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Commentaire de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, à l'occasion de la Journée de la presse russe

14-13-01-2025

Le 13 janvier marque la Journée de la presse russe.

L'histoire de cette fête remonte à 1703, date à laquelle a été publié le premier numéro du journal de Pierre le Grand intitulé Bulletins sur les affaires militaires et autres dignes de connaissance et de mémoire qui se sont produites dans l'État de Moscou et dans d'autres pays voisins. Cet événement est devenu le point de départ de la formation du journalisme russe.

Nous félicitons tous les journalistes, rédacteurs, éditeurs, correcteurs, concepteurs, metteurs en pages et autres spécialistes impliqués dans la création de journaux et de magazines, ainsi que ceux qui travaillent dans les médias numériques, à l'occasion de leur fête professionnelle. L’intégrité professionnelle, la diligence, la décence, le dévouement et le talent créatif ont toujours été les principales composantes de cette profession, dont les représentants dans notre pays ont traditionnellement les plus hautes exigences envers eux-mêmes et jouissent pour cela d'un respect bien mérité dans la société.

Aujourd’hui, les journalistes russes ont une autre mission importante: contrer l’avalanche de mensonges et de désinformation que les ennemis de la Russie utilisent comme arme de l’information contre son peuple. Même dans des conditions de pression médiatique sans précédent de la part de l’Occident, les médias russes parviennent à transmettre la vérité sur les événements actuels et historiques non seulement au public national mais aussi au public mondial.

Déjà en 1925, Vladimir Maïakovski écrivait: "Je veux que la plume soit assimilée à la baïonnette."  De nos jours, son souhait a été exaucé: les représentants des médiatique se battent sur les fronts de l’information, défendant la vérité et leurs convictions. C’est pourquoi le travail des journalistes peut être considéré comme l’un des plus dangereux. Ils sont persécutés par le régime criminel de Kiev, pour qui la révélation de sa nature terroriste est plus terrible que les pertes monstrueuses sur la ligne de front. Il est question des correspondants de guerre qui risquent leur vie chaque jour pour couvrir ce qui se passe sur le front, et de tous les professionnels dévoués qui continuent à accomplir honnêtement leur devoir et restent fidèles à leurs convictions, malgré toutes les persécutions dont ils sont victimes. des pays axés sur l’Otan et le risque de devenir victimes des combattants du régime de Zelenski. En surmontant les barrières de censure et les sanctions de l’Occident collectif, les médias russes continuent de se développer avec succès, d’accroître leur audience mondiale et de dépasser régulièrement leurs concurrents occidentaux autrefois célèbres mais ayant succombés au pseudo-journalisme.

Sur fond de cette vague de répression et de violence occidentale contre les médias et les journalistes russes, les organismes internationaux clés tels que l'Unesco, l'OSCE, le HCDH de l'ONU et bien d'autres dont les responsabilités comprennent la garantie de la sécurité des représantants des médias et la promotion de la liberté des médias continuent de garder le silence ou s'en tirer avec des phrases générales, couvrant ainsi de fait les coupables du meurtre de représentants des médias et devenant complices de ces atrocités. Un exemple flagrant d’une telle approche cynique et hypocrite est le projet de rapport de la Directrice générale de l'Unesco, Audrey Azoulay, sur la sécurité des journalistes et de l’impunité pour 2022-2023, qui a délibérément ignoré de nombreux faits concernant la mort de journalistes et de correspondants de guerre russes aux mains des nazis ukrainiens. On a réussi à empêcher l’adoption de ce document scandaleux, mais le redressement de cette situation inacceptable au sein de la direction de l'Unesco nécessitera des efforts encore plus énergiques.

Et dans cet esprit, nous continuerons à exiger le strict respect des principes de liberté d’accès à l’information et de pluralisme des médias, ainsi que la création des conditions de travail les plus favorables et les plus sûres pour les médias et les journalistes russes à l’étranger. Afin de préserver la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour leur profession et de prévenir de telles tragédies à l'avenir, nous continuerons à faire tout notre possible pour que le système des institutions internationales créées pour assurer la sécurité des correspondants, sans distinction, exerce ses fonctions consciencieusement et efficacement.

Nous souhaitons à toute la communauté professionnelle nationale des journalistes et des professionnels des médias de nouvelles réalisations, une inspiration créative, de la santé et du bien-être.