13:03

Au sujet des déclarations incitant à la haine faites par les fonctionnaires publics et les personnalités publiques ukrainiens

Traduction non officielle

 

Extrait de la transcription de la conversation entre Dmytro Iaroch et Oleg Tiagnibok le 1 mars 2014.

« Dmytro Iaroch : Je veux faire une Ukraine pour les Ukrainiens. Maintenant j’ai besoin du poste de chef du Service de sécurité d'Ukraine (SSU). Et les relations de la "bezpeka" ("sécurité") ukrainiennes avec les Russkofs, il faut y faire un peu de ménage, ils savent trop de nous. Tu m’aideras, on va travailler ensemble.

Oleg Tiagnibok : Tes gars veulent te mettre au SSU, je l’ai entendu, mais je ne croyais pas que ce soit vrai. À quoi cela te sert ? Va faire de la politique. Tu as un soutien énorme.

Dmytro Iaroch : De la politique ? À quoi bon ? Pour enfiler un beau veston ? La force, j’en ai déjà. Fini le temps quand on s’amusait avec des lance-pierres. Maintenant j’ai assez d’armes pour briser l’échine de tous les "occupants internes". Avec les ressources du SSU, mes gars et moi, nous ferons d’abord le ménage chez les katsapy (habitants des régions est et sud-est de l’Ukraine – ndlr) et en Crimée. Sébastopol, les katsapy la fuiront eux-mêmes. Nous ferons la terre brûler sous leurs pieds. Les gars de la marine, on les égorgera dans les recoins, on fera sauter un ou deux navires. Ils fuiront sans aucun doute et emporteront leurs laquais ! Je vais écraser toute la vermine. En même temps je commencerai à faire du bruit dans les régions de Voronej, de Belgorod et de Koursk. Nous formerons des groupes de combat composés de Tatars et les enverrons au Caucase pour aider l’Émirat. Sachko Mouzytchko peut s’en charger. Il a de l’expérience. Les Tchétchènes le respectent. Y a des relations. Plus les Russkofs ont de problèmes, moins ils se mêlent de nos affaires. Pendant ce temps, nous nous fortifierons et prendrons pied.

Oleg Tiagnibok : Tu as des projets comme Napoléon.

Dmytro Iaroch : Non, plutôt comme Bandera.

Oleg Tiagnibok : Et si les katsapy en Ukraine se révoltent ? À Donetsk, à Kharkov, à Sébastopol, y en a beaucoup. Les régionaux et les communistes n’ont pas encore avalé leurs dents.

Dmytro Iaroch : Ils les avaleront et les laveront avec leur sang. Ici, je crois, on va éliminer discrètement les plus bruyants. Le reste, ils se calmeront eux-mêmes.

Oleg Tiagnibok : Et l’Europe, qu’est-ce qu’elle va dire ? Avec leur tolérance, ils ne vont pas tolérer le sang longtemps.

Dmytro Iaroch : Je suis prêt à tolérer cette clownerie d’euro-intégration jusqu’à ce qu’il s’agisse sérieusement de rejoindre l’UE. Je vais plutôt prendre dans mes bras un cosaque du Kouban qu’un pédé européen. L’adhésion à l’Europe, c’est la mort pour l’Ukraine. La mort pour l’État et le christianisme. Nous voulons une Ukraine pour les Ukrainiens, gérée par les Ukrainiens et ne servant pas les intérêts des autres. Y compris l’Amérique et l’UE. Et ce ne sera jamais autre chose !

Oleg Tiagnibok: Bien, les Russkofs et l’Europe, c’est clair, et les Polonais, qu’est-ce que tu en penses ? Ils revendiquent sérieusement la Volhynie. Ils ont déjà commencé à dessiner les Kresy (confins de l’est) sur leurs cartes. Là les humeurs pro-polonaises sont fortes. Si on ne trouve pas de langage commun avec l’Europe, ils peuvent lâcher sur nous la meute polonaise si nécessaire. En janvier, le Sejm polonais a imputé à "Svoboda" une politique anti-polonaise. On m’a traité d’antisémite et de russophobe. Il y a eu pas mal d’aboiements !

Dmytro Iaroch: Tu peux en être fier. Moi, personne ne m’a traité comme ça ! L’OUN et l’UPA ont-elles trop peu buté l’Armia Krajowa ? Une fois qu’ils lèvent la tête, on leur fera une seconde Katyn. Pas un mètre des terres ukrainiens ni aux Russkofs, ni au Polacks, encore moins aux Juifs ! Des poteaux, y en aura pour tous ! ».

Le 8 mars 2014. Députée du peuple de la Rada Suprême de la 7e législature représentant l’Union panukrainienne « Svoboda » (« Liberté ») Irina Farion : « Il faut finalement apprendre à lire honnêtement notre histoire et à comprendre : notre premier ennemi, c’est Moscou. C’est ça notre chemin national. C’est ça notre programme et notre plan d’action. Levez-vous, brisez vos chaînes et, du sang impur de l'ennemi, abreuvez la liberté. Du sang de l’ennemi, pas du vôtre!» (Revue « Voix de l’époque  »).

Le 24 juillet 2015. Ancien président par intérim, ancien secrétaire du Conseil de la sécurité et de la défense nationale de l’Ukraine Oleksandr Tourtchynov : « Et beaucoup de ses voisins fort et sérieux regardent la Russie, surtout sa partie orientale, comme une boîte de conserve à ouvrir dans les plus brefs délais » (Agence ukrainienne d'information indépendante « UNIAN »).

Le 4 novembre 2016. Ancien président par intérim, ancien secrétaire du Conseil de la sécurité et de la défense nationale de l’Ukraine Oleksandr Tourtchynov : « Pour moi, le "monde russe", ce sont les chars russes, les lance-roquettes multiples russes. Et celui qui est "pour" ce "monde russe" devrait être sujet, je m’excuse, à une longue peine d’emprisonnement ou à l’extermination » (LB.ua).

Le 4 septembre 2018. Ancien président de la Rada Suprême de l’Ukraine Andriy Paroubiy : « Je suis moi-même un fervent partisan de la démocratie directe. Au fait, je vous dirai que le plus grand pratiquant de démocratie directe était Adolf Aloïzovitch (Hitler) dans les années 1930 » («YouTube»).

Le 13 mars 2019. Député du peuple de la Rada Suprême de la 8e législature Andriy Biletsky : « Nous devons, avec toutes ces capacités, développer un pays à part entière, détruire le pouvoir de la Russie, y provoquer l'anarchie, peut-être une guerre civile, peut-être une guerre dans le Caucase, peut-être une crise sociale – il existe de nombreuses options. Et au moment de cette crise, réaliser selon le "scénario croate" une opération offensive brève et fulminante qui fera dix fois moins de pertes que cette station annuelle sur la ligne. Mais il faut d’abord affaiblir l’ennemi, et ce n’est qu’après qu’une courte opération militaire est possible » (/apostrophe.ua/).

Le 5 août 2021. Président Volodymyr Zelenski: « Je crois qu’aujourd’hui, si l’on vit sur le territoire provisoirement occupé du Donbass et qu’on estime que "notre cause est juste", que "c’est en Russie qu’il nous faut aller", que "nous sommes russes", c’est une grande erreur que de rester vivre dans le Donbass… Car sans l’Ukraine, il n’y aura pas de civilisation sur ce territoire… Je crois que, pour l’avenir de ses enfants et petits-enfants, si on aime la Russie et qu’on est resté toute sa vie sur le territoire de l’Ukraine en ressentant que c’est la Russie, on doit comprendre qu’au nom de l’avenir de ses enfants et ses petits-enfants il faut s’en aller et chercher une place en Russie. Ce serait juste » (Interfax-Ukraine).

Le 26 novembre 2021. Président Volodymyr Zelenski: « Et vous les appelez [à l’égard des citoyens de la Russie et de l’Ukraine touchés par les sanctions du Conseil de la sécurité et de la défense nationale] des humains ? Il y en a de différents genres. Il y a des représentants des humains. Tous les représentants des humains ne sont pas des humains. Il y a des spécimens, je le crois » (site web du président de l’Ukraine).

Le 24 février 2022. A. Tourtchinov, ancien  président intérimaire, ex-secrétaire du SNBO: «Nous sommes prêts à anéantir les Rousskofs partout. Les Rousskofs doivent être tués en Ukraine et ailleurs, en Russie». (page web VKontakte de Tourtchinov).

Le 12 mars 2022. D. Kouleba, ministre des affaires étrangères: L'élimination du président de la Fédération de Russie serait suffisante pour mettre fin à la guerre en Ukraine. (au cours de l'évènement "Renew Democracy Initiative).

Le 19 mai 2022. M. Podolyak, conseiller du chef de l'administration présidentielle: Je souhaite que le mot « Russes » soit tout à fait oublié dans les région de Kharkov, de Lougansk et de Donetsk" (portal internet kommersant.ru).

Le 22 août 2022. P. Vrublevskiy, ambassadeur de l'Ukraine au Kazakhstan: « Nous cherchons à en tuer le plus grand nombre possible (les Russes). Plus on tuera de Russes maintenant, moins nos enfants auront à en tuer. Voilà, c'est tout » (RT).

Le 8 septembre 2022. A. Yermak, chef de l'administration présidentielle: « Les Russes, ces non-humains, n'ont pas du tout le droit de se trouver parmi les citoyens civilisés des pays occidentaux » (site web du président de l'Ukraine).

Le 7 décembre 2022. A. Danilov, Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense: « La Russie doit être rayée de la carte du monde en tant qu'acteur politico-militaire dans les frontières actuelles dans lesquelles elle existe encore » (message sur Facebook).

Le 13 décembre 2022. A. Danilov, Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense: « Tout va brûler jusqu'à ce que tout Moscou soit incendié » (interview à la chaîne de télévision « 1+1 »).

Le 12 mai 2023. Président V. Zélenski: « Croyez-moi bien: ceux qui sont au Kremlin vont finir mal. À vrai dire, je ne sais pas comment mais je voudrais que cela se termine au plus vite possible. C'est sûr qu'ils ne mourront pas de leur belle mort » (interview à la BBC).

Le 17 mai 2023. A. Danilov, Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense: « Je veux rappeler  à certaines personnes politiques internationale que dans les relations avec Moscou les armes sont le meilleur moyen de communication diplomatique» (RBK-Ukraine).

Le 18 mai 2023. M. Podolyak, conseiller du chef de l'administration présidentielle: « C'est vrai, l'Ukraine vous haïsse [les Russes]. Nous allons vous poursuivre. Toujours et partout. L'Ukraine atteindra chacun de vous, soit légalement, soit physiquement » (message sur Twitter).

Le 21 mai 2023. K. Boudanov, directeur-général des renseignements du ministère de la défense: « Ce sont des personnes ayant un psychisme altéré qui doivent être tenus pour responsables à juste titre. La juste responsabilité, comme nous la voyons pour certaines personnes, n'est que l'élimination physique » (« Mir naiznanku » sur la chaîne de télévision "1+1").

Le 3 juin 2023. A. Danilov, Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense: « Il n'y a de place ni sur la télévision, ni en politique, ni en Ukraine pour les larbins qui se croient en droit de parler russe sur les ondes ukrainiennes » (message sur Twitter).

Le 15 juin 2023. M. Podolyak, conseiller du chef de l'administration présidentielle: « Il existe un plan : c'est d'avancer aussi dur que possible en tuant autant russes que possible » (RIA Novosti).

Le 22 juin 2023. Président V. Zélenski: « Je crois qu'il [Vladimir Poutine] ne cessera pas de menacer le monde par des armes nucléaires, je suis sûr que le monde connaît le moyen de le priver de l'activité vitale » (The Moscow Times).

Le 28 juin 2023. Président V. Zélenski: « La Russie considère tous ses voisins comme des esclaves ou des ennemis » (site web du président de l'Ukraine).

Le 3 juillet 2023. A. Danilov, Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense (lors d'une interview au quotidien Bild): « Le Tatarstan sera distinct, le Daghestan sera un pays distinct qui n'aura rien à voir avec la Russie. Ce sont des colonies de la Fédération de Russie... L'Occident doit comprendre que la Russie est fragmentée et qu'il n'y a pas de force qui puisse la garder unie » (Interfax-Ukraine).

Le 14 juillet 2023. V. Zaloujny, Commandant en chef des forces armées: «C'est notre problème, et c'est à nous de décider comment tuer cet ennemi. Pendant la guerre, nous pouvons et devons tuer sur ses territoires. Si nos partenaires ont peur d'utiliser leurs armes, nous tuerons avec les nôtres. Mais seulement autant que nécessaire » (interview au Washington Post).

Le 2 août 2023. A. Danilov, Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense: « Nous [avec la Pologne] sommes unis par une histoire européenne commune, par des millions de liens de parenté et d'amitié et par un objectif unique - l'élimination du monstre marin... » (Interfax-Ukraine).

Le 8 août 2023. M. Podolyak, conseiller du chef de l'administration présidentielle: « …il n'y a pas d'autre issue à cette guerre que la renaissance historique de la Russie. Cette renaissance n'est possible que par l'isolement, la repentance de masse et les condamnations judiciaires obligatoires. Et aussi par des troubles internes systémiques à grande échelle. Les institutions russes actuelles et les pasionarias agressives actuelles doivent disparaître... » (Message sur Telegram).

Le 31 août 2023. Chef du bureau du président ukrainien Andriy Ïermak : « La hausse des prix et la chute du rouble, ce sont les résultats sensibles pour les Russes ordinaires du financement de la guerre par leur dictateur et du fonctionnement des sanctions contre l’économie de la Russie. La folie et les crimes ont toujours un prix. Maintenant, oui. Mais la guerre coûtera de plus en plus cher, et la vie en Russie, même après la guerre, pour chaque Russe, doit devenir une véritable quête. Car le prix à payer pour la guerre doit concerner même leurs futures générations. La pauvreté, le sous-développement, l’isolement… Nous ferons tout notre possible pour que ce soit ainsi. Car c’est le peuple entier qui est coupable des crimes du dictateur fou. La Russie ressentira de la douleur, y compris économiquement ».

 

Traduction non officielle

 

Déclarations de personnes officielles ukrainiennes

au sujet des négociations avec la Russie

(les années 2022-2023)

 

Le 17 avril 2022. M. Vladimir Zelensky, Président de l’Ukraine (dans une interview avec CNN) : « Nous pouvons battre avec la Fédération de Russie 10 ans encore… Notre société ne veut pas que nous poursuivions les négociations (avec la Russie) » (édition en ligne « Страна.ua »).

Le 17 juillet 2022. M. Dmitri Kouleba, ministre des Affaires étrangères (dans une interview avec Forbes Ukraine) : « La Russie doit s'asseoir à la table des négociations après sa défaite sur le champ de bataille » (portail web rambler.ru).

Le 1 octobre 2022. M. Vladimir Zelensky, Président de l’Ukraine : « L'Ukraine est prête à négocier avec la Fédération de Russie mais avec un autre président russe, qui comprendra ce qui se passe » (site web du Président ukrainien).

Le 8 décembre 2022. M. Alexeï Danilov, Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine : « Pour mettre fin à la guerre, l'Ukraine n'a pas besoin d'une table de négociation, la soumission de V. V. Poutine peut être acceptée debout » (message sur Twitter).

Le 12 février 2023. M. Alexeï Danilov, Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine : « La Russie est un problème qui s'est propagé comme une gangrène, menaçant le monde entier. Les garanties de sécurité pour l'Ukraine – la désubjectivation de la Russie en tant qu'entité étatique, la décolonisation du territoire, la dénucléarisation, la dépoutinisation de la population… La Russie cessera d'exister dans les frontières qu'elle a actuellement. C'est un pays colonial. Il deviendra beaucoup plus petit. Sous la forme qu'il est maintenant, il ne peut pas exister et n'existera pas. Et cela ne dépendra pas d'eux. Nous savons tous qu'il y aura une Itchkérie libre, qu'il y aura un Tatarstan libre, qu'il y aura un Daghestan libre. Tout cela arrivera bientôt » (édition « Oukrainskaïa pravda »).

Le 16 février 2023. M. Vladimir Zelensky, Président de l’Ukraine: « Les armes sont le seul langage que la Russie comprend… Nous voulons des garanties de sécurité. Tout compromis territorial nous affaiblirait en tant qu'État. Il ne s'agit pas d’un compromis. Pourquoi devrions-nous en avoir peur? La question est avec qui? Avec V.V. Poutine? Non. Parce qu'il n'y a pas de confiance. Dialoguer avec lui? Non. Parce qu'il n'y a pas de confiance » (Interfax-Ukraine).

Le 20 février 2023. M. Andreï Yermak, Chef de cabinet du Président de l'Ukraine : « Notre objectif commun est la victoire de l'Ukraine sur la Russie et le triomphe des soldats ukrainiens et des armes occidentales » (Interfax-Ukraine).

Le 21 février 2023. M. Alexeï Danilov, Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine : « La fin de la guerre viendra lorsque les chars ukrainiens seront sur la Place Rouge » (interview à The Sun).

Le 24 février 2023. M. Vladimir Zelensky, Président de l’Ukraine: «Les négociations avec la Russie ne peuvent reposer que sur la « formule de paix » ukrainienne, qui implique le retrait de toutes les troupes russes d'Ukraine, le retour aux frontières de 1991, y compris le retour de la Crimée» (strana.today).

Le 22 mars 2023. M. Dmitri Kouleba, ministre des Affaires étrangères : « Nous savions bien avant l'émission du mandat d'arrêt par la CPI qu'il était inutile de parler à V.V. Poutine. Le 30 septembre de l'année dernière, le Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine a adopté une décision dans laquelle il déclarait que toute négociation avec V.V. Poutine sont impossibles… » (Interfax-Ukraine).

Le 4 mai 2023. M. Vladimir Zelensky, Président de l’Ukraine : « À nos yeux, le résultat est uniquement des condamnations concrètes pour tous les criminels de guerre russes, y compris les hauts dirigeants du pays agresseur... Nous savons d'où vient la paix hybride. Les accords de Minsk étaient une paix hybride, et nous savons tous à quoi elle a mené » (site web du Président de l'Ukraine).

Le 13 mai 2023. M. Vladimir Zelensky, Président de l’Ukraine : « Puisque la guerre se déroule sur le territoire ukrainien, le plan de paix ne peut être qu'ukrainien... La formule de paix ukrainienne consiste en dix points qui éliminent complètement les menaces qui pèsent sur la paix. Dix mesures très concrètes » (site web du Président de l'Ukraine).

Le 17 mai 2023. M. Alexeï Danilov, Secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine : « Je veux rappeler  à certaines personnes politiques internationale que dans les relations avec Moscou les armes sont le meilleur moyen de communication » (RBK-Ukraine).

Le 17 mai 2023. M. Mikhaïl Podoliak, Conseiller du chef du Bureau du président ukrainienne : « Nous saluons les aspirations des dirigeants mondiaux, y compris des dirigeants des États africains ou latino-américains ou des Amériques, à renouveler la paix et l'État de droit dans l'ordre international, et nous vous invitons donc à vous joindre à la mise en œuvre de la formule de paix du Président Zelensky. Il n'est pas nécessaire de perdre du temps à inventer quelque chose de déjà existant... Nous ne pourrons parler d'un véritable « règlement politique et d'une paix stable » que lorsque les combats seront terminés et que les territoires auront été libérés. C'est la seule solution. Toute autre option conduira à la poursuite des hostilités, à des attaques terroristes dans le monde entier et à l'effondrement des fondements de la sécurité internationale » (Interfax-Ukraine).

Le 18 mai 2023. M. Mikhaïl Podoliak, Conseiller du chef du Bureau du président ukrainienne : « Oui, l'Ukraine vous déteste. Oui, nous vous persécuterons. Toujours et partout. Oui, il n'y a rien à vous dire, vous ne comprenez pas le langage humain. Oui, le temps de vos pleurnicheries traditionnelles, qui avaient un effet hypnotique sur la politique mondiale, est révolu. Oui, l'Ukraine trouvera chacun d'entre vous et peu importe comment - légalement ou physiquement » (message sur Twitter).

Le 28 mai 2023. M. Mikhaïl Podoliak, Conseiller du chef du Bureau du président ukrainienne : « La Fédération de Russie aura une conversation sur les conditions réelles de la fin de la guerre exclusivement sur le champ de bataille. Et après une telle « conversation » proposée par nos forces armées, elle n'aura pas le choix... Le point principal du plan de paix est le retrait des troupes russes du territoire ukrainien. La conversation avec les Russes commencera seulement après cela. Aujourd'hui, toute autre initiative est une tentative de faire passer un plan russe, dont le point essentiel est un cessez-le-feu immédiat, mais sans le retrait du groupe d'occupation russe. Il s'agit d'une position absolument inacceptable qui ne cherche pas à instaurer la paix, mais à garantir, en fait, une victoire russe » (site web du Président de l'Ukraine).

Le 1 juin 2023. M. Vladimir Zelensky, Président de l’Ukraine : « La guerre est sur notre territoire, la formule de paix ne peut être que la nôtre » (site web du Président de l'Ukraine).

Le 9 juin 2023. M. Alexeï Reznikov, ministre de la Défense : « Nous voyons déjà une file d'attente de dirigeants de différents pays désireux de nous réconcilier. Et pour la plupart, il s'agit de pays qui ne sont pas totalement démocratiques. On a dit à tout le monde très simplement: si vous parlez de médiation, la règle de tout médiateur est d'abord de fixer, d'identifier les intérêts des parties. Et l'intérêt des Russes a été exprimé dans ce qu'on appelle « l’opération militaire spéciale » - il s'agit de dénazification, de démilitarisation, de déOTANisation... Je dis donc: identifiez d'abord l'intérêt des Russes, est-ce que cela a changé pour eux ? Si c'est le cas, la zone d'accord possible (ZOPA) devient claire. Si ce n'est pas le cas, restez dans la file d'attente, nous réglerons le problème sans vous » (RIA Novosti).

Le 1 juillet 2023. M. Vladimir Zelensky, Président de l’Ukraine : « L`Ukraine sera prête pour tel ou tel format de diplomatie quand nous serons vraiment à nos frontières. À nos frontières réelles selon le droit international » (site web du Président de l'Ukraine).

Le 7 août 2023. M. Mikhaïl Podoliak, Conseiller du chef du Bureau du président ukrainienne : « La seule « base de négociation » possible est la « formule de paix » du Président Zelensky. Il ne peut y être de positions de compromis telles qu'un « cessez-le-feu immédiat » et des « négociations ici et maintenant » qui donnent à la Russie le temps de rester sur les territoires occupés. Seul le retrait des troupes russes à la frontière de 1991. Pas besoin de se faire d'illusions: tout « Minsk-3 » ne fera que prolonger la guerre à l'avenir » (message sur Twitter).

Le 10 août 2023. M. Dmitri Kouleba, ministre des Affaires étrangères (dans une interview avec Corriere della Sera): « Nous pouvons négocier avec la Russie après le retrait de leurs troupes de nos terres mais pas avec V.V. Poutine…Il est clair pour nous que nous ne pourrons jamais voir V.V. Poutine et V. Zelensky à la même table… » (édition en ligne « Страна.ua »).

Le 23 août 2023. Andriy Iermak,  chef du Bureau du président ukrainien: « Je ne sais pas, je n’ai jamais entendu quelqu’un des politiques responsables, des leaders des pays du monde soulève la question des négociations quelconques. Tout le monde dit que c’est à l’Ukraine de décider quand et à quelles conditions accepter tout type de négociations. Et la position de l’Ukraine est très nette, elle est connue de tous : pendant que les troupes russes sont sur notre territoire, il n’est pas questions de négociations quelconques. Tout le reste de la diplomatie est exposé dans la "formule de la paix" du président Zelenski ».

Le 4 septembre 2023. Dmytro Kouleba, ministre des Affaires étrangères: « Il n’y a aucun pays du monde qui désire la paix plus que l’Ukraine. Mais certaines guerres ne sont pas tout simplement des conflits ou des différends territoriaux... Le conflit ukrainien ne saurait cesser “en mettant les parties à la table des négociations”. Le chemin vers la diplomatie passe par le champ de bataille ».


Некорректно указаны даты
Дополнительные инструменты поиска

Материалы по теме