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Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 27 mars 2024

567-27-03-2024

Sur la réaction internationale à l'attentat au Crocus City Hall

 

Je souhaiterais commencer par la terrible tragédie que nous avons vécue et que nous vivons encore. Il s'agit de l'horrible attaque terroriste au Crocus City Hall.

Des dizaines de pays sur différents continents ont envoyé des mots de soutien concernant la tragédie du 22 mars 2024. Nous n'avons jamais souligné qui a été le premier, le deuxième ou le troisième à nous envoyer des mots de soutien, des condoléances aux victimes, à leurs familles et proches, et à condamner sans équivoque l'attaque. Nous apprécions la sincérité et le soutien, et non le fait de mesurer qui a été le plus rapide. Ce qui compte, c'est que le monde entier partage notre douleur, empathise et rejette toute forme de terrorisme, sans le diviser selon des doubles standards ou une quelconque échelle, de nouveaux critères.

Nous avons immédiatement reçu des mots de soutien de la Biélorussie, du Kazakhstan, de l'Ouzbékistan. C'était littéralement dans la première heure après l'attaque. Les dirigeants de dizaines de pays, dont la Bolivie, le Venezuela, l'Inde, l'Iran, la Chine, Cuba, le Pakistan, la Palestine, l'Arabie saoudite, la Corée du Nord, la Syrie, la Turquie, l'Afrique du Sud (je ne peux pas tous les lister), ont envoyé des mots officiels de soutien à notre pays. Je tiens à souligner que ce n'étaient pas seulement les pays en tant que tels. Nous avons reçu un énorme soutien du monde entier, des citoyens ordinaires écrivant du fond du cœur aux ministres en exercice, chefs de gouvernement et chefs d'État. Nous sommes reconnaissants à chacun, indépendamment du statut ou du poste, pour les mots de soutien et de sympathie adressés à notre pays et à notre peuple. Nous sommes reconnaissants et garderons cette gratitude pour toujours. Les gens ont réagi à notre peine de différentes manières: en envoyant des lettres, des messages, en enregistrant des vidéos. Ils se sont rendus dans nos ambassades à travers le monde pour laisser des mots dans les livres de condoléances. Hier, ici, au Ministère des Affaires étrangères sur la place Smolenskaïa, il y avait une file d'attente de diplomates et d'envoyés temporaires de tous les pays, qui étaient venus dans cette salle pour écrire dans le livre de condoléances.

Aux Émirats arabes unis, les gratte-ciels de Dubaï et d'Abu Dhabi ont été illuminés aux couleurs du drapeau russe. De jeunes enfants sont venus à nos ambassades, où se formaient spontanément des mémoriaux vivants, venant du cœur, avec des dessins du drapeau russe sur une feuille de papier. Ils apportaient des jouets, des fleurs. Les parents emmenaient leurs enfants et leur parlaient de la tragédie qui avait frappé notre pays et notre peuple. Pour nous, chaque mot, chaque signe de solidarité, chaque manifestation de sympathie et chaque geste résolu rejetant le terrorisme comme méthode sont inestimables. Dans des dizaines de villes à travers le monde, pas seulement près de nos ambassades, mais aussi dans des lieux publics, des mémoriaux en mémoire des victimes de la tragédie du Crocus sont apparus. Je suis convaincue qu'ils ne seront pas éphémères. Certains seront démontés, d'autres resteront pour toujours. En mémoire des disparus, les gens apportent des fleurs, des bougies et des peluches aux missions diplomatiques russes à l'étranger, pleurant avec la Russie, partageant notre peine commune. En signe de solidarité avec la Russie, un deuil a été déclaré au Nicaragua, en République serbe de Bosnie-Herzégovine et en Abkhazie.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné l'attaque à Krasnogorsk et a rendu hommage aux victimes par une minute de silence. Les membres de l'organisation mondiale ont appelé tous les États à coopérer activement avec la Russie pour traduire en justice tous ceux qui sont impliqués dans cette terrible tragédie. Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, après une déclaration initiale assez vague, prétendument faite en son nom par le personnel du Secrétariat, a ensuite condamné l'attaque de la manière la plus ferme.

À noter la réaction des pays de l'Occident collectif à l'acte terroriste, qui a tué et blessé des centaines de civils, parmi lesquels des femmes et des enfants Cela a clairement été qualifié d'attentat. Comment les pays de l'Occident collectif ont-ils initialement réagi? Ils ont commencé à chercher leurs mots pour éviter des évaluations directes, pour ne pas laisser entendre qu'ils classaient la tragédie dans notre pays selon les mêmes normes par lesquelles ils s'évaluent eux-mêmes. Mais ce qui s'est passé ensuite est plus que symbolique. Réalisant que la réaction de la majorité mondiale était différente, ils ont compris qu'ils ne pouvaient plus "se taire" et "jouer sur les mots". Les Anglo-Saxons et leurs alliés européens ont commencé à exprimer des mots de condamnation des terroristes, tout en suivant le chemin déjà emprunté avec l'affaire Skripal, le Novitchok, les gazoducs Nord Stream: sans attendre les résultats de l'enquête, ni même une information officielle vérifiée, ils ont immédiatement trouvé un coupable. Accuser la Russie n'était pas dans leur intérêt cette fois-ci. Ils ont réalisé qu'alors ils deviendraient de véritables parias mondiaux. C'est le régime de Kiev qui l'a fait pour eux. Personne n'aurait imaginé qu'à ces moments quelqu'un pourrait attribuer la responsabilité de ce malheur à notre pays. Mais il y a de telles personnes à Kiev. Il s'agit du régime Zelenski, du néonazisme de Kiev, bien financé, armé, soutenu politiquement et médiatiquement pendant de nombreuses années par l'Occident collectif. Ainsi, il lui a été délégué de faire ce sale travail, celui d'attribuer la faute à notre pays. Quant aux Occidentaux, ils ont changé leurs déclarations au cours de la journée, disant qu'ils observaient, n'étaient pas encore prêts à faire les évaluations correspondantes ou se contentaient de mots de tristesse au lieu de condamnations des actes terroristes, de soutien et de condoléances aux victimes. Comme je l'ai déjà dit, le coupable a été trouvé sous la forme de l'organisation terroriste interdite État islamique.

Pour ceux qui ont "soudainement" oublié, rappelons-le. Il y a littéralement deux semaines, des officiers supérieurs de l'Allemagne ont avoué être impliqués dans une autre subversion contre notre pays, comme il ressort d'un enregistrement audio de leurs discussions "à quatre". Il s'agissait de hauts représentants des forces armées allemandes. Ils discutaient de la meilleure façon de détruire l'infrastructure civile russe. L'objet de leur conversation était le pont de Crimée. Aujourd'hui, nous parlerons plus en détail de cela. Après la publication de cet enregistrement, personne à Berlin n'a officiellement pu expliquer à ses citoyens et à la communauté internationale sur quelle base l'Allemagne juge aujourd'hui possible de discuter au niveau de l'État de sabotages, d'attentats et d'extrémisme qui devaient être commis par l'intermédiaire d'un tiers, comme ils l'avaient planifié sur le territoire d'autres États. Aujourd'hui, nous parlerons également de la réaction de la communauté internationale toutes ces années aux actes terroristes commis par le régime Zelenski.

Pour détourner les soupçons de l'Occident collectif, de Washington, Londres, Berlin (qui avait littéralement discuté en termes directs la possibilité de commettre des actes terroristes sur le territoire de notre pays), Paris, et d'autres pays de l'Otan, il était urgent de trouver une explication quelconque. Ils ont opté pour l'État islamique. En d'autres termes, ils ont sorti cette "atout" de leur manche.

Quelques heures seulement après l'attentat, les médias mainstream anglo-saxons (CNN, New York Times et bien d'autres) ont commencé à diffuser ces versions, dont le message principal était le suivant: tout est de la faute de l'État Islamique. Selon les médias mainstream occidentaux, dès le début du mois de mars de cette année, les États-Unis auraient reçu des informations indiquant que Wilayat Khorasan (État islamique au Khorasan, une branche de l'organisation terroriste en Afghanistan) planifiait un attentat à Moscou. Mais il est extrêmement difficile de croire qu'un groupe de 4.000 à 6.000 personnes (selon les données de l'ONU) dispose de telles capacités étendues. Mais même si c'était le cas, il faudrait attendre les résultats de l'enquête. Pourtant, une fois de plus, nous avons vu la "convergence" de l'establishment politique occidental, y compris les services spéciaux, avec leurs médias.

Une grande attention a été accordée aux personnalités des auteurs de ce crime barbare, en cherchant avant tout à semer la discorde interethnique, en incitant et en dressant les peuples les uns contre les autres. Quelle signature coloniale familière. Malheureusement, elle est trop reconnaissable. La stratégie de dissémination de désinformation dans l'espace d'information et les manuels nous ramènent aux dernières décennies. Cette tactique a été pratiquée à plusieurs reprises.

Les propos tenus à Washington par le représentant de la Maison Blanche John Kirby, immédiatement après l'évènement, ont suscité de la perplexité, non seulement à l'étranger mais aussi aux États-Unis. Sa première déclaration a été qu'il fallait obtenir plus d'informations sur ce qui s'était passé au Crocus City Hall pour "assembler le puzzle". À première vue, cela semblait raisonnable: attendre au moins quelques analyses préliminaires, des résultats d'interrogatoires et le travail des enquêteurs. Mais non, juste quelques heures plus tard, le "puzzle" semble avoir été définitivement résolu. La Maison Blanche et le département d'État ont déclaré que l'Ukraine n'avait rien à voir avec l'attentat. Sur quelle base et quelle information ont-ils fait une telle déduction? Cela reste un mystère. Une chose est sûre: ils ont commencé à justifier le régime de Kiev pour se disculper eux-mêmes. Tout le monde comprend qu'il n'y a pas de régime de Kiev indépendant sans le soutien financier et l'aide militaire de l'Occident.

Interrogé sur la connaissance préalable des États-Unis de l'attaque, John Kirby a répondu qu'il fallait demander au département d'État. Réfléchissez, c'est important. Lorsqu'il a été nécessaire de répondre à la question de savoir qui était derrière l'attentat en Russie, le département d'État et la Maison Blanche n'ont eu besoin que de quelques heures. Ils ont immédiatement indiqué qui était à blâmer. Lorsque la Maison Blanche a été interrogée si l'administration Biden ou la communauté du renseignement américaine avait officiellement transmis les informations pertinentes à Moscou, ils n'ont pas pu répondre à cette question. Ils ont dit aux journalistes de s'adresser à d'autres instances. Comment est-ce possible? C'est pourtant leur domaine de responsabilité et de compétence. Pourquoi ne sont-ils pas prêts à répondre de leurs actes, alors qu'ils sont prêts à prescrire immédiatement une "ordonnance" sur des sujets qu'ils ne comprennent manifestement pas, étant donné qu'ils n'ont pas de faits en main (du moins, les États-Unis n'ont pas dit qu'ils en avaient)?

Rappelons que le 7 mars 2024, l'ambassade américaine a appelé ses citoyens à éviter les centres commerciaux. Les ambassades d'autres pays de l'Otan ont fait de même, ce qui indique que leurs services de renseignement disposaient de certaines informations sur de possibles attentats.

La synchronisation évidente des condoléances des représentants des gouvernements occidentaux avec les déclarations de Washington n'est pas passée inaperçue: les satellites des États-Unis ont publié les leurs (généralement via les réseaux sociaux) uniquement après avoir reçu le feu vert de leur "Big Brother". Certaines autorités de pays membres de l'Otan se sont démarquées. Le nouveau venu dans l'Otan, la Suède, s'est limité dans les premières heures après l'attaque à un bref commentaire sur le fait qu'ils "suivaient l'évolution de la situation". Ce n'est qu'après avoir perçu le ton général des autres que Stockholm a exprimé des condoléances plus appropriées à la situation. Les officiels de la Moldavie ont agi de la même manière, n'exprimant que des mots parcimonieux après la condamnation ferme par des politiciens d'opposition et la diaspora russophone. Cela concerne les autorités de Moldavie, dont les citoyens auraient pu s'y trouver. Des citoyens non seulement de par le passeport, mais aussi de par la nationalité ou leurs liens familiaux. Les autorités à Chisinau n'ont pas réussi à trouver des mots de compassion.

Le ministre des Affaires étrangères de Lituanie, Gabrielius Landsbergis, a fait une déclaration extrêmement déplacée: "Ne perdons pas la concentration." Ce n'est pas la "concentration" qu'ils ne veulent pas perdre. Ils ne veulent pas perdre de vue leur cible. Mais alors, il faut le dire clairement. Les représentants de l'Irlande, du Canada et de la Nouvelle-Zélande ont également tenté de garder le silence, retardant leur réaction jusqu'au dernier moment.

Comme je l'ai déjà dit, le régime Zelenski est le seul qui a accusé la Russie d'être impliquée dans l'attentat au Crocus City Hall. Ensuite, ils ont commencé à dire qu'ils avaient été mal compris et qu'ils ne voulaient pas dire cela. Mais non, nous avons tout compris correctement. Nous avons enregistré et conservé toutes les vidéos, audios, captures d'écran de messages publiés sur Internet et à la télévision pendant ces heures. Nous avons vu comment les officiels représentant le régime de Kiev, ainsi que ceux qui se disent journalistes ukrainiens, en réalité non pas des propagandistes, mais simplement des "troubadours du terrorisme", ont passé des heures en direct sur Internet à parler de la culpabilité de la Russie et directement des autorités de notre pays en relation avec l'attentat sous le titre "Moscou tue ses propres citoyens".

Rappelons que le financement de l'activité terroriste par le groupe criminel organisé de Kiev par les démocrates libéraux américains dure depuis longtemps, pas un an, pas deux et même pas cinq. Cela a commencé sous l'administration de Barack Obama, lorsque Joe Biden, qui est maintenant président des États-Unis, était vice-président. Pendant 10 ans, l'Ukraine, avec l'aide de l'Occident, se transformait en un centre de propagation du terrorisme. Malgré la "danse macabre" organisée par les propagandistes ukrainiens, les gens de tous les continents expriment leurs profondes condoléances aux familles et amis des victimes, souhaitent un prompt rétablissement aux blessés, et condamnent fermement cette terrible attaque terroriste contre des civils innocents.

Nous sommes reconnaissants à tous dans le monde qui ne sont pas restés indifférents face à l'attentat au Crocus City Hall: aux chefs d'État et de gouvernement, aux dirigeants des autorités de différents pays, aux organisations internationales, aux ONG, aux associations religieuses, et aux citoyens empathiques pour leur sympathie face à cette terrible tragédie. Dans de tels moments, la véritable nature humaine se révèle: bien que les commentaires monstrueux et haineux des "chanteurs du terrorisme" professionnels ukrainiens se soient perdus dans le flot de l'empathie, par leurs actions et déclarations, les adeptes du régime de Kiev ont de nouveau montré la profondeur de leur déclin moral et leur essence bestiale nazie. Cet aspect horrible du néonazisme moderne déchaîné en Ukraine, fondé sur la haine de tout ce qui est russe, n'est pas rapporté par le mainstream médiatique occidental. Ils ne font pas l'objet de caricatures, ne sont pas convoqués par les organisations internationales de défense des droits de l'homme, ne sont pas soumis à la "culture de l'annulation" pour ces déclarations horribles. Non, on leur promet encore plus d'argent. Pourquoi? Pour qu'ils tuent encore plus de Russes, comme l'a dit George W. Bush. Parce que, comme ont développé cette pensée les représentants de la Maison Blanche et de l'administration actuelle de Joe Biden, c'est une bonne affaire.

Je ne peux pas ne pas parler de ce qui s'est passé à Vilnius le 24 mars 2024. Armé d'un couteau, un inconnu s'est précipité vers notre ambassade et a brisé plusieurs lampadaires au mémorial improvisé en mémoire des victimes de l'attentat au Crocus City Hall. Il a crié en lituanien un slogan nazi ukrainien avec les mots "Gloire!" et ainsi de suite. Seulement au lieu de "l'Ukraine", c'était "État islamique" ("Gloire à l'État islamique"). Or il doit entendre ce qui se dit à la Maison Blanche. Je voudrais rappeler que l'État islamique est une organisation terroriste interdite en Russie.

L'agresseur a réussi à s'échapper après l'arrivée sur les lieux d'un agent de police. Tout cela montre que la lutte contre le terrorisme mondial doit rester au centre de l'attention de toutes les forces saines de la communauté internationale, et non dans le collimateur de l'Otan. La Russie soutient tous les efforts de lutte contre le terrorisme, le condamne sous toutes ses formes et manifestations, où que les actes terroristes soient perpétrés. Le meurtre délibéré de civils est inacceptable quel que soit l'objectif.

Le ministère russe des Affaires étrangères est profondément attristé avec les familles et amis des victimes, et souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés. Nous sommes convaincus que tous les responsables de l'acte terroriste seront identifiés et punis comme ils le méritent.

Prenez le temps de visiter les pages des réseaux sociaux du ministère des Affaires étrangères, vous pouvez y évaluer l'ampleur de la solidarité manifestée dans le monde entier, à la fois humaine et officielle, par des officiels, des chefs d'État et des diplomaties d'autres pays. Des photos de mémoriaux improvisés et de lieux de mémoire, des vidéos, des compilations, tout cela peut être trouvé notamment sur la chaîne Telegram du ministère. Merci à tous ceux qui n'ont pas été indifférents, qui ont fait de cette tragédie une partie de leur propre destin, montrant leur humanité, ne restant pas à l'écart. Le monde est en deuil.

Cette tragédie a également touché directement les employés du ministère des Affaires étrangères. À notre grand regret, parmi les victimes au Crocus se trouvait Tatiana Repina, qui travaillait comme spécialiste de première classe au Département de soutien linguistique. Nous sommes profondément en deuil avec ses proches.

 

Sur la crise ukrainienne

 

La quasi-totalité du monde a condamné fermement l'attentat terroriste commis au Crocus City Hall. Puis, les Occidentaux se sont joints au "chœur" mondial. Un seul pays sur notre planète est allé à contresens. Je ne suis pas sûre qu'il s'agisse encore là d'un État. Parlons plutôt du régime de Kiev. Des commentaires cyniques, inhumains et mesquins sont apparus sur les réseaux sociaux ukrainiens.

A propos, une question pour les géants d’Internet et les plateformes américaines. Ne vous êtes-vous toujours pas décidés à supprimer les messages haineux appelant au massacre de Russes? Considérez-vous cela naturel? Il paraît que vous vous solidarisez avec les terroristes qui tuent des civils dans une salle de concert. Vous faites la même chose, mais dans un environnement d'information. Je m'adresse aux plateformes Internet américaines. Pendant toutes ces années vous avez motivé les extrémistes en leur disant que s'il n'est pas possible de tuer, avec des Russes on peut le faire.

Apparemment, la mort, la douleur et la souffrance de personnes innocentes apportent à certaines personnes une satisfaction de nature cannibale. Cela s'applique non seulement au régime de Kiev, mais aussi à tous ceux qui estiment possible de justifier le meurtre de citoyens russes, de Russes et de russophones.

C'est dangereux, surtout si l'on se souvient des nombreux crimes sanglants que les combattants bandéristes de notre époque ont commis contre la population du Donbass et d'autres régions russes. Nous en reparlerons aujourd'hui.

La réaction du régime Zelenski a été vraiment foudroyante. Tout d'abord, il s'est empressé de se distancier de ce crime, en essayant maladroitement d'en rejeter la responsabilité sur la Russie et ses dirigeants. Il a commencé à diffuser des discours accusateurs à l'encontre de la Russie et de ses dirigeants. Cela a été fait avec tant de maladresse que l'idée d'une "trace ukrainienne" a commencé à se renforcer dans l'esprit du monde entier. Rappelons que ce ne sont pas les dirigeants russes, ni le ministère russe des Affaires étrangères, ni les services de sécurité russes qui ont tenu ces propos. Les premiers jours, ce n'est pas nous qui avons établi un lien entre ce qui s'est passé au Crocus City Hall et l'Ukraine. C'est le régime de Kiev lui-même (bien que je ne pense pas que quelqu'un le lui ait demandé) et, bien sûr, Washington et Londres qui en ont parlé.

Ce sont les superviseurs occidentaux du régime de Kiev qui ont eux-mêmes contribué à la diffusion de ce lien. Dans les premières heures qui ont suivi l'attaque terroriste, Washington et Londres ont commencé à répéter comme un mantra la "non-implication" de l'Ukraine et à divaguer sans aucune gêne sur la "responsabilité" des terroristes de l'État islamique, qui est interdit en Russie. C'est ce qu'on appelle "qui se sent morveux se mouche".

Plus tôt, les services spéciaux ukrainiens, à savoir le Conseil de sécurité de l'Ukraine et la Direction du renseignement d'État du ministère ukrainien de la Défense, ont reconnu publiquement à plusieurs reprises avoir préparé et exécuté des actes terroristes médiatisés à l'encontre de la Russie et de ses citoyens.

J'ai une question à poser. Pourquoi Washington et Londres n'ont-ils pas jugé nécessaire de se distancier de ces attaques terroristes? Pourquoi n'ont-ils pas évoqué le fait que le régime de Kiev dépassait les bornes? Pourquoi n'ont-ils pas mis fin à l'assistance militaire, matérielle, politique, médiatique, morale? Ils ne l'ont pas fait une seule fois. Nous allons vous présenter aujourd'hui des citations précises.

Le 25 mars, le chef du service de sécurité ukrainien, Vassili Maliouk, a fait part de nouveaux détails sur les meurtres et les tentatives d'assassinat de personnalités publiques et politiques de premier plan de Russie et d'Ukraine. Parmi elles, le blogueur Vladlen Tatarski, l'ancien député ukrainien Ilia Kiva, l'écrivain Zakhar Prilepine, des employés des administrations locales de la RPD et de la RPL, et bien d'autres encore. Savez-vous comment cela s'appelle? Un aveu de culpabilité. Un représentant officiel du régime de Kiev, un représentant d'un département qui assure les fonctions de sécurité de l'État, a déclaré directement que son régime était impliqué dans l'assassinat des gens, des civils.

Comme l'a déclaré Alexandre Bortnikov, directeur du Service fédéral de sécurité de la Russie, dans une interview accordée à la chaîne de télévision Rossiya 1 le 26 mars dernier, c'est "Kiev qui est à l'origine de l'attentat terroriste perpétré au Crocus City Hall, dont les services secrets préparaient un passage à la frontière avec l'Ukraine et prévoyaient un accueil en héros pour les terroristes".

Nous sommes convaincus que toutes les personnes impliquées dans cette tragédie seront identifiées et sévèrement punies pour ce qu'elles ont fait. C'est du ressort des forces de l'ordre. Et aussi de notre ressort.

Nous avons reçu un grand nombre de questions à la veille de la conférence de presse, sur l'implication éventuelle du régime de Kiev dans de telles actions, sur le fait qu'il les avait planifiées et mises en œuvre depuis de nombreuses années et qu'il était imprégné de cette idéologie. Si quelqu'un a encore des doutes, reprenons leurs déclarations dans des citations directes. Oui, la liste est longue. Nous en avons sélectionné quelques-unes.

Le 24 février 2022, l'ancien président par intérim de l'Ukraine et ex-secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine, Alexandre Tourtchinov, a déclaré: "Nous sommes prêts à détruire les Russes partout où cela est possible. Il est nécessaire de battre les Russes non seulement en Ukraine, mais aussi au-delà de ses frontières, sur le territoire de la Russie." C'était sa déclaration officielle. Il ne l'a pas démentie.

Le 19 mai 2022, Mikhaïl Podoliak, conseiller du chef du cabinet du président, a déclaré: "Je suis en faveur de l'oubli du mot "Russes" dans les régions de Kharkov, Lougansk et Donetsk."

Le 22 août 2022, l'ambassadeur ukrainien au Kazakhstan, Piotr Vroublevski, a déclaré: "Nous essayons de les tuer [les Russes] autant que possible. Plus on tuera de Russes maintenant, moins nos enfants auront à en tuer. C'est tout."

Le 7 décembre 2022, l'ancien secrétaire (en exercice à l'époque) du Conseil de sécurité nationale et de défense, Alexeï Danilov, a déclaré: "La Russie devrait disparaître de la carte du monde en tant qu'entité politico-militaire."

Le 13 décembre 2022, l'ancien secrétaire (en exercice à l'époque) du Conseil de sécurité nationale et de défense, Alexeï Danilov, a déclaré: "Tout brûlera jusqu'à ce que toute Moscou soit brûlée."

Le 18 mai 2023, Mikhaïl Podoliak, conseiller du chef du cabinet du président, a déclaré: "Oui, l'Ukraine vous hait [les Russes]. Nous vous persécuterons. Toujours et partout. L'Ukraine aura la peau de chacun d'entre vous, peu importe comment, que ce soit de façon légale ou physique."

Le 21 mai 2023, Kirill Boudanov, chef de la Direction générale des renseignements du ministère de la Défense, a déclaré: "Il s'agit de personnes dont le psychisme est altéré et qui doivent être soumises à une juste responsabilité. La responsabilité juste, selon nous, est uniquement l'élimination physique."

Le 3 juin 2023, l'ancien secrétaire (en exercice à l'époque) du Conseil de sécurité nationale et de défense Alexeï Danilov, a déclaré: "La racaille qui estime avoir le droit de parler russe à l'antenne ukrainienne n'a pas sa place non seulement à la télévision, mais aussi dans la politique et en Ukraine."

Le 15 juin 2023, Mikhaïl Podoliak, conseiller du chef du cabinet du président, a déclaré: "Il n'y a qu'un seul plan: avancer aussi fermement que possible en tuant un maximum de Russes."

Le 14 juillet 2023, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valeri Zaloujny (en exercice à l'époque) a déclaré: "C'est notre problème, et c'est à nous de décider comment tuer cet ennemi. En temps de guerre, on peut et on doit tuer l'ennemi sur son territoire. Si nos partenaires ont peur d'utiliser leurs armes, nous tuerons avec les nôtres. Mais ce sera autant que nécessaire."

Le 2 août 2023, l'ancien secrétaire (en exercice à l'époque) du Conseil de sécurité nationale et de défense Alexeï Danilov, a déclaré: "Nous sommes unis [avec la Pologne] par une histoire européenne commune, par des millions de liens de parenté et d'amitié et un seul objectif – la destruction du monstre de Moscou...". Ce sont les propos d'un responsable du régime de Kiev, chargé de la sécurité nationale.

Le 15 mars 2024, Vladimir Zelenski a déclaré: "Aujourd'hui, nous avons eu d'importantes réunions militaires. Nous avons déterminé les points les plus vulnérables de l'ennemi, là où nous pouvons lui infliger le plus de dégâts. Et nous le ferons. Plus l'État russe perdra et plus le prix de son agression sera important, plus la fin juste de cette guerre sera proche."

Ce ne sont là que quelques citations directes qui confirment les intentions du régime de Kiev et de ses personnalités de tuer des Russes, des russophones, d'exterminer des citoyens russes partout, infligeant ainsi des "dégâts", des "dommages" (comme ils le formulent) à notre pays. Mais le sens est toujours le même: la destruction physique des Russes, des russophones et des citoyens russes. C'est ce qu'ils considèrent comme leur but et leur objectif principal. Et tout ceci a commencé bien avant 2022.

Mais les autorités ukrainiennes ne se sont jamais contentées de mots. Depuis de nombreuses années, elles utilisent activement des méthodes de terreur contre des hommes politiques, des personnalités publiques et des journalistes, tant dans leur propre pays qu'en Russie. D'ailleurs, pas seulement dans notre pays. Des représentants de la communauté journalistique d'autres pays sont également devenus victimes de leurs attaques terroristes. En voici quelques exemples.

Le 15 avril 2015, Oleg Kalachnikov, ancien député du Parti des régions à la Verkhovnaïa Rada, a été tué à la porte de son appartement à Kiev. Le lendemain, le 16 avril 2015, le journaliste Oles Bouzina a été abattu près de son domicile à Kiev. Les assassins ne sont toujours pas tenus responsables de leurs actes. Le 20 juillet 2017, le célèbre journaliste russe et ukrainien Pavel Cheremet s'est fait exploser dans une voiture à Kiev. Le 31 août 2018, le chef de la RPD, Alexandre Zakhartchenko, a été tué à Donetsk lors de l'explosion d'un engin explosif préalablement déposé. Le 20 août 2022, la journaliste et politologue Daria Douguina a été assassinée à Moscou. Le Service fédéral de sécurité russe a établi l'implication du Service de sécurité de l'Ukraine dans ce meurtre.

Le 6 mars 2023, une tentative d'explosion de la voiture de Konstantin Malofeïev, fondateur de la chaîne de télévision Tsargrad, a été déjouée. Le 2 avril 2023, le correspondant militaire Vladlen Tatarski a été tué à Saint-Pétersbourg. Selon les enquêteurs, l'explosion qui a tué le journaliste a été organisée par les services secrets ukrainiens. Le 6 mai 2023, l'écrivain et publiciste Zakhar Prilepine est blessé dans la région de Nijni Novgorod par un attentat à la voiture piégée. Deux attaques sur le pont de Crimée – le 8 octobre 2022 et le 17 juillet 2023 – font également partie des actions terroristes qui n'ont aucune importance sur le plan militaire.

Nous ne devons pas oublier les bombardements incessants de villes et de villages de la région de Belgorod, des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions de Zaporojié et de Kherson, ainsi que les actes de terrorisme nucléaire contre les centrales nucléaires de Zaporojié et de Koursk. Les représentants du régime de Kiev de toutes sortes en sont fiers, en font état et demandent davantage d'argent à leurs conservateurs occidentaux. Et depuis de nombreuses années, le site web Mirotvorets publie des données sur les personnes qui, selon le régime de Kiev, sont des cibles légitimes à détruire. Puis, les noms des personnes tuées, explosées, abattues sont cyniquement marqués avec une croix. Détruit, coché, fier – tel est le principe du régime de Kiev.

Qu'en est-il de nos fleurons occidentaux de la démocratie et des droits de l'homme? Pouvez-vous trouver au moins une citation où ils ont directement condamné une telle chose? Ont-ils jamais critiqué Zelenski, ceux qui l'ont précédé et tout le "gang"? Il n'existe aucune citation de ce type. Je n'en ai pas trouvé, et vous n'en trouverez pas non plus. Le silence assourdissant des superviseurs occidentaux, qui n'ont fait que fournir de l'argent et des armes à Zelenski. Pourtant, ils n'ont jamais hésité à soutenir le régime de Kiev. 

Le Premier ministre belge Alexander De Croo a déclaré: "La Russie représente une menace directe pour la sécurité de l'Otan et pour l'ensemble du mode de vie européen." Et hop, l'argent est "parti" pour le régime de Kiev.

Le 28 septembre 2022, le secrétaire d'État des États-Unis, Antony Blinken, a déclaré que les États-Unis n'avaient pas d'objection à ce que Kiev frappe les territoires qui font désormais partie de la Russie. Et l'argent est de nouveau tombé sur le compte de Zelenski.

Le 19 mars 2023, Catherine Colonna, ancienne (en exercice à l'époque) ministre française de l'Europe et des Affaires étrangères a déclaré: "Il faut aider l'Ukraine à rester sur des positions de force, ce qui fera prendre à la Russie conscience de l'impasse dans laquelle elle se trouve sur le plan militaire et diplomatique. La défaite militaire de la Russie est le moyen le plus sûr de parvenir à la paix." Une fois de plus, l'argent a été transféré à Zelenski, à Kiev.

Le 23 avril 2023, le Président français Emmanuel Macron (combien de choses ont déjà été dites): "Notre objectif est d'aider l'Ukraine à résister par tous les moyens nécessaires, de ne pas laisser la Russie gagner, de ne pas laisser ce conflit s'étendre." Qu'est-ce que c'est, si ce n'est un appel d'Emmanuel Macron au régime de Kiev pour qu'il commette, entre autres, des crimes terroristes extrémistes? Enfin, il dit "par tous les moyens nécessaires". Le plus important, c'est qu'il récolte de l'argent pour cela. Emmanuel Macron, "mendie" cet argent en faisant le tour de tout le monde. Pour quoi faire? Pour que le régime de Kiev "par tous les moyens nécessaires", comme il dit, "empêche la Russie de gagner".

Le 30 mai 2023, James Cleverly, ancien (en exercice à l'époque) ministre britannique des Affaires étrangères a déclaré: "L'Ukraine a le droit légitime de se défendre. Bien sûr, elle a le droit légitime de le faire à l'intérieur de ses frontières, mais elle a aussi le droit de projeter sa force au-delà de ses frontières pour saper la capacité de la Russie à projeter sa force en Ukraine même."

Ils savent ce que représentent les forces armées ukrainiennes, leur système de défense, etc. Ils connaissent parfaitement bien les méthodes qu'ils ont utilisées pendant toutes ces années pour pousser le régime de Kiev à agir: des méthodes de terrorisme, d'extrémisme, de meurtre de citoyens ordinaires et de destruction d'infrastructures civiles.

Le 31 mai 2023, Steffen Hebestreit, porte-parole du cabinet allemand a dit: "Le gouvernement allemand considère comme légitimes les frappes des forces armées ukrainiennes sur des installations sur le territoire russe avec des armes fabriquées en Ukraine... Je n'ai pas donné d'évaluation de l'attaque [des drones ukrainiens] sur Moscou, mais une évaluation du point de vue du droit international. Le droit international estime que de telles frappes sont légitimes." Le porte-parole du cabinet allemand n'a pas précisé que les frappes visaient des infrastructures civiles, ce qui correspond au terme "terrorisme" tel qu'il est défini.

Maintenant passons à un chef-d'œuvre, l'une des citations les plus importantes qui caractérisent la position de l'Occident. Pratiquement à la veille de l'attentat contre le Crocus City Hall, une déclaration a été faite par l'ancienne Première ministre britannique, l'ancienne ministre britannique des Affaires étrangères (elle a occupé de nombreuses fonctions au cours des dix dernières années, je ne veux même pas les énumérer), Liz Truss. Qu'a-t-elle dit? C'est plus qu'une citation. C'est la preuve de l'implication des Anglo-Saxons dans les activités terroristes du régime de Kiev. Elle a dit: "Je veux que les États-Unis apportent à l'Ukraine un soutien maximal et lui permettent d'utiliser toutes sortes d'armes et toutes sortes de tactiques, y compris des avions, des canons à longue portée, etc. "Toutes sortes de tactiques". Quelles sont les autres tactiques? Ce sont justement des tactiques terroristes.

Les néonazis ukrainiens ne cessent de bombarder les villes russes. Les 20-24 mars de cette année, 5 personnes ont été tuées et 33 personnes, dont un enfant, ont été blessées à la suite de frappes sur des zones résidentielles de la région de Belgorod.

Le 24 mars, le régime de Kiev a procédé au bombardement le plus massif de Sébastopol. 2 personnes ont été tuées et 11 personnes ont reçu des blessures de gravité diverse. Les infrastructures civiles ont été sérieusement endommagées, y compris plus de 65 appartements et maisons privées, plusieurs installations sociales, des installations d'approvisionnement en gaz et plus de 40 voitures.

Toutes ces atrocités sont soigneusement consignées par les forces de l'ordre russes. Les personnes impliquées seront certainement identifiées et traduites en justice.

Les tribunaux de la Fédération de Russie sur la base des preuves recueillies par le Comité d'enquête russe continuent de condamner les combattants ukrainiens ayant commis des crimes graves contre la population civile.

Dans la RPD, le tribunal a condamné dix membres de la formation néonazie Azov à diverses peines d'emprisonnement. Ils ont tous tiré aux mortiers sur une zone résidentielle à la périphérie ouest de Marioupol entre le 7 mars et le 15 avril 2022, provoquant la mort et plusieurs blessés parmi les civils.

Aucun des criminels ukrainiens n'échappera au châtiment. Ils seront tous identifiés et répondront de leurs actes devant la justice.

La 20e réunion du groupe de contact sur l'assistance à la défense de l'Ukraine au format Ramstein, qui s'est tenue le 19 mars dernier, a été la plus faible en termes de résultats. La plupart des représentants occidentaux sont venus à la réunion "les mains vides" (comme l'ont noté les autorités du régime de Kiev elles-mêmes). Seuls l'Allemagne et les Pays-Bas se sont prononcés en faveur du transfert aux forces armées ukrainiennes d'armes et d'équipements militaires d'une valeur de 500 millions d'euros et de 350 millions d'euros respectivement.

Cela a provoqué l'irritation de Kiev, qui est habitué à une aide abondante et variée. Le 21 mars dernier, Zelenski a qualifié d'humiliation pour l'Europe la quantité d'artillerie reçue par l'Ukraine de la part des alliés. Il a été repris par la vice-première ministre Olga Stefanichina, qui s'est plainte le 22 mars qu'en janvier et février de cette année, le pays n'avait reçu que "10% des ressources financières prévues nécessaires à la survie de l'État", tandis que "l'aide militaire, prévue depuis près d'un an dans le cadre du format Ramstein par plus de 50 pays du monde", n'a pas du tout été apportée à l'Ukraine.

De plus en plus de pays et de responsables politiques réalisent qui ils soutiennent et pour quoi ils donnent de l'argent: le terrorisme et l'extrémisme. Nous avons commencé à en parler il y a longtemps. Je suis bien consciente qu'il est peu probable que cela influence un jour une révision globale de la politique éditoriale des médias occidentaux. Pourtant, c'est ce qui s'est passé. Nous en avons régulièrement parlé avant même mars 2024 et avons cité un grand nombre de faits témoignant des activités terroristes du régime de Kiev. Seuls ceux qui souhaitaient les ignorer pouvaient le faire.

La perspective de se retrouver avec un portefeuille vide fait peur au régime Zelenski. Sans l'aide de l'Occident, il n'est rien ni personne.

Alors que l'Europe discute de l'envoi des troupes de plusieurs pays de l'UE en Ukraine, Kiev a déjà commencé à se préparer à une réunion d'"investisseurs" étrangers. C'est ainsi qu'ils considèrent leur "projet commercial". D'un point de vue militaro-politique, il faudrait peut-être les qualifier d'interventionnistes. En fait, étant donné que c'est Washington qui ne cesse de qualifier la situation en Ukraine et le régime de Kiev de "bonne affaire" et d'"investissement rentable" dans l'assassinat de Russes, c'est apparemment là que se rendront les investisseurs.

Le 20 mars, la commission du parlement ukrainien chargée de l'organisation du pouvoir d'État, de l'autonomie locale, du développement régional et de l'urbanisme a recommandé au gouvernement de rebaptiser 5 villes et 104 villages du pays dans le cadre de la lutte contre le passé soviétique. A partir de ce moment ils seront certainement heureux à jamais.

Ainsi, il a été proposé de baptiser Tchervonograd, dans la région de Lvov, en l'honneur du collaborationniste uniate Andreï Cheptitski. Je vais vous rappeler qui il est. C'est lui qui (je dirais du fond de son âme, mais je doute qu'il en avait une) a félicité Adolf Hitler du fond de son cœur à l'occasion de l'occupation nazie de la capitale de la République socialiste soviétique d'Ukraine le 19 septembre 1941.

La ville portuaire de Ioujny, dans la région d'Odessa, deviendrait Port-Annental. De quoi s'agit-il? Il s'agissait autrefois du nom d'un village voisin de colons allemands.

Selon le plan de ces "idéologues", le village de Nadejdovka dans la région d'Odessa sera réincarné en Champagne.

Selon toute évidence, les nouveaux collaborateurs ukrainiens, suivant l'exemple de leurs prédécesseurs, se préparent à accueillir des soldats français et allemands, qui seront apparemment cantonnés dans des localités portant des noms qui sonnent bien à leurs oreilles.

Je crois que le "chef-d'œuvre" a été la décision d'exonérer de taxes les propriétaires de voitures de luxe en Ukraine. Les marques ont même été mentionnées. Apparemment, c'est ainsi qu'ils se préparent au nouveau "commandant".

L'oppression de l'orthodoxie canonique se poursuit en Ukraine. Je dirais même que c'est la destruction de l'Église orthodoxe et une atteinte à tous les croyants. Dans la région de Tcherkassy, le Service de sécurité de l'Ukraine a informé l'archiprêtre de l'Église orthodoxe ukrainienne, Boris Brodovski, d'être soupçonné d'avoir commis des actes criminels pour des publications sur les réseaux sociaux dans lesquelles il qualifiait à juste titre les combattants de la formation nationaliste Azov de nazis. L'archiprêtre a été inculpé pour cela, bien qu'ils portent des symboles nazis sur ses chevrons. Le Service de sécurité d'Ukraine a procédé à des perquisitions et a arrêté des employés de l'Union des journalistes orthodoxes. De nouvelles affaires pénales ont été enregistrées contre des moines de la laure des Grottes de Kiev et de la laure Potchaïev. Le conseil municipal de Kiev continue de confisquer des terres de la laure des Grottes de Kiev pour les transférer à la réserve.

Le 25 mars dernier, le chef du Service de sécurité de l'Ukraine, Vassili Maliouk, a déclaré dans une interview accordée à la chaîne de télévision ukrainienne ICTV que des clercs de l'Église orthodoxe ukrainienne faisaient l'objet de poursuites pénales. Selon lui, plus de 80 affaires ont été ouvertes contre des représentants de son clergé et 37 "suspicions" ont été annoncées. 23 prêtres ont reçu des verdicts de tribunaux pour des accusations allant de la trahison d'État à l'incitation à la haine interreligieuse.

Chaque année, le département d'État américain publie des rapports sur l'oppression de la liberté religieuse. Il y a des spécialistes, beaucoup de gens qui s'occupent de la préparation de ces rapports, de nombreuses personnes qui contrôlent la situation en permanence. Vont-ils voir quelque chose de tout cela? Peuvent-ils ne pas attendre le rapport et faire des commentaires tout de suite? Non. Après tout, tout se déroule selon le plan américain.

Le 5 mars dernier, la commission du parlement ukrainien chargée de la politique humanitaire et de l'information a recommandé au parlement d'adopter en deuxième lecture un projet de loi qui permettrait d'interdire l'Église orthodoxe ukrainienne. Est-ce que quelqu'un a entendu quoi que ce soit du département d'État des États-Unis? Quelqu'un a-t-il dit quelque chose? Peut-être qu'une publication ou un haut fonctionnaire du département d'État a enregistré une vidéo dans laquelle il s'adresse au régime de Kiev? Non, rien de tel. Ces plans ne se sont pas encore concrétisés. Nous ne pouvons pas exclure que des "forces extérieures" soient intervenues.

Le 25 mars dernier, le dirigeant de la société internationale de défense des droits de l'homme "Amsterdam & Partners LLP", Robert Amsterdam (que l'on ne peut pas soupçonner de sympathies pro-russes), a commenté sur les réseaux sociaux les lettres qu'il avait adressées au parlement ukrainien dans le cadre de l'adoption éventuelle du projet de loi mentionné. Il a notamment souligné qu'"un pays qui interdit les partis politiques, restreint les médias dissidents, reporte les élections et cherche à interdire la plus grande confession religieuse a perdu la capacité de prendre ses responsabilités politiques".

Cela me semble un peu souple. Mais, en gros, c'est une déclaration intéressante dans le contexte du silence absolu de tous les autres superviseurs occidentaux du régime de Kiev. Un seul détail. Le directeur de la société internationale des droits de l'homme Robert Amsterdam aurait dû écrire non pas au régime de Kiev, mais à ceux qui le parrainent. Il aurait dû écrire au département d'État américain, à la Maison Blanche, au ministère des Affaires étrangères du Royaume-Uni, à Downing Street, au palais de l'Élysée. C'est de là que provient l'argent.

Une fois de plus, nous appelons les organisations internationales compétentes à condamner fermement la répression inhumaine persistante de l'Église orthodoxe ukrainienne par Kiev, à l'obliger à mettre fin à cette attitude arbitraire et à empêcher l'adoption du projet de loi anti-ecclésiastique susmentionné, qui non seulement contredit la Constitution de l'Ukraine, mais constitue également une violation flagrante des droits et des libertés de l'homme, portant atteinte à la sensibilité de millions de croyants orthodoxes.

Des manipulateurs occidentaux continuent d'exiger du régime de Kiev l'accélération de l'adoption de la loi sur le renforcement de la mobilisation.

Le 21 mars dernier, le chef du Comité militaire de l'Otan, l'amiral Rob Bauer, qui s'est rendu à Kiev, a déclaré: "Vous avez besoin de gens pour remplacer les morts et les blessés. Et cela ne signifie qu'une chose: la mobilisation." Dans le même temps, le 24 mars dernier, le commandant des forces armées ukrainiennes, Alexandre Pavliouk, s'est plaint que les Ukrainiens se cachaient des recruteurs militaires et les traitaient d'"attrape-personnes".

Les cas de violence physique vis-à-vis des commissaires militaires se multiplient en Ukraine. Le 21 mars 2024, dans la ville de Novovolynski, dans la région de Volhynie, un homme a attaqué avec un couteau les officiers du centre militaire qui voulaient l'enrôler de force dans l'armée.

A Lvov, un homme a été condamné à trois ans de prison pour avoir déclaré au tribunal qu'il préférait purger une peine plutôt que d'aller à la guerre et de tuer des Russes.

Ces derniers temps, le nombre de personnes cherchant à échapper à la conscription a fortement augmenté, presque multiplié par dix. Selon le bureau du procureur général de l'Ukraine, plus de 9.000 affaires pénales ont été ouvertes contre eux, dont plus de 2.600 ont été portées devant les tribunaux. En Ukraine, une vraie chasse aux hommes est déclarée par le régime de Kiev (c'est son idéologie). Les gardes-frontières sont autorisés à utiliser des drones et à tirer à volonté sur ceux qui essaient de passer illégalement la frontière afin d'éviter la mobilisation.

Où est passée cette Europe "civilisée"? Autrefois, elle a persécuté les autorités de la RDA parce qu'elles avaient pris des mesures contre ceux qui avaient escaladé le mur de Berlin. Elle a qualifié les autorités de la RDA de non civilisées, a exigé qu'elles prêtent serment à la vraie liberté et à la démocratie? Et alors? Où est passée cette démocratie aujourd'hui? En Ukraine ou peut-être quelque part dans l'UE? Pourquoi, mesdames et messieurs, gardez-vous le silence à présent? D'autre part, quel genre de messieurs êtes-vous? Vous êtes les esclaves de votre propre idéologie misanthropique. Pourquoi ne critiquez-vous pas le régime de Kiev? Pourquoi ne soumettez-vous pas la question au Conseil des droits de l'homme des Nations unies, à l'OSCE et à d'autres organisations internationales? Je sais que l'OSCE est dans un état de paralysie absolue à cause des actions des Occidentaux, mais il y a toujours de la place pour des héros. Pourquoi vous tous, tous ceux qui appellent à la liberté et à la démocratie depuis de nombreuses années, ne remarquez-vous pas la déshumanisation monstrueuse qui a lieu actuellement en Ukraine?

Il ne s'agit plus de démocratie, de liberté et de droits de l'homme, mais d'un écroulement moral et éthique absolu.

Le régime Zelenski poursuit la lutte contre l'histoire et la mémoire de ceux qui n'ont pas épargné leur vie au nom de la victoire commune sur le fascisme. Le 21 mars dernier, il y a eu des informations selon lesquelles le musée de la Seconde Guerre mondiale de Kiev a décidé de démanteler le haut-relief "La bataille de Koursk". Selon les autorités culturelles locales nazi, il s'agit d'un "symbole de la propagande bolchevique dans l'art monumental".

En réalité, les combattants bandéristes contemporains sont terrifiés par tout rappel de l'effondrement de leurs idoles idéologiques du Troisième Reich et du sort peu enviable qui les attend. Voilà pourquoi ils luttent avec tant d'acharnement contre leur propre mémoire, les monuments aux soldats soviétiques, et profanent leurs charniers. Ils ont dépassé le stade de l'explication de leur idéologie pour se livrer à des insultes à l'égard de tous les autres. Je vais les décevoir, mais ils sont incapables de contrôler la mémoire humaine. Les gens se souviennent et se souviendront de ceux qui ont sauvé l'humanité de la peste brune et de ceux qui ont tué sans pitié des centaines de milliers de femmes, de personnes âgées et d'enfants innocents, de ceux qui ont détruit des villes et des villages et de ceux qui ont semé la terreur et le chaos partout, affamé les gens jusqu'à la mort.

Ces faits confirment le caractère prioritaire des objectifs de l'opération militaire spéciale visant à dénazifier et à démilitariser l'Ukraine et à éliminer les menaces provenant de son territoire. Comme les dirigeants russes l'ont déclaré à de nombreuses reprises, ces objectifs seront accomplis.

  

Sue le 210e anniversaire de la Campagne étrangère de l'armée russe

 

Ces jours-ci nous célébrons le 210e anniversaire de l’achèvement victorieux de la Campagne étrangère de l’armée russe de 1813-1814. Après avoir vaincu la grande armée de Napoléon pendant la Guerre patriotique de 1812, les troupes russes partant des murs de Moscou incendiée, portant sur leurs bannières la liberté des pays et des peuples d'Europe face à l'oppression de Napoléon, ont parcouru des milliers de kilomètres avec de violents combats jusqu'à la capitale française, qui s’est rendue à la merci des vainqueurs le 31 mars 1814. Nous proposons de marquer cet événement avec un texte historique de qualité, puissant et fondé sur des faits.

Les traités de paix de Paris et le Congrès de Vienne ont mis une fin politique et diplomatique à la période d’un quart de siècle de guerres continues qui ont saigné l’Europe. Ainsi, moins de deux ans après le début de la campagne contre la Russie annoncée en grande pompe par la propagande française de l’époque, la France était vaincue. Quelques semaines plus tard, l'empereur Napoléon a abdiqué.

Revenant aujourd'hui sur cette page glorieuse de l'histoire russe et peu glorieuse de l'histoire française, nous rendons hommage à la mémoire de nos héroïques ancêtres, puisant la force et l’inspiration dans leur vie et leurs exploits. Je voudrais conseiller aux dirigeants occidentaux actuels et aux nouveaux "Napoléon" qui menacent à nouveau d'envoyer des troupes à l'est, de ne pas oublier les leçons de l'histoire, à savoir par quoi se soldait toujours la volonté de leurs prédécesseurs d'infliger une "défaite stratégique" à notre pays.

 

Réponses aux questions:

Question: Le Président français Emmanuel Macron a déclaré que la France avait proposé à la Russie de renforcer la coopération dans la lutte contre le terrorisme. "Nous avons noué des contacts à tous les niveaux, tant techniques que ministériels, afin de pouvoir proposer notre coopération sur la base des informations dont nous disposons et qui peuvent être utiles à la partie russe", a-t-il déclaré. Que pensez-vous de cette déclaration et dans quelle mesure pensez-vous qu’elle est sincère?

Réponse: Avant d’évaluer la sincérité du Président français Emmanuel Macron, je voudrais dire quelques mots sur la position de notre pays dans la lutte contre le terrorisme.

La Russie préconisait toujours le renforcement de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme, l'extrémisme et toute forme de radicalisme. Nous compatissions vraiment sincèrement à la France, qui a été victime à plusieurs reprises d'attentats terroristes ces dernières années. Nous avons essayé de maintenir un dialogue professionnel sur cette question avec Paris et d'autres capitales occidentales. Nous l’avons fait à la fois sur une base bilatérale et dans le cadre des structures internationales existantes, malgré leurs doubles standards et leurs agendas cachés, leurs tentatives de diviser les terroristes en "mauvais" et "pas très mauvais", et parfois même "pas mauvais du tout". Nous avons observé comment l’Occident divisait toujours les terroristes et les extrémistes entre "les bons" et "les mauvais", entre "modérés" et "radicaux". Nous avons mené ce dialogue antiterroriste même si à chaque fois les capitales occidentales nous diabolisaient pour avoir mené une opération antiterroriste en Syrie à la demande du gouvernement syrien.

Jusqu'en 2022, le groupe interministériel franco-russe pour la lutte contre les nouveaux défis et menaces fonctionnait efficacement et des contacts utiles entre les départements compétents étaient maintenus. Cependant, après le début de l'opération militaire spéciale en 2022, la partie française de sa propre initiative, a gelé toute interaction avec nous dans ce domaine. Il vaut mieux demander à Paris si cela a été fait sous l’influence ou la pression de Washington.

En ce qui concerne les récentes déclarations du Président français Emmanuel Macron. Le ministère russe des Affaires étrangères n'a pas encore reçu de demandes ou de propositions spécifiques de la part de la France, y compris dans le cadre du format susmentionné d'interaction bilatérale dans la lutte contre le terrorisme international.

Une situation similaire se développait il y a quelques semaines, lorsque le Président Emmanuel Macron a annoncé des initiatives de négociations pacifiques. Lorsque les journalistes ont interrogé le Président russe Vladimir Poutine à ce sujet lors d'une conférence de presse, ce dernier a expliqué qu'il ne savait rien de ces initiatives. Au lieu d’expliquer son initiative adressée à la Russie, Paris a décidé de marquer le coup en annonçant cette fois une coopération dans la lutte contre le terrorisme. Nous n'avons rien reçu à ce sujet du côté français.

Je ne peux pas dire pourquoi. Cela est peut-être dû au fait que le ministre français des Affaires étrangères est aujourd'hui un homme qui n’a jamais été diplomate et qui n’a aucune expérience dans les relations internationales sur le plan pratique et théorique. Parce qu'ils ne savent tout simplement pas comment travailler. Habituellement, si le chef de l'État a proposé quelque chose, les diplomates transmettent des documents spécifiques au destinataire de ces propositions. Il peut s'agir de notes ou de toute autre forme de communication - orale, verbale, non verbale. Peut-être que sous la gestion du diplomate actuel, nouvellement arrivé et non professionnel, ils n'ont tout simplement pas coordonné et ne comprennent pas comment se produit la communication entre les États. Il est difficile de dire. Mais ce serait bien si quelqu’un à Paris s’intéressait à ce qui se passe au quai d’Orsay.

Je me pose une question pratique: de quel type de lutte, de terroristes et de terrorisme en général parle le dirigeant français? L'autre jour, il a annoncé qu'il enverrait des troupes en Ukraine. De plus, il n’est pas clair si elles sont les siennes.

Si Paris souhaite la paix, lutter contre le terrorisme et contre le pire, il doit avant tout cesser de fournir un soutien militaire et financier au régime criminel de Kiev, qui utilise des méthodes terroristes pour mener régulièrement des attaques contre la population, les sites civils, et les infrastructures de la Fédération de Russie. Sinon, on a l’impression que nos "collègues" français définissent eux-mêmes un terrorisme "bon" sur lequel le ministère français des Affaires étrangères est prêt à fermer les yeux, lui permettant de tuer des civils russes et autres, et un terrorisme "mauvais" qu’il est prêt à combattre.

Cela n'existe pas. De cette façon, on pourrait à nouveau arriver là jusqu'où leurs partenaires de l’Alliance de l’Atlantique Nord sont allés à plusieurs reprises. Nous avons vu ce qui s’est passé et comment Daech interdit s’est formé. Comment ils "jouaient" aux activités antisoviétiques et ont accidentellement créé Al-Qaïda, qui a ensuite commencé à "dévorer" ses créateurs.

L'attaque terroriste sanglante dans la salle de concert Crocus City Hall a été perpétrée par des islamistes radicaux. Cependant, comme l'a souligné le Président Vladimir Poutine, l'enquête n'a pas encore permis d'identifier les véritables commanditaires de ce crime. Je le répète, les auteurs de l'attentat terroriste ont tenté de se cacher non pas n'importe où, mais en Ukraine. Peut-être que le Président Emmanuel Macron nous proposera de coopérer dans la lutte contre le terrorisme ukrainien? J'ai bien peur que non. Après tout, la France, depuis 2014, a soutenu et justifié la terreur ukrainienne contre la population civile du Donbass, sans jamais émettre la moindre objection ni remettre à sa place le régime de Kiev, qui faisait de telles choses.

À l’heure actuelle, la France augmente ses livraisons d’armes avec lesquelles le régime terroriste et extrémiste ukrainien tue les habitants des régions russes. À cet égard, l'entretien récent avec le chef du SBU Vassili Maliouk, qui a parlé avec fierté des activités terroristes de l'État ukrainien, est révélateur. Nous comprenons bien que l’Ukraine a perdu depuis longtemps sa souveraineté, est devenue une marionnette de l’Occident et vit d’aumônes. Alors peut-être que le président français devrait mettre de côté sa duplicité et commencer à appeler un chat un chat? Nous comprendrons alors exactement ce qu’il veut dire.

Question: Il est clair que l'enquête ne peut pas encore établir le commanditaire de l'attaque terroriste dans la salle de concert Crocus City Hall. Cependant, selon le ministère russe des Affaires étrangères, les faits et les informations actuellement disponibles peuvent-ils parler de pistes menant quelque part ou vers quelqu’un? Sur qui tout pointe-t-il maintenant?

Réponse: Vous avez entendu ce dont nous venons de discuter? De la part des médias occidentaux (ce n'est pas un reproche qui vous est adressé personnellement), nous entendons constamment des appels (ils sont contenus dans leurs questions) à suivre la voie familière aux médias, à l'information et aux communautés politiques occidentales à commencer à pointer du doigt quelqu'un sans avoir des faits. Nous ne le ferons pas pour plusieurs raisons. Premièrement, parce que nous en souffrons nous-mêmes sans cesse. En l'absence de faits, on nous pointe du doigt sans cesse et, en quelques heures ou quelques jours, on prononce non seulement un verdict de culpabilité, mais on l'exécute également.

À cet égard, nous parlons de ce qui est évident. Le premier est un véritable "cloaque" terroriste, un "nid" qui s'est formé sur le territoire de l'Ukraine en plusieurs années à cause d'injections financières incontrôlées, de livraisons d'armes (personne ne pouvait les compter ni comprendre où elles allaient), de la corruption, dont parle même la justice américaine et les forces de l’ordre. Nous l’avons déclaré avec des faits en main. Nous avons déclaré que nous n’étions pas seulement inquiets, nous avons commencé à un moment donné à tirer la sonnette d'alarme. Nous avons dit que cette "sonnette d'alarme" "sonnait" non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour l’Europe et pour le monde entier.

Lorsque les facteurs se combinent, à savoir la ​​fourniture incontrôlée d’armes, les injections illimitées et les schémas de corruption, ça finit mal. Il s’agit de ventes d’armes sur les marchés noirs, de trafics et de transports de stupéfiants. Là où il y a des armes, d’autres types de criminalité apparaissent, y compris internationaux. Sur le territoire ukrainien, au mépris de la Russie, l’extrémisme a été nourri sur des bases nationales. Ils ont été formés à la russophobie. Dans un tel contexte, cela aurait dû exploser. Cela a commencé par l’élimination physique de personnalités publiques, l’assassinat de journalistes, d’hommes politiques, etc.

À mon avis, l’une des manifestations les plus illustres de la logique terroriste absolue a été l’assassinat à Kiev du négociateur ukrainien Denis Kireïev, revenu après une nouvelle série de réunions avec la délégation russe. Juste comme ça. Point. Il ne s’agit pas simplement de "processus profonds" au sein d’associations extrémistes en Ukraine, parrainés de l’étranger, ni de "processus internes" au sein des services spéciaux ukrainiens (peut-être qu’ils ne sont contrôlés par personne). Cela a été fait avec la participation des chefs des structures gouvernementales officielles. Personne, ni au gouvernement ukrainien ni à l'étranger, n'a prononcé un seul mot de condamnation. Ils ont simplement déclaré que c'était arrivé.

Si les plus hauts dirigeants du pays parlent de l’assassinat de leurs propres mains d’un représentant de leur délégation officielle comme d’une chose "normale", alors c’est un signal pour la communauté mondiale que quelque chose ne va pas depuis longtemps avec ce régime. C'était la "pointe de l'iceberg". Ensuite, nous avons parlé du grand nombre d’attentats terroristes perpétrés de manière incontrôlable par l’Occident, sans rappel à l'ordre et même avec un parrainage. L’argent y coulait à flots avec la participation active de la famille des dirigeants américains. Ces schémas et projets ont créé un terrain fertile pour l’extrémisme et le terrorisme.

Nous en avons parlé littéralement à chaque conférence de presse. C'est un fait absolu. Ce n'est même pas une "piste", mais une "autoroute" montrant ce qui se passe sous la forme de manifestations d'extrémisme et de terrorisme sur le territoire de notre pays, ainsi que dans les États voisins, etc. Nous le déclarons depuis de nombreuses années.

Deuxième point. Nous avons enregistré (j'ai cité plusieurs citations aujourd'hui) des déclarations des pays occidentaux qui n'étaient pas seulement de nature provocatrice, mais appelant directement les dirigeants du régime de Kiev à adopter toutes les méthodes nécessaires pour détruire tout ce qui est lié à la Russie. Cela a été dit dans différentes langues, par différentes personnes, mais le sens était le même: plus le régime de Kiev devait infliger de dégâts à la Russie, mieux ce serait pour l’Occident.

De quoi parle la dernière déclaration du Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell? Que toute "l’histoire" ne porte pas sur "l’amour" pour l’Ukraine, mais sur la défense des intérêts de l’Occident. Quel est l’intérêt de l’Occident? Ils parlaient tout le temps de la "défaite stratégique de la Russie", de la déstabilisation de notre pays, du changement de direction, du "blocage" des procédures démocratiques de l'État, etc. Tous types d’"activités" qui devraient y contribuer.

Il ne s’agit pas d'infox ou de fuites, mais de discours directs des déclarations des dirigeants des États occidentaux, des structures de l’UE et de l’Otan. Ils ont donné des pouvoirs à l’Ukraine et ont délégué les tâches les plus sales au régime de Kiev. Et les dernières déclarations (j'ai cité aujourd'hui les propos de Liz Truss et d'autres) ont ouvert directement toutes les portes et ont incité le régime de Kiev à utiliser toutes les méthodes. Je comprends pourquoi ils ont fait cela: ils ne voulaient pas ou ne pouvaient pas fournir un soutien matériel du même niveau, mais en même temps ils avaient besoin de l'effet des activités destructrices du régime de Kiev tout autant que de leur financement mondial. Ce qui reste? L’extrémisme et le terrorisme. Comment ne pas voir et analyser cela? C’est l’environnement, le "terrain", la réalité dans laquelle a eu lieu le terrible attentat terroriste du 22 mars 2024 dans la salle de concert Crocus City Hall.

C'est aux forces de l’ordre de travailler ensuite. Les coupables directs ont été arrêtés. L'étape suivante est la recherche d'un commanditaire et de voies qui doivent mener à ceux qui l'ont organisé et financé. Le niveau de l’ensemble du projet témoigne d’une ampleur sérieuse. Il s’agit d’une histoire à composantes multiples. Il s'agit de tuer beaucoup de gens. Il s’agit d’intimidation, de confrontation de personnes de nationalités et de groupes religieux différents. Il s’agit d’une opération terroriste destructrice à grande échelle dont il faut trouver les commanditaires. Ce sont les forces de l’ordre qui devraient dire qui ils sont. Mais l’environnement, le terrain et la signature que nous avons vus auparavant indiquent la présence d’un motif et de preuves qui témoignent de la même manière que ce que le président américain Joe Biden et l’ancienne secrétaire d’État adjoint Victoria Nuland ont déclaré à propos du désir de détruire les Nord Stream. Nous n’avons pas inventé cela, mais ils l’ont dit directement.

Pourquoi les journalistes occidentaux n'ont-ils jamais demandé comment qualifier cela du point de vue du droit américain et international? Cela ne pourrait-il pas être défini comme une menace directe de commettre un attentat terroriste? Pourquoi personne n’a-t-il établi un lien entre cela et l’attaque terroriste contre Nord Stream? Pourquoi cela est-il désormais ignoré par la presse occidentale, qui répète le mot Daech comme un mantra? Comment tout cela est-il arrivé? Il n'y avait rien? Si. Ces facteurs sont également pris en compte. Les forces de l’ordre doivent avoir leur mot à dire. Elles fournissent toute l’information qu'elles reçoivent et qui peut être rendue publique sans perturber le cours de l'enquête, sans nuire à l'enquête.

Je vais le répéter. Avec quel enthousiasme la Maison Blanche, le département d'État, puis les autorités allemandes et tous les médias occidentaux ont commencé à répéter la position officiellement exprimée par Washington qu’à l'origine de l'attentat terroriste du 22 mars 2024 se trouvait Daech. Et qui l'a créé? Qui le contrôle? Qui a toujours classé parmi les modérés les membres des groupes terroristes, y compris ceux associés à l’État islamique? Ce sont ces mêmes pays occidentaux qui parlent de la nécessité de nous infliger une "défaite stratégique".

Ils ont déclaré que le Président français Emmanuel Macron avait déclaré qu'il serait bon de s'unir pour rechercher des commanditaires et échanger des informations, y compris avec notre pays. Je voudrais vous rappeler qu'en 2015, la Russie a proposé d'unir les efforts pour créer une coalition anti-Daech (à l'instar de celle anti-Hitler). Le Président russe Vladimir Poutine a fait une déclaration à New York lors de la session de l'Assemblée générale des Nations unies. En conséquence, nous n’avons reçu que de l’opposition à nos projets de la part de l’Occident.

La Russie a commencé à combattre Daech à la demande de Damas. Mais après cela, nous avons reçu une série d’attaques et de menaces terroristes. J'ai personnellement été témoin de menaces de la part de pays étrangers (y compris pendant les négociations) selon lesquelles nous regretterions ce que nous faisions. Nous avons combattu Daech. Rien d'autre. Nous n’avions pas l’intention de changer de régime et "conquérir" de nouveaux territoires. Cela n’a jamais été à l’ordre du jour. Nous avons répondu à la demande d’un État ami, qui étouffait dans le sang sur son territoire à cause des actions des terroristes internationaux (en particulier de Daech).

Notre assistance s'adressait directement à la Syrie. Elle était censée travailler dans l’intérêt de tous ceux qui déclaraient la nature terroriste de Daech. En réponse nous avons reçu l’opposition de l’Occident et de ceux qu’ils ont une fois de plus incités. Les Occidentaux, la Maison Blanche, le département d’État, l’Élysée, le Bundestag, la Bundeswehr, le ministère britannique des Affaires étrangères et tous les autres crient qu’il s’agit de Daech. Mais ils doivent se rappeler qui est derrière sa création. Qui l’a financé, comment a-t-il été contrôlé de l’intérieur, comment sont-ils impliqués et quelles sont leurs relations avec les agences de renseignement occidentales? Un sujet intéressant.

L’Occident est dans une impasse. D’un côté, ils nient que cela soit lié à l’Ukraine, même s’ils transformaient pendant de nombreuses années le régime de Kiev en un régime terroriste. D’un autre côté, ils crient qu’il s’agit de Daech, même si derrière lui, comme derrière Al-Qaïda, se trouvent les Occidentaux (directement, indirectement, financièrement). Comment est né Al-Qaïda? De la même manière (ils l’ont répété avec le régime de Kiev): en tant que force censée agir contre l’Union soviétique. Certes, après un certain temps, elle a commencé à mordre ses créateurs. Des personnalités politiques pro-occidentales ont également été amenées en Ukraine, puis elles étaient progressivement radicalisées avec de l’argent, des fournitures d’armes et la création de conditions appropriées. Cela a été fait par des superviseurs occidentaux.

Question: En cas de preuves directes de la participation des services spéciaux ukrainiens découvertes au cours de l'enquête, la question de la reconnaissance de l'Ukraine comme État terroriste sera-t-elle soulevée sur les plateformes internationales?

Réponse: La question du caractère terroriste du régime de Kiev est régulièrement soulevée par la Fédération de Russie au Conseil de sécurité de l'ONU. Je pense que vous le savez, notamment grâce aux discours de nos représentants. Il ne s’agit pas de déclarations infondées, mais de faits que nous avons présentés toutes ces années: les meurtres de personnalités publiques, la destruction d’infrastructures civiles avec des armes lourdes, les attaques ciblées contre des civils. Le blocus de l'eau en Crimée et le minage des lignes à haute tension sont également des faits de terrorisme. C’est ainsi qu’ils sont qualifiés en droit international. Nous en parlons tout le temps.

La question de qualification doit être liée aux faits établis par les enquêteurs. Mais la Fédération de Russie qualifie régulièrement le régime de Kiev de terroriste, en s’appuyant sur des faits précis. Le reste dépend de nos ordres de force et d’organes judiciaires.

Question: Vous avez déjà répondu à notre question. Nous voulions exprimer nos condoléances au nom de la rédaction et de nous-mêmes personnellement aux familles et aux proches des victimes de l’attentat et leur souhaiter un prompt rétablissement. En effet, c’est une grande tragédie.

Réponse: Merci beaucoup. Soyez assurés que votre voix ne se "noiera" pas dans un grand nombre d'autres voix. C'est le cas lorsque la voix de chacun est extrêmement importante, même si des centaines de millions de personnes sur la planète s'expriment.

Question: Le Premier ministre français Gabriel Attal a accusé la Russie de vouloir "punir l'Arménie" pour son adhésion à la Cour pénale internationale, ainsi que d'avoir approuvé les actions de l'Azerbaïdjan lors de l'opération antiterroriste au Karabakh à l'automne 2023 et a critiqué le contingent russe de maintien de la paix.  Comme on le voit, les attaques du côté français sont devenues plus fréquentes…

Réponse: Je séparerais les attaques agressives des fantasmes humides. Ce que vous avez dit relève de la seconde catégorie.

Question: Cependant, ils parlent de plus en plus souvent de ce sujet. Il semble qu’ils aient concentré leur attention sur la région. Compte tenu du contexte général de provocation, en particulier de la menace terroriste, jusqu’où les Français peuvent-ils aller, selon vous, pour tenter de déstabiliser la situation dans le Caucase du Sud, et quelle sera la réaction de Moscou?

Réponse: C'est précisément le cas alors qu'il ne faut en aucun cas extrapoler, doter les Français de ces qualités qui sont évidemment présentes dans la direction politique du pays. On le voit même dans la réaction des citoyens français aux déclarations antirusses que se permet le Président Emmanuel Macron, qui sont constamment différentes, parfois contradictoires. On reçoit des réponses des Français, de gens qui ont des choses à faire. Ils ont fait beaucoup de choses grâce à leur travail et disent qu’ils ont honte d’entendre ce que leurs dirigeants disent. Il y a toujours une tentation de qualifier le peuple tout entier de quelques épithètes, notamment à cause des actions d’Emmanuel Macron. Mais ce n'est pas le cas. Je pense qu’il en va de même dans le contexte de la situation dans le Caucase du Sud.

Toutes les déclarations faites par la France au nom des dirigeants de ce pays ne sont même pas portées à l'attention des parlementaires français, encore moins du peuple, et ne sont pas soumises à leur approbation ou désapprobation. Personne ne leur demande.

Il est naïf de croire que la France est prête ou capable d’assurer la sécurité du Caucase du Sud. Si cet État disposait de telles capacités, il les aurait utilisées dans les pays dans lesquels il avait des obligations contractuelles.

Nous en avons parlé à plusieurs reprises. Il serait encore plus pratique de le faire là-bas, étant donné qu'ils étaient là depuis des décennies, considérant ces pays comme leurs colonies et conservaient leurs intérêts dans la période postcoloniale déjà au niveau du néocolonialisme. Et la langue est plus familière, les contacts et les liens demeurent. Mais ça n'a pas marché.

La France était obligée de le faire sur le continent africain, car elle recevait de l'argent pour cela. Sa présence là-bas était généreusement payée. Les missions françaises dans ces pays ont lamentablement échoué. Non pas à cause de l’incohérence politique, mais parce que la république a abandonné ses alliés et partenaires dans les pays où son contingent était déployé, non par amitié ou par amour, mais aussi parce que la France en tirait profit. Tout cela a lamentablement échoué. La France les a abandonnés au moment le plus critique pour ces pays. Et ils ont commencé à chercher de toute urgence un remplaçant à la présence française nécessaire pour assurer leurs problèmes de sécurité existentielle.

Je n’aime pas les questions croisées, lorsque les représentants d’un pays posent régulièrement des questions sur un autre pays. Je parle maintenant de manière générale de la situation dans le Caucase du Sud.

L'avenir de tout le Caucase du Sud (de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan, des pays voisins, car il est facile de tracer des frontières sur une carte de contour, mais difficile dans le domaine économique et social) n'est pour Paris qu'un outil, une monnaie d'échange, l’un des moyens d’entretenir son propre bien-être et de préserver sa réputation, y compris sur fond de guerre hybride contre la Russie et d’échecs sur le continent africain.

La présence de la France dans la région du Caucase du Sud est une tentative de collecter des informations, de surveiller les États de la région et d'empêcher la mise en œuvre des accords de paix (y compris économiques) conclus entre les pays.

Comment est-ce possible? Dans le contexte des échecs de l’économie européenne, la prospérité est possible ici dans le Caucase du Sud. Comment ne pas faire du mal sous couvert d’aide? Il s’agit d’une idéologie occidentale classique. Personne ne le cache. Si le véritable objectif était la paix et la sécurité, alors la France ferait tout pour que les accords conclus depuis 2021 entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan grâce à la médiation de la Russie soient mis en œuvre. Mais ils ont pris le cap inverse.

Question: Après l'attentat terroriste qui a tué des enfants, des femmes et des innocents, les médias anglo-saxons ont tenté de diffuser de fausses informations sur les relations entre les forces de sécurité russes et les accusés. Quelles mesures ont été prises pour démentir ces allégations?

Réponse: Nous sommes confrontés à un grand nombre d’infox sur nous, d’interprétations incorrectes et du parti pris. Il est impossible de répondre en détail à votre question pour chacun de ces cas.

Nous avons des exemples de publications diffusant de fausses informations sur la Russie, d'autres documents sur le site, des conférences de presse où nous désavouons à la fois ce qui a été dit et fournissons des informations qui constituent une réfutation. Nous ferons tout cela.

Si vous souhaitez attirer l’attention sur une publication ou une série de publications spécifique, envoyez-la-nous et nous y jetterons un œil.

Si vous parlez des publications occidentales en général, au cours des dernières décennies, vous ne trouverez pas une seule publication qui ne promeuve systématiquement des narratifs antirusses (comme ils disent). Grâce à mon travail, je lis et regarde diverses publications occidentales. Au cours des dernières décennies, il n’y a pas eu d’informations normales, ni positives, normales, objectives ou adéquates sur la Russie. Ce qui reviendrait simplement à énoncer les faits du développement, de la croissance ou du déclin économique, des crises ou de la sortie de ces crises. Ces documents n'étaient pas disponibles. Les médias occidentaux ne parlent pas de la construction de logements, du développement de la médecine, des événements sportifs, artistiques et socioculturels internationaux et nationaux, des expositions organisées et de la réforme du système éducatif. Il n’y a rien de tout cela. Tout est seulement présenté avec un signe négatif. S'il s'agit de théâtre, cela signifie qu'il y a une sorte de scandale. S’il s’agit d’art, cela signifie quelque chose qui, du point de vue occidental, s’écarte de leurs standards. S’il s’agit d’éducation, alors uniquement du point de vue des approches anti-étatiques et de la destruction de la perception que les citoyens de notre pays ont de leur propre État du point de vue du patriotisme. C'est ainsi dans tout. Il n’y a rien, pas un seul événement que les médias occidentaux présenteraient à leur public comme le cours normal de la vie, avec ses hauts, ses bas, ses problèmes et ses réalisations. Il s’agit d’une russophobie pratique et appliquée.

Par conséquent, cette situation, à mon avis, peut encore être considérée comme une sorte d’exception. Les Occidentaux ont trouvé la force (mais pas immédiatement, d'une manière ou d'une autre sous le joug de la voix de la majorité mondiale) et ont commencé à exprimer leur sympathie, leurs regrets à propos de l'attentat terroriste de Moscou et à le condamner. Avant cela (je me souviens très bien de tous les cas précédents), quand directement au niveau officiel notre pays était accusé de tous les péchés, et dans les médias il n'y avait pas un seul mot de sympathie et de regret. Avant nous, il me semble, aucun pays au monde n’a été confronté (de manière régulière) à un tel dénigrement.

Question: Le Représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU, Vassili Nebenzia, a déclaré récemment que "l'objectif de l'opération militaire spéciale visant à démilitariser l'Ukraine a été atteint". À quel stade d’achèvement se trouve actuellement la mise en œuvre du plan de démilitarisation de l’Ukraine?

Réponse: Les buts et les objectifs de l'opération militaire spéciale ont été formulés, déclarés et expliqués par les dirigeants de notre pays. Ce sont les dirigeants de notre pays qui évalueront dans quelle mesure les buts et objectifs ont été atteints.

Question: Dmitri Medvedev, dans son discours au Festival de la jeunesse, a déclaré que l'idée selon laquelle l'Ukraine n'est pas la Russie devrait disparaître à jamais et que les tentatives d'ignorer l'opinion publique, qui considère à juste titre l'Ukraine et sa population comme faisant partie de la civilisation panrusse, devraient disparaître. Que fera le ministère des Affaires étrangères dans ce sens et, peut-être, avons-nous besoin de l'aide des citoyens russes pour accomplir les tâches assignées? Y a-t-il des facteurs qui empêchent que cela se réalise?

Réponse: Vous devez adresser votre question au Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, à Dmitri Medvedev. Puisque vous posez des questions sur l'aide que les Russes pourraient apporter, vous devez alors entendre les institutions qui déclarent ce concept et cette vision, quelles sont les étapes attendues ou celles qui sont nécessaires pour son développement ultérieur. Cette question doit y être adressée.

Question: Le ministère des Affaires étrangères va-t-il réagir d'une manière ou d'une autre à cette situation?

Réponse: Nous avons une politique étrangère présidentielle. Il y a des documents doctrinaux que nous mettons en œuvre. Bien entendu, il y a des décisions qui sont prises collectivement dans le domaine de la politique étrangère et au sein du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie. Je vous assure que tout ce qui est nécessaire de la part du ministère russe des Affaires étrangères est fait.

Il s’agit d’une réponse générale, étant donné que nous remplissons une fonction de coordination dans la mise en œuvre de la politique étrangère. Quant à cette question particulière, je vous renvoie vers la source.

Question: Les canaux de lutte commune contre le terrorisme continuent-ils à fonctionner entre la Russie et les pays occidentaux?

Réponse: Je voudrais souligner une fois de plus que jusqu'en 2022, nous avions une interaction efficace avec les pays occidentaux et les canaux appropriés fonctionnaient, y compris des consultations régulières sur les questions de lutte contre le terrorisme et d'antiterrorisme. Ils étaient constructifs et généralement dépolitisés. Ils constituaient une plateforme efficace pour discuter de la lutte contre le terrorisme et d’autres nouveaux défis et menaces.

Après 2022, tous ces formats ont été bloqués à l’initiative des Occidentaux. C'est, une première chose.

Deuxièmement, vous parlez de ce que cela pourrait être maintenant ou de ce qui se passera. Comment pouvez-vous même imaginer cela? Comment peut-on construire un dialogue antiterroriste avec les pays qui déclarent la nécessité d'infliger une "défaite stratégique" à la Russie, appellent à utiliser tous les moyens pour y parvenir, utilisent l'État tout entier comme instrument pour mettre en œuvre cette politique agressive, ont franchi toutes les lignes rouges, brûlé tous les ponts du point de vue de la moralité, de l'éthique, de leurs propres obligations envers le droit national et le droit international? Comment peut-on discuter de questions sensibles avec eux maintenant?

S’ils souhaitent partager des informations avec nous, nous les accepterons toujours avec gratitude. S’ils veulent relancer cette interaction, ils devraient commencer par faire l’inventaire de leurs propres approches et cesser de créer une nouvelle cellule terroriste au cœur de l’Europe. Avant cela, il y avait le Kosovo. Maintenant, l'échelle est différente: ils utilisent l'Ukraine pour cela. Ce sera leur contribution à la lutte antiterroriste dans le monde: cessez de soutenir le régime terroriste de Vladimir Zelenski.

 

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