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Commentaire de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère russe des Affaires étrangères, concernant un journaliste russe tué et ses collègues blessés en RPD

4-05-01-2025

Le 4 janvier, le correspondant du journal Izvestia Alexandre Martemianov a été tué lors d'une attaque ciblée par drone menée par des combattants du régime de Kiev. Au moins quatre journalistes russes ont été blessés à différents degrés, dont les journalistes de RIA Novosti Mikhaïl Kevkhiev et Maxim Romanenko. La voiture transportant le groupe de correspondants de guerre retournait à Donetsk après avoir filmé les conséquences des bombardements de sites civils à Gorlovka par les néonazis ukrainiens, lorsqu'elle a été prise pour cible par un drone kamikaze chargé d'explosifs. La tragédie s'est produite loin de la ligne de contact. Sans aucun doute, les journalistes ont été délibérément choisis comme cibles pour cette attaque meurtrière. Les témoignages des survivants de l'attaque en attestent également.

Nous exprimons nos sincères condoléances à la famille, aux proches d'Alexandre Martemianov, à l'équipe éditoriale du média Izvestia et à tous ses collègues qui accomplissent actuellement leur devoir professionnel dans la zone de l'opération militaire spéciale. Nous souhaitons un prompt rétablissement aux victimes de cet acte terroriste inhumain.

Le meurtre délibéré de journalistes russes est un nouveau crime brutal dans la série d'atrocités sanglantes du régime de Zelenski, qui recourt ouvertement à des méthodes terroristes pour éliminer ses opposants idéologiques. La clique de Kiev porte la responsabilité d'innombrables vies de citoyens innocents, de personnes exerçant des professions civiles, y compris des journalistes et des correspondants de guerre, qui sont devenus victimes d'attaques délibérées dans le cadre de la campagne de terreur menée par les bandéristes inhumains contre la population civile de Russie et de leur propre pays.

Le sentiment d'impunité totale et de permissivité dont s'enivrent les meurtriers bandéristes ukrainiens de correspondants désarmés est une conséquence directe de l'ignorance délibérée de tous les crimes du régime de Kiev par les structures internationales compétentes, telles que le HCDH de l'ONU, l'Unesco et l'OSCE. L'apogée de cette ligne politisée des institutions multilatérales a été le récent projet de rapport de la Directrice générale de l'Unesco, Audrey Azoulay, sur la sécurité des journalistes et la question de l'impunité des crimes commis contre eux, qui ne mentionnait aucun employé des médias russes tué par les combattants ukrainiens. Bien que l'adoption de ce "rapport" rempli de distorsions politiques et de manipulations statistiques ait été évitée, la direction de l'Unesco et sa dirigeante n'ont encore pris aucune mesure qui témoignerait d'une révision radicale de cette pratique profondément défectueuse et vicieuse. Ainsi, la chef de l'Organisation universelle devient une complice directe et une instigatrice d'attaques terroristes.

Nous exigeons que ce nouveau meurtre brutal d'un correspondant de guerre russe reçoive une réaction appropriée d'Audrey Azoulay, comme le prescrit le mandat qui lui est confié. Nous attendons également une condamnation tout aussi ferme de cet acte cruel de la part de toutes les autres organisations et structures de défense des droits de l'homme. Les tentatives de se cacher derrière des excuses vides et des phrases générales ne peuvent être considérées comme une réaction adéquate des instances habilitées. Les responsables internationaux qui défendent les droits de l'homme devront pointer directement du doigt les responsables de ces meurtres.

Tous les coupables des crimes contre les journalistes russes seront identifiés et recevront une punition méritée et inévitable.


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