n'est applicable qu'aux États dont les gouvernements respectent le principe de l'autodétermination des peuples et représentent donc l'ensemble de la population vivant sur le territoire concerné. Il est évident que le régime de Kiev, arrivé au pouvoir par un coup d'État, ne répond pas à ces critères. Vladimir Zelenski et les précédents délinquants se moquent du fait qu'ils devraient représenter l'ensemble de la population ukrainienne, garantir les droits de l'ensemble de la population: linguistiques, juridiques, etc. Ils ne peuvent sélectionner qui est autorisé à s'exprimer dans sa langue maternelle et qui ne l'est pas.
Quant aux nouvelles réalités autour de la crise ukrainienne, les responsables de l'ONU expriment timidement leur soutien au dialogue russo-américain sur son règlement. Mais en même temps, ils ne voient ni n'entendent comment ce même Vladimir Zelenski se moque des propositions de trêve et de moratoire. Le Secrétariat a une fois de plus déclaré qu'il était prêt à "contribuer" aux éventuelles négociations entre Moscou et Kiev "si les deux parties le demandent". Et le comportement inadéquat de Vladimir Zelenski se poursuivra-t-il? Le Secrétariat de l'ONU ne soutiendra plus le processus de paix et reprendra la rhétorique des Occidentaux sur le "champ de bataille"? Les hauts fonctionnaires du Secrétariat de l'ONU, d'une manière qui leur est malheureusement propre et qui s'est développée ces dernières années, interprètent continuellement de manière sélective les principes de l'intégrité territoriale, en particulier celle de l'Ukraine. Ils oublient constamment que tout cela doit être cité et, par conséquent, appliqué en conjonction et en rapport avec la garantie des droits des peuples vivant sur ce territoire.
Il est évident pour nous que le comportement du Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et de ses subordonnés est absolument incompatible avec la lettre et l'esprit de l'article 100 de la Charte des Nations unies, qui exige des employés du Secrétariat de l'ONU de respecter le principe d'impartialité, y compris la nécessité de "s'abstenir de tout acte qui pourrait porter atteinte à leur position de fonctionnaires internationaux responsables uniquement devant l'Organisation". Les actions et les déclarations du Secrétaire général ne sont pas conformes à l'article 97 de la Charte de l'ONU, qui lui confère le rôle du "plus haut fonctionnaire de l'Organisation". Les fonctions pertinentes n'autorisent pas le directeur du Secrétariat de l'ONU à faire des déclarations politiques biaisées au nom de l'ensemble de l'Organisation ou d'interpréter les normes de la Charte et des documents de l'Assemblée générale.
À maintes reprises, Antonio Guterres et ses subordonnés non seulement outrepassent leur autorité, mais s'intègrent également dans le front antirusse. Nous regrettons que les hauts fonctionnaires des Nations unies préfèrent agir en tant qu'agents de la propagande occidentale et de la pression sur les États membres. Ils doivent être guidés par la lettre et l'esprit de la Charte des Nations unies. Dans ce contexte, il est même étrange de parler du rôle potentiel de médiateur du Secrétariat de l'Organisation mondiale dans la crise ukrainienne.
Sur le renforcement des capacités de l'Otan
Nous venons de parler du soutien occidental. Il est principalement assuré par les pays de l'Otan, car c'est là que cette logique et ce plan de sa mise en œuvre, d'agression, de guerre et de massacre ont vu le jour.
Toutes les activités actuelles de l'Alliance de l'Atlantique Nord visent désormais à endiguer la Russie et à étendre son influence dans les régions du monde où ne se trouvent pas les pays membres de l'Otan. Pour quoi faire? Pour attiser la situation là aussi.
L'Otan est de facto revenue à l'idéologie de l'époque de la guerre froide, en augmentant sa présence militaire sur les flancs nord et est. L'infrastructure correspondante est créée et développée près de nos frontières.
La priorité est accordée aux préparatifs visant à contrer la "menace russe". On sait que le plan prévoit un développement militaire actif des territoires des pays membres voisins de la Russie, la préparation aux opérations militaires ici, la création de dépôts d'armes et d'équipements militaires de pointe et d'autres infrastructures pour assurer le déploiement rapide des forces de la coalition. Ils ne le cachent même pas. Il ne s'agit pas de renseignements opérationnels. C'est ce qu'ils déclarent comme un plan d'action.
Des groupements tactiques de l'Otan sont déployés dans les pays membres de l'Alliance voisins de la Russie. Le mouvement de troupes et d'équipements des États de l'Otan vers le flanc oriental est en cours. Les lieux de déploiement des contingents militaires des pays d'Europe occidentale sont installés près de nos frontières occidentales et dans les régions de la mer Baltique et de la mer Noire. La présence militaire américaine dans les pays européens s'accroît. Plus de 100.000 soldats et spécialistes américains y sont déployés, et environ 20.000 militaires supplémentaires y ont été déployés à partir de 2022.
Le système intégré de défense aérienne et antimissile de l'Alliance est en cours d'amélioration. Des plans ont été annoncés pour déployer des missiles américains à moyenne et courte portée, y compris des systèmes hypersoniques avancés, en Allemagne "à titre temporaire" en 2026. Les capacités de défense antimissile de l'Alliance ont été renforcées: au cours de l'été 2024, le système de défense antimissile américain Aegis Ashore à Redzikowo, en Pologne, est devenu opérationnel, complétant les installations correspondantes en Espagne, en Roumanie et en Turquie.
Le 14 janvier 2025, lors du sommet "régional" de l'Otan, il a été annoncé que la nouvelle mission Baltic Sentinel de l'Alliance serait lancée dans la mer Baltique, dans le but, dit-on, de protéger les infrastructures critiques. Dans le même temps, les troupes de l'Otan seront chargées de surveiller la navigation en mer Baltique, en mettant l'accent sur la "flotte fantôme" prétendument utilisée par la Russie.
L'Alliance cherche à obtenir une supériorité militaire dans l'Arctique et y accroît sa présence militaire. La région compte déjà environ 50 infrastructures militaires des États-Unis, du Canada, du Danemark, de la Norvège et de l'Islande, dont 22 aérodromes et 23 bases. Ils sont en cours de modernisation. Des itinéraires de transport de forces et de ressources sont en cours d'élaboration, et des installations de stockage avancées d'équipements et d'armes sont créées en Europe du Nord.
L'exploitation militaire des territoires de nouveaux pays membres, la Finlande et la Suède, est en cours. Des activités conjointes avec des unités des forces armées des pays de l'Otan sont menées dans ces pays. La possibilité d'établir une base multinationale de forces terrestres avancées de l'Otan et d'autres infrastructures de coalition en Finlande est à l'étude. Il s'agit de la Finlande avec laquelle nous avons coopéré pacifiquement pendant toutes ces décennies. Il y avait tant de projets, de grands projets interétatiques à la coopération transfrontalière. L'Otan s'est également "occupé" de cet État potentiellement pacifique. Maintenant, il déborde de tout: de russophobie et d'armes.
En juillet 2024, en marge du sommet de l'Otan à Washington, un accord de coopération sur les brise-glaces a été signé entre le Canada, les États-Unis et la Finlande afin de renforcer les capacités dans la région arctique.
Les capacités de coalition de la surveillance régionale intégrée sont en cours de développement, avec un accent particulier sur la surveillance des bases de la flotte russe du Nord. Un réseau complet de huit stations radar en Norvège est prévu (la première devrait ouvrir en 2025).
L'ampleur et le nombre d'exercices de l'Alliance et de ses États membres avec des scénarios non seulement défensifs mais aussi offensifs augmentent. Dans le même temps, la Russie est ouvertement désignée comme ennemi. En 2024, les pays membres ont organisé plus de 1.000 entraînements. Les exercices de coalition Steadfast Defender 2024, qui se sont déroulés en Europe de janvier à juin 2024, étaient les plus importants depuis la guerre froide. Environ 90.000 personnes ont participé à une série d'exercices unies par une idée (confrontation sur le flanc oriental avec un ennemi de force égale, y compris notre pays) avec des tirs réels et des bombardements. Ils ont couvert les territoires, les eaux et l'espace aérien de la plupart des pays européens membres de l'Alliance. Le déplacement de troupes depuis les États-Unis et à travers le territoire européen vers les frontières russes a également été pratiqué.
L'Otan n'a pas l'intention de réduire l'intensité de l'entraînement militaire en 2025. Des événements d'entraînement majeurs ont eu lieu en Bulgarie et en Roumanie (du 13 janvier au 26 février), en Norvège (du 4 au 8 février) et en Méditerranée (du 3 au 14 mars). Des exercices sont prévus dans les pays baltes et en Pologne (avril-juin) et dans la région arctique (28 avril-9 mai). Les exercices comprennent la mise en pratique de la compatibilité opérationnelle des unités dans divers environnements opérationnels et la pratique du déplacement de troupes. Les scénarios de nombreux exercices nationaux et internationaux des pays membres de l'Otan en Europe sont généralement axés sur une confrontation potentielle avec notre pays.
L'Otan n'a apporté aucune valeur ajoutée à l'Europe en termes de stabilité et de sécurité. Tout au contraire. Son expansion géopolitique vers l'est a conduit à un conflit militaire et à la destruction de l'architecture de sécurité européenne. La disposition de l'Otan sur la confrontation avec la Russie et le renforcement accéléré de ses capacités militaires créent des menaces pour notre sécurité et pour le monde entier.
La situation en Ukraine, provoquée par l'Occident, a entraîné des changements tectoniques dans l'économie mondiale, la logistique, la sécurité alimentaire et la sécurité de l'information. Les pays ne sont toujours pas en mesure de répondre de manière adéquate à ce qui a été créé par l'administration Biden et exécuté par le régime de Kiev.
Dans la partie occidentale du continent européen, les risques d'incidents susceptibles de dégénérer en conflit armé direct, avec les conséquences les plus tragiques pour l'Europe et le monde entier, augmentent. Tout cela se passe dans le contexte d'une réécriture de l'histoire à une vitesse cosmique et du déchaînement d'une véritable idéologie nazie et néonazie. C'est comme si ce terrible génie était délibérément libéré de sa bouteille afin de finalement zombifier les populations des pays de l'UE et de l'Otan. La militarisation et la création de nouvelles lignes de démarcation imposées par l'Otan ne contribuent pas à renforcer la sécurité en Europe, mais créent d'énormes risques.
En ce qui concerne le fait que nous soyons constamment traités d'agresseurs dans les pays de l'Otan, que ce soit dans la presse ou à la télévision. J'ai présenté des faits irréfutables sur ceux qui sont réellement engagés dans la militarisation avec des objectifs agressifs, destructeurs et immoraux.
Réponses aux questions:
Question: La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé une liste de pays souhaitant coopérer avec l'UE. "Dans une situation mondiale de plus en plus imprévisible, les pays font la queue pour travailler avec nous", a-t-elle déclaré. Que pensez-vous de cette déclaration?
Réponse: Le plus drôle, c'est qu'elle a dit que "la situation mondiale est de plus en plus imprévisible". Qui l'a donc créée? N'a-t-elle pas contribué à cela? Ses prédécesseurs occidentaux n'y ont-ils pas contribué? Les États membres de l'UE et de l'Otan n'ont-ils pas déclenché cette bacchanale de leurs propres mains, à partir de 2013-2014? Elle est originaire d'Allemagne. Alors, qu'elle demande à ses collègues allemands comment ils ont organisé l'Euromaïdan en Ukraine de leurs propres mains.
Ils ont d'abord provoqué une crise interne en Ukraine, puis ils ont commencé à introduire des sanctions qui ont affecté par ricochet le monde entier, avant de les frapper eux-mêmes. Ensuite ils ont plongé l'Ukraine dans l'abîme de la guerre civile (on pourrait dire un massacre du régime de Kiev contre les régions du sud-est), la transformant en un massacre international. Qui rend le monde de plus en plus imprévisible? C'est elle qui le fait.
Concernant les files d'attente. Dans ce cas, elle a parlé du commerce mondial et des changements et tendances économiques. Il est évident qu'Ursula von der Leyen, en parlant des "pays qui font la queue pour travailler avec l'Union européenne", prend ses désirs pour des réalités. L'Union européenne n'est plus ce qu'elle était il y a 20 ans. Sa réputation de juridiction autrefois confortable pour les investissements et les affaires a été irrémédiablement endommagée. C'est d'ailleurs en grande partie le mérite d'Ursula von der Leyen et de son équipe.
L'application de sanctions unilatérales illégitimes, le vol d'actifs étrangers, la corruption de Bruxelles, le renoncement contrairement au bon sens et à la faisabilité économique aux ressources énergétiques russes et à un certain nombre d'autres options à des prix raisonnables, tout cela témoigne du manque de fiabilité de Bruxelles de l'UE en tant que partenaire économique. Cette image est renforcée par la volonté de l'UE d'imposer des taxes supplémentaires à ses partenaires sous prétexte de lutter contre le changement climatique (projet de lancement d'un "mécanisme d'ajustement carbone aux frontières" et la mise en place de mesures de lutte contre la déforestation). Dans le même temps, l'UE n'est pas non plus un havre de paix. Son économie est en pleine tourmente. Les preuves évidentes en sont la baisse des indicateurs de production industrielle, la fermeture d'entreprises opérant dans des secteurs gros consommateurs d'énergie, le transfert de la production à l'étranger et l'aggravation du problème de la pauvreté énergétique.
Les Allemands ne lui disent-ils pas comment ils délocalisent leur production industrielle et leurs entreprises à l'étranger? De quelle "file d'attente" à Bruxelles s'agit-t-il? Au contraire, il existe une file d'attente d'entreprises de l'UE dans d'autres pays pour délocaliser leur entreprise, leur industrie et leur production. Parce qu'ils fuient l'effondrement économique de l'Union européenne. Elle ne peut pas ne pas le savoir. Elle le sait et elle ment.
Pensez-vous que les autres pays et associations ne remarquent pas ces réalités et n'en tiennent pas compte dans leurs relations avec l'Union européenne? Bien sûr, ils le remarquent et en tiennent compte. Autre chose: le monde entier essaie de comprendre comment sortir de la situation économique la plus difficile, rendue possible par les actions destructrices de la minorité mondiale, qui entend régner sur l'univers sans attirer l'attention des aides-soignants d'autres galaxies. Ils comprennent tout cela et en tiennent compte dans leur travail.
Dans le même temps, dans le contexte économique turbulent, il est tout à fait naturel pour les États de promouvoir les intérêts des entreprises nationales, de rechercher des marchés alternatifs pour leurs produits et de construire de nouvelles chaînes de production. Dans ce cas, l'élargissement des contacts, y compris avec l'Union européenne, semble tout à fait naturel. Cependant, la logique derrière tout cela est quelque peu différente. L'UE n'est pas considérée comme un "partenaire fort et fiable" à long terme, mais plutôt comme une étape intermédiaire. Et là, les chiffres parlent d'eux-mêmes.
La part des pays des Brics en parité de pouvoir d'achat, par exemple, a déjà dépassé celle du G7 de près de 7% à la fin de l'année dernière. Alors tirez vos propres conclusions. Ils ne veulent pas en parler en s'appuyant sur les faits, parce que les faits ne sont pas en leur faveur.
Question: La semaine dernière, le parlement letton a approuvé une loi sur le retrait du pays du traité d'Ottawa interdisant les mines antipersonnel. Avant cela, en mars, les ministères de la Défense de Lituanie, de Lettonie, d'Estonie et de Pologne avaient recommandé aux dirigeants de leurs pays de se retirer de l'accord. De quoi témoignent les initiatives pertinentes des pays européens?
Réponse: Nous avons déjà commenté cela. Je voudrais répéter que, selon nos informations, la récente déclaration commune des pays baltes et de la Pologne sur le retrait de la Convention sur l'interdiction de l'emploi, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction, dite Convention d'Ottawa, vise à développer la coopération avec les producteurs de ces produits des États-Unis d'Amérique. Et cela a été fait, bien sûr, dans l'intérêt de l'Otan.
Les pays baltes et la Pologne devraient devenir le lieu d'organisation de la production à grande échelle de telles munitions. Les fonds seront alloués par l'intermédiaire de l'Union européenne, notamment par le biais du programme Réarmer l'Europe. L'assistance technique sera fournie par les États-Unis.
Il est prévu de les utiliser pour créer des champs de mines sur le flanc oriental de l'Otan, ainsi que pour les livraisons aux forces armées ukrainiennes.
Au lieu de prendre des mesures pour réduire les tensions, les États baltes et la Pologne poursuivent leur politique de confrontation avec la Russie et d'escalade des tensions sur le continent européen. Ils réécrivent délibérément l'histoire afin qu'aucune des générations actuelles ne sache ou ne puisse se souvenir de la façon dont de telles aventures se sont terminées dans le passé. Ceux qui prennent de telles décisions en Europe occidentale, y compris en Pologne et dans les pays baltes, devraient comprendre que la sécurité européenne ne peut pas être construite sur les ruines du bon sens. Et il est impossible de cultiver les fruits de la paix et de la coopération sur des champs de mines. Jouer avec le feu près des frontières de la plus grande puissance nucléaire est lourd des conséquences les plus désastreuses pour la sécurité du continent européen. Le plus important est qu'avec de telles actions, ils se révèlent être de véritables provocateurs.
Question: Vendredi dernier, Bloomberg et en début de semaine Axios ont rapporté que les États-Unis avaient présenté à leurs alliés des propositions pour un règlement pacifique du conflit ukrainien, comprenant, entre autres, la reconnaissance de facto du contrôle de la Russie sur la Crimée, la RPD, la RPL, les régions de Kherson et de Zaporojié, la non-admission de l'Ukraine à l'Otan et l'assouplissement des sanctions contre la Russie, ce qui, si cela se confirme, constituerait en grande partie une concession aux exigences de Moscou. Moscou est-il prêt à faire des concessions dans le cadre d'éventuels accords de paix et dans l'affirmative de quel type de concessions s'agirait-il?
Réponse: Nous pouvons maintenant aborder à nouveau l'histoire de la question, mais pour cela il vaut mieux que je n'exprime pas ces thèses.
Je voudrais juste vous rappeler que le Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, a accordé il y a une semaine une interview au journal Kommersant, dans laquelle il a abordé ce sujet en détail. Et il y a presque un an, dans cette salle, le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine a exprimé non seulement la position de négociation russe, mais aussi l'approche russe fondamentale par rapport à la situation autour de l'Ukraine, à la sécurité générale sur le continent et dans le monde entier.
Je voudrais vous rappeler que toutes nos approches ont été énoncées par le Président Vladimir Poutine et le Ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Elles sont reconfirmées de manière approfondie et régulière.
C'est pourquoi je crois que nous devons nous concentrer sur la réalité actuelle, à savoir que des plans similaires, qui ont été exprimés dans les médias sous forme de fuites ou de références à des conversations avec certains diplomates, ont déjà été complètement rejetés par Vladimir Zelenski.
Pourquoi devrions-nous, vous et moi, élaborer à nouveau des scénarios hypothétiques alors qu'une personne inadéquate (si on peut encore l'appeler ainsi) dit (comme dans le roman de Mikhaïl Boulgakov Cœur de chien) qu'il "n'est pas d'accord". Il a répondu si fort. Vladimir Zelenski a déclaré que Kiev ne reconnaissait pas légalement le statut russe de la Crimée. Je ne veux même pas le citer.
Je tirerai la conclusion qui s'impose: une fois de plus, Vladimir Zelenski a démontré son manque de volonté politique en faveur de la paix et son refus de faire des concessions sur les questions liées au règlement du conflit. En termes simples: il a démontré une incapacité à faire preuve non pas d'attention, mais de miséricorde envers ses citoyens. C'est ce qui devrait être l'essentiel lorsque nous parlons de la situation actuelle. Il ne s'intéresse pas à leur sort. Il ne s'intéresse qu'à une seule chose: ses ambitions politiques. Car si quelqu'un dit qu'il ne pense probablement pas à ses ambitions politiques, mais à l'avenir politique de l'Ukraine, alors c'est maintenant qu'il serait possible de formuler, de garantir, d'assurer l'avenir de l'Ukraine. Mais ce n'est pas ce dont il a besoin, les gens pour lui sont du matériel consommable. Ce qui l'intéresse, c'est la préservation du pouvoir, ses ambitions personnelles douloureuses, compte tenu de son état inadéquat et de tout ce qui en découle.
Vous avez cité deux ou trois sources. Mais il y avait des centaines de telles sources et fuites. Il est donc inutile de commenter tout cela.
Le dialogue avec la partie américaine se poursuit, comme vous pouvez le constater. Ce n'est pas facile, mais à ce stade, nos pays se concentrent sur des solutions à long terme. Nos dirigeants en ont également parlé, et nous entendons les mêmes signaux de la part de l'autre partie.
Je voudrais revenir au discours du Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine le 14 juin 2024, si vous voulez clarifier les questions de statut et de concessions. Je voudrais souligner qu'il ne s'agit pas d'une requête, mais d'une position de base. Je voudrais vous rappeler également que la population de ces régions a pleinement réalisé le droit à l'autodétermination des peuples, inscrite dans la Charte des Nations unies. Il faut donc partir de la réalité, du droit international, de la situation sur le terrain.
Depuis combien d'années nous poussait-t-on à penser que tout devait se décider sur le terrain? Aujourd'hui, il s'agit d'un facteur. Il faut partir de là. Je ne reviendrai pas sur l'élimination des menaces et des causes profondes du conflit. C'est ce qui ressort, entre autres, de l'interview du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov au journal Kommersant. C'est ce que l'on dit régulièrement. Mais encore une fois, cela a été fait sur les pages de la publication susmentionnée.
Question: La Russie s'est toujours opposée à l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan. Quelle est la position actuelle de Moscou sur l'adhésion de l'Ukraine à l'UE?
Réponse: Pourquoi êtes-vous si préoccupé par les questions d'adhésion? Vous feriez peut-être mieux de penser à un membre potentiel ou actuel (je veux dire l'Ukraine) qui n'est pas dans les meilleures conditions. D'où vient ce désir de spéculer sur ce sujet de manière hypothétique? Regardez ce qui arrive à l'Ukraine.
Il me semble que l'Occident collectif , en tant que garant du développement et du bien-être de l'Ukraine (nous nous souvenons des promesses faites publiquement et des déclarations formulées) doit répondre devant le peuple ukrainien de ce dans quoi il a entraîné l'Ukraine et de ce qu'il lui a fait. Des garanties ont été données que l'Ukraine serait un pays prospère. Qu'ils répondent à toutes ces questions devant le peuple ukrainien.
Le point important est que l'UE ne cache même pas le fait qu'elle a changé. Ce changement ne s'est pas produit par un changement de nom. Même si l'on peut supposer qu'il y a eu une certaine "composante" politique lorsque la Communauté économique européenne s'est transformée en Union européenne. Le terme "économie" a été supprimé du nom et, par conséquent, des priorités. Regardez ce que fait l'UE, avant tout en matière de politique. L'économie est mise de côté, elle n'est même plus au service de la politique, mais fait l'objet d'un chantage politique au sein de l'UE.
Regardons ce qui reste de la composante économique. Il s'agit en effet d'une composante économique qui n'a rien à voir avec la minimisation des dommages causés aux pays membres de l'UE. Il s'agit de la collecte de fonds et d'une assistance financière au régime de Kiev afin de (revenons à la politique en tant que facteur dominant de l'UE) influencer la situation dans la région, sur le continent, etc.
Ces dernières années, avant 2022, nous avons observé la transformation de l'UE en un département de l'Otan. Cela se manifeste déjà dans la pratique lorsque l'Alliance de l'Atlantique Nord utilise l'UE comme un porte-monnaie, comme une opportunité d'utiliser les flux financiers sous couvert d'aide, pour mobiliser les économies des États membres de l'UE afin de servir la politique agressive et l'idéologie de l'Otan. De tout cela nous tirons également les conclusions appropriées.