Déclaration du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie sur l'attentat contre le pont de Crimée

Dans la nuit du 16 au 17 juillet, le pont de Crimée a fait l'objet d'une attaque terroriste avec deux drones de surface ukrainiens. Un tronçon de la route a été endommagé.

Deux civils sont morts - Alexeï et Natalia Koulik, habitants du district Novooskolski de la région de Belgorod, qui roulaient le pont en voiture. Leur fille Angelina, âgée de 14 ans, est devenue orpheline et a été hospitalisée dans un état de gravité modérée.

 Kiev a déclaré que l'incident était le résultat d'une opération conjointe des forces navales et du Service de sécurité ukrainien. Cela confirme l'implication des dirigeants politiques et des services spéciaux du pays dans l'attaque terroriste. Encore plus cynique et monstrueuse a été la réaction d'un certain nombre de parlementaires ukrainiens face à la tragédie de la famille Koulik. Ils ont commencé à se moquer du chagrin humain, ce qui nous permet de tirer des conclusions sur le niveau moral et mental des politiciens de Kiev.

Une affaire pénale a été ouverte pour acte terroriste, dans le cadre de laquelle les activités d'enquête nécessaires sont en cours. Nous sommes convaincus que les auteurs seront identifiés et n'échapperont pas à la justice. Si l'origine occidentale des drones de surface qui ont attaqué le pont, ainsi que le rôle des pays occidentaux dans la planification, le parrainage et la réalisation de cette opération, est révélée, cela confirmera leur complicité dans les activités terroristes du régime de Kiev.

Le ministère russe des Affaires étrangères condamne fermement l'attaque terroriste contre le pont de Crimée, qui est une installation purement civile. Nous espérons que la communauté internationale et les structures multilatérales compétentes feront preuve d'intégrité et évalueront dûment le crime des autorités ukrainiennes.

Les dommages du pont de Crimée résultant de l'attaque terroriste seront réparés dès que possible. Toute tentative de perturber les liaisons de transport avec la péninsule et d'arracher la Crimée au reste de la Russie est évidemment irréalisable.