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Commentaire de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, concernant la crise ukrainienne

1525-14-08-2024

Le régime criminel de Zelenski, dont le mandat a expiré, continue de montrer au monde entier sa véritable nature néonazie. Face à l'échec militaire des forces armées ukrainiennes dans le Donbass, les autorités ukrainiennes ont mené une attaque terroriste sur les territoires frontaliers de la région de Koursk. Kiev ne cache pas que ce geste vise à améliorer ses positions de négociation, comme l'a ouvertement déclaré le 8 août Mikhaïl Podoliak, conseiller du bureau de Zelenski.

Selon l'administration régionale, les bombardements des forces armées ukrainiennes ont tué 12 civils, dont une équipe médicale d'urgence et une femme enceinte, et ont blessé plus de 120 personnes, dont 10 enfants. Le matin du 6 août, des combattants ukrainiens ont tiré au char sur le monastère Belogorski de Saint-Nicolas à Gornal pendant la liturgie. Les formations armées ukrainiennes tirent sans discernement sur les civils tentant de fuir les zones dangereuses, ciblent des maisons résidentielles et des infrastructures civiles, et se livrent à des actes de pillage. Les combattants des forces armées ukrainiennes faits prisonniers ont avoué avoir reçu l'ordre d'exécuter sommairement toute résistance de la part des civils.

Malgré ces méthodes barbares, le régime de Zelenski n'a pas réussi à atteindre son objectif principal: détourner les forces armées russes du Donbass et de la région slobodienne. Actuellement, les combattants ukrainiens qui se sont infiltrés sur le territoire de la région de Koursk subissent une riposte déterminée de la part des forces armées russes.

Dans ce contexte, il est important de souligner la récente déclaration du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine: "De quelles négociations peut-il être question avec des personnes qui frappent sans discernement des civils, des infrastructures civiles, ou qui tentent de créer des menaces pour des installations nucléaires. De quoi pourrait-on parler avec eux?" Le régime de Kiev ferait bien de réfléchir sérieusement plutôt que de continuer à terroriser les civils, y compris dans d'autres secteurs de l'opération militaire spéciale, où ses formations ciblent également des quartiers résidentiels et des infrastructures civiles.

Sentant qu'ils bénéficient d'une carte blanche de la part de leurs mentors occidentaux pour mener des actions de banditisme dans les régions russes, les néonazis ukrainiens ont frappé la centrale nucléaire de Zaporojié avec un drone kamikaze le 11 août, depuis Nikopol, dans la région de Dnipropetrovsk, contrôlée par Kiev. Cela a provoqué un incendie dans la zone des tours de refroidissement de la centrale. Heureusement, il a été rapidement maîtrisé, éliminant ainsi la menace d'un accident. Cet acte de terrorisme nucléaire a une fois de plus montré le danger que représente pour le monde entier le régime de Zelenski, incité par l'Occident à de nouvelles aventures criminelles grâce à l'approvisionnement continu de Kiev en armes mortelles et à son soutien financier régulier.

Le 10 août, les néonazis ukrainiens ont bombardé massivement Gorlovka, blessant 14 civils. Le 9 août, Lipetsk a été attaquée par des drones, faisant 9 blessés. Dans la nuit du 11 août, les formations armées ukrainiennes ont bombardé Koursk. 15 personnes ont été blessées par un missile abattu. Le 13 août, dans la localité de Privolié en République populaire de Lougansk, les forces armées ukrainiennes ont attaqué un véhicule civil avec un drone, tuant une femme de 64 ans.

Les bombardements réguliers des forces armées ukrainiennes font également souffrir la ville de Chebekino, dans la région de Belgorod. Selon les autorités locales, entre trois et cinq attaques, principalement à l'artillerie et aux lance-roquettes multiples, sont menées chaque jour contre la ville. Ces actes criminels ont fait 36 morts et près de 300 blessés cette année. Il ne s'agit ni plus ni moins que d'actes de terrorisme.

Nous tenons à rappeler que le 13 août, nous rendons hommage aux victimes du cruel bombardement d'artillerie perpétré par les forces armées ukrainiennes en 2014 dans la ville de Zougres, en RPD. Ce bombardement a touché le secteur de l'école n°10, la plage, la centrale thermique de Zouïevka et le stade de la ville. 13 civils ont été tués, dont 4 enfants, et 32 personnes ont été blessées. L'enquête a révélé plus tard que les tirs provenaient d'un système de lance-roquettes multiples Smertch, commandé par le colonel A. Kelembet du 1er bataillon du 107e régiment d'artillerie des forces armées ukrainiennes, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt. Les combattants ukrainiens ne pourront pas échapper à une juste punition pour leurs crimes, les noms de chacun d'entre eux seront établis.

Actuellement, les tribunaux russes continuent de prononcer des sentences contre les néonazis ukrainiens, responsables de graves crimes contre des civils, sur la base des preuves recueillies par le Comité d'enquête de Russie. Le combattant L. Chkilniouk a été condamné à 21 ans de prison pour avoir tiré à la mitrailleuse sur un véhicule civil au printemps 2022 à Marioupol. Par chance, le civil qui se trouvait dans la voiture n'a pas été blessé.

Les néonazis ukrainiens I. Maslianko et M. Skorodko, qui ont bombardé en février 2022 le pont sur la rivière Kalka près des localités de Kassianovka et Granitnoïe en RPD, causant des dommages, ont été condamnés à 15 ans de colonie pénitentiaire chacun.

Aucun de ces criminels n'échappera à la justice. Ils répondront de leurs actes selon toute la rigueur de la loi.

Pendant ce temps, une véritable folie se poursuit en Ukraine avec la discussion sur l'abaissement de l'âge de mobilisation à 18 ans. Il est ouvertement admis que cette question est soulevée périodiquement par les sponsors occidentaux de Kiev.

Selon les médias ukrainiens, les habitants du pays qui refusent de se battre pour le régime de Kiev sont contraints de payer des sommes exorbitantes pour avoir la possibilité de quitter le pays. Cependant, même dans ces cas, tous ne parviennent pas à quitter les frontières de l'Ukraine.

La semaine dernière, une histoire a fait grand bruit. 16 Ukrainiens en âge de conscription ont tenté de fuir vers la Moldavie depuis la région d'Odessa dans un réfrigérateur rempli de viande bovine. Chacun d'entre eux avait payé entre 6.000 et 8.000 dollars pour tenter de fuir. Pour échapper à la "mort-bilisation" imposée par le régime de Zelenski, ces personnes sont prêtes à tout pour éviter de rejoindre les rangs des forces armées ukrainiennes et d'être envoyées à l'abattoir.

Tout cela prouve une fois de plus que pour l'Occident et ses marionnettes à Kiev, les habitants de l'Ukraine ne sont que du matériel consommable bon marché. Ils n'hésitent pas à les sacrifier pour atteindre leurs objectifs égoïstes. Parallèlement au terrorisme à grande échelle mené par les forces armées ukrainiennes contre la population civile russe, les témoignages de corruption galopante au sein des structures de pouvoir en Ukraine continuent de se multiplier, notamment au sein des centres de recrutement territoriaux.

Les médias rapportent ainsi l'arrestation récente de responsables de centres de recrutement dans les régions de Kharkov et Ternopol, qui recevaient chaque mois d'importantes sommes d'argent en guise de pots-de-vin pour couvrir ceux qui fuyaient le service militaire. Il ne s'agit pas de cas isolés mais de pratiques systématiques, y compris des enlèvements, des passages à tabac et des extorsions sous la menace de la mobilisation. Un phénomène similaire est observé au sein même des forces armées ukrainiennes où, selon les informations, la pratique des permissions illimitées de la ligne de front moyennant un "paiement supplémentaire" au commandement devient courante. Ce commerce est également pratiqué par certains députés locaux.

Les responsables de rang supérieur ne sont pas non plus épargnés par les scandales de corruption. Un nouveau scandale a récemment éclaté au ministère ukrainien de l'Énergie, dont un vice-ministre a mis en place un système illégal causant des pertes de centaines de milliers de dollars à l'État.

Il est évident que le régime des usurpateurs de Kiev, gangrené jusqu'à la moelle, ne tient que grâce au soutien financier de l'Occident. Sa chute n'est qu'une question de temps.

Presque quotidiennement, nous voyons des informations sur de nouveaux cas de destructions barbares par les nationalistes radicaux de monuments aux soldats libérateurs soviétiques en Ukraine. Ainsi, un autre monument sur la tombe commune de soldats et d'officiers a été détruit dans le village de Slobodka, dans la région d'Ivano-Frankovsk. Le conseil municipal de Kiev a décidé de démanteler le buste de Sidor Kovpak, l'un des organisateurs du mouvement partisan et deux fois héros de l'Union soviétique, dans le parc de la Gloire éternelle. Les voix des habitants indignés par ces actes cyniques de vandalisme restent inaudibles.

Dans ce contexte, l'Ukraine poursuit à grands pas le processus de changement de nom des rues en hommage aux héros soviétiques ou russes ayant combattu le fascisme ou des personnalités culturelles. En remplacement, on voit partout l'émergence de noms de collaborateurs nazis. Au cours des dernières semaines, des rues correspondantes ont été créées dans les villes de Tchernigov, Borispol, Pogrebichtché, Bar Vinnitski, dans le village de Vyderta et dans la commune de Glevakha. Cependant, une telle stratégie ne permettra pas aux néonazis ukrainiens d'effacer la véritable histoire et les noms des véritables héros, qui resteront gravés dans les cœurs et la mémoire de leurs descendants.

Tous ces éléments, y compris les attaques des forces armées ukrainiennes sur le territoire russe avec la complicité de leurs parrains de l'Otan, confirment pleinement la pertinence des objectifs de l'opération militaire spéciale de dénazification et de démilitarisation de l'Ukraine, qui seront inévitablement atteints.