Discours d’introduction par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avant les pourparlers avec le chef de la Coalition nationale des forces de la Révolution et de l'opposition syrienne Ahmad Jarba, Moscou, le 4 février 2014
Soyez les bienvenus à Moscou.
Nous apprécions la possibilité de notre dialogue. Nous sommes intéressés de maintenir des contacts réguliers avec les dirigeants de la Coalition nationale des forces de la Révolution et de l'opposition syrienne.
Le 12 janvier dernier à Paris, nous avons discuté d'une manière détaillée et franche des questions d'actualité du lancement du dialogue inter-syrien. Je crois que la conversation d'aujourd'hui sera très utile afin de clarifier les approches pour renforcer l'avancement du processus de Genève.
Le fait que la délégation de la Coalition nationale est arrivée à Montreux pour participer au lancement à l'ouverture de la conférence internationale sur la Syrie et a ensuite participé au premier volet de «Genève II» est un pas envers le règlement pacifique de ce conflit sanglant. Nous savons que ce n'était pas facile, il y a encore beaucoup de gens qui continuent de miser sur le rejet de tout dialogue en attendant un scénario militaire. Donc le pas réalisé est d'autant plus important. Nous soutenons l'approche qui a permis de lancer les négociations inter-syriennes.
Pednats ces trois dernières années de crise en Syrie la Russie a travaillé avec toutes les parties syriennes sans exception. Nous croyons que c'est la seule façon d'assurer une approche véritablement globale et de comprendre les positions des parties et parvenir à ce que le dialogue syrien acquiert un caractère global, tel qu'il est prévu par le Communiqué de Genève du 30 juin 2012 et la résolution 2118 du Conseil de sécurité de l'Onu. Nous encourageons nos partenaires américains et européens, les pays de la région d'accepter une telle approche, car ils doivent, à notre avis, travailler avec toutes les parties du conflit, sans exception. Bien sûr, je veux dire plutôt les partis politiques que des groupes terroristes. Nous allons discuter tout cela en détails.