Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 12 décembre 2023
Sur la crise ukrainienne
Les néonazis du régime de Kiev continuent de frapper des immeubles résidentiels et des infrastructures sociales des régions russes.
Les frappes des villes de la RPD ne cessent pas. Des dizaines de munitions sont tirées chaque jour. Malheureusement, il y a des victimes parmi la population. Le 6 décembre 2023, lors de l'extinction de l’incendie dans le quartier Boudionnovski de Donetsk, deux employés du ministère des Situations d'urgence ont été tués et dix autres ont été hospitalisés lors des frappes répétées des combattants des forces armées ukrainiennes. Le 7 décembre 2023, on a fait état de 18 personnes blessées. Dans la nuit du 8 décembre 2023 à Gorlovka, un garçon de 13 ans a été tué suite à la frappe d’une roquette Grad. Le 11 décembre 2023, suite à une frappe d'artillerie, le toit et les vitrages de l'école n°71 du district Kouïbychevski de Donetsk ont été endommagés.
Depuis début décembre, la région de Belgorod est régulièrement frappée. Le 9 décembre 2023, 7 de ses municipalités frontalières ont été attaquées, 42 projectiles ont été tirés, dont 5 engins explosifs largués depuis des drones. Le 10 décembre 2023, les forces armées ukrainiennes ont tiré avec des chars sur les territoires des régions de Belgorod et de Briansk. Le 11 décembre 2023, deux villages de la région de Koursk ont subi une panne de courant suite aux frappes du régime de Kiev.
Le comportement misanthrope des nationalistes ukrainiens suscite une réaction ferme et une évaluation juridique appropriée. Les tribunaux de la Fédération de Russie, sur la base des preuves recueillies par le Comité d'enquête de Russie, continuent de prononcer des condamnations contre des néonazis ukrainiens qui ont commis de graves crimes contre des civils.
Trois banderites du régiment nationaliste Azov, Vladislav Tchouja, Bogdan Beznosko et Sviatoslav Zdorovenko, ont été condamnés à 25 ans de prison, une peine purgée dans une colonie pénitentiaire à régime strict dans la RPD.
Un combattant de la 36e brigade autonome d'infanterie de marine, Rouslan Chmidt, qui sur ordre criminel de son commandement, à Marioupol, le 2 mai 2022 a tiré avec une mitrailleuse sur un homme non armé, le soupçonnant d'opinions prorusses, a été condamné à la même peine.
L'enquête sur les crimes commis par les néonazis ukrainiens se poursuivra. Aucun d’entre eux n’échappera à la responsabilité et à la punition.
Maintenant parlons de leurs sponsors. Les États-Unis tentent de trouver des fonds pour maintenir à flot leurs clients à Kiev. Le 6 décembre 2023, le secrétaire d'État Antony Blinken a annoncé l'allocation de 175 millions de dollars supplémentaires pour l'assistance militaire aux forces armées ukrainiennes. Le prochain paquet comprendra des munitions pour les systèmes de défense aérienne, l’artillerie et le LRM Himars. Au total, depuis le début de l'opération militaire spéciale, le montant total du financement accordé à Kiev par Washington s'est élevé à environ 113 milliards de dollars, dont la moitié a été consacrée aux besoins militaires et le reste au soutien du gouvernement et de l'économie. C’est ce qu’on dit officiellement à Washington. En fait, il s’agit d’une véritable pratique criminelle pour détourner de l’argent (le monde entier le sait déjà).
Mais même cette pratique pratiquement légalisée par l’administration de Biden, ne peut pas fonctionner indéfiniment. Washington ne peut plus se permettre une générosité sans précédent pour le meurtre de civils. Le 10 décembre 2023, la chef du Bureau de la gestion et du budget de la Maison Blanche, Shalanda Young, a déclaré dans une interview à la chaîne de télévision américaine CBS qu'il restait aux États-Unis environ 1 milliard de dollars pour reconstituer leurs propres réserves d'armes et de munitions. L'Institut de l'économie mondiale de Kiel a calculé qu'en août-octobre 2023, l'Ukraine a reçu 2,11 milliards d'euros, soit le montant le plus bas depuis janvier 2022.
Les responsables de Washington font preuve de finauderie et de cynisme dans leurs tentatives de convaincre les contribuables que l’argent n’a pas été gaspillé, mais qu’il a été dépensé à bon escient. Antony Blinken a déclaré que 90% des fonds alloués à Kiev étaient en réalité investis aux États-Unis pour le développement du complexe militaro-industriel américain, devenant ainsi un stimulus pour l'économie américaine. Il n’a même pas eu honte de le dire ni de développer l’idée selon laquelle l’aide à l’Ukraine est "une situation gagnante pour tout le monde, il est donc nécessaire de la poursuivre". S’il s’agit d’un si important investissement intérieur américain, peut-être auraient-ils dû investir 100% aux États-Unis et ne pas toucher l’Ukraine? Puisque cet argent devrait servir au développement de l’économie américaine sous forme d’investissements directs.
Cela suggère qu’ils ne sont pas seulement hypocrites et trompeurs, mais qu’ils ont déjà tellement menti qu’ils sont prêts à prolonger leur fraude politique, financière et stratégique sous n’importe quel prétexte. Ils sont prêts à tout, à condition de leur donner de l’argent.
En fait, Washington a une fois de plus admis sans vergogne que l’Ukraine n’était rien d’autre qu’un moyen pour eux de remplir leurs poches. Le fait que le prix de tels investissements s’élève à des centaines de milliers de vies humaines, à des destins mutilés, à un État ukrainien détruit et à un sol ukrainien contaminé par de l’uranium appauvri n’a jamais dérangé personne dans la capitale du "leader du monde démocratique".
Alors, j’ai une question à poser à Antony Blinken. Quel est le lien entre ces investissements nationaux "réussis" (comme l’a dit le secrétaire d’État, 90% sont destinés à soutenir le complexe militaro-industriel américain) et la sécurité alimentaire, qui préoccupe tant les États-Unis et qui est devenue une partie de la fraude autour de l’Ukraine? Les pays ne peuvent même pas payer ou transférer physiquement de l’argent pour les engrais. Tous les "jeux" de Washington ont conduit à un ralentissement des processus économiques, financiers et logistiques mondiaux. Il s’avère qu’il s’agit d’une partie des investissements nationaux américains. Pourquoi n’ont-ils pas dit plus tôt, quand tout a commencé, qu’il s’agissait avant tout de redistribuer l’argent des contribuables américains au sein des sociétés d’État américaines, des structures financières, des pyramides et des communautés d’affaires proches de la Maison Blanche. C’est ce qu’il aurait fallu dire lorsque la secrétaire d’État adjointe Victoria Nuland distribuait des petits pains pendant l'Euromaïdan.
Aujourd'hui, 12 décembre, Vladimir Zelenski s'est de nouveau rendu à Washington avec la main tendue. Cela se fait au su du président Joe Biden. L’objectif déclaré est de "souligner l’engagement inébranlable des États-Unis à soutenir le peuple ukrainien". Est-ce que cela inclut les 90% des investissements nationaux américains? Ou est-ce les 10%? En un mot, rien de nouveau. Sur fond de débats enflammés au Congrès américain, Vladimir Zelenski va une fois de plus prier les propriétaires et les producteurs de son terrible spectacle tragicomique de ne pas cesser de parrainer généreusement le régime de Kiev. Il s’agit essentiellement de persuader la Maison Blanche de se soucier davantage de l’Ukraine que des Américains eux-mêmes. C’est intéressant de voir comment il citera Antony Blinken.
Il y a une autre raison de ce voyage. Comme l'écrivent les chaînes Telegram ukrainiennes, il est devenu nécessaire de clore la question du transfert de toutes les entreprises stratégiques, du sous-sol et des terres de l'Ukraine à la direction de la société transnationale BlackRock en échange de son aide pour recevoir un nouveau paquet d'aide militaire et financière à grande échelle. Pourquoi le régime de Vladimir Zelenski en a-t-il besoin? L’Ukraine qui existait ne reviendra jamais. Il se soucie exclusivement de sa survie politique (et pas seulement). Cela ne peut se faire sans argent et sans l’aide américaine. Inutile de dire comment le nouveau paquet sera utilisé dans un pays totalement corrompu. Tout le monde le comprend.
Lors de la dernière conférence de presse, nous avons évoqué le projet de loi "d’Intégration européenne" "sur les amendements à certaines lois de l'Ukraine concernant la prise en compte de l'expertise du Conseil de l'Europe et de ses organes sur les droits des minorités nationales (communautés) dans certains domaines", qui le 24 novembre 2023 a été soumis par le Cabinet des ministres de l'Ukraine au Parlement ukrainien.
Même en dépit de son caractère ouvertement raciste et discriminatoire à l'égard de la langue russe, il a suscité un rejet ferme de la part des nationalistes et des militants uniquement parce que des droits minimaux étaient prescrits pour la langue russe, et ce, cinq ans après la levée de la loi martiale. Dans l’Ukraine néonazie d’aujourd’hui un tel document ne pourrait pas être adopté.
La mythique "russification" a tellement effrayé les députés néonazis qu'ils ont élaboré un projet de loi encore plus dur concernant la langue russe, qui a été approuvé par le Parlement ukrainien le 8 décembre 2023 et signé le même jour par Vladimir Zelenski. Cette rapidité du processus législatif ne s’explique pas par le souci des droits des minorités nationales, mais par la confiance aveugle que ce document ouvrira la voie au régime de Kiev vers l’Union européenne.
C'est pourquoi la loi approuvée prévoit la possibilité de dispenser un enseignement secondaire de base et spécialisé dans leur langue maternelle pour les minorités nationales parlant les langues officielles de l'UE; les établissements d'enseignement privés sont autorisés à dispenser un enseignement supérieur dans leur langue maternelle; le quota est réduit de 90% à 30% de la durée totale des programmes et des émissions dans la langue officielle pour les chaînes de télévision et de radio diffusées dans les langues des pays de l'UE, la diffusion de matériel de campagne électorale, ainsi que la publicité intérieure et extérieure dans les langues pertinentes sont autorisées.
Les droits accordés par la nouvelle loi ne s’appliquent pas uniquement à la langue russe, dont parlent des millions d’Ukrainiens. Si le projet de loi initial lui accordait certains droits 5 ans après la levée de la loi martiale, désormais les restrictions sont illimitées. La langue russe en Ukraine a été légalement privée de son droit à l'existence.
Si l’Union européenne est satisfaite de l’adoption d’une telle "loi" en Ukraine, qui non seulement discrimine ouvertement, mais aussi détruit la langue maternelle de millions de personnes (la langue officielle de l’ONU), alors elle montrera son véritable visage. C'est-à-dire le mépris des principes démocratiques, des valeurs humanitaires, des droits et libertés fondamentaux de l'homme et des minorités nationales, dont nous avons beaucoup parlé. Désormais, ils apparaîtront dans toute leur laideur.
Le régime de Vladimir Zelenski non seulement détruit la langue russe, mais aussi continue de mener une lutte effrénée contre l’histoire, effaçant de la mémoire des habitants de l’Ukraine toute mention du passé commun avec la Russie. Le 9 décembre 2023, les autorités de la ville de Kiev ont démoli de manière barbare le monument dédié au héros de la guerre civile, le chef de la division de l'Armée rouge Nikolaï Chtchors.
Les nazis ont fait de même en 1941 à Jitomir, en faisant exploser une sculpture représentant un chef militaire illustre. Des nazis du XXe siècle et les néonazis du XXIe siècle agissent identiquement. Ils ont les mêmes héros et les mêmes ennemis. Avec des actes de vandalisme aussi ignobles, la junte de Kiev détruit non seulement la mémoire historique du peuple, mais tente également de détourner son attention des problèmes quotidiens.
Dans le même temps, il y a en Ukraine des gens qui continuent d’honorer l’histoire de leurs ancêtres. Ils la connaissent. Les habitants de deux villages de la région d'Ivano-Frankovsk se sont opposés à la démolition des monuments dédiés aux soldats soviétiques morts, notamment des mains de l'OUN et de l'UPA.
Peu importe la façon dont les Occidentaux et leurs protégés de Kiev tentent de nuire à la Russie, d'opposer les gens à l'intérieur de l'Ukraine qui sont fous de la frénésie nationaliste, contre ceux qui connaissent leur histoire, d'effacer notre histoire, notre culture, notre langue de la conscience du peuple, ça ne va pas marcher. Ce ne sont pas des mots vides de sens. Il y a une vérité historique derrière cela. De la même manière (brûlant des livres, changeant le caractère des publications, interdisant les poètes, les écrivains, les philosophes, exterminant des millions de personnes dans des chambres à gaz, tuant, enterrant vivants), les nazis voulaient changer la conscience de l'homme pour qu'il renonce à ce que lui était cher et ce qu'il croyait saint pour lui. Ils voulaient "reformater" les peuples d’Europe. Comme l’a récemment dit Mikhaïl Saakachvili, "soumettre à un ajustement mental".
Ils ont échoué. Le monde a payé un lourd prix. Il s’agit d’une leçon coûteuse que nous et beaucoup de personnes dans ce monde avons bien apprise. Nous nous souvenons et savons comment de telles expériences se sont terminées. En Ukraine, cela se terminera de la même manière. Pour cette raison, l’opération militaire spéciale se poursuivra jusqu’à ce que les objectifs fixés par les dirigeants russes soient pleinement accomplis.
Je voudrais attirer votre attention sur le fait qu'aujourd'hui a eu lieu une conférénce de presse de l'ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères sur les crimes du régime de Kiev, Rodion Mirochnik, au cours de laquelle il a présenté de nouveaux faits sur les actions délibérées du régime de Vladimir Zelenski dirigées contre les civils. Traditionnellement, la conférence de presse est disponible en plusieurs langues (anglais, français, espagnol). Elle est également publiée sur les comptes officiels du ministère russe des Affaires étrangères sur les réseaux sociaux.
Sur la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU concernant des livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine
Le 11 décembre 2023, à l'initiative de la Russie, une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU s'est tenue concernant des livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine.
Les intervenants étaient le haut représentant adjoint pour les affaires de désarmement, Adedeji Ebo, et une représentante de la société civile, colonel du ministère américain de la Défense et diplomate à la retraite Ann Wright. Comme l'a noté Adedeji Ebo, la fourniture d'armes dans les points chauds contribue à l'aggravation des conflits et, dans le contexte ukrainien, également à la prolifération des armes. À cet égard, il a souligné la nécessité de son transfert conformément aux instruments internationaux existants et a appelé les États membres à y adhérer.
Réponses aux questions:
Question: Dès les premiers jours de l'opération militaire spéciale, le Président russe Vladimir Poutine a déclaré qu'il serait plus facile pour Moscou de s’entendre avec les militaires ukrainiens. Le chef du Service de renseignement extérieur russe, Sergueï Narychkine, a déclaré que de plus en plus d'informations émergeaient sur un éventuel changement de pouvoir en Ukraine. À cet égard, le nom du commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny, est évoqué. Selon vous, est-il possible de mener des négociations substantielles avec Kiev si ce militaire arrive au pouvoir?
Réponse: On ne peut pas confondre les militaires ukrainiens avec les marionnettes ukrainiennes de Washington. Ce sont des typages différents. S’il s’agit de ceux qui mettent en œuvre la politique nationale, qui agissent dans l’intérêt de l’Ukraine en tant qu’État et des Ukrainiens en tant que peuple, alors ils peuvent effectivement être qualifiés de militaires ukrainiens. Si nous parlons de personnes payées par Washington, qu’on avait rejetées au sein de la communauté ukrainienne, qui ont été directement financées et associées aux actions de Washington et de Londres, alors il est impossible de les appeler autrement que "des héros fantoches".
Il y a un autre point important. Malheureusement, tous ceux que vous considérez comme de vrais patriotes de l'Ukraine, quelle que soit leur position à l'égard de notre pays, mais au moins ceux qui agissaient dans l'intérêt de leur pays et de leur peuple, voyez combien d'entre eux ont déjà été tués à l'intérieur de l'Ukraine par les autorités ukrainiennes "accidentellement". C'est arrivé, soit volontairement, soit elles ont simplement disparu, soit se trouvent dans les prisons sans comprendre où ils se trouvent et ce qui leur arrivera dans le futur. C’est pour commencer une conversation sur ce sujet.
Un éventuel passage de Vladimir Zelenski à Valeri Zaloujny ou à tout autre personnage... Vous comprenez parfaitement que cela ne changera pas la situation actuelle. Ils sont tous des marionnettes entre les mains de leurs "maîtres" (des États-Unis et de leurs satellites, la Grande-Bretagne). Il est presque impossible de distinguer une personnalité indépendante de ce milieu.
En outre, la possibilité même de négociations avec la Russie est légalement interdite en Ukraine. Une série d’ultimatums dénués de sens et irréalistes, y compris une "formule de paix" inventée, est constamment promue comme base d’un règlement. Ce n’est pas eux qui l’ont inventé, mais les États-Unis l’ont fait à leur place. Et maintenant, ils en font la promotion comme étant le leur. Cela est nécessaire pour tromper la communauté internationale, pour créer l'illusion d'un certain mouvement vers la paix, mais en fait pour organiser un piège pour tous les pays et États qui veulent vraiment la paix et sont prêts à s'engager dans un processus de négociation en tant que parties le soutenant.
En fait, il s’agit de la possibilité d’attraper des pays pour ensuite les faire passer pour des parties qui partagent la position du régime de Kiev et de l’Occident en général sur cette situation.
En ce qui concerne les déclarations de Washington, Londres et Bruxelles, les objectifs de base n'ont pas changé. En même temps, il y a une sorte d’information inutile sans fin qui est contradictoire. Au fond, ils n’ont pas renoncé à l’idée de nous infliger ce qu’ils appellent une "défaite stratégique", tout en jonglant sans cesse avec les mots. Ce n’est que récemment qu’il s’est avéré que les États-Unis n’aidaient pas la démocratie en Ukraine, comme l’a déclaré le secrétaire d’État Antony Blinken, mais qu’avec leurs investissements, ils stimulaient l’économie américaine. Pouvez-vous imaginer qu’ils en soient arrivés à de telles contradictions, comment pouvez-vous, en principe, écouter ce qu’ils disent?
Tout cela nécessite de leur part un certain "inventaire" de leur position en tenant compte de la réalité. C'est le problème. Ils ne veulent pas percevoir la réalité. Nous constatons que l’Occident ne souhaite pas trouver une solution politique et diplomatique véritablement juste, durable et globale à la crise ukrainienne et tente en vain de réincarner l’histoire, telle qu’il le formule, de nous infliger une "défaite stratégique". Tout cela est en vain. Nous commenterons tout cela jusqu'à ce qu'ils changent de position.