Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 24 juillet 2024
Sur la crise ukrainienne
Le 27 juillet, la République populaire de Donetsk (RPD) commémorera une date tragique, la Journée de la mémoire des enfants victimes de la guerre dans le Donbass, instituée par décret du chef de la République le 11 juillet 2022.
En 2014, le régime de Kiev a lancé une véritable guerre visant à exterminer les civils des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk (RPL). Depuis, plus de 300 enfants ont été tués et environ 1.000 blessés dans ces républiques. Ce sont des chiffres effrayants.
Malheureusement, le nombre de mineurs tués par les formations armées contrôlées par Kiev continue d'augmenter, et pas seulement dans le Donbass. En ce jour, nous commémorons également les victimes innocentes des régions de Belgorod, Koursk, Zaporojié, Kherson, de la République de Crimée et de Sébastopol. Ceux qui ont été tués ou blessés par les combattants du régime de Kiev.
Le 23 juin, les combattants des forces armées ukrainiennes ont tiré des missiles ATACMS sur la plage d’Outchkouïevka à Sébastopol, où de nombreux vacanciers, dont des enfants, se trouvaient en plein dimanche après-midi. 153 civils ont été blessés, dont 27 enfants. 4 personnes ont été tuées, parmi lesquelles 2 enfants de 2 et 9 ans.
Le 28 juin, dans le village de Gorodichtché dans la région de Koursk, un drone ukrainien a intentionnellement attaqué une maison résidentielle, tuant 5 personnes: toute une famille, dont 2 jeunes enfants.
Le 5 juillet, à la suite d'une attaque de drones des forces armées ukrainiennes sur des quartiers résidentiels de la ville de Primorsko-Akhtarsk en Kouban, une fillette de 6 ans a été tuée et un garçon de 7 ans a été blessé.
Le 11 juillet, à Chebekino dans la région de Belgorod, des enfants jouant sur une aire de jeux ont été la cible d'une attaque barbare des forces armées ukrainiennes. Un engin explosif a été délibérément largué sur eux par un drone. 5 mineurs ont été blessés, l'un d'eux est décédé par la suite à l'hôpital.
Ces crimes récents témoignent clairement du caractère inhumain du régime terroriste de Kiev, qui ne recule devant rien pour s'en prendre à des enfants sans défense.
En plus des exécutants directs et de ceux qui ont donné les ordres criminels, les pays de l'Occident collectif, qui arment l'Ukraine de manière massive et exigent du régime de Kiev qu'il combatte jusqu'au dernier Ukrainien, sont également complices des crimes contre les enfants. Ils portent la responsabilité de la mort non seulement des enfants russes, mais aussi des enfants ukrainiens.
Comme en témoigne l'attaque du 8 juillet sur l'hôpital pour enfants Okhmatdet à Kiev avec un missile guidé du système antiaérien norvégien Nasams. Malgré les manipulations cyniques et le montage vidéo réalisés par les forces du Cipso ukrainien, il est facile de distinguer un missile russe Kh-101 d’un AIM-120 occidental. Leurs différences ont été détaillées le 17 juillet lors de la 1.084ème session du Forum pour la coopération en matière de sécurité de l’OSCE, au cours de l'intervention du représentant russe aux négociations de Vienne sur la sécurité militaire et le contrôle des armements. Le texte et la présentation détaillée sont disponibles sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.
Malheureusement, les enfants décédés ne pourront pas être ramenés à la vie. De même que la tranquillité de leurs parents et de leurs proches. Mais leurs assassins doivent être identifiés et ils seront sévèrement punis. Les organes d'enquête russes s'en assureront. Ces crimes barbares ne connaissent pas et ne connaîtront pas de prescription.
L'un des objectifs de l'opération militaire spéciale est la démilitarisation, visant à priver le régime néonazi de la capacité de frapper des villes paisibles, entraînant la mort et les blessures de civils, y compris des mineurs. Cette mission sera accomplie pour l'avenir des enfants. Nous ne faisons pas de distinction entre les enfants en fonction de leur nationalité.
Les tribunaux russes, sur la base des preuves du Comité d'enquête russe, continuent de condamner les néonazis ukrainiens ayant commis des crimes graves contre des civils. I. Filine, un combattant de l'organisation néonazie Azov, a été condamné à 26 ans de prison. En avril 2022, à Marioupol, il a exécuté deux civils sur ordre criminel de son commandement.
La Cour suprême de la RPD a condamné par contumace le combattant des forces armées ukrainiennes S. Averianov à 20 ans de prison. En février 2022, il a ordonné à ses subordonnés de bombarder des maisons résidentielles dans le village de Triokhizbenka. Il est désormais recherché internationalement.
A. Gasparian, également combattant des forces armées ukrainiennes, a été condamné par contumace à 20 ans de prison pour avoir, en juillet 2020, ordonné le bombardement à l'artillerie lourde de cibles civiles à Stakhanov en RPL. Il est également recherché internationalement.
La Cour suprême de la RPD a condamné à 20 ans de prison les nazis ukrainiens S. Nebechtchouk et N. Drandalounga, qui, en mars 2022 à Marioupol, ont tiré avec un char sur une maison résidentielle, suivant un ordre criminel de leur commandement.
Nous sommes obligés de parler de "personnes", mais ayant des signes ostentatoires d'"inhumains". Réfléchissez un instant: au XXIe siècle. Au cours des 100 dernières années, la Déclaration universelle des droits de l'homme a été adoptée, des principes de conduite de la guerre ont été définis, des contours du droit humanitaire existent pour protéger les civils, même pendant les conflits armés. Et pourtant, un char des forces armées ukrainiennes ouvre le feu sur une maison résidentielle. Après cela, ils persistent à appeler les habitants de ces villes "leurs résidents", "leurs citoyens", et les villes et infrastructures "leurs territoires"? Je rappelle qu'il s'agit de Marioupol, qui ne fait plus partie de l'Ukraine et ne s'y associe en aucune manière. Pourtant, Kiev continue de faire des déclarations à ce sujet.
Parlons maintenant de la vie de ceux qui ont fait le choix conscient et légitime, après avoir survécu aux bombardements des forces armées ukrainiennes et des bataillons nazis du régime de Kiev, parlons du sort des nouvelles régions russes.
Malgré les attaques incessantes des néonazis de Kiev sur les régions russes, un véritable grand chantier est en cours en RPD, RPL, à Kherson et Zaporojié. L'objectif des constructeurs russes est d'atteindre d'ici la fin de la décennie des indicateurs de développement socio-économique au niveau national russe.
À ce jour, presque toutes les entités de la Fédération de Russie ont pris en charge certains districts des nouvelles régions. Selon les dernières informations, avec leur soutien, des travaux de reconstruction sont en cours sur un total de 3.516 sites détruits par le régime bandériste. 1.300 établissements d'enseignement ont été réparés, y compris plus de 400 écoles et jardins d'enfants. Ainsi, les nouvelles régions seront entièrement prêtes pour la rentrée scolaire.
Une attention particulière est accordée cette année à la reconstruction et au développement du réseau routier. Les travaux sont en cours dans le cadre de l'un des projets d'infrastructure les plus ambitieux de la Russie: la construction d'un grand périphérique routier autour de la mer d'Azov, d'une longueur de plus de 1.400 km. Depuis le début de l'année, les spécialistes russes ont déjà posé plus de 550 km de couche inférieure de macadam, dépassant ainsi le calendrier prévu, qui était de 640 km pour cette année. Les réseaux routiers, faisant partie d'un corridor de transport alternatif vers la Crimée, ont été remis en état. Dans les régions de Kherson et de Zaporojié, l'état d'avancement des autoroutes est d'environ 70%.
La Russie continue d'apporter la paix et la prospérité à chaque localité libérée de la bande terroriste haineuse de Kiev.
Vous voyez ce qui se passe en Ukraine presque chaque jour. Toutes les propositions appelant à s'unir pour une sortie pacifique de cette terrible situation sont bloquées. Je parle, par exemple, des efforts du Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a littéralement essuyé un torrent de critiques (voire des "bombardements" de l'UE et de l'Otan), pour avoir pris plusieurs initiatives en faveur de la paix et des activités de maintien de la paix.
Le 17 juillet, le Parlement européen a adopté une résolution condamnant les visites du Premier ministre hongrois à Moscou et à Pékin. Le document stipule que ce comportement devrait entraîner pour la Hongrie des "conséquences graves". Avant même l'adoption de la résolution, on savait déjà que la Commission européenne avait l'intention de boycotter les réunions du Conseil de l'UE organisées en Hongrie, et certains députés ont demandé à priver le pays de son droit de vote au sein de l'Union européenne. Apparemment, la simple idée de négociations pacifiques suffit à provoquer une véritable hystérie chez les responsables européens. Ces mêmes responsables continuent d'accuser la Russie de prétendues absences de volonté de paix et d'une rhétorique agressive. La seule explication à une telle réaction de la bureaucratie européenne est qu'elle a littéralement besoin de la guerre comme de l'air, qu'elle ne peut pas vivre sans. Pour cela, elle est prête à faire pression même sur ce qui semble être "les siens".
Après le récent sommet de l'Otan, Vladimir Zelenski, avec sa main tendue caractéristique, a été aperçu au sommet de la Communauté politique européenne, qui s'est tenu le 18 juillet à Woodstock, au Royaume-Uni. Sans surprise, le soutien au régime de Kiev a été le leitmotiv de la réunion. C'est le seul sujet sur lequel le Royaume-Uni et l'UE ont le moins de désaccords. Cependant, les résultats réels de cette réunion vide pour l'Ukraine sont très maigres. Pour justifier son voyage, Vladimir Zelenski a ramené à Kiev deux nouvelles "promesses" de sécurité avec la République tchèque et la Slovénie. Ces garanties de sécurité ne ramèneront pas les morts et n'arrêteront pas la destruction du peuple ukrainien, que Vladimir Zelenski sacrifie pour complaire à ses maîtres occidentaux.
Le problème ne réside pas dans les documents ou les accords signés par Vladimir Zelenski, mais dans son désir obsessionnel de se maintenir au pouvoir à tout prix.
Les révélations du nouvel ambassadeur ukrainien au Royaume-Uni sont remarquables. Après de longs périples, le nouvel ambassadeur d'Ukraine, l'ancien commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valeri Zaloujny, est arrivé à Londres.
L'accomplissement de ses fonctions il a débuté par un discours lors d'une conférence à l'Institut royal des études de défense. Devant le public britannique, l'ancien militaire ukrainien (peut-être toujours en service, qui sait) s'est montré très ouvert, déclarant que "grâce aux vies des simples Ukrainiens, ils ont pu obtenir une chance", décrivant ainsi les premiers jours de l'opération militaire spéciale. D'où vient cette modestie? En réalité, Vladimir Zelenski n'a obtenu son "ticket gagnant" que grâce aux vies des simples Ukrainiens, comme l'a dit Valeri Zaloujny.
Ensuite, il a annoncé aux Européens qu'il était temps pour eux de "renoncer à certaines libertés pour leur survie". Une théorie audacieuse, sachant que ce sont les Européens de l'Ouest qui ont apporté les libertés en Ukraine, dont ils étaient tous très fiers.
De quelle survie parlait Valeri Zaloujny? Car personne ne menace les Européens, et les Ukrainiens cesseront de mourir dès que leurs propres autorités, ainsi que Washington, Londres et Bruxelles collectif arrêteront de les envoyer au front. Les propos de Valeri Zaloujny montrent que tout cela est fait pour la survie de la bande de Kiev. C'est leur priorité. Et, bien sûr, il est révélateur que le "dictateur de poche" se soit précipité pour appeler Donald Trump après la tentative d'assassinat contre lui. Cela montre également l'"intransigeance" et le "non-opportunisme" du régime de Kiev. Comme on dit, rien de personnel, juste la peur de ne pas rester au pouvoir en Ukraine. Aucun scrupule moral ou éthique. Ils sont prêts à tout pour conserver leur emprise sur le pouvoir.
En échange des restrictions des droits des simples citoyens des pays occidentaux, Valeri Zaloujny propose aux "partenaires" de l'Ukraine, qui possèdent des technologies et des ressources mais pas de champ pratique pour les tester, d'utiliser l'Ukraine comme terrain d'essai. Je me souviens comment tout cela a commencé. Vladimir Zelenski appelait les pays occidentaux (et pas seulement occidentaux, tout pays) possédant des innovations en matière d'armement à les tester sur les Ukrainiens. De telles déclarations ont été faites il y a un an. Depuis, de nombreuses nouveautés en matière d'armement étranger ont été testées sur les citoyens ukrainiens. Mais apparemment, il y a encore du potentiel pour des expériences, car les bandits de Kiev prévoient de continuer à sacrifier les citoyens ukrainiens pour leurs intérêts égoïstes.
Il est clair qu'avec de telles intentions, les simples Ukrainiens devront encore traverser les horreurs que le régime de Kiev leur réserve et leur invente. Tout cela n'a qu'un seul but: prolonger l'agonie de Vladimir Zelenski et de sa bande.
C'est ainsi si l'on parle de ce qui se passe actuellement sur le territoire de l'Ukraine. Mais il y a aussi les superviseurs occidentaux, tous ceux qui, depuis de nombreuses années, avec le régime de Kiev (sous Vladimir Zelenski et avant lui) ont volé, rempli leurs poches, inventé divers stratagèmes pour détourner des capitaux passant par l'Ukraine. Les mêmes dirigeants occidentaux que le régime de Kiev doit maintenant protéger. Il s'agit de milliards, de dizaines, de centaines de milliards de dollars. Cela inclut également les livraisons incontrôlées d'armes.
Les faits mentionnés confirment une fois de plus l'importance des objectifs de l'opération militaire spéciale visant à dénazifier et démilitariser l'Ukraine et à éliminer les menaces émanant de son territoire. Tous ces objectifs seront atteints.
Réponses aux questions:
Question: Récemment, le ministre de l'Intérieur français Gérald Darmanin a déclaré dans une interview à un journal local que Paris avait refusé l'accréditation à certains journalistes russes pour les Jeux olympiques, craignant des "espions potentiels". Comment pourriez-vous commenter de telles déclarations de ce responsable?
Réponse: C'est une véritable paranoïa de ne pas autoriser certains journalistes à assister à des évènements où se trouvent des milliers de leurs collègues. Paris imite ici le comportement de Washington. Je vais donner un exemple. Il y a quelques années, une délégation de Sergueï Lavrov s'est rendue à la Maison Blanche pour des négociations, et plusieurs photographes, y compris un russe, ont été invités pour couvrir l'évènement. Ce photographe travaillait depuis de nombreuses années dans une agence de presse et ses photos étaient accessibles à tous. Quelques jours plus tard, le "deep state" (l'État profond) américain a lancé une campagne dans les médias et sur les réseaux sociaux affirmant que ce n'était pas un photographe, mais un espion russe qui aurait apporté un équipement secret, probablement l'"hyperboloïde de l'ingénieur Garine", et tenté de mener une "opération de renseignement" dans le Bureau ovale. Cela ne peut être qualifié que de paranoïa.
En ce qui concerne l'attitude officielle de Paris sur la question de "l'éviction" des médias russes, deux explications viennent à l'esprit.
Premièrement, c'est l'hypocrisie du Palais de l'Élysée et de toute la "ruche" des responsables français qui ont déclaré que Paris était attaché à la liberté d'expression, aux droits de l'homme et à la sécurité des journalistes. Nous nous souvenons de nombreux évènements et sommets, y compris ceux destinés à discuter de cette problématique. Nous n'avons pas oublié comment Paris faisait semblant d'être le fer de lance de la défense de la liberté d'expression, des journalistes et du journalisme. En réalité, les choses sont très différentes. Bien que les journalistes russes aient reçu des invitations à des évènements officiels, ils n'étaient pas admis physiquement. Dans le milieu médiatique français, ils étaient harcelés, des campagnes de discréditation étaient menées contre eux. Les médias russes diffusant en France étaient persécutés et soumis à des pressions. Cela montre que Paris ne se contente pas de ne pas respecter ses engagements, mais les considère comme insignifiants.
Deuxièmement, la russophobie, qui inclut des éléments évidents de vision nationaliste à l'égard des représentants de divers États. L'Europe occidentale avait déjà emprunté ce chemin terrible, par exemple dans les années 1930, où les journalistes, les maisons d'édition et les médias étaient également ségrégués en fonction de leur nationalité.
Question: Selon l'ambassadeur de Russie en France, Alexeï Mechkov, les diplomates russes n'ont pas accès aux sites olympiques sportifs à Paris. Les agents consulaires ne pourront pas aider les supporters ou les athlètes. Cela signifie-t-il qu'ils sont complètement sans protection et que la Russie n'aura aucun moyen de les aider? N'est-ce pas une violation de toutes les normes et règles internationales possibles?
Réponse: Paris, la France et le Comité international olympique ont, dans ce cas précis (si l'on considère uniquement ce cas), violé tout ce qui pouvait être violé. Il y a ici des éléments de violation directe de la Charte olympique et d'autres documents, notamment ceux de l'ONU régissant le sport. On trouve des éléments de nationalisme flagrant sous forme de russophobie, de discrimination et de doubles standards. Il y a de tout. Tout ce que vous voulez, vous pouvez le trouver dans l'organisation des Jeux olympiques à Paris dans le contexte des décisions russophobes adoptées.
Cependant, nous tenons à rappeler qu'avant d'entreprendre un voyage en France, les supporters et les touristes russes doivent se familiariser avec les informations actuelles sur la situation dans ce pays. Les recommandations pour nos citoyens sont publiées sur le site de l'Ambassade de Russie en France.
Il faut garder à l'esprit qu'il existe actuellement en France des risques sérieux en termes de sécurité personnelle, à savoir un niveau élevé de menace terroriste, une situation criminogène défavorable, une campagne russophobe massive déployée par les autorités officielles dans les médias. En cas de circonstances imprévues, nos citoyens ne pourront pas utiliser les cartes bancaires russes, et l'utilisation de sommes importantes en espèces en France est soumise à un certain nombre de restrictions. Tout cela est décrit dans les recommandations mentionnées.
Bien entendu, en cas d'incident, les diplomates russes en France prendront toutes les mesures nécessaires pour protéger les droits et les intérêts de nos citoyens.
En cas d'urgence, nos citoyens pourront contacter la représentation diplomatique russe via le numéro d'urgence disponible sur son site.
Je souligne encore une fois qu'il est nécessaire de bien peser le pour et le contre avant de décider de se rendre en France, car les diplomates russes peuvent être empêchés de fournir une aide consulaire en temps opportun en raison des restrictions de déplacement imposées à Paris.
Nous recommandons à nos citoyens et compatriotes russes de faire preuve de vigilance accrue et de prudence, notamment en raison de l'approche discriminatoire des organisateurs des Jeux olympiques envers les athlètes, journalistes et supporters russes.
D'après les récentes déclarations des représentants des autorités françaises, ils voient constamment des "espions et agents d'influence du Kremlin", des personnes qui voudraient perturber leur "merveilleux évènement olympique". Tout cela est bien sûr inventé. Nous voyons bien que la manie de l'espionnage gagne du terrain et cela vire à la paranoïa. Toutefois, les citoyens russes ne doivent pas oublier qu'en entrant en France, ils se soumettent volontairement à la juridiction de ce pays, ce qui les oblige à respecter la législation locale. C'est une chose traditionnelle.
Conformément à la Charte olympique, l'organisation des Jeux olympiques est confiée au comité olympique national de la France et à la ville organisatrice, c'est-à-dire aux autorités parisiennes. Nous espérons que la partie française remplira ses obligations et garantira des conditions de sécurité pour tous les invités, supporters et touristes, quel que soit leur pays d'origine. Et pour être plus proche de la réalité, qu'elle cessera de les violer.
Question: Quelle a été la réaction du ministère des Affaires étrangères aux déclarations de Kiev concernant la volonté de reprendre le dialogue avec Moscou? Le Président Vladimir Zelenski a évoqué la possibilité de négociations avec la Russie, y compris avec le Président Poutine. Zelenski a suggéré qu'à l'automne, il pourrait avoir un plan de paix que Moscou serait prêt à discuter.
Réponse: Tout d'abord, il ne suscite aucune confiance. Aucune. Tout le monde comprend parfaitement que c'est une personne capable de déformer les choses à sa guise, de mentir et de se rétracter. Il a même trahi son propre peuple, sacrifiant littéralement les citoyens ukrainiens.
Ensuite, cela pourrait être lié à la conjoncture électorale aux États-Unis. Voyez comment il a immédiatement appelé Donald Trump après la tentative d'assassinat, surtout après que plusieurs experts ont suggéré que des extrémistes du régime de Kiev pourraient agir en relation avec les élections américaines.
Troisièmement, il s'agit peut-être d'une autre tentative de promouvoir la "formule de paix" qu'ils essaient sans succès d'imposer à tout le monde, en impliquant autant de pays que possible sous de faux prétextes dans sa discussion.
Ce sont peut-être tous ces facteurs combinés. C'est ainsi que nous le voyons. Il n'y a rien de nouveau dans l'intention du régime de Kiev et de ses mentors outre-Atlantique de se racheter après l'échec du "sommet sur la paix". Nous comprenons que ces tentatives vont continuer. Ils cherchent à imposer à un large éventail de pays la "formule" sans issue de Vladimir Zelenski. Ni Vladimir Zelenski, ni ses administrations, ni les autres branches du pouvoir, ni les mentors occidentaux n'ont pris de mesures pour abroger la loi interdisant à l'Ukraine de négocier avec la Russie. Nous entendons beaucoup de paroles, des paroles qui contredisent les précédentes, mais nous ne voyons aucune action. Sauf le fait que Vladimir Zelenski continue d'éradiquer les citoyens ukrainiens.