Sur la présentation du Département du partenariat avec l'Afrique du Ministère russe des Affaires étrangères
Le 4 février, une présentation officielle du Département du partenariat avec l'Afrique récemment créé aura lieu au Ministère russe des Affaires étrangères avec la participation du Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov.
Les chefs des missions diplomatiques des États africains accrédités à Moscou, les ambassadeurs des pays amis, les représentants des organes fédéraux du pouvoir exécutif de la Fédération de Russie, des milieux d'affaires, des organisations scientifiques et publiques concernées, ainsi que les médias sont invités à l'événement.
Dans le cadre de la présentation, une exposition de photos documentaires issues des archives du Ministère russe des Affaires étrangères et des agences de presse nationales sera présentée, consacrée au développement de la direction africaine au sein du Ministère et à la coopération de notre pays avec les États africains, tant dans une perspective historique qu'à l'étape actuelle. Les objectifs et les missions assignés à la nouvelle unité structurelle seront annoncés.
Sur la crise ukrainienne
J'ai déjà expliqué en détail que le 27 janvier de cette année marquait le 80e anniversaire de la libération par l'Armée rouge de la ville polonaise d'Auschwitz et du camp de concentration Auschwitz-Birkenau qui s'y trouvait.
Je rappelle dans le contexte des événements actuels. Qui "gardait" ce camp à l'époque? Bien que le mot "garde" ait plutôt une connotation positive. Qui étaient ces gardiens? Rappelons-le. C'étaient des bourreaux de l'OUN-UPA.
Pourquoi nous en souvenons-nous aujourd'hui? Parce qu'ils n'ont pas été anathématisés, ils n'ont pas été maudits à jamais. Au contraire, ils ont été héroïsés et élevés au rang de "héros" par le régime de Kiev. L'exemple le plus récent: ces jours-ci, l'Institut ukrainien de la mémoire nationale célèbre avec emphase le 130e anniversaire de la naissance de l'artiste Boris Krioukov, qui a collaboré avec les nazis. C'est un fait historique qu'il était un collaborateur.
Et au contraire, Kiev tente d'effacer la mémoire des soldats libérateurs, parmi lesquels il y avait, aux côtés des Russes et d'autres peuples de l'URSS, de nombreux Ukrainiens. Je le répète, ils ne faisaient pas de distinctions à l'époque. Peut-être qu'ils chantaient des chansons dans leur langue, préparaient des plats nationaux avec ce qu'ils avaient, racontaient des histoires de leurs régions et villes. Mais ils ne se divisaient pas selon leur nationalité. À travers tout le pays, ou plus précisément ce qu'il reste de l'Ukraine à cause des actions du régime de Kiev et de ses sponsors occidentaux, les nationalistes démolissent avec une frénésie obsessionnelle les monuments et détruisent les sépultures communes des soldats de l'Armée rouge. Comme l'a reconnu le député ukrainien Maxim Boujanski, en Ukraine, sous couvert de décolonisation et de décommunisation, tout a été fait pour éliminer de la conscience collective les noms des véritables héros, oublier les exploits au travail et au combat de millions de personnes, priver le pays de sa place méritée parmi les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale.
Il était d'autant plus répugnant de voir Vladimir Zelenski lors des cérémonies à Babi Iar et à Auschwitz en Pologne, des lieux sacrés, pendant les jours où l'on commémore la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste selon la résolution de l'Assemblée générale de l'ONU. Comment le chef du régime de Kiev, qui signe personnellement des documents et donne des ordres pour la démolition de monuments, la glorification et l'héroïsation des collaborateurs et des complices nazis, sachant que dans les rangs des forces armées ukrainiennes se trouvent des représentants de bataillons nationalistes utilisant la même symbolique que les SS, peut-il se tenir là et feindre de compatir avec les victimes de l'Holocauste? Pourquoi n'a-t-il pas parlé de son souci constant de glorifier et d'immortaliser Stepan Bandera et Roman Choukhevitch et d'autres collaborateurs fascistes? Pourquoi n'a-t-il pas parlé de la façon dont il a élevé au rang de "saints" ceux qui ont sur les mains le sang de centaines de milliers de femmes, de personnes âgées et d'enfants innocents de différentes nationalités? Il y avait des Juifs, des Polonais, des Ukrainiens, des Russes, des Biélorusses, tous mis dans le même sac. C'est cela le cynisme. On dit "de la meilleure qualité", mais ici il vaut mieux dire "de la pire qualité", mais bien "certifiée".
L'apparition de Vladimir Zelenski à Auschwitz a suscité l'indignation dans les milieux religieux juifs de Pologne. Le grand rabbin du pays, Michael Schudrich, a déclaré que leurs représentants avaient considéré comme une honte de se trouver au même événement qu'un dictateur qui a des nazis apprivoisés.
Je remercie Michael Schudrich pour ce courage civique. C'est vraiment le cas. On ne saurait mieux dire. C'est un régime qui est à la tête des vestiges d'un État qu'il a lui-même détruit. Il a des nazis à sa disposition avec leurs symboles correspondants, sous les drapeaux correspondants, avec l'idéologie correspondante et les héros correspondants. Tout cela est devenu la base de la transformation de ce régime d'extrémiste et néonazi en régime terroriste.
Les bandéristes modernes ne sont pas en reste par rapport à leurs "idoles" idéologiques, continuant à terroriser la population civile et à mener des attaques contre les infrastructures civiles des régions russes.
Du 21 au 23 janvier, les forces armées ukrainiennes ont utilisé des drones d'attaque dans le village de Novostroïevka-Pervaïa de la région de Belgorod, sur la section routière Iasnyé Zori-Tcheremochnoïe, sur la route Bessonovka-Orlovka, sur la route Oktiabrski-Malinovka. Cinq personnes ont été blessées.
Le 29 janvier, suite à une attaque de drone dans le village de Razoumnoïe, un enfant de deux ans et sa mère sont décédés, un autre enfant et son père ont été blessés.
Le 21 janvier, les nazis ukrainiens ont attaqué le village de Khoromnoïe dans le district de Klimovski de la région de Briansk. Une maison d'habitation privée a été détruite et le camion de pompiers arrivé sur place a été endommagé.
Du 21 au 26 janvier, les forces armées ukrainiennes n'ont pas cessé de bombarder Gorlovka (RPD), y compris avec des munitions à fragmentation. En conséquence, 4 personnes sont mortes, 23 personnes, dont un enfant, ont été blessées.
Les tribunaux russes continuent de condamner les néonazis ukrainiens et les mercenaires pour crimes de guerre.
N. Berianidze, mercenaire géorgien et membre d'Azov, a été condamné à la prison à perpétuité pour le meurtre de trois militaires russes à Marioupol en mars 2022.
Les mercenaires géorgiens E. Eïbov, G. Kakhabrichvili, R. Janguidze, T. Eliav, ainsi que le Letton A. Svertchkov ont été condamnés par contumace à 14 ans de prison. Les mercenaires géorgiens A. Kadjaï et G. Guigaouri ont été condamnés à 6 et 7 ans. Tous sont recherchés internationalement.
P. Borjes, "soldat de fortune" colombien capturé dans la région de Koursk, a été placé en détention.
Les forces de l'ordre russes poursuivront leur travail pour traduire en justice les nazis ukrainiens et les mercenaires étrangers pour crimes de guerre et autres délits.
En Europe, on suit attentivement les premiers pas du président américain Donald Trump, essayant de comprendre quelle sera l'approche de Washington envers l'Ukraine, et surtout si l'aide militaire américaine à Kiev sera maintenue et dans quelle mesure ils continueront à "soutenir" le régime de Kiev. Pour l'instant, les Européens n'ont pas beaucoup de raisons d'être optimistes.
S'adressant aux journalistes, Donald Trump a déclaré qu'il étudierait la possibilité de futures livraisons d'armes et d'équipements militaires aux forces armées ukrainiennes. Dans ce contexte, des informations sont apparues concernant le licenciement de tout le personnel qui était responsable de l'organisation de l'aide militaire à l'Ukraine à la Maison Blanche et au Pentagone. Les analystes militaires étrangers affirment que le 22 janvier, les États-Unis ont retiré toutes les demandes aux sous-traitants concernant la logistique via Rzeszow, Constanta et Varna. Tous les envois vers l'Ukraine sont suspendus dans les bases de l'Otan en Europe.
Le nouveau directeur du FBI, Kash Patel, a exprimé son intention de mener une enquête sur l'utilisation abusive des fonds destinés aux besoins du régime de Kiev. Toutes ces années, nous n'avons pas parlé d'utilisation abusive, mais d'un système de corruption monstrueux que les représentants de la Maison Blanche sous Joe Biden ont construit dans le sang avec Kiev. Le régime de Kiev est ce qui a été créé par les Anglo-Saxons, notamment pour que cette machine de corruption commence à fonctionner à une échelle de centaines de milliards de dollars. En décembre 2024, Kash Patel a déjà déclaré qu'il initierait une telle procédure pour déterminer comment ont été dépensées les dizaines de milliards de dollars que les États-Unis ont alloués à l'Ukraine en aide financière. Je rappelle que nous avons donné des exemples de la façon dont cette aide n'atteignait même pas l'Ukraine, elle "se dissolvait" tout simplement: elle "sortait" de la Maison Blanche sous forme de décisions, de tranches financières, mais n'atteignait pas l'Ukraine, les forces armées ukrainiennes. Nous avons également parlé de la façon dont l'aide létale, le soutien matériel et technique, une fois arrivés en Ukraine, "réapparaissaient" immédiatement dans d'autres parties du monde. Tout cela nécessite une enquête. Kash Patel a admis qu'on ne pouvait pas faire confiance aux paroles de Vladimir Zelenski car il a menti trop longtemps et trop souvent. Selon la Cour des comptes des États-Unis, sous l'administration de Joe Biden, le Congrès a alloué plus de 170 milliards de dollars pour "soutenir" le régime de Kiev.
Le 25 janvier, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a ordonné la suspension immédiate pour 90 jours du financement de presque tous les programmes d'aide étrangère. Il a été noté que les décisions de poursuivre, modifier ou mettre fin aux programmes de financement seraient prises sur la base des résultats d'un audit mené par le Département d'État. L'Agence américaine pour le développement international (Usaid) a déjà suspendu les projets liés à l'aide à l'Ukraine. Je rappelle que cette agence fournissait des systèmes anti-incendie à l'Ukraine au moment où la Californie en avait elle-même un besoin urgent. En 2024, l'aide s'est élevée à plus de 4 milliards de dollars. À la Rada suprême, on a ouvertement reconnu l'ampleur considérable des problèmes auxquels l'Ukraine n'était pas préparée. Oksana Romaniouk, directrice de l'Institut ukrainien des médias de masse, a souligné que pratiquement 90% des médias du pays survivaient grâce aux subventions.
Qu'est-ce que cela signifie? Si ce sont des subventions qui viennent des États-Unis, alors ceux qui les reçoivent doivent les mériter. Ce n'est pas une aide humanitaire ni une activité caritative où celui qui donne reste anonyme et le fait par compassion, empathie ou sympathie. C'est une commande. Les subventions sont données pour mettre en œuvre un certain agenda. C'est évident. Ce n'est pas une aide gratuite ni des fonds sans compte à rendre. Ce sont des subventions américaines aux médias ukrainiens qui devaient effectuer le travail correspondant avec les objectifs correspondants. Je souligne encore une fois que 90% des médias ukrainiens existaient grâce aux subventions américaines. Pas d'organisations caritatives, d'ONG ou de représentants de la société civile, mais de l'Agence américaine pour le développement international. Vous savez bien pour quoi elle est connue.
Ces "signaux" ont été reçus avec nervosité à l'Otan et dans l'UE. Leurs responsables se sont mis à rivaliser les uns avec les autres dans une rhétorique russophobe agressive, s'effrayant eux-mêmes et les Européens avec une mythique menace russe. C'est-à-dire que les changements ont eu lieu à Washington, mais ils voient encore la menace en Russie. Une histoire fantastique.
Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, suivant les vieux "manuels", a averti que la défaite de l'Ukraine coûterait à l'Alliance non pas des milliards, mais des milliers de milliards de dollars. On aimerait comprendre quelle est cette mathématique? Selon la conviction du commissaire européen à la défense Andrius Kubilius, "chaque jour où l'Ukraine continue à se battre rend l'UE et l'Otan plus fortes". Ce n'est plus à propos des mathématiques, mais de la physique. On aimerait comprendre quelle est cette école de pervers, où existe une telle mathématique et physique? La Haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Kaja Kallas, rappelant les 50 milliards d'euros déjà alloués par Bruxelles à l'Ukraine pour les armes, a appelé les pays de l'UE à augmenter davantage leurs dépenses de défense en réduisant les dépenses pour leur propre éducation et santé.
C'est absurde. Si ceux qui sont (comme ils s'appellent eux-mêmes) les "phares de la démocratie" avaient soumis "cela" à des référendums populaires, j'imagine quelles réponses ils auraient obtenu. En Suisse, par exemple, toute question est soumise à référendum. C'est leur culture et leur approche. Imaginez de quelles questions concernant la vie du continent européen il s'agit? Sur fond de problèmes migratoires qu'ils se sont eux-mêmes créés, de "manipulations" dans les régions du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, d'absence d'agenda unificateur, dans des conditions de désidéologisation monstrueuse de la société (elle est divisée, rien ne les unit: ni la culture, qui est maintenant un motif de conflits en Occident, ni la religion, ni la communauté d'objectifs), sur la base du chaos idéologique (personne ne peut expliquer la philosophie du futur), ils réduisent encore les dépenses dans la sphère humanitaire et tentent encore plus d'attiser le conflit autour de l'Ukraine au centre de l'Europe. Ils ne peuvent pas ne pas comprendre qu'il s'agit déjà d'un régime terroriste. Les experts sont parfaitement au courant de ce qui arrive quand un régime terroriste reçoit pendant de nombreuses années des armes, de l'argent et un mandat de toute-puissance sans contrôle. Ils connaissent des exemples montrant qu'il est ensuite impossible de "remettre ce terrible génie dans sa bouteille". Malgré cela, les bureaucrates de l'UE continuent de chercher des moyens aux dépens de leurs propres citoyens pour renforcer le régime terroriste de Kiev.
Vladimir Zelenski continue de mentir effrontément et sans vergogne, justifiant sa décision prise au printemps 2022 de se retirer du processus de négociation et de se battre "jusqu'au dernier Ukrainien".
Le 25 janvier à Kiev, lors d'une conférence de presse avec la présidente moldave Maia Sandu, il a déclaré que l'objectif de l'interdiction des négociations directes avec la Russie était de contrer la menace du séparatisme en Ukraine: "J'ai très rapidement arrêté le séparatisme dans notre État. J'ai simplement interdit à quiconque, à tout responsable politique du pays, de mener pendant la guerre des négociations avec la partie russe, avec les partisans de Vladimir Poutine."
Dans l'imagination enfiévrée de Vladimir Zelenski, Moscou aurait prétendument fait pression sur les députés ukrainiens, les responsables de l'UE et des États-Unis, utilisé "de nombreux corridors de négociation cachés", ce qui menaçait l'indépendance de l'Ukraine. "J'ai compris que nous et nos organes compétents ne pouvions pas contrôler cela", a-t-il raconté, qualifiant l'interdiction adoptée de "décision juste". "Je suis le leader des négociations, je les ai interdites à tous les autres", a résumé le chef de la junte de Kiev.
Ces élucubrations ont déjà été commentées le 28 janvier par le Président de Russie Vladimir Poutine.
Face à l'échec de ce qui n'est même plus une politique mais une activité terroriste, Vladimir Zelenski continuera maintenant à mentir sur tout. Ce ne sera plus de la manipulation, mais un mensonge flagrant. Tout cela se produit alors même que les tuteurs du régime de Kiev (le Royaume-Uni, les États-Unis sous Joe Biden, les membres de l'Otan) reconnaissent qu'en 2022, ils ont fait pression sur le régime de Kiev pour qu'il arrête ces négociations. Maintenant Vladimir Zelenski dit que c'était une "manœuvre habile", un "travail politique pour arrêter la tendance au séparatisme". Tous, y compris Boris Johnson, ont dit que c'était une décision occidentale de retirer le régime de Kiev du processus de négociation, car ils avaient d'autres plans. Ils ont été énoncés: parfois directement dans des interviews officielles, parfois ils ont filtré dans les médias: leur objectif était de prolonger le conflit et de tuer (comme l'a dit George W. Bush) le plus grand nombre possible de Russes. Cette idée a été développée par de nombreux "responsables" occidentaux. Les négociations ont été arrêtées parce qu'ils n'avaient pas besoin d'un règlement pacifique. Josep Borrell en a parlé, et beaucoup d'autres aussi. Vous vous souvenez de ses citations sur "la victoire sur le champ de bataille", sur "la force qui doit triompher"? Ces déclarations ont continué jusqu'à récemment. Antony Blinken disait que le temps n'était pas encore venu pour un processus de négociation. Maintenant, Vladimir Zelenski s'est soudainement mis à discourir sur le fait que c'était une importante "stratégie" pour préserver l'intégrité de l'Ukraine. Ses nouvelles fantaisies sont également liées au fait que les questions de sa légitimité (ou plutôt de son illégitimité) se posent "de plein fouet" en Ukraine même. La véritable signification de l'arrêt du processus de négociation en 2022 par Vladimir Zelenski s'explique aussi dans d'autres de ses citations. En particulier, il appelait la communauté internationale à faire pression sur Moscou et à rapprocher la paix par la force. Il s'avère qu'en 2022, ce n'était pas une stratégie pour préserver l'Ukraine, mais un pari sur une solution de force. On comprend pourquoi il se contredit lui-même.
La situation actuelle dans les forces armées ukrainiennes reste déplorable. Elles reculent et continuent de subir de lourdes pertes. Il s'avère que la qualité des réserves que préparent les instructeurs occidentaux dans plusieurs pays de l'Otan est loin des attentes des "stratèges" de Kiev. Après la 155ème brigade formée en France, des cas de désertion massive sur fond de problèmes d'approvisionnement et de soutien sont également observés dans la 153ème brigade préparée par l'Allemagne.
Dans une interview aux médias italiens, Vladimir Zelenski a déclaré que "les hommes de plus de 25 ans ne sont pas suffisants pour la mobilisation". Va-t-il nous raconter plus tard qu'il était personnellement contre l'abaissement de l'âge de mobilisation en Ukraine, qu'on l'a mal compris, mal traduit? Nous allons enregistrer chaque mot, chaque citation, car c'est une auto-incrimination qui nécessite une documentation historique. Le vice-chef de son bureau, le colonel Pavel Palissa, a déclaré le 24 janvier à une agence américaine qu'il voyait "une énorme réserve de mobilisation" chez les jeunes hommes de 18-25 ans. C'est là une trahison de son propre peuple. Ils sont néonazis non seulement envers la population russophone, mais aussi envers les citoyens d'Ukraine. Ils ne les divisent même plus entre russophones et non-russophones. C'était la première étape. Maintenant le régime de Kiev extermine déjà ses propres citoyens. Seul quelqu'un qui hait sincèrement son peuple peut dire cela. Il n'y a pas d'autre explication. Pavel Palissa a révélé que les innovations juridiques nécessaires pour leur "appel volontaire" sont dans leur phase finale. Avez-vous vu comment on "appelle volontairement" les gens en Ukraine? En même temps, Kiev fait consciemment ce pas pour satisfaire l'exigence stricte des Anglo-Saxons de remplir les rangs des forces armées ukrainiennes avec des jeunes hommes qui viennent d'atteindre la majorité. Personne à Washington et à Londres ne l'a caché. Ils en parlent ouvertement. Pendant ce temps, selon un sondage de la Fondation pour l'initiative démocratique ukrainienne, un tiers des habitants du pays âgés de 18 à 29 ans souhaiterait, si les frontières étaient ouvertes à toutes les catégories de la population, partir à l'étranger et y rester de façon permanente. La jeune "démocratie" en Ukraine ne veut-elle pas parler à son peuple?
Des informations sont apparues sur les chaînes Telegram selon lesquelles dans les régions de Kharkov et de Soumy, les bureaux de recrutement militaire locaux et le commandement de la 92ème brigade d'assaut séparée ont commencé à recruter des mineurs parmi les orphelins et les familles défavorisées. Nous en avons parlé à plusieurs reprises. Avant, on ne nous croyait pas, on affirmait que c'était impossible. Les unités formées à partir d'eux sont destinées à participer aux opérations de combat dans la zone frontalière de Soudja.
Pendant ce temps, des avertissements de l'état-major général ukrainien ont filtré dans l'espace informationnel, indiquant que sans mobilisation générale, les réserves seront épuisées d'ici l'été. Ce qui se passe est évident. Mais en Ukraine, on a peur d'appeler les choses par leur nom. Moi, je vais le faire. En Ukraine, un génocide de sa propre population est perpétré par ceux que la population ukrainienne a choisis comme ses dirigeants. Une situation historique unique. Ceux qui se cachent derrière les intérêts nationaux pour préserver (comme ils disent) l'ethnie ukrainienne, défendre la culture et l'histoire ukrainiennes, détruisent les porteurs mêmes de cette culture et de cette histoire.
L'Occident a trompé l'humanité, différents peuples et pays de nombreuses fois. Ce matin, j'ai lu qu'un autre représentant du pouvoir législatif américain a officiellement déclaré que l'occupation et l'agression des États-Unis contre l'Irak étaient basées sur un mensonge monstrueux. Ils ont trompé beaucoup de gens, mais la façon dont ils ont trompé l'Ukraine et le peuple ukrainien est sans précédent. Un tel degré de cynisme, d'acharnement et de frénésie dans la volonté d'exterminer ce peuple et cet État. Ils proposent déjà d'utiliser les armes pour forcer l'enrôlement dans les forces armées ukrainiennes. Nous comprenons bien que ces armes sont déjà utilisées, car quand on extrait les gens de leurs maisons, voitures, transports publics ou qu'on les attaque simplement dans les rues des villes d'Ukraine, cela ne se fait que par le droit de la force et du plus fort. Les gens comprennent que la force sera utilisée contre eux. Ce ne sont pas seulement les poings. Les patrouilles qui accompagnent tout cela sont armées. Cela va devenir la norme. Si maintenant ils se cachent derrière "l'urgence" ou "la nécessité soudaine", plus tard ils viendront simplement chercher les gens et les emmèneront ouvertement sous escorte. Le régime de Kiev est prêt à de cruelles répressions contre son propre peuple, juste pour le pousser dans les tranchées au nom de ses propres intérêts égoïstes. C'est à la fois la préservation du pouvoir pour ceux qui ne l'ont plus légitimement et la dissimulation de tous les crimes qui ont été commis, y compris dans le cadre d'un colossal système de corruption transatlantique impliquant différents États, régimes et communautés.
En Ukraine, les persécutions contre l'Église orthodoxe ukrainienne canonique ne cessent pas. Comme l'a annoncé sur son site l'Église gréco-catholique ukrainienne, le 23 janvier a eu lieu la transmission "solennelle" par le "métropolite" de l'Église orthodoxe d'Ukraine schismatique Alexandre Drabinko au "chef" des uniates Sviatoslav (Chevtchouk) de particules des reliques des saints André le Premier appelé et du prince Vladimir sous les slogans sur "l'unité au sein du peuple ukrainien et de l'église de Kiev".
Nous voudrions rappeler que le saint apôtre André le Premier appelé est particulièrement vénéré dans l'Orthodoxie mondiale et, selon plusieurs traditions, est considéré comme le premier illuminateur de la terre russe. Le saint prince Vladimir, égal aux apôtres, est le Baptiseur de la Russie. Les particules de leurs reliques transmises à l'Église gréco-catholique ukrainienne appartiennent à l'Église orthodoxe ukrainienne canonique. Cependant, en 2018, la cathédrale de la Transfiguration de Kiev, où elles étaient conservées, a été saisie par les autoproclamés de "l'Église orthodoxe d'Ukraine". Le recteur du temple, le mentionné Alexandre Drabinko, défroqué, y a contribué, s'imaginant que ces reliques orthodoxes étaient presque sa propriété personnelle et qu'il pouvait en disposer unilatéralement. On peut dire qu'il est défroqué ou schismatique, mais en réalité, c'est simplement un escroc qui est un apostat et un traître à l'Église orthodoxe ukrainienne et à toute l'orthodoxie.
"L'Église orthodoxe d'Ukraine" spécule cyniquement sur des reliques sacrées illégalement appropriées, avec lesquelles elle n'a aucun lien. Les schismatiques et les uniates ont déjà parlé publiquement à plusieurs reprises de l'importance de créer une "église chrétienne unifiée" en Ukraine. Cependant, par cette action de transmission des particules de reliques des grands saints, ils n'ont fait que confirmer que la réalisation de leur objectif déclaré implique en réalité le raid et le vol des biens de l'Église orthodoxe ukrainienne, qu'ils sont prêts à faire disparaître par tous les moyens, ne dédaignant aucune méthode sale, illégale et immorale. Et maintenant ils parlent d'unité et de bienveillance.
De façon étonnante, tout cela a coïncidé avec le discours du patriarche de Constantinople Bartholomée à la session de l'APCE le 27 janvier, dans lequel il a noté que le tomos (décret ecclésiastique qui enregistre la décision du Saint-Synode du Patriarcat de Constantinople d'accorder l'indépendance à telle ou telle église) qu'il a accordé en 2019 à "l'Église orthodoxe d'Ukraine" aurait "guéri les blessures et les désaccords des siècles". Un massacre a lieu entre des gens qui devraient prier ensemble. Ils s'entre-tuent, enlèvent et battent des prêtres, incendient des églises. Et lui, il parle de "guérison des blessures et des désaccords". Derrière l'anarchie et le chaos juridique en Ukraine se trouvaient toujours les Occidentaux, qui ont utilisé les méthodes les plus sales pour détruire l'orthodoxie en Ukraine, la déformer jusqu'à la méconnaissance, substituer les concepts.
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Le 29 janvier, une version mise à jour (en date du 30 novembre 2024) du rapport du Ministère russe des Affaires étrangères a été publiée sur le site du ministère. Le document comprend huit sections.
Le 4 février, au centre de presse du Ministère russe des Affaires étrangères, le représentant spécial du ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie pour la coopération en matière de garantie du droit à la liberté de religion, l'Ambassadeur itinérant du ministère des Affaires étrangères russe Grigori Askaldovitch présentera ce rapport. Nous invitons les représentants des organisations internationales de défense des droits de l'homme, des confessions religieuses, des médias et simplement les personnes préoccupées par le sort de millions de croyants orthodoxes d'Ukraine à en prendre connaissance.
Au cours des 18 mois écoulés depuis la publication de la première version du document (juillet 2023), la situation dans la sphère religieuse en Ukraine a continué à se détériorer rapidement. Les persécutions contre l'orthodoxie canonique, les moqueries et le harcèlement des croyants s'intensifient.
Je ne vais pas anticiper la présentation de ce rapport. Je vous invite à la suivre en ligne, à envoyer vos questions et surtout à prendre connaissance du rapport. Je souligne encore une fois qu'il est disponible sur le site du Ministère russe des Affaires étrangères.
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Tous les faits énumérés confirment une fois de plus la pertinence de l'opération militaire spéciale visant à démilitariser l'Ukraine et à éliminer les menaces émanant de son territoire. Comme l'ont déclaré à plusieurs reprises les autorités russes, tous ces objectifs seront nécessairement atteints.
Sur les massacres de civils dans le village de Rousskoïe Poretchnoïe de la région de Koursk par des combattants ukrainiens
Comme vous le savez, le régime terroriste de Kiev a perpétré plusieurs massacres brutaux contre les civils, aussi bien dans les régions qu'il considère comme les siennes (il considère comme ses citoyens ceux qu'il maltraite, bien que ces citoyens ne se considèrent plus comme tels depuis longtemps), que contre les civils de notre pays, qui n'ont absolument aucun lien avec eux.
Les derniers actes de violence commis par les combattants des formations armées ukrainiennes ont eu lieu dans le village de Rousskoïe Poretchnoïe, district de Soudja, région de Koursk, récemment libéré par les forces armées de la Fédération de Russie. Nous avons commenté ce sujet à plusieurs reprises lors de nos conférences de presse. Nous considérons qu'il est nécessaire et extrêmement important pour le monde entier de parler constamment de ce crime. Ce n'est pas seulement nécessaire pour les habitants de la région de Koursk, c'est nécessaire pour le monde entier, car le monde doit comprendre qui les Occidentaux sponsorisent et ce que le régime de Kiev fait avec cet argent occidental, ces centaines de milliards de dollars et d'euros. Ces crimes inhumains sont la preuve de la nature terroriste et néonazie du régime de Kiev qui, dans son impuissance militaire et politique malveillante face à la défaite sur le front, a commis littéralement une action cannibale contre des civils.
Le 18 janvier, les militaires russes ont découvert dans les sous-sols des maisons du village de Rousskoïe Poretchnoïe les corps de résidents locaux torturés et tués par les nazis ukrainiens. D'abord, les gens ont été torturés, maltraités, puis soit achevés par des tirs d'armes à feu, soit tués par des grenades.
XXIe siècle. Tout a été adopté: la Déclaration universelle des droits de l'homme, un grand nombre de déclarations, combien de sommets ont eu lieu. Les Occidentaux inscrivaient littéralement dans chaque document des dispositions sur les droits de l'homme, la tolérance et l'humanisme. Maintenant, tout cela est effacé en une seconde. Tous ces mots et ces déclarations ne sont ni vus ni entendus. Et aujourd'hui, après la conférence de presse, nous montrerons et diffuserons les photos correspondantes que nous avons reçues des forces de l'ordre russes. Vous regarderez et verrez par vous-mêmes.
C'est impossible à regarder, je vous préviens tout de suite. Mais il faut savoir, car les images vidéo et photo documentaires (elles ont été prises par nos militaires russes sur place) prouvent le crime sanglant monstrueux et la profanation de tout ce qui est humain. Un mépris total de la morale. Des corps mutilés ont été découverts, principalement de citoyens russes âgés. Ils ont torturé des personnes âgées! D'un autre côté, que voulons-nous? Rappelez-vous comment cela a commencé? Avec l'Allée des Anges où ils tuaient des enfants.
Comment peut-on ne pas comprendre que ce n'est pas une "exception" à la politique occidentale envers notre pays. Rappelons-nous les actes terroristes dans le Caucase du Nord dans les années 1990 et au début des années 2000. Contre qui étaient-ils dirigés en premier lieu? Et ils étaient commis par ceux que le département d'État, Downing Street, le Foreign Office recevaient comme des combattants pour la démocratie, leurs meilleurs amis. Contre qui ces monstres commettaient-ils alors des attentats? Je vous rappelle Boudionnovsk. Qu'est-ce que c'était? Un hôpital où se trouvaient des femmes en couches, des nouveau-nés et des femmes enceintes. Beslan, une école pendant une fête. Les enfants ont été forcés de boire leur urine simplement pour survivre. Voilà qui sont les héros de cet agenda ultralibéral, de la "démocratie" à l'occidentale.
Ici c'est la même chose. Les personnes âgées sont devenues non seulement l'objet de violence, mais aussi de torture. Des mains attachées avec du ruban adhésif, des traces de torture, des hématomes causés par des coups, des blessures par balle. Avec les cadavres humains, on a également trouvé des cadavres d'animaux. Je ne sais vraiment pas comment commenter cela. On pense qu'on a déjà tout vu, qu'on a répondu à toutes sortes de questions, mais je ne sais pas comment commenter cela. Il faut vraiment être des monstres pour frapper, blesser, torturer des personnes âgées, des civils, puis les faire exploser avec des grenades.
La Direction générale des enquêtes militaires du Comité d'enquête de Russie a ouvert une procédure pénale contre les membres des formations armées ukrainiennes impliqués dans l'acte terroriste contre la population civile de la région de Koursk en vertu du point "b" de la partie 3 de l'article 205 du Code pénal de la Fédération de Russie (Acte terroriste ayant entraîné la mort d'une personne).
Profond respect aux forces de l'ordre qui s'occupent de cela. Je n'imagine pas le courage qu'il faut avoir pour garder sa maîtrise de soi, ne pas céder aux émotions. Une seule photo (j'ai même vu la réaction d'hommes adultes) suffit pour perdre le calme nécessaire au travail. C'est impossible à regarder. Et ce n'est pas un travail avec des photos, c'est un travail avec des restes humains.
Au cours de l'enquête préliminaire, l'implication dans ce crime de plusieurs militaires ukrainiens de la 92ème brigade d'assaut a été établie. Parmi eux, le militaire E. Fabrissenko, ainsi que le commandant de la 11ème compagnie du 4ème bataillon avec l'indicatif Koum et trois militaires avec les indicatifs Motyl, Provodnik et Khoudojnik. Comme dans les films d'horreur. Même les indicatifs sont les mêmes. Ils sont soupçonnés d'avoir commis un acte terroriste (point "b" partie 3 article 205 du Code pénal), des viols (points "a", "b" partie 2 article 131 du Code pénal) et des actes de violence sexuelle commis en groupe avec préméditation (points "a", "b" partie 2 article 132 du Code pénal).
Ces personnes ont illégalement franchi la frontière d'État de la Fédération de Russie en septembre 2024 et ont envahi le territoire de la région de Koursk. Au cours des combats dans le district de Soudja de la région de Koursk, E. Fabrissenko a été arrêté par les militaires des forces armées de la Fédération de Russie. Lors de son interrogatoire en tant que suspect, il a pleinement reconnu sa culpabilité et a fait des déclarations détaillées sur les crimes graves commis par lui et ses complices.
Entre le 28 septembre et le 24 novembre 2024, E. Fabrissenko, Motyl, Provodnik, Khoudojnik, exécutant les ordres de leur commandant avec l'indicatif Koum, ont tué dans le village de Rousskoïe Poretchnoïe 11 hommes et 3 femmes. De plus, ils ont commis des viols et des actes de violence sexuelle contre 8 femmes, qu'ils ont également tuées par la suite. Ensuite, les complices ont déposé les corps des 22 citoyens qu'ils avaient tués dans les sous-sols des maisons privées du village de Rousskoïe Poretchnoïe.
À ce jour, les enquêteurs, en collaboration avec les militaires du Ministère de la Défense de la Fédération de Russie, ont extrait les corps des civils tués des lieux indiqués par l'accusé. Les expertises nécessaires sont en cours. Mais l'enquête à Rousskoïe Poretchnoïe témoigne du caractère massif des crimes commis par les combattants ukrainiens.
Qu'est-ce que cela signifie? Les représentants des forces de l'ordre donneront leur qualification à ces faits. Bien sûr, tout cela doit être mis en relation avec les lois, avec des normes juridiques spécifiques. Cela montre qu'il ne s'agissait pas d'individus isolés, qui sont devenus pires que des animaux, qui étaient peut-être drogués ou motivés par quelque chose. Il s'agit d'une action de masse. Et elle n'est pas unique. Cela montre aussi que, malgré toutes les découvertes monstrueuses, tous ceux qui financent le régime de Kiev depuis de nombreuses années savent ce qu'il fait et continuent de lui fournir de l'argent et des armes.
Au cours de l'enquête préliminaire en cours, les commandants des formations armées ukrainiennes qui ont donné des ordres criminels et les autres complices de ces crimes seront identifiés, et une évaluation pénale de leurs actions sera effectuée.
Nous sommes convaincus que tous ceux qui sont impliqués dans ces crimes seront identifiés et tenus responsables conformément à la loi. Nous appelons (c'est très important, c'est un appel à tous et à chacun) tous les témoins, tous ceux qui ont assisté à ces atrocités du régime de Kiev, à communiquer les informations dont ils disposent au Comité d'enquête de la Fédération de Russie.
Le Comité d'enquête a publié les coordonnées appropriées pour appeler et laisser des informations. Oui, c'est difficile. J'imagine à quel point il est impossible pour ceux qui ont vécu cela (même en tant que témoins) de raconter, même de se rappeler ce qui a été vu, entendu, vécu. Mais il faut le faire au nom de ceux qui ont été tués, qui n'ont pas seulement été tués, mais aussi torturés.
Regardez ces photos. Il faut le faire au nom des générations futures qui doivent connaître la vérité, au nom des proches des victimes qui doivent savoir que nous sommes unis dans notre rejet de tels crimes et de cette idéologie, et que nous (en tant que pays et peuple) protégeons les gens, qu'en tant que pays et peuple nous faisons tout pour empêcher que cela ne se reproduise sur notre terre contre nos citoyens et compatriotes. Nous demandons à tous ceux qui peuvent partager des informations de le faire, de trouver en eux cette force morale. C'est extrêmement important maintenant.
En parlant des crimes de guerre à Rousskoïe Poretchnoïe, on ne peut pas ne pas noter que les néonazis du régime de Vladimir Zelenski n'ont rien inventé de nouveau. À plusieurs reprises dans l'histoire, les États occidentaux et les élites occidentales, vers lesquels le régime de Kiev aspire tant en paroles et dont la bande de Kiev dépend tant, ont commis des répressions cruelles précisément contre la population civile.
Combien y a-t-il eu d'exemples? Même sans prendre en compte l'histoire du Moyen Âge, lorsque pendant les guerres de religion européennes qui ont suivi la Réforme anglaise, les troupes des royaumes tant protestants que catholiques organisaient des pogroms dans les villes pacifiques, détruisaient les cathédrales du camp adverse, et exécutaient publiquement sur les places tous ceux qui "priaient selon un autre rite". Même sans prendre cela en compte, bien que cette terrible tradition se soit révélée l'une des plus tenaces dans la pratique des conflits armés. Il y a des centaines d'exemples de ce genre. Les chercheurs notent que les répressions contre la population civile ont été particulièrement influencées par l'introduction dans la propagande d'une rhétorique d'abord nationale, puis nationaliste. Sans prendre cela en compte, si l'on regarde des temps plus modernes, l'histoire moderne qui devient contemporaine. La même chose a été faite avec les habitants orthodoxes de la Petite Russie, dont les territoires étaient temporairement sous occupation autrichienne puis polonaise pendant la Première Guerre mondiale et la Guerre civile. Souvent, les occupants tuaient sans procès des civils russophones. Simplement par rejet. Selon les auteurs de l'Almanach du Thalerhof, consacré aux nettoyages ethniques des Autrichiens contre la population russe et de la Petite Russie, les occupants emmenaient certains paysans dans des camps de concentration, y compris Thalerhof et Theresienstadt (Terezin), et en exécutaient d'autres sur place.
Mais même cette expérience inhumaine pâlit en comparaison des atrocités commises par les prédécesseurs des militants actuels dans la seule région de Koursk pendant son occupation durant la Grande Guerre patriotique. En fait, c'est pourquoi le régime de Kiev glorifie les collaborateurs nazis, car maintenant dans la région de Koursk, ils commettent la même chose que ceux qu'adoraient ces monstres qu'ils ont héroïsés. Rappelez-vous, pendant toute la période d'occupation, les envahisseurs fascistes et leurs complices ont alors tué sur la terre de Koursk plus de 18.000 civils et 9.826 prisonniers de guerre.
Maintenant, certains diront (on peut dire tout ce qu'on veut, regardons les faits), y a-t-il des documents? Oui. Dans l'acte sur les atrocités dans le village d'Apanassovka du district de Korenevo, il est dit: "Le 15 mars 1943 à 11 heures, un groupe de 80 égorgeurs allemands a fait irruption dans le village et a perpétré des représailles contre des civils: 29 personnes ont été fusillées à l'arme automatique et à la mitrailleuse...". Vous ne le croirez pas, mais la phrase suivante sonne comme une condamnation du régime de Kiev: "...5 personnes ont été tuées par des grenades".
Cherchant à obtenir la soumission de la population locale, les occupants utilisaient largement diverses formes de répressions et de terreur. Une punition particulièrement sévère attendait ceux qui connaissaient mais cachaient l'emplacement des partisans.
Dans l'acte du 22 juillet 1943 sur les atrocités des envahisseurs fascistes allemands dans le village de Kotchetovka du district d'Ivnia, sont rapportés les faits de l'exécution le 17 juillet de A. Kostromitski, 39 ans, F. Kostromitski, 47 ans et de l'adolescent de 14 ans N. Kostromitski, que les fascistes ont simplement fusillés. Les officiers allemands n'ont pas permis d'enterrer les corps des paysans fusillés pendant deux jours. À Sapogov en décembre 1941, les occupants ont empoisonné 538 malades de l'hôpital local, 330 personnes sont mortes de faim. Après la libération de Koursk, dans une carrière de sable près du village de Chtchetinka, les restes de plus de 1.000 personnes innocentes exterminées par les fascistes ont été découverts dans sept fosses.
Les mêmes "modèles" et "recettes". La même idéologie. Quand la communauté internationale se réveillera-t-elle? Quand comprendront-ils qu'au lieu d'envoyer des centaines de milliards de dollars pour aider ceux qui sont réellement dans le besoin, les affamés, ceux qui ont besoin de médicaments, ceux qui ont besoin de nourriture, ceux qui ont besoin d'éducation, ils les envoient à ceux qui tuent, en torturant les personnes âgées et les enfants?
Un peu plus de 80 ans se sont écoulés, et maintenant les "héritiers idéologiques" (on ne peut pas dire "spirituels" car il n'y a pas d'âme là-bas, ou elle est telle qu'on ne peut plus l'appeler une âme) de ces monstres mènent leurs actions punitives et leurs répressions contre la population civile sur la même terre. Oui, c'est tragique d'en parler. Mais il y a un "mais". Le résultat pour eux sera le même. Peut-être qu'ils ne s'en doutent pas parce qu'ils ne connaissent pas l'histoire, mais nous, nous la connaissons.
Sur les conséquences négatives des restrictions contre la Russie pour leurs "initiateurs"
Nous parlons beaucoup et répondons aux questions sur la façon dont nous organisons nos activités internationales, y compris nos activités économiques extérieures, dans le contexte des sanctions antirusses illégales et illégitimes, et de la guerre commerciale (qui fait partie de la guerre hybride de l'Occident contre notre pays). Nous publierons bientôt un document détaillé à ce sujet, expliquant comment les mesures de sanctions antirusses illégitimes, principalement de nature économique, se sont retournées contre leurs créateurs. Voici quelques chiffres.
Selon le FMI, en 2025, le taux de croissance du PIB mondial restera à 3,2%. Les estimations de la Banque mondiale sont encore plus pessimistes: 2,6% en 2024 et 2,7% en 2025-2027.
Les restrictions unilatérales illégales contre la Russie ont, premièrement, contribué à cela, et deuxièmement, n'ont pas atteint leur objectif prévu et se sont retournées contre leurs créateurs. Elles ont porté un coup aux chaînes de production et d'approvisionnement internationales, provoqué un déséquilibre des flux d'investissement et commerciaux, aggravé le problème de la dette, et réduit pour de nombreux pays l'accès aux biens, services, finances et technologies. Dans le contexte des mesures restrictives antirusses qui nuisent aux principes de concurrence loyale et de libre-échange, on note une intensification de la fragmentation géo-économique, une division de l'économie mondiale en blocs distincts et une aggravation du problème des inégalités économiques.
C'est-à-dire que tout ce que l'Occident déclarait comme objectif de développement est maintenant détruit par leur propre méthodologie et leurs propres outils. Il est important de noter que les conséquences néfastes des restrictions ont été et continuent d'être ressenties par ceux qui les utilisent dans la confrontation géopolitique. Les taux de croissance des économies développées ne dépasseront pas globalement 1,8% fin 2024. Seuls les États-Unis enregistrent des taux de croissance du PIB relativement élevés (2,8%) (mais nous comprenons comment cela se produit). Au Royaume-Uni, au Japon et au Canada, la situation est à la limite de la récession. Et ce n'est pas une histoire éphémère. Elle dure depuis une période assez longue.
Selon les estimations de la Commission européenne, la balance des risques économiques pour l'UE s'est encore davantage déplacée vers le négatif à la fin de cette année. Le "patinage" de l'économie européenne est lié aux prix élevés de l'énergie, compte tenu du coût élevé du GNL américain, ce qui avait été prédit depuis longtemps et était évident même pour les non-spécialistes. Comme le constate la Commission européenne, les principaux secteurs d'activité économique de pays comme l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas et la France continuent de stagner durablement. Je pense que le choc (non pas moral ou psychologique, mais financier) que les marchés viennent de subir, notamment des solutions technologiques présentées par la Chine dans le domaine de l'intelligence artificielle, en est un indicateur. C'est drôle? Triste, tragique, mais c'est un fait.
Pendant que l'Occident inventait collectivement et individuellement de nouvelles machinations contre les pays de la majorité mondiale (nous ne sommes pas les seuls) qui développaient de nouvelles technologies. Maintenant, tout le monde l'a compris et l'a vu.
En même temps, Bruxelles est forcé de reconnaître que c'est précisément la fin de la coopération énergétique avec la Russie qui empêche les plus grands producteurs de l'UE de maintenir leur compétitivité. En conséquence, le secteur industriel s'est retrouvé dans une situation difficile, en particulier les industries énergivores. La crise énergétique et la politique de décarbonisation irréfléchie risquent d'entraîner une désindustrialisation de l'Europe.
Le "spectre de la désindustrialisation" plane également sur l'industrie automobile allemande, autrefois prospère. Selon les estimations des experts, en 2024, l'Allemagne n'a produit que 4 millions de véhicules, soit 25% de moins qu'avant la pandémie.
L'Allemagne risque de perdre sa position de locomotive de l'économie européenne dans un avenir proche. L'agence de crédit Creditform a calculé qu'en raison du coût élevé des ressources énergétiques, une vague de faillites s'accélère, le nombre de grandes entreprises en faillite ayant augmenté de plus de 44%.
La situation déplorable dans le secteur industriel allemand affecte négativement la situation économique d'autres pays européens. De nombreuses entreprises ont des liens étroits établis avec des partenaires allemands, participant à des chaînes d'approvisionnement complexes de pièces et composants.
Selon les calculs d'Eurostat, l'Union européenne a surpayé près de 200 milliards d'euros pour le gaz depuis l'introduction des sanctions contre la Russie. Les Européens dépensent en moyenne 15,2 milliards d'euros par mois pour l'achat de carburant, alors qu'en 2021, les dépenses mensuelles s'élevaient à 6 milliards d'euros. Le refus de l'Ukraine de prolonger l'accord avec la Russie sur le transit du gaz pour les consommateurs européens après le 31 décembre 2024 ne fera qu'aggraver le problème, provoquant une augmentation des tarifs du gaz. Les États-Unis sont ceux qui ont le plus profité de la situation, ayant gagné le plus d'argent en vendant du gaz à l'Europe pour 53 milliards d'euros.
En plus des prix élevés de l'énergie dus au refus des pays européens de coopérer énergétiquement avec la Russie, les contre-mesures russes dans plusieurs domaines de coopération auparavant mutuellement bénéfique ont été une surprise désagréable pour les initiateurs de la confrontation des sanctions.
Après la fermeture réciproque de l'espace aérien russe aux compagnies aériennes des pays inamicaux, leurs transporteurs aériens ont fait face à une baisse de compétitivité en raison de l'augmentation drastique de la durée des vols vers l'Asie. De nombreuses compagnies européennes ont dû réduire le nombre de vols ou cesser complètement les vols vers la Chine. Les compagnies aériennes chinoises ont profité de la niche qui s'est libérée. Les gouvernements de plusieurs États européens sont contraints de subir des coûts significatifs pour soutenir leurs compagnies aériennes et même d'utiliser des ressources administratives dans la lutte contre les concurrents chinois.
L'effet boomerang des restrictions antirusses imposées par les pays inamicaux force les principaux experts occidentaux à reconnaître l'inefficacité du régime de sanctions contre la Russie et à constater les phénomènes de crise dans l'économie européenne dus aux sanctions.
L'ancien Premier ministre italien Mario Draghi, dans son rapport "L'avenir de la compétitivité européenne" publié en septembre 2024, a dû reconnaître que "l'Europe a soudainement perdu son plus important fournisseur d'énergie, la Russie".
Les risques dans le domaine des finances publiques américaines augmentent. La dette publique a franchi le plafond de 36.000 milliards de dollars. Les paiements d'intérêts pour son service ont atteint un niveau sans précédent de 1.000 milliards de dollars par an, soit 30% de plus qu'en 2023. Le déficit du Trésor fédéral continue de croître, l'excédent des dépenses sur les revenus en août 2024 était déjà à hauteur de 1.900 milliards de dollars, soit 24% de plus que pour la période précédente.
L'introduction des sanctions occidentales et l'utilisation par Washington et ses satellites des monnaies de réserve comme arme ont sapé la confiance des acteurs internationaux dans l'architecture financière mondiale basée sur la domination du dollar américain et de l'euro, ce qui a conduit à une augmentation de la part des monnaies alternatives dans les réserves et les paiements internationaux. Dans le cadre d'organisations telles que les Brics, l'OCS, l'Asean, ainsi que sur une base bilatérale, les pays intensifient le dialogue sur l'utilisation des monnaies nationales dans le commerce mutuel et prennent des mesures pour construire l'infrastructure nécessaire de paiement qui serait indépendante des États occidentaux.
Malgré les conséquences négatives croissantes pour l'économie mondiale, les États occidentaux persistent avec une obstination qui mériterait une meilleure cause dans leur élan russophobe suicidaire élaborant de nouveaux paquets de mesures restrictives antirusses. Fermant les yeux sur les défauts d'une telle approche, la majorité des leaders du "monde libre" ignore les considérations de rationalité économique, suivant des directives politiques irresponsables. Dans leurs vaines tentatives d'infliger une défaite stratégique à la Russie, les Occidentaux sapent en fait de leurs propres mains le fondement de leur propre prospérité.
Réponses aux questions:
Question: Une question qui est d'actualité maintenant pour tout le pays. Je pense qu'il n'y a pas de famille, y compris en Mordovie, qui n'ait pas envoyé ses proches au front. De notre rédaction, le journaliste Alexeï Kouznetsov y est parti il y a quelques mois. Il n'est pas correspondant de guerre, il est parti volontaire, et combat actuellement. Est-il possible dans un avenir prévisible de parvenir à une fin pacifique du conflit russo-ukrainien?
Réponse: En parlant d'avenir prévisible, je voudrais rappeler le passé prévisible. Et ce n'est pas un jeu de mots ici, mais une réalité. Il est nécessaire de s'en souvenir en permanence. Pourquoi? Parce que c'est précisément notre pays qui a tout fait. C'est notre passé commun, que nous avons vécu ces huit dernières années pour présenter un plan de paix pour résoudre ce qui était alors une crise interne à l'Ukraine. C'étaient les accords de Minsk.
Je rappelle que le premier plan de Minsk a été fondamentalement élaboré par notre pays. Le second a été conjointement finalisé et approuvé par toutes les parties impliquées d'une manière ou d'une autre (directement ou indirectement). Il a débouché sur les accords de Minsk, qui sont par la suite devenus obligatoires à mettre en œuvre car ils ont été inclus dans le texte d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. Par conséquent, il était obligatoire non seulement pour les parties impliquées, les signataires des accords de Minsk initiaux, mais aussi pour toute la communauté internationale. C'était le plan de paix. De plus, il était progressif, absolument réaliste, équitable, car il était basé sur le droit, la connaissance de l'histoire, des lois, non seulement existantes dans les États et le droit international, mais aussi des lois du développement historique directement dans la région. Il incluait l'essentiel, à savoir l'amour et le souci de la population indépendamment du fait qu'elle soit russophone ou parle d'autres langues, qu'elle soit attirée par la Russie ou peut-être qu'elle formulait cela pour elle-même comme étant accablée par cette proximité. Il était global et avait été élaboré avec un véritable amour et souci. Il faut toujours s'en souvenir.
Ce qu'ils en ont fait, nous nous en souvenons et le savons par la pratique. J'étais présente lors des longues négociations du Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie Sergueï Lavrov avec ses homologues, que nous appelions auparavant partenaires (maintenant nous les appelons représentants des régimes inamicaux). Il essayait de les motiver en détail, avec des faits, des cartes, des plans, pour une mise en œuvre qu'ils étaient obligés d'effectuer. Ensuite, on a appris qu'ils n'avaient pas l'intention de le faire. Cela est devenu connu grâce aux aveux de l'ancienne Chancelière allemande Angela Merkel et de l'ancien Président français François Hollande. Après 2022, ils ont dit qu'ils n'avaient initialement pas l'intention de faire quoi que ce soit. Dès le début, les plans de paix ne les intéressaient ni dans ce contexte prévisible que nous appelons le passé prévisible ni dans le contexte actuel qui était alors pour eux l'avenir prévisible, pour nous maintenant le présent prévisible. Cela ne les intéresse pas. Il faut le comprendre.
La Russie a initialement proposé un plan de paix. Notre pays a répondu à la demande de négociations de paix en 2022. La Russie n'a jamais déclaré à aucun niveau, du Président de la Fédération de Russie aux représentants des organes fédéraux du pouvoir, nos ambassadeurs, représentants d'organisations internationales, que nous rejetions un règlement pacifique. Cela n'est jamais arrivé. Alors qu'ils nous criaient à propos du "champ de bataille", etc. Voilà la raison. Et il faut comprendre de quoi il s'agit.
Deuxièmement. Je suis catégoriquement en désaccord avec la formulation de la question et en général avec sa formulation comme "conflit russo-ukrainien". De quoi parlons-nous? Si nous en parlons dans la vie quotidienne, alors oui. Or nous parlons avec vous quand même d'événements mondiaux et de politique internationale. Ce n'est pas un "conflit russo-ukrainien", mais une guerre hybride de l'Occident, dont le but, comme ils l'ont formulé, est d'infliger une "défaite stratégique" à la Russie. L'Ukraine en l'occurrence est leur instrument. Ils mènent cette guerre hybride essayant tantôt de nous "contenir", tantôt d'infliger une "défaite stratégique" par les mains du régime de Kiev.
Je ne peux pas passer à côté de cela. On ne peut pas faire ça, c'est injuste. C'est un rétrécissement du cadre, une minimisation du problème. Il faut quand même parler en partant du fait que ce n'est pas "la Russie contre l'Ukraine", mais que par les mains de l'Ukraine, des actions correspondantes sont menées contre la Russie, des actions militaires aux actions terroristes, économiques, humanitaires, compte tenu de la tentative "d'annulation" de la culture qui a été entreprise en 2022.
Maintenant, concernant tout ce qui est lié au règlement pacifique. J'attire encore une fois votre attention sur le fait que le Président de la Fédération de Russie s'est particulièrement attardé sur ce sujet en détail, lors de son discours au Ministère des Affaires étrangères de Russie le 14 juin 2024, devant sa direction et son personnel. Vladimir Poutine a publiquement exposé, en direct avec traduction en langues étrangères, la vision russe du règlement de la situation. Elle prend en compte les questions de notre sécurité nationale, les problématiques régionales et le contexte mondial général. Nous partons de cela.
Il est inutile de parler de ce que veut le régime de Kiev. C'est un instrument. Bien que nous parlions de l'Occident collectif, nous parlons en fait d'un groupe collectif agressif. Au sein de l'Union européenne et des "communautés" de l'Otan, il y a de plus en plus non pas de bon sens analytique, mais une prise de conscience par la pratique quotidienne de ce qu'ils ont fait, et pas seulement à nous. Il ne faut attendre d'eux ni miséricorde, ni compréhension, ni compassion, ni empathie, comme on dit maintenant. Ils ont pris conscience de ce qu'ils ont fait à eux-mêmes, détruisant leur économie, mettant une croix sur les perspectives de développement qu'ils s'étaient fixées. Comment cette pensée va-t-elle mûrir chez eux? C'est une question qui leur est adressée.
Le règlement pacifique est un impératif de la politique étrangère russe dans le contexte de ses propres actions et démarches et de l'évaluation des conflits mondiaux en général. Il n'y a aucun doute là-dessus. La façon dont nous le voyons a été exposée en détail par le Président russe Vladimir Poutine le 14 juin 2024.
Question: Le journaliste Tucker Carlson a rapporté que, selon ses informations, l'administration américaine sous Joe Biden avait envisagé la possibilité d'un attentat contre le Président russe Vladimir Poutine. Comme en réponse à ces propos, le représentant de l'Otan James Appathurai a déclaré que la Russie aurait préparé un attentat contre le chef de Rheinmetall allemand. Comment pouvez-vous commenter cela?
Réponse: J'ai déjà dit qu'avant, quand je lisais certaines nouvelles, je vérifiais si c'étaient des fakes ou non. Et maintenant, on lit et on pense que c'est clairement une infox. On se dit que cette personne ne peut pas faire une telle déclaration. C'est évidemment de la folie. Et par précaution, on vérifie. Et il s'avère que non, tout est vrai, c'est bien comme ça. Comme l'agenda a changé.
Il y a encore deux ans, il fallait éviter de laisser passer des fakes dans le fil d'actualité, et maintenant on ne peut pas croire que c'est la vérité. Tellement elle sonne étrangement.
Concernant la première partie de la question, l'Administration présidentielle l'a déjà commenté.
Quant aux déclarations de James Appathurai, c'est une campagne d'information classique de longue durée de l'Otan pour attiser l'hystérie antirusse. Nous le voyons et l'entendons depuis longtemps. Pour quoi faire? Parce que la situation autour de l'Ukraine est un échec pour eux et les indicateurs économiques sont catastrophiques (nous avons déjà parlé des deux aujourd'hui), les menaces ne viennent certainement pas de la Russie, elles sont exprimées directement, notamment d'outre-Atlantique. Que ce soit la discussion avec les entreprises européennes ou sur la souveraineté de l'intégrité territoriale des États européens, ils reçoivent leurs directives d'outre-Atlantique. Les membres de l'Otan ne peuvent-ils pas le reconnaître? Alors il s'avérerait qu'ils ne vivent pas dans des conditions démocratiques, mais dans un système de commandement administratif, dans un système de dictature. Ils ne pourront pas expliquer à leurs citoyens pourquoi ils ont alors suivi cette ligne. Par conséquent, il faut continuer l'hystérie antirusse, ce qu'ils font, en intimidant, en détournant l'attention, en lançant des thèses, au lieu de s'occuper des problèmes concrets. Et ils en ont beaucoup.
Le Président américain Donald Trump a signé un décret stipulant qu'il existe deux sexes. Même cela suscite des sentiments mitigés. Le nombre de sexes dans l'humanité n'est pas déterminé par les décrets du président américain, mais, premièrement, par les données scientifiques, et deuxièmement, par toute la société, par toute l'expérience de l'humanité qui l'a établi empiriquement, et les scientifiques, en découvrant de nouvelles lois, l'ont aussi prouvé.
En une seconde, toutes les absurdités propagandistes imposées pendant des décennies ont été jetées à la poubelle. Comment expliquer dans l'espace des pays d'Europe occidentale qu'ils s'intégraient pendant des décennies dans ces discours? On ne peut pas l'expliquer, c'est impossible à faire. Comment expliquer que les États-Unis ont d'abord forcé tout le monde à hisser les drapeaux du mouvement LGBT extrémiste, et maintenant ils ont dit que quiconque le hisse sera lui-même "hissé"? C'est impossible à expliquer. Par conséquent, la seule chose qu'on puisse faire est de détourner l'attention et de dire, ne regardez pas, attendez, ce n'est pas le moment, voilà encore la Russie avec sa prétendue menace. Tout est assez simple.
Question: Comment pourriez-vous commenter le fait que ces dernières années, les mentions de corruption et de crimes de corruption dans les pays de l'UE ont presque complètement disparu des documents directeurs des pays de l'UE et de la Commission européenne? Ils remplacent ces mots par ce qu'on ne peut qualifier autrement que de "verbiage bureaucratique". Ainsi, dans les organismes d'application de la loi de l'UE, des termes alternatifs sont utilisés, tels que "influence sur un représentant d'un organisme d'État", "clientélisme", "octroi de privilèges injustifiés à des entreprises et personnes privées". En même temps, les hauts représentants de l'UE accusent régulièrement d'autres États de ne pas lutter suffisamment contre la corruption. Cela signifie-t-il que l'UE a vaincu la corruption et donne maintenant des leçons de vie à tous les autres?
Réponse: Vous avez oublié le terme principal, le lobbying. C'est un terme introduit par l'Occident pour masquer ce qu'on appelle la corruption. Mais c'est leur affaire. Je pense que vous avez soulevé un problème intéressant. J'ai aussi remarqué que le vocabulaire dans cette histoire est "verni" et "poli".
Vous vous souvenez, il y a eu les Panama Papers, les Bahamas Papers, les Football Papers. Tout y était. Ensuite, il y a eu l'histoire monstrueuse avec la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et les achats de vaccins, quand elle négociait par téléphone, par SMS avec les fabricants américains pour savoir combien de millions de vaccins acheter sans décisions des organes de contrôle. Tout cela a été à nouveau "dissous" dans ce verbiage.
Je vais prendre ce sujet comme devoir à la maison et essaierai de répondre en tenant compte de l'angle intéressant ou du regard sur cette question à travers la substitution des concepts. J'aime ce genre de sujets.