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Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 18 décembre 2024

2471-18-12-2024

Sur l'assassinat du général Igor Kirillov, chef des troupes de protection radiologique, biologique et chimique des forces armées russes

 

Le 17 décembre, tôt le matin à Moscou, une terrible tragédie s'est produite, un acte terroriste qui a coûté la vie à deux militaires russes. Le général Igor Kirillov, chef des troupes de protection radiologique, biologique et chimique des forces armées de la Fédération de Russie, a été tué. C'était notre collègue, camarade et ami. Son assistant a également été tué.

Le Comité d'enquête de Russie a ouvert une enquête pénale pour des infractions prévues par les articles 105, 205 et 222 du Code pénal (meurtre, acte terroriste, trafic illégal d'armes et de munitions). Nous exprimons nos plus sincères condoléances à la famille, aux proches et aux collègues d'Igor Kirillov. Ces condoléances s'adressent aussi nous-mêmes, car c'était notre camarade également. C'était le plus grand spécialiste dans son domaine. C'est une perte irréparable pour nous tous.

Igor Kirillov était un officier de combat, dévoué à son devoir et à son serment. Un professionnel brillant, incroyablement érudit, maîtrisant parfaitement tous les aspects de son service, une personne fiable, honnête et responsable. Pendant de nombreuses années, il endiguait systématiquement et méthodiquement les activités criminelles des Anglo-Saxons et de l'Otan dans le domaine où ils ont fait du monde une arène de nouvelles manipulations: les armes chimiques et la sécurité biologique.

Igor Kirillov est devenu le dénonciateur des laboratoires biologiques américains en Ukraine, où étaient créés des agents biologiques ciblant sélectivement certains groupes ethniques, dont les Slaves. Il a révélé l'utilisation d'armes chimiques par le régime de Kiev sur le front, la fabrication d'une "bombe sale" et la préparation de provocations utilisant des agents biologiques.

Son activité de dénonciation de ces manipulations anglo-saxonnes avait commencé bien plus tôt. Souvenez-vous, quand la propagande occidentale a tenté en 2018 d'accuser la Russie d'une attaque chimique dans la ville syrienne de Douma? C'est Igor Kirillov qui a pointé des dizaines d'incohérences absurdes dans cette affaire totalement fabriquée. Les "reporters" se tenant près du cratère d'une prétendue explosion d'armes chimiques avec un simple masque en gaze. Vous vous souvenez comment il en parlait? Les "sauveteurs" de l'organisation pseudo-humanitaire Casques blancs aspergeaient les victimes d'eau qui ne parvenait pas à éliminer l'agent chimique. Vous vous souvenez des témoins qui reconnaissaient avec étonnement leur propre image dans ces "images terrifiantes" qui n'étaient qu'une mise en scène des Anglo-Saxons?

Igor Kirillov donnait à tout cela une argumentation convaincante, basée sur des faits. Il servait sans peur, défendant sa patrie. Il ne se cachait pas derrière les autres. Il est devenu une véritable "épine dans le pied" pour les russophobes de toutes sortes en Occident.

Il est révélateur que le SBU ait ouvert sans preuve une enquête pénale contre Igor Kirillov sous un prétexte totalement inventé, prétendument en lien avec l'utilisation d'armes chimiques contre les soldats des forces armées ukrainiennes. Apparemment, une préparation multiforme à l'attentat était en cours sous couvert de "légalité". Quelle légalité? Elle n'existe plus depuis longtemps en Ukraine. Les lois du droit y ont été volées et détruites par l'Occident depuis longtemps. Tout le monde comprend parfaitement que les assassins présumés (on a vu que le régime de Kiev a une nouvelle fois revendiqué la responsabilité de cet attentat) - ces larbins du SBU, le régime possédé de Kiev - tout cela est dirigé par les Anglo-Saxons. Ils sont les principaux "bénéficiaires" du terrorisme du régime de Kiev. L'Occident applaudit ceux qui s'en prennent aux personnes qui tentent par tous les moyens de freiner la chute du monde dans une nouvelle réalité de post-vérité. C'est une "quasi-réalité". Si la vérité est détruite, alors la réalité est déformée. C'est de la même manière qu'ont été assassinés (avec les détails et nuances propres à ces crimes) Daria Douguina, Vladlen Tatarski. Zakhar Prilepine a miraculeusement survécu. D'autres journalistes et figures publiques ont été tués. L'Occident gardait le silence, ne disait pas un mot ou inventait des phrases évasives, comme dans le cas d'Igor Kirillov, se cachant derrière l'idée qu'il était soi-disant une "cible" légitime. Mais nous connaissons leur véritable objectif (l'ancien président américain George W. Bush l'a laissé échapper) - tuer autant de Russes que possible. Il est vrai qu'ils tuent aussi des Ukrainiens, sans pitié.

Nous comprenons parfaitement contre quoi ce nouvel attentat était dirigé. Nous comprenons ses objectifs et causes profondes. Nous entendons comment les Occidentaux commencent à parler, dans les organisations internationales et dans l'espace public, de la nécessité de "réanimer" la question des armes chimiques et des crimes liés à leur utilisation en Syrie.

Nous comprenons que c'est précisément Igor Kirillov qui, toutes ces années, les empêchait de se livrer à des falsifications. Nous ne laisserons pas cela sans suite. La mission permanente de la Russie auprès de l'ONU à New York soulèvera certainement la question de cet attentat lors de la réunion du Conseil de sécurité que nous avons demandée pour le 20 décembre concernant les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine.

Nous sommes convaincus que tous les organisateurs et les exécutants du meurtre d'Igor Kirillov seront retrouvés et punis, quels qu'ils soient et où qu'ils se trouvent.

Et à tous les superviseurs du régime de Kiev, aux russophobes de toutes sortes, nous répondons en tant que pays et peuple: vous ne nous intimiderez pas. Nous défendons la vérité. Et ce dont parlait Igor Kirillov, c'est effectivement la vérité.

 

Sur l'information parue dans les médias concernant la disparition dans un biolaboratoire australien de plusieurs centaines d'échantillons de virus mortels

 

Des informations sont apparues concernant la disparition de plusieurs centaines d'échantillons de virus mortels dans un laboratoire biologique australien. Ces nouvelles proviennent de Canberra, incluant une déclaration du ministre australien de la Santé sur la disparition de plus de 300 échantillons de virus mortels du laboratoire biologique gouvernemental de Queensland. Il est à noter que cet incident s'est produit en 2021. Il n'a été découvert que deux ans plus tard, en août 2023, et n'a été porté à la connaissance du grand public que maintenant. De plus, selon les médias, il n'y a toujours pas de clarté concernant ce qui s'est passé. En particulier, les experts gouvernementaux locaux, tout en notant l'absence de menaces pour la santé publique, n'excluent néanmoins pas la possibilité d'un vol des pathogènes et leur utilisation potentielle à des fins malveillantes, y compris pour la création d'armes biologiques.

Nous sommes convaincus que l'incident de Queensland aurait pu être évité s'il existait un mécanisme de vérification opérationnel dans le cadre de la Convention sur l'interdiction des armes biologiques et à toxines (CABT). La Russie plaide depuis de nombreuses années en faveur de l'élaboration d'un protocole juridiquement contraignant à la Convention à cet égard, mais ce travail est bloqué par les États-Unis et leurs alliés, dont l'Australie.

 

Sur la crise ukrainienne

 

Les nazis ukrainiens poursuivent leur terreur contre la population civile russe, la soumettant quotidiennement à des bombardements d'artillerie et des attaques de drones.

Dans la nuit du 10 au 11 décembre, les forces armées ukrainiennes ont mené une frappe de missiles sur Taganrog ,une chaufferie a été endommagée, 14 voitures ont été brûlées, il n'y a pas eu de blessés. Le matin même, les forces ukrainiennes ont utilisé six missiles américains ATACMS contre l'aérodrome militaire de la ville. Ils ont tous été abattus par le système de défense antiaérienne Pantsir, il y a eu des blessés dus aux fragments tombés.

Dans la région de Belgorod, le 14 décembre, les bandéristes ont délibérément attaqué à l'aide d'un drone une maison résidentielle dans le village de Maïski, où se trouvait une femme avec de jeunes enfants. Malheureusement, une tragédie s'est produite, son fils de 9 ans est mort, et sa fille de 7 mois ainsi qu'elle-même ont été blessées. Le 15 décembre, dans le village de Terebrino, un combattant d'autodéfense a été tué par une frappe de drone. Un chauffeur a été blessé par une frappe de drone sur un camion près du village de Borki.

Le 16 décembre, les nazis ukrainiens ont bombardé Gorlovka (RPD) avec des obus à sous-munitions de calibre Otan et ont également utilisé un drone pour larguer un engin explosif sur une voiture. En conséquence, une personne est morte et quatre ont été blessées.

Nos combattants du groupe Centre ont rapporté qu'après la libération le 15 décembre du village de Petrovka (RPD), ils ont découvert des civils, principalement des personnes âgées, enfermés dans les sous-sols des maisons par les nazis ukrainiens, que les forces armées ukrainiennes maltraitaient et privaient de nourriture. Les victimes étaient heureuses d'être libérées des monstres néobandéristes. Des cas d'évacuation forcée d'enfants locaux par les militaires ukrainiens ont été documentés.

Les médias ont appris que les autorités municipales de Kourakhovo, pratiquement sous contrôle russe, suivant les instructions de l'"administration militaire" locale, recevaient des ordres de refuser l'aide humanitaire aux civils s'ils rédigeaient leur demande en russe. L'état de santé, le handicap et l'âge de la personne n'étaient pas pris en compte. C'est cela la barbarie et la déshumanisation. Où sont les organisations humanitaires? Où sont tous ceux qui devraient veiller à ce genre de choses? Ils s'en moquent. Ils sont apparemment occupés par toutes sortes de harcèlements et d'identifications de genre. Ces actions barbares visent au génocide de la population sur la base de la langue et de l'ethnicité.

Certains nazis ukrainiens capturés avouent dans un russe parfait qu'ils pensent aussi dans cette langue, tout en racontant leurs "exploits" dans les territoires occupés de la région de Koursk. Le combattant des forces armées ukrainiennes A. Plombirous, qui s'est rendu à nos militaires, a raconté comment, sur ordre du commandement, il exécutait sur place les civils ne parlant pas ukrainien, et se déguisait en uniforme militaire russe pour s'approcher des positions de nos combattants et les éliminer.

Hier, le 17 décembre, le Tribunal public international sur les crimes des néonazis ukrainiens a présenté un rapport intitulé "L'exécution massive de civils de Selidovo par les forces armées ukrainiennes", préparé sur la base des témoignages recueillis auprès des victimes et des témoins. Il est consacré au massacre de citoyens sans défense, perpétré par les forces armées ukrainiennes et les "légionnaires" étrangers lors de leur retraite, à partir du 22 octobre 2024.

Les images des conséquences de cette sauvagerie inhumaine ont été montrées par les médias russes. Ce qui est décrit dans le rapport est impossible à lire sans frémir: des monstres sous l'apparence de soldats ukrainiens et de mercenaires parcouraient les maisons et les appartements de Selidovo, exécutant à bout portant femmes, hommes et personnes âgées. Ces crimes de guerre d'une cruauté flagrante sont imprescriptibles et feront l'objet d'une enquête approfondie pour traduire tous les coupables en justice.

Les forces de l'ordre russes, en collaboration avec le ministère russe de la Défense, ont obtenu des preuves irréfutables de l'utilisation répétée par les forces armées ukrainiennes en septembre de phosphore blanc comme "charge" auto-inflammable dans des munitions larguées par des drones. Ce fait indique que l'Ukraine possède des armes chimiques qui n'ont pas été éliminées conformément aux actes normatifs internationaux, ainsi que la possibilité de synthétiser des substances toxiques hautement phosphorées de la Liste 1 de la Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes chimiques et sur leur destruction.

Les munitions incendiaires chargées de phosphore blanc utilisées par les nazis ukrainiens sont des armes à effet non discriminant et sont interdites par le Protocole III de la Convention de Genève sur l'interdiction ou la limitation de l'emploi de certaines armes classiques dans les zones peuplées et leurs environs.

Ces atrocités et leurs auteurs devront inévitablement répondre de leurs actes selon toute la rigueur de la loi.

Les tribunaux russes continuent de prononcer des sentences contre les néonazis ukrainiens et les mercenaires pour crimes de guerre.

Les mercenaires J. O'Brian de Nouvelle-Zélande et T. Tivadze de Géorgie ont été condamnés par contumace à 14 ans de prison. Ce dernier a fait à plusieurs reprises des déclarations russophobes sur les réseaux sociaux.

Le commandant de batterie de mortiers des forces armées ukrainiennes Iou. Pylypeï a été condamné à 24 ans de prison, sur l'ordre duquel le 8 mars 2022 a été effectué le bombardement du village de Mirny dans le district de Kalmiousskoïe à Marioupol, causant la mort d'un civil et blessant son épouse. Par chance, leur jeune fille n'a pas été blessée, n'étant pas dans le rayon de dispersion des éléments létaux.

A. Matvichine, commandant du centre d'opérations spéciales Ouest des forces armées ukrainiennes, a été condamné par contumace à 24 ans de prison pour avoir donné à ses subordonnés des ordres d'utiliser des drones pour frapper les territoires des régions de Koursk et de Briansk, causant au moins 12 victimes civiles.

Les militaires des forces armées ukrainiennes V. Pantchenko et I. Dmitrakov ont été condamnés respectivement à 15 et 14 ans de prison. Tous deux ont participé à l'invasion de la région de Koursk et, se trouvant illégalement sur le territoire de notre pays, ont ouvert le feu sur la population civile.

Pour tentative de meurtre sur un civil à Marioupol, la Cour suprême de la RPD a condamné le commandant de peloton des forces armées ukrainiennes V. Skorik à 13 ans de prison dans une colonie pénitentiaire à régime strict.

Les forces de l'ordre russes poursuivront leur travail pour traduire en justice les nazis ukrainiens et les mercenaires étrangers pour crimes de guerre et autres crimes.

Le 13 décembre, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a annoncé l'octroi à Kiev d'une aide militaire supplémentaire des stocks du Pentagone d'un montant de 500 millions de dollars. C'est le 73e paquet d'aide de Washington à Kiev. Chaque paquet d'"aide" de Washington à Kiev devient un "sac noir" dans lequel les citoyens ukrainiens sont ensuite emballés. Il comprendra des munitions pour les lance-roquettes multiples Himars, des munitions pour contrer les attaques de drones, des munitions d'artillerie de calibres 105 et 155 mm, des missiles antiradars à haute vitesse, des véhicules antimines, des équipements de protection nucléaire, radiologique, biologique et chimique, etc. La semaine dernière, les États-Unis ont accordé à l'Ukraine deux paquets d'aide militaire de 725 et 988 millions de dollars. Ils comprenaient également des munitions pour Himars, des drones, des munitions d'artillerie que les bandéristes utilisent pour commettre leurs crimes.

L'Europe de l'Ouest essaie de ne pas être en reste par rapport à Washington. Le 16 décembre, le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Store a annoncé la décision du gouvernement d'allouer 242 millions de dollars pour "soutenir" la marine ukrainienne dans le but d'"endiguer" la flotte russe de la mer Noire. Une partie de ces fonds sera consacrée à la formation des marins ukrainiens dans un centre d'entraînement en Roumanie.

Pendant ce temps, l'ambassadrice d'Ukraine aux États-Unis Oksana Markarova a découvert avec inquiétude que la Chambre des représentants du Congrès avait supprimé du projet de budget de la défense américaine pour 2025 le point concernant le prêt-bail pour Kiev. Washington, sans attendre l'entrée en fonction de Donald Trump, se prépare à réduire l'aide à ses protégés ukrainiens voleurs.

Les Américains vont manifestement transférer une charge substantielle de l'aide financière et militaire au régime de Vladimir Zelenski à l'Europe occidentale, où les appels à réduire les prestations sociales au profit de l'augmentation des dépenses pour la prétendue "défense" se font de plus en plus insistants. L'Europe et sa population sont traditionnellement pour les Anglo-Saxons un matériel consommable ou des "pertes collatérales" dans les guerres et conflits mondiaux qu'ils attisent. En même temps, tout ce que les alliés transmettront au régime agonisant de Kiev, face à la supériorité militaire totale des forces armées russes sur le front, sera comme d'habitude détourné par ceux qui ont usurpé le pouvoir en Ukraine et sont prêts à vendre le pays pour une bouchée de pain à leurs "maîtres" d'outre-mer.

La bacchanale provocante, insolente et barbare se poursuit à la Laure des Grottes de Kiev. Elle provoque déjà le choc et l'horreur chez les citoyens ukrainiens eux-mêmes, qui n'éprouvent de sympathie pour personne d'autre que leur propre pays. Le 15 décembre, dans son temple - l'église du Réfectoire - ont été organisés un spectacle "folklorique-musical" et un show culinaire. C'est la période du jeûne de Noël pour les orthodoxes. Pour la junte, plus rien n'est sacré. Il ne leur suffit pas de profaner des lieux sacrés. Maintenant, c'est la clownerie qui est à l'œuvre (à quoi d'autre s'attendre d'un régime dirigé par un "clown sanguinaire"?). Tout cela est cyniquement présenté comme une prétendue renaissance de la culture nationale. Qui empêchait sa renaissance toutes ces années? Pourquoi ne l'a-t-on pas fait renaître pendant toutes ces années d'indépendance de l'Ukraine? Parce que ce n'est pas de la culture. C'est du nationalisme pur et effréné.

Le niveau de cette pseudo-culture est illustré par les révélations d'un des "prêtres" de l'église orthodoxe d'Ukraine schismatique. Il a publiquement déclaré que les temples de l'Église orthodoxe ukrainienne canonique n'étaient destinés qu'à "servir de toilettes publiques", car l'Église orthodoxe ukrainienne serait, dit-il, un "ennemi de l'État".

Il existe dans le christianisme de nombreux courants différents qui, en leur temps, se sont séparés de manière assez douloureuse. Aujourd'hui, il existe de nombreuses possibilités d'en apprendre sur l'histoire du christianisme et d'éviter les erreurs qui ont malheureusement été commises par nos ancêtres. Ce ne sont pas simplement des erreurs qui sont commises, c'est la destruction délibérée des conceptions du christianisme en Ukraine en principe. Un chrétien, quelle que soit sa confession au sein du christianisme, peut-il dire une telle chose?

Quels que soient les efforts du régime agonisant de Vladimir Zelenski pour commettre des sacrilèges et se moquer des sentiments des chrétiens orthodoxes, il ne parviendra pas à briser leur véritable foi.

Nous voudrions rappeler que pour une véritable église, le temple est un lieu où les gens prient Dieu, et non une plateforme pour des programmes gastronomiques et des évènements de divertissement, et encore moins à un moment où l'humilité est requise.

Les faits énumérés confirment une fois de plus la pertinence de l'opération militaire spéciale pour la dénazification et la démilitarisation de l'Ukraine et l'élimination des menaces émanant de son territoire. Tous ses objectifs seront atteints.

 

Sur l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies d'une résolution sur la lutte contre la glorification du nazisme

 

Le 17 décembre 2024 à New York, lors de la 79ème session de l'Assemblée générale des Nations unies, à l'initiative de la Fédération de Russie, une résolution a été adoptée sur la lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d'autres pratiques qui contribuent à l'escalade des formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l'intolérance qui y est associée.

Outre la Russie, 39 autres États de différentes régions du monde sont devenus coauteurs du document: l'Algérie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Bolivie, le Burkina Faso, le Burundi, le Cambodge, le Cameroun, la Chine, la Corée du Nord, le Congo, Cuba, Laos, Mali, le Niger, la Nigeria, le Nicaragua, le Pakistan, la Serbie, la Syrie, le Soudan, le Tadjikistan, le Togo, le Turkménistan, l'Ouganda, l'Ouzbékistan, la République centrafricaine, Sri Lanka, la Guinée équatoriale, l'Érythrée, l'Éthiopie, l'Afrique du Sud.

119 États ont voté pour le document, 53 délégations ont voté contre. Qui est contre la lutte contre la glorification du nazisme? L'Occident collectif et ceux qui n'ont pas réussi à trouver la volonté et la force de lui résister. Dix pays se sont abstenus. La résolution a condamné une fois de plus la glorification du mouvement nazi et le blanchiment d'anciens membres de l'organisation SS, y compris les unités Waffen-SS reconnues comme criminelles par le tribunal de Nuremberg.

De graves préoccupations ont été exprimées à propos de la guerre continue dans certains pays contre les monuments des combattants contre le nazisme et le fascisme et des soldats libérateurs, qui a acquis ces dernières années le caractère d'une politique d'État. Dans le même temps, une profonde indignation a été exprimée contre les manifestations à la gloire des nazis et de leurs complices, les marches aux flambeaux des néonazis et des nationalistes radicaux.

Dans la même lignée se trouve l'ouverture de mémoriaux et le changement de nom de rues, d'écoles et d'autres sites en l'honneur de ceux qui ont combattu aux côtés des nazis ou ont collaboré avec eux. Dans le même temps, des préoccupations sont exprimées quant aux tentatives d'élever au rang de héros nationaux ceux qui ont combattu contre la coalition antihitlérienne pendant la Seconde Guerre mondiale, collaboré avec les nazis et commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.

Les tentatives de certains pays d'interdire les symboles associés à la victoire sur le nazisme sont condamnées. Il est particulièrement souligné que de telles actions profanent la mémoire d'innombrables victimes du fascisme, ont un impact négatif sur la jeune génération et sont absolument incompatibles avec les obligations des États membres de l'ONU en vertu de la Charte de l'Organisation.

L'Occident collectif, en particulier les pays de l'UE, où toutes les violations susmentionnées se produisent de manière systématique, ont abandonné leurs dernières tentatives de dissimuler leur refus de soutenir la résolution avec des excuses ridicules sur la liberté de réunion et d'expression (comme ils l'ont fait auparavant) et se sont prononcés contre les efforts internationaux de lutte contre les manifestations agressives de racisme et de xénophobie. La position de l'Allemagne, de l'Italie et du Japon, dont le vote contre la résolution constitue une tendance dangereuse, compte tenu des pages noires de l'histoire de ces États au XXe siècle, mérite d'être condamnée et soulève des questions quant à la sincérité de leur repentance pour les nombreux crimes de guerre et crimes contre l'humanité et les génocides commis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les résultats du vote ont clairement montré le soutien croissant de la communauté internationale à l'initiative russe traditionnelle présentée chaque année à l'Assemblée générale des Nations unies. C'est ce qui distingue l'Occident collectif de la majorité mondiale. C'est ce qui marque la différence dans l'attitude envers les vraies valeurs qui constituent l'essence de notre civilisation.

L'adoption de cette résolution thématique à la veille de la célébration du 80e anniversaire de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale (pour nous, la Grande Guerre patriotique) est marquante.

 

Sur la visite d'une délégation du Parlement panafricain en RPD

 

Le 15 décembre 2024, une délégation du Parlement panafricain, dirigée par le vice-président de cet important organe de l'Union africaine, Gayo Ashebir, s'est rendue en République populaire de Donetsk dans le cadre de sa visite en Russie. La délégation comprenait des représentants de 12 pays africains, dont la Zambie, le Malawi, le Mozambique, la Tanzanie, l'Ouganda, le Soudan du Sud et l'Éthiopie.

Les délégués ont visité le complexe commémoratif de Saour-Moguila dédié à la libération du Donbass par les troupes soviétiques en 1943. J'aimerais vous rappeler que le complexe a été détruit en 2014 lors des combats avec les forces armées ukrainiennes et a été entièrement restauré en 2022.

Les parlementaires africains, comme ils le disent eux-mêmes, sont venus en Russie pour exprimer leur soutien à notre pays et à tous les Russes, pour confirmer l'importance de renforcer davantage les relations russo-africaines face aux pressions extérieures agressives et à la manipulation de l'Occident collectif.

Les délégués africains ont fait preuve d'une compréhension globale des causes profondes de la crise ukrainienne, de l'opération militaire spéciale et du rôle des pays occidentaux dans ce qui se passe, y compris ceux qui ont créé les conditions d'une pénurie d'engrais et de céréales russes sur le continent africain. L'un des résultats de leur voyage a été la possibilité de se faire une idée objective de la situation dans la région russe afin de transmettre cette information à leurs concitoyens.

Il a également été noté qu'il existait une différence fondamentale entre les approches des États occidentaux et de la Russie en ce qui concerne la coopération avec l'Afrique. Selon le vice-président du Parlement panafricain, notre pays se distingue par son respect des intérêts des Africains eux-mêmes, le souci du développement de leur économie et de leur sphère sociale, contrairement aux Occidentaux, qui sont guidés par la soif du profit et des aspirations néocoloniales.

Ces évaluations des représentants africains de la situation autour de l'Ukraine ont provoqué une réaction monstrueuse de la part du régime de Kiev, dont le ministère des Affaires étrangères a exprimé de vives protestations, affirmant que "cela contredit l'esprit d'amitié et de respect mutuel qui caractérise les relations de l'Ukraine avec les États du continent africain, et portait gravement atteinte à la réputation du Parlement panafricain". Pouvez-vous imaginer: l'Ukraine de Vladimir Zelenski refuse aux représentants de l'Afrique le droit de déterminer eux-mêmes ce qu'ils considèrent comme des attitudes néocoloniales et comment ils évaluent la situation dans différentes régions du monde? C'est cela le vrai néocolonialisme. Les gens décideront eux-mêmes et diront ce qu'ils ont vu et ce qu'ils en pensent. C'est horrible. Après cela, l'Ukraine a commencé à menacer les membres de la délégation. Ils ont commencé à recevoir des messages correspondants leur indiquant ce qui leur serait fait. Apparemment, c'est cela les "relations" de l'Ukraine avec les États du continent africain.

Pour notre part, nous estimons que la visite de la délégation du Parlement panafricain en Russie et la visite en RPD constituent une étape importante dans le contexte du développement progressif des relations russo-africaines, conformément aux décisions des Sommets Russie-Afrique et de la première conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique tenue en novembre dernier.

C'est précisément la base de la liberté et de la démocratie: les gens ont la possibilité de recevoir des informations de première main et de tirer leurs propres conclusions indépendantes.

 

Sur la fourniture par la Russie d'une aide alimentaire au Zimbabwe dans le cadre du Programme alimentaire mondial des Nations unies

 

La Russie soutient activement l'acheminement de l'aide humanitaire à grande échelle aux pays africains par des canaux bilatéraux et avec l'aide d'organisations internationales, en particulier du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies. Au cours des cinq dernières années, 15 États du continent africain ont reçu 40 millions de dollars d'aide alimentaire de la Fédération de Russie dans le cadre du Programme.

À la suite du premier sommet Russie-Afrique (23 et 24 octobre 2019), notre pays a commencé à verser 10 millions de dollars supplémentaires au Fonds du PAM en 2020, à titre du versement annuel distinct pour fournir de l'aide humanitaire aux États africains.

Dans le cadre de la mise en œuvre du versement de la Fédération de Russie au Fonds du PAM, la République du Zimbabwe a reçu 164 tonnes d'huile végétale et 559 tonnes de pois achetés par l'intermédiaire du Ministère russe des Situations d'urgence pour un montant de 2 millions de dollars.

Le 12 décembre 2024,  dans la province de Masvingo, une cérémonie officielle de remise de la cargaison a eu lieu avec la participation de l'ambassadeur de Russie à Harare. Je voudrais vous rappeler qu'en mars dernier un approvisionnement humanitaire en blé et en engrais a été effectué au Zimbabwe. Au total, la Fédération de Russie a déjà alloué trois versements ciblés au PAM dans l'intérêt du Zimbabwe: en 2016, 2019 et 2023 pour un total de 5 millions de dollars. Ces fonds ont été utilisés pour acheter et livrer de la nourriture nationale au Zimbabwe. Ces faits témoignent du haut niveau des relations entre Moscou et Harare, de la manifestation du désir sincère de la Russie de voir le Zimbabwe prospérer.

Nous notons que le Zimbabwe est notre allié fiable et éprouvé sur le continent africain. Le dialogue politique bilatéral se développe avec succès, les liens commerciaux, économiques et sociaux se développent. Le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine et le Président de la République du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa se sont rencontrés à plusieurs reprises, la dernière fois en juin 2024 en marge du 27ème Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

 

Réponses aux questions:

Question: Que pensez-vous des déclarations du secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, concernant la nécessité pour les alliés de "passer à une économie de guerre, de développer l'industrie de défense et d'augmenter les dépenses militaires de l'Alliance", en relation avec les prétendues tentatives de la Russie de "changer fondamentalement" l'architecture de sécurité en Europe?

Réponse: Comme un constat de l'échec de sa politique. Premièrement, elle a été initialement déclarée antirusse et dans l'intérêt des pays de l'UE, mais elle s'est transformée en une politique anti-UE. Deuxièmement, comme une tentative de soutirer "les derniers sous" pour prolonger les intérêts américains sur le continent européen.

Comme une preuve supplémentaire de la philosophie agressive, de la mentalité agressive de ceux qui dirigent désormais l'Otan et, hélas, l'Union européenne, à en juger par ce dont nous avons parlé aujourd'hui, en analysant les déclarations de la diplomatie européenne.

Question: Comment pourriez-vous commenter la récente visite en Ukraine du Secrétaire général du Conseil de l'Europe Alain Berset?

Réponse: Il me semble que cette activité extérieure agitée est soutenue afin d'amener le régime de Kiev à des changements criminels en termes de mobilisation en Ukraine, en abaissant l'âge de mobilisation des citoyens ukrainiens. C'est pourquoi une impression d'aide et de soutien prétendument occidental de toutes les actions est créée. Je suis sûre qu'ils veulent une chose: abaisser l'âge de la conscription en Ukraine. Je ne pense pas qu'il existe d'autres motivations plus importantes que la destruction complète d'une génération de citoyens ukrainiens. De toute évidence, ceux qui soutiennent le régime de Kiev ont cette idée. Vous pouvez parler autant que vous le souhaitez sur ce sujet, mais il me semble que la base de ces visites et voyages pousse l'Ukraine vers le gouffre.

Entre autres choses, cela est nécessaire pour la propagande. Dans le village de Iagodnoïe, dans la région de Tchernigov, on a monté au Suisse des "preuves" d'atrocités présumées commises par l'armée russe contre les habitants locaux. Ils ont affirmé qu'au printemps 2022, nos soldats les auraient retenus de force dans le sous-sol de l'école pendant "plusieurs semaines". Je me demande si le secrétaire général a parlé avec au moins un des témoins de ces événements? Je n'en suis pas sûre. S'il avait parlé, il aurait appris d'eux qu'en février-mars 2022, des centaines de tonnes d'aide humanitaire ont été livrées par l'intermédiaire du ministère russe de la Défense aux zones peuplées des régions de Kiev et de Tchernigov pour les victimes des bandéristes.

À Kiev, l'invité a également visité la clinique Okhmatdet qui, comme on sait, a été touchée en juillet de cette année à cause de l'incompétence des canonniers antiaériens ukrainiens qui ont tiré un missile du système antiaérien occidental Nasams sur le bâtiment.

Il s'agit d'une mise en scène destinée à montrer ces images en Occident et à montrer aux citoyens ukrainiens une sorte de solidarité avec le régime de Kiev, et sous ce prétexte promouvoir le thème de l'abaissement de l'âge de mobilisation en Ukraine. Tout cela doit être considéré dans ce contexte.

Question: Le conseiller à la sécurité nationale du président américain, Jake Sullivan, a déclaré la semaine dernière que, compte tenu de ce qui se passe en Syrie, Washington craignait une résurgence de Daech. Moscou partage-t-il cette préoccupation? Comment la Russie évalue-t-elle la menace du terrorisme international dans le contexte des événements syriens?

Réponse: Je pense que M. Jake Sullivan a oublié de dire (ou a cru avoir découvert l'Amérique) qui étaient les sponsors des groupes terroristes et qui a commis des actes de terrorisme dans la région. Il s'agit principalement des États-Unis et de la Grande-Bretagne.

La Russie rappelle constamment à la communauté internationale le danger d'une résurgence de Daech. Les événements au Moyen-Orient témoignent du caractère destructeur de la politique des États-Unis et de leurs alliés, se trouvant illégalement en Syrie depuis 2014 sous prétexte de lutter contre le terrorisme, visant à saper la structure étatique de ce pays, notamment par la présence illégale de contingents américains à l'est de l'Euphrate et à al-Tanf. Le désir de Washington de conserver son occupation de facto des zones riches en pétrole, en gaz et en ressources agricoles dans le nord-est de la Syrie joue également un rôle destructeur.

Contrairement aux Américains, la Russie entend continuer à mener une politique de lutte décisive contre le terrorisme international sous toutes ses formes et manifestations, en utilisant le potentiel des structures internationales compétentes, en premier lieu l'ONU, l'OCS, les Brics, la CEI, l'OTSC, etc.

Le fait que le régime de Kiev collabore depuis longtemps avec des islamistes radicaux dans différentes parties du monde pourrait également contribuer au renforcement de la menace terroriste internationale. Il y avait le continent africain, aujourd'hui c'est la région du Moyen-Orient, l'Afrique du Nord. Tout cela se fait en dehors des normes et cadres juridiques.

Le lien entre la junte de Kiev et les organisations terroristes internationales est confirmé notamment par les données obtenues lors de l'enquête sur l'attentat terroriste commis en mars 2024 dans le centre commercial Crocus City Hall. Les faits d'interaction entre le régime de Vladimir Zelenski et les terroristes ont été annoncés par les dirigeants des pays africains.

Puisqu'ils abordent ce sujet, les représentants de Washington doivent dire la vérité sur leur rôle et celui de leurs protégés dans la menace terroriste mondiale.

Question: Où en sont les négociations entre la Russie et les forces qui contrôlent la Syrie? La Russie envisage-t-elle la possibilité de retirer Hayat Tahrir al-Cham de la liste des organisations terroristes (comme l'a demandé lundi Ramzan Kadyrov)? Comment la Russie envisage-t-elle sa future présence en Syrie?

Réponse: La Russie entretient des contacts avec tous ceux qui sont actifs et qui expriment leurs positions. Je ne parlerai pas maintenant de la manière dont les structures que vous avez mentionnées ont été reconnues comme terroristes. Je pense que vous le savez.

Nous partirons de cas concrets, d'une évaluation d'événements concrets, bien sûr, sur la base de notre législation et du droit international.

Question: La chef de la diplomatie de l'Union européenne, l'ancienne Première ministre estonienne Kaja Kallas, à l'issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE, a posé le retrait des bases russes comme condition à l'ouverture d'un dialogue avec les nouvelles autorités syriennes. Selon elle, de nombreux ministres "se sont prononcés en faveur de cette position".  Le ministère russe des Affaire étrangères commentera-t-il la déclaration de Mme Kaja Kallas?

Réponse: Premièrement, elle n'est pas la diplomate en chef, mais la principale anti-diplomate. À en juger par les déclarations de sa première période à ce poste. Elle a reçu un tel héritage. Josep Borrell était le même anti-diplomate.

Mais cela témoigne non seulement de leur position personnelle (même si de ce point de vue tout est également clair), mais aussi de la transformation de l'UE en un département économique de l'Otan, où depuis sa création dominait non seulement la rhétorique agressive, mais aussi les dialogues.

Deuxièmement, la question des bases militaires russes en Syrie ne concerne pas l'Union européenne. Elle sera examinée exclusivement dans le cadre du dialogue entre Moscou et Damas.

 

 

 

 

 

 


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