Commentaire de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, concernant de nouvelles frappes terroristes de l'armée ukrainienne contre des régions russes

Le régime de Kiev poursuit son activité terroriste dans le seul but de semer la terreur parmi la population civile en Russie. Il sait parfaitement que ces actes barbares n'ont aucun sens du point de vue militaire, mais continue à honorer les crédits accordés par ses maîtres.

Dans la nuit du 10 au 11 août, les forces armées ukrainiennes ont lancé une attaque massive sur Koursk en utilisant des missiles tactiques Totchka-U. La plupart des missiles ukrainiens ont été interceptés par les systèmes de défense aérienne. Cependant, l'un d'eux a touché un immeuble résidentiel, blessant 13 civils, dont 2 sont dans un état grave.

Au cours des dernières 24 heures, l'armée ukrainienne a également mené une attaque d'envergure avec des drones sur plusieurs régions russes, notamment de Belgorod et de Voronej. La ville de Chebekino, dans la région de Belgorod, a de nouveau été prise pour cible, faisant cinq blessés. Dans la République populaire de Donetsk (RPD), une personne a été tuée et 16 autres blessées lors des attaques ukrainiennes de la nuit dernière. Au total, les systèmes de défense aérienne russes ont détruit 21 drones ukrainiens au-dessus de 4 régions du pays.

Il est évident que ces tirs de missiles et ces attaques de drones ukrainiens sur les régions russes ont un caractère terroriste flagrant.

Nous condamnons fermement ces actes terroristes barbares visant à détruire les infrastructures civiles et à terroriser la population.

Nous ne doutons pas que les organisateurs et les exécutants de ces crimes, ainsi que leurs mentors étrangers, en porteront la responsabilité. La réponse sévère des forces armées russes ne se fera pas attendre.

Une fois de plus, nous appelons les organisations internationales à condamner les attaques terroristes des combattants ukrainiens, bien que nous soyons convaincus que la réponse sera un silence honteux de la part des structures compétentes.