Traduction non-officielle du russe

Certains médias russes se sont de nouveau mis à discuter le sujet des Turcs meskhètes, qui se trouvent provisoirement en territoire de Krasnodar et espèrent retrouver leur patrie historique - la Géorgie, d'où ils avaient été déportés vers l'Asie Centrale en 1944. Malheureusement, l'ignorance des faits historiques mène souvent aussi à la compréhension erronée des problèmes existants à ce propos.

Comme on sait, lors de son adhésion au Conseil de l'Europe en 1999, la Géorgie a contracté l'engagement de droit international de les accueillir sur son territoire. Cependant, Tbilissi n'essaie même pas de prouver qu'il entend sérieusement résoudre ce problème. Et les rappels de la part du Conseil de l'Europe ressemblent plus aux reproches d'un ami qu'aux efforts d'inciter la Géorgie à tenir ses engagements, sans parler dйjà des sanctions prévues pas le CE dans les cas pareils. Depuis six ans dйjà, Tbilissi tient des propos en l'air d'adopter une loi cadre sur le rapatriement, qui fixerait les principes et les délais du retour des Turcs meskhètes, mais on en reste toujours là.

Ainsi, c'est bien le fait que la Géorgie néglige ses engagements et les normes du droit international qui se traduit par les complications inutiles pour plusieurs milliers de gens, qui cherchent à juste titre le rapatriement.

Le 11 mars 2005