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Au sujet des consultations sur la sécurité et la stabilité en Transcaucasie

1837-07-10-2016

Communiqué de presse

 

De nouvelles consultations se sont déroulées à Genève les mardi 4 et mercredi 5 octobre dans le cadre des discussions internationales sur la Transcaucasie, avec la participation de représentants de l'Abkhazie, de la Géorgie, de la Russie, des États-Unis et de l'Ossétie du Sud sous la coprésidence de l'Onu, de l'OSCE et de l'UE. La délégation russe était présidée par le Secrétaire d’État et Vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine.

Les délégations de l'Abkhazie, de la Russie et de l'Ossétie du Sud ont exprimé leur protestation suite à la déclaration tendancieuse avancée par la Géorgie au Conseil des droits de l'homme proposant d'organiser une observation extérieure de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, à qui la souveraineté de la Géorgie ne s'applique plus depuis longtemps. Les délégations ont attiré l'attention des participants sur la poursuite des actions destructrices et politisées de Tbilissi dans le cadre de différentes plateformes internationales, sans la participation de Soukhoum et de Tskhinval - ce qui menace directement la poursuite du travail non seulement du groupe humanitaire, mais également de tout le format de Genève. Les "initiatives" géorgiennes sont une nouvelle tentative de satisfaire des ambitions politiques et n'ont aucune utilité pratique pour la population de la région.

Les représentants de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud ont dénoncé une nouvelle fois les faits mensongers cités dans les rapports du Ministère des Affaires étrangères de la Géorgie concernant la situation des droits de l'homme sur les "territoires occupés". Dans le même temps, Tbilissi maintient sa ligne malsaine en empêchant sciemment la communication internationale entre les habitants des deux républiques indépendantes. La position non constructive de la Géorgie a pratiquement conduit à la suspension du débat sur les réfugiés dans le cadre des discussions de Genève.

L'examen de la situation actuelle à la frontière de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud avec la Géorgie s'est déroulé dans une atmosphère professionnelle. La plupart des participants, y compris les représentants de la Mission d'observation de l'UE en Géorgie, ont constaté que la situation en matière de sécurité restait calme et stable. Les incidents relevés sont généralement à caractère administratif et sont dus essentiellement au fait que les habitants de ces régions ne disposent pas d'informations exactes sur l'emplacement exact de la frontière. Tbilissi refuse obstinément de parler de démarcation. Par conséquent, Soukhoum et Tskhinval doivent effectuer ce travail de manière unilatérale. Les représentants de l'Ossétie du Sud ont souligné que depuis le début de l'année sept cas d'infraction de la frontière nationale par les policiers géorgiens avaient été constatés.

Dans ce contexte, il a été remarqué que les postes de contrôle en place à la frontière de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud avec la Géorgie remplissaient leur mission en assurant convenablement la circulation transfrontalière des personnes et des véhicules.

Les réunions régulières dans le cadre des mécanismes conjoints pour la prévention et la réaction aux incidents à la frontière sud-osséto-géorgienne et abkhazo-géorgienne apportent une   contribution utile à la stabilité dans la région frontalière des trois États, tout comme le recours aux "téléphones rouges".

Les délégations de l'Abkhazie, de la Russie et de l'Ossétie du Sud ont une nouvelle fois exprimé leur préoccupation concernant les exercices de plus en plus fréquents de l'Otan en Géorgie, dont l'envergure et l'implication des forces et du matériel militaire de l'Alliance croissent chaque année. L'activité militaire accrue de Tbilissi confirme une fois de plus la pertinence du travail sur un projet de déclaration conjointe des participants aux discussions de Genève sur le non-usage de la force comme une étape intermédiaire sur la voie de la signature des accords bilatéraux sur ce sujet crucial entre l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud d'une part et la Géorgie de l'autre. Ce débat a été de nouveau reporté à cause de la réticence des représentants géorgiens au compromis.

Les participants aux discussions de Genève ont réaffirmé leur disposition à chercher des solutions aux questions humanitaires, notamment la sauvegarde du patrimoine culturel par l'échange d'archives, la recherche de personnes disparues et la liberté de circulation.

La prochaine réunion est prévue à Genève mi-décembre 2016.

 

 

 


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