Commentaire de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère russe des Affaires étrangères, sur le pillage présumé de la laure des Grottes de Kiev
Selon l’information du Service de renseignement extérieur russe, les autorités de Kiev, avec le soutien de leurs patrons occidentaux, préparent une opération "d’évacuation" à l'étranger des valeurs chrétiennes de la laure des Grottes de Kiev, y compris des saintes reliques. Cet acte aussi flagrant est un autre exemple du parcours criminel de Vladimir Zelenski visant à détruire les fondements traditionnels de la société ukrainienne, à saper les liens spirituels séculaires communs de nos peuples. En même temps, il ne s’agit pas seulement d'un pillage banal du sanctuaire, mais aussi de la privation du peuple ukrainien et de l'orthodoxie mondiale de son patrimoine religieux, culturel et historique. Il est évident que les néonazis qui se sont installés à Kiev se moquent des intérêts des habitants du pays et de l'Ukraine elle-même. Dans leur propre intérêt ils continuent de la vendre par parties, envoyant de la terre noire, des céréales, des gens et même leurs organes en Occident.
La persécution par le régime de Kiev du clergé, des moines et des paroissiens de l'Église orthodoxe ukrainienne canonique est l'un des sujets importants de nos conversations régulières avec la direction du Secrétariat de l'Unesco. Сonformément aux résultats, nous avons reçu des garanties sans équivoque que l'institution ne participe pas et ne participera pas au transfert des sanctuaires orthodoxes d'Ukraine et, en particulier, du territoire du site du patrimoine mondial la laure des Grottes de Kiev. À notre connaissance, des garanties similaires ont également été reçues par des journalistes russes. Étant donné que l'autorité internationale de l'Unesco est en jeu, nous espérons que les paroles du Secrétariat ne seront pas en contradiction avec ses actes. Pour notre part, nous continuerons de suivre l'évolution de la situation.
Contrairement aux combattants des forces armées ukrainiennes, qui utilisent systématiquement des sites religieux et culturels à des fins militaires, les forces armées de la Fédération de Russie prennent toutes les mesures possibles pour empêcher la violation des obligations de notre pays en vertu des conventions de l'Unesco pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé de 1954, sur les mesures visant à interdire et à prévenir l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels (1970), ainsi que sur la protection du patrimoine mondial culturel et naturel (1972).