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DU DÉVELOPPEMENT DE LA SITUATION EN OSSÉTIE DU SUD

1566-08-07-2004

Traduction non-officielle du russe

COMMUNIQUE DE PRESSE

Moscou est extrêmement préoccupée des informations, selon lesquelles les autorités géorgiennes n'arrêtent pas leurs actions illégales et provocatrices dans la zone du conflit osséto-géorgien. On noterait que, malgré les demandes instantes, le matériel militaire, illégalement saisi et confisqué au cours d'une action de force brutale, n'est toujours pas rendu à l'état-major des Forces mixtes de pacification (FMP), bien qu'il ait été envoyé avec l'accord de la partie géorgienne et en conformité avec la décision de la Commission de contrôle mixte de règlement du conflit osséto-géorgien pour terminer l'approvisionnement de la FMP.

On ne doute pas que la saisie de force du matériel militaire vise sciemment l'aggravation ultérieure de la situation en Ossétie du Sud et l'échec des relations russo-géorgiennes.

On reste profondément perplexe devant les déclarations de certains représentants des autorités de la Géorgie, qui justifient les agissements provocateurs des structures de force géorgiennes contre les pacificateurs russes. Ceux qui instiguent les exécuteurs de cette sale affaire, doivent comprendre que c'est sur eux que tombe la responsabilité de l'escalade de la tension dans la zone du conflit osséto-géorgien. Ceci dit, Tbilissi semble ignorer le fait que l'aggravation de la crise met sérieusement en question la sécurité de la population de l'Ossétie du Sud, essentiellement composée des citoyens russes.

Dans ces conditions, la partie russe condamne résolument les agissements des autorités géorgiennes, qui visent la déstabilisation de la situation en Ossétie du Sud, et appelle encore une fois le Tbilissi officiel à entendre la voix de la raison et ne pas pousser la situation dans la région vers une limite dangereuse. Il faut rendre immédiatement le matériel militaire illégalement confisqué, punir les coupables, enlever tous les postes, établis dans la zone du conflit sans la concertation avec la Commission de contrôle mixte et reprendre les négociations.

Le 8 juillet 2004


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