Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 15 mai 2025
Sur la campagne mondiale de célébration du 80e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique
Commençons par le sujet qui nous préoccupait ces dernières semaines, en préparation de notre fête principale le 9 mai. L'année jubilaire bat son plein. Il y aura encore beaucoup d'événements liés à ce thème. Tout comme les années non jubilaires, tout comme chacun de nos jours qui est rempli de mémoire historique. Je tiens à souligner particulièrement la contribution colossale apportée par nos diplomates, nos missions à l'étranger avec nos compatriotes, au niveau élevé auquel, malgré tout, les célébrations de ce jour grandiose ont eu lieu à l'étranger.
Le 9 mai nous unit. Nous avons célébré le 80e anniversaire de la Victoire dans un élan commun avec nos compatriotes, nos sympathisants et les amis de notre pays du monde entier. Des dizaines de milliers de personnes ont participé à de nombreux événements et manifestations commémoratives à travers le monde.
Les préparatifs et les célébrations ont été couverts en continu sur les ressources numériques du Ministère et de nos missions à l'étranger. Depuis le début du mois de mai, plus de 5.500 publications et documents consacrés à la Grande Victoire ont été publiés. 5.500 documents en 10 jours. Le marathon de la mémoire ne s'est pas arrêté une seconde, les gens sur tous les continents et dans toutes les régions ont fièrement hissé le Drapeau de la Victoire, rappelant au monde l'exploit des héros soviétiques qui ont vaincu le mal absolu, le nazisme, défendu l'humanité et défendu le droit de chacun d'être Humain!
Nous avons partagé non seulement le nombre et le format des événements organisés, mais avant tout la joie et les impressions. Sur les comptes en ligne du Ministère russe des Affaires étrangères et de nos ambassades nous avons organisé une retransmission en direct du Défilé de la Victoire sur la place Rouge, pour la première fois avec des commentaires en 12 langues! Merci aux collègues de l'agence vidéo Ruptly qui nous ont aidés dans cette entreprise.
L'action mondiale du Régiment immortel s'est déroulée comme jamais auparavant, des défilés ont été organisés dans plus de 120 pays. Que nous racontait-on à propos de l'isolement? Des dizaines de milliers de compatriotes, qui au cours de ces années ont tout enduré pressions, menaces et chantage, sont sortis à l'étranger avec les diplomates pour honorer la mémoire des héros de la Grande Guerre patriotique. Ils sont sortis malgré tout. Ils gardent la mémoire de l'exploit de la génération des vainqueurs. Dans le monde entier, dans plus de 80 pays, des actions ont été menées, dédiées à la mémoire des soldats soviétiques et à l'exploit des héros de la Grande Guerre patriotique. Parmi les plus importantes: "Le Jardin de la Mémoire", "Les Fenêtres de la Victoire", "Le Ruban de Saint-Georges", "La Flamme de la Mémoire", "La Bougie de la Mémoire" et bien d'autres.
Sur les fils du Ministère, nous avons lancé le projet "Chansons de la Victoire". Ces fameux "cercles" dans le style des disques vinyle où résonnaient les chansons préférées sur la Grande Guerre patriotique. Nous sommes heureux que ce projet ait plu à beaucoup de gens. L'initiative est devenue véritablement populaire: les gens partageaient, s'envoyaient ces chansons les uns aux autres, réjouissaient leurs proches, leur famille, leurs amis avec des mélodies familières. Près de 2,5 millions d'utilisateurs de la plateforme Telegram ont participé à ce projet. C'est fantastique! Merci pour votre engagement.
Comme toujours, les diplomates russes et les compatriotes ont accordé une attention particulière à la mémoire militaire. Nos collègues ont organisé des cérémonies solennelles de dépôt de fleurs et de couronnes aux mémoriaux dans plus de 70 pays, ont entretenu et remis en ordre les tombes des soldats soviétiques et des prisonniers de guerre tombés au combat. Ils ont dû le faire dans des conditions littéralement proches d'un combat, sur fond de "guerre contre les monuments et les sépultures des soldats de l'Armée rouge en Europe occidentale" qui ne cesse pas. Le Consulat général de Russie à Bonn à lui seul a participé à 130 événements commémoratifs. Le Tiergarten, le parc de Treptow et d'autres mémoriaux emblématiques étaient remplis de personnes et de drapeaux de la Grande Guerre patriotique. Et les 10 et 11 mai, les diplomates russes, dans le cadre d'une grande délégation d'employés de toutes les représentations russes en Autriche et des membres de leurs familles, ont visité le site mémoriel de Mauthausen où se trouvait le camp de concentration du même nom. Je ne donne que quelques exemples, car je ne peux pas tout raconter.
En voici d'autres exemples, mais différents. Malheureusement, force est de constater que dans certains pays, comme la Pologne et l'Allemagne, les dépôts de fleurs se sont déroulés sur fond de provocations de partisans des collaborationnistes et d'admirateurs du régime néonazi de Kiev, avec la complaisance des forces de l'ordre locales. Néanmoins, toutes les cérémonies commémoratives ont eu lieu. Dans de nombreux pays, des services funèbres ont également été organisés pour les soldats et officiers tombés de l'Armée rouge.
Je souhaite adresser des remerciements particuliers au nom du Ministère des Affaires étrangères au Chœur de Touretski. Depuis exactement 10 ans, cet ensemble parcourt le monde entier avec des chansons de la Victoire. Ils ont visité différents coins de la planète, ont rassemblé des compatriotes, des antifascistes, ont chanté malgré tout sur les places principales de différents pays, dans des salles de concert, dans nos missions à l'étranger. Ils n'ont été effrayés ni par les interdictions ni par les difficultés. C'était un testament que le directeur du chœur Mikhaïl Touretski avait reçu de son père, vétéran du front, de faire cela et de transmettre la mémoire historique à toutes les générations du XXIe siècle en utilisant le talent et la force de l'art. C'est avec une fierté particulière que nous avons tous regardé la diffusion depuis la salle de l'Assemblée générale des Nations unies, où se sont rassemblés des vétérans et leurs descendants qui ont chanté ensemble des chansons de la Victoire avec le Chœur de Touretski.
Une rubrique distincte sera créée sur le site du Ministère russe des Affaires étrangères, spécialement consacrée non seulement à l'anniversaire de la Victoire, mais aussi aux événements (et il y en a des centaines, croyez-moi) qui se déroulent, se sont déroulés et se dérouleront pendant cette année anniversaire. Chaque mission permanente, ambassade, consulat général, Rossotroudnitchestvo, chaque diplomate russe qui a mis son âme et son cœur dans la mise en œuvre de ces événements y sera pris en compte. Leur contribution recevra certainement une couverture adéquate. Nous ferons tout notre possible pour cela, car de telles choses doivent absolument rester dans l'histoire.
Sur la crise ukrainienne
Le Président russe Vladimir Poutine, a lancé le 11 mai une initiative visant à reprendre les négociations directes, interrompues par le régime de Kiev sur ordre de l'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson au printemps 2022. Vladimir Poutine a proposé de les commencer sans délai et sans conditions préalables à Istanbul le 15 mai.
Comme l'a souligné le Président russe, ces négociations visent à "éliminer les causes profondes du conflit et aboutir à l'établissement d'une paix durable à long terme dans une perspective historique". Comme il a été déclaré à plusieurs reprises, la Russie est disposée à des négociations sérieuses. Notre délégation est arrivée à Istanbul et est prête à travailler.
Maintenant, parlons de ce qui se passait en Ukraine. Je fais allusion aux actions du régime de Kiev. Pour comprendre ce qu'ils font tout en parlant de trêves, en réalité ils commettent ce que vous allez entendre maintenant. Le régime néonazi de Vladimir Zelenski a tout fait pour empêcher la célébration en Ukraine du 80e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique. Cette guerre concerne également les ancêtres des citoyens ukrainiens actuels. C'est aussi leur Victoire qu'ils ont maintenant profanée. Tout a été fait pour ternir les célébrations de cette date significative et existentielle pour l'Ukraine. Il y a eu notamment des tentatives de perturber les célébrations à l'étranger, en premier lieu en Russie. Mais ses efforts ont été vains. Les bandéristes n'ont pas réussi à intimider les gens, à les faire oublier la mémoire lumineuse de ceux qui ont délivré le monde de la peste brune et leur ont offert la vie. De nombreux habitants d'Ukraine sont venus le 9 mai aux mémoriaux des soldats soviétiques malgré tout, malgré les interdictions, le chantage et les menaces. Bien que de nombreux monuments de l'Ukraine moderne aient été détruits ou rendus méconnaissables, ils sont venus déposer des fleurs et s'incliner devant les véritables héros libérateurs.
Il y a eu des provocations de la part des néonazis ukrainiens. À Kiev, dans le parc de la Gloire, la police a arrêté la retraitée Galina Savtchenko pour avoir refusé d'enlever sa casquette avec une étoile rouge. À Odessa, dans la nuit du 8 au 9 mai, des inconnus ont arraché la plaque du monument au maréchal Rodion Malinovski, sous le commandement duquel les troupes du 3e front ukrainien ont libéré cette ville en avril 1944. Le 10 mai, dans la nuit, toujours à Odessa, un groupe de jeunes vandales a rassemblé et détruit toutes les fleurs déposées par les habitants au monument du Marin inconnu.
Malgré toutes ces machinations, la junte de Vladimir Zelenski n'a pas réussi à briser la volonté des gens et à réaliser tout ce qu'ils avaient promis en les intimidant. Ils n'ont pas pu faire perdre à la population le sentiment de reconnaissance envers leurs héroïques pères, grands-pères et arrière-grands-pères pour leurs exploits. La mémoire populaire s'est avérée plus forte. Il est impossible de la détruire. Elle, contrairement à la clique néonazie, vivra éternellement.
Voyons comment le régime de Kiev respecte en principe les trêves dont il parle si souvent. Elles ont été cyniquement ignorées. Par exemple, la trêve de 72 heures (du 8 mai à 0h00 au 11 mai à 0h00) déclarée par le Président russe Vladimir Poutine à l'occasion du 80e anniversaire de la Victoire sur le fascisme. Selon le Ministère russe de la Défense, pendant cette période, 14.043 violations du cessez-le-feu ont eu lieu: plus de 4.011 tirs d'artillerie, de chars et de mortiers, 62 avec l'utilisation de lance-roquettes multiples, 9.918 frappes et largages de munitions par drones. 5 tentatives de percée à travers la frontière russe dans les régions de Belgorod et de Koursk, ainsi que 37 attaques des forces armées ukrainiennes ont eu lieu. Durant ces trois jours sacrés pour nous tous, 6 civils russes sont morts de l'agression des néonazis ukrainiens et au moins 17 ont été blessés. Voilà la réalité et non l'illusion d'une trêve de ce que fait le régime de Kiev.
Malheureusement, avant et après la fête, les combattants des forces armées ukrainiennes ont poursuivi leur terreur contre les habitants des régions frontalières russes. Du 6 au 13 mai, 4 civils sont morts des bombardements, des attaques de drones et des mines dans la région de Koursk, dont 2 le 9 mai. Parmi eux figure le volontaire Alexandre Kelendjeridze, qui a sauté sur une mine antipersonnel le 10 mai et qui avait auparavant sauvé environ 400 habitants de la région de Koursk. 10 civils ont été blessés, dont une fillette de 5 ans.
En outre, le 7 mai, dans le district de Khomutovka, les forces armées ukrainiennes ont mené un raid de drones sur l'église du grand martyr Dimitri de Thessalonique, les vitres et le toit ont été endommagés. Le 10 mai, dans le village de Kommounar, un drone a endommagé le monument aux aviateurs soviétiques du 88e Régiment d'aviation de chasse de la Garde. Le 11 mai, une frappe des forces armées ukrainiennes avec des lance-roquettes multiples Himars sur Rylsk (région de Koursk) a entraîné la destruction d'un hôtel et de deux maisons privées, un civil a été tué et 2 personnes ont été grièvement blessées. Les frappes visent délibérément les infrastructures civiles.
Dans la région de Belgorod, les néonazis ukrainiens ont ciblé des installations et des véhicules civils, au moins dix civils ont été blessés. En particulier, le matin du 9 mai, l'ennemi a délibérément frappé avec un drone le bâtiment du gouvernement de la région de Belgorod, le vice-gouverneur Alexandre Lorents et un employé de la Garde nationale russe ont été blessés.
Dans la République populaire de Donetsk, à la suite des tirs des bandéristes, 2 civils ont été tués et au moins 9 blessés, dont 3 adolescents. 3 personnes ont été touchées le jour même de la Victoire, notamment dans le village de Krinitchnaïa, où un jeune homme de 16 ans a été blessé par les débris d'un missile à longue portée abattu par la défense antiaérienne. Le 12 mai, dans le district de Kalinovka à Gorlovka, un engin explosif largué par un drone a blessé un adolescent de 14 ans.
À Lougansk, le 13 mai, les forces armées ukrainiennes ont attaqué une usine d'asphalte avec des drones, puis ont porté une seconde frappe ciblée sur l'équipe de secours arrivée pour éteindre l'incendie. 2 sauveteurs du Ministère russe des Situations d'urgence ont été tués et 15 personnes ont été blessées.
Dans la région de Kherson, 7 civils ont été tués et au moins quatre blessés à cause des frappes des néonazis ukrainiens. Ainsi, le 7 mai, à Aliochki, sur le territoire de l'hôpital central de district, un drone ukrainien a attaqué une ambulance, un ambulancier a été blessé. Une frappe similaire contre une ambulance a été effectuée le Jour de la Victoire dans le village de Novaïa Zbourievka. Heureusement, il n'y a pas eu de victimes. Le 9 mai, 8 localités de la région de Kherson ont été bombardées. De plus, dans le village de Briliovka, dans la nuit du 5 au 6 mai, le régime de Kiev a endommagé avec des drones kamikazes un mémorial aux héros libérateurs de la Grande Guerre patriotique. À la veille du Jour de la Victoire à Kakhovka, le FSB russe a arrêté 3 personnes originaires d'Ukraine qui, sur ordre du Service de sécurité d'Ukraine, prévoyaient de faire exploser une bombe près du monument au Char T-34.
Les lâches attaques cyniques contre les quartiers résidentiels de la région de Briansk se sont poursuivies. Depuis le 6 mai, à la suite des frappes de drones des forces armées ukrainiennes sur des maisons et des véhicules dans la région, une femme a été tuée et au moins 4 civils ont été blessés. Dans la nuit du 9 au 10 mai, les néonazis ukrainiens ont largué des munitions d'un drone sur une école du village de Sopytchi, endommageant le bâtiment. Sur une école! Est-ce que quelque chose les a déjà arrêtés lorsqu'ils frappent délibérément des enfants? Jamais. C'est leur idéologie, leur philosophie pourrie.
Et que font leurs superviseurs occidentaux, leurs "nourriciers", leurs sponsors? Tout le monde a vu la "réunion" à Kiev le 10 mai des leaders du "parti de la guerre" européen: le Président français Emmanuel Macron, le Chancelier allemand Friedrich Merz et les Premiers ministres britannique Keir Starmer et polonais Donald Tusk. Tout a été présenté comme un "noyau dur" de la "coalition des volontaires". Ils ont cependant oublié d'ajouter le mot "guerre" à leur nom. C'est une "coalition des volontaires de la guerre". Ils n'expriment qu'en paroles une solidarité "illimitée" avec le régime de Vladimir Zelenski, mais en réalité, ils examinent comment mieux mettre en œuvre les plans d'escalade des crises, y compris l'intervention militaire en Ukraine. Ils ne le cachent même pas.
Le principal résultat de ce rassemblement a été le lancement à la Russie d'un ultimatum concernant son adhésion inconditionnelle à partir du 12 mai à une trêve que le régime de Kiev et ses maîtres européens ont décidé de déclarer spontanément. Ce faisant, ils ont apparemment oublié qu'au moment où ils ont eu cette idée, le délai du cessez-le-feu instauré par notre pays à l'occasion du 80e anniversaire de la Victoire n'avait pas encore expiré. En cas de refus, ils nous ont menacés d'un durcissement des sanctions. Mais ils oublient que pour la Russie, le langage des ultimatums est inacceptable. On se souvient qu'il y a 80 ans aussi, on ordonnait quelque chose sous forme d'ultimatum. Aujourd'hui, nous avons célébré avec force la Victoire sur ceux qui tentaient de nous parler depuis une position de force.
En ce qui concerne la punition. Honneur et gloire à nos forces de l'ordre qui mènent ce travail minutieux chaque jour, risquant quotidiennement leur vie. Les tribunaux russes continuent de prononcer des condamnations contre les néonazis ukrainiens et les mercenaires pour leurs crimes de guerre et autres.
Des peines de 17 ans de privation de liberté ont été infligées aux combattants des forces armées ukrainiennes précédemment arrêtés par les militaires russes, L. Kyrov, R. Poltoratski et A. Vlassenko, qui ont empêché sous la menace d'armes l'évacuation de la population civile des localités de la région de Koursk. L. Kyrov et A. Vlassenko ont également posé des mines sur les routes.
Le terroriste ukrainien A. Tabaliouk, remis par les militaires russes aux agents du Comité d'enquête de Russie, a été condamné à 16 ans d'emprisonnement pour avoir intimidé les habitants de la région de Koursk et participé au blocage illégal de la ville de Soudja.
L'enquête visant le citoyen lituanien V. Bartkevitchious a été achevée. Lors de son séjour illégal dans la région de Koursk, le 11 novembre 2024, dans le village de Kazatchia Loknia, avec deux complices lituaniens, il a commis des actes profanant une sépulture et un monument aux soldats libérateurs. Une véritable abomination. Il a également été établi qu'en mai et novembre 2024, ce criminel a acquis cinq véhicules et les a transmis à des mercenaires lituaniens de la "légion internationale", ainsi qu'à des unités de la 95e brigade aéroportée d'assaut et du 225e bataillon d'assaut des forces armées ukrainiennes, qui ont participé à des activités terroristes sur le territoire de la région de Koursk. A noter que dans une déclaration vidéo publique, V. Bartkevitchious a approuvé l'attentat terroriste dans la salle de concert Crocus City Hall de Moscou. L'affaire pénale concernant tous ces épisodes a été transmise au tribunal et le Lituanien a été placé sur la liste de recherche internationale.
Trois mercenaires américain, azerbaïdjanais et colombien, Jake Logan Taylor, S. Sabir ogly Rzaev et Laios Osorio José Bernardo, ont été condamnés par contumace à 14 ans de colonie pénitentiaire chacun.
L'ancien ambassadeur d'Ukraine au Kazakhstan Piotr Vroublevski, précédemment placé par le Ministère russe de l'Intérieur sur la liste de recherche internationale, a été condamné par contumace à 6 ans de prison pour avoir appelé à tuer des Russes "pour incitation à la haine et à l'hostilité". Dans son interview à un blogueur kazakh en août 2022, Piotr Vroublevski a exprimé ses pensées et idées malsaines, illégales et extrémistes. Réfléchissez-y, c'est un diplomate, certes, un diplomate du régime de Kiev: "Nous essayons de tuer autant que possible. Plus nous tuerons de Russes, moins nos enfants auront à en tuer." Une citation monstrueuse.
Un véritable sabbat a été organisé à Lvov par ceux qui constituent vraiment la "coalition des volontaires de la guerre". Vladimir Zelenski et ses protecteurs européens ont essayé en vain, sincèrement, de toute leur petite âme, soit de perturber, mais quand ils ont compris que ce ne serait pas possible, au moins faire de l'ombre d'une manière ou d'une autre à l'agenda, comme ils l'appellent, du 9 mai, du 80e anniversaire de la Grande Victoire. Que puis-je dire? Ils se sont brisé l'échine. Qu'ont-ils fait? Ils ont organisé une honteuse réunion le 9 mai à Lvov des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne, dirigée par la Haute (bien qu'il soit temps de dire "basse") représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas. On s'attendait à ce que les participants proclament publiquement la création d'un "tribunal spécial sur l'agression russe contre l'Ukraine". Mais ils n'ont pas osé le faire, se limitant à des paroles de soutien pour une telle aventure, et ont préféré s'occuper de leur activité habituelle, à savoir discuter d'aide militaire supplémentaire au régime de Kiev. En particulier, Kaja Kallas a confirmé l'allocation de 1 milliard d'euros dans l'intérêt du complexe militaro-industriel ukrainien et au détriment des habitants de l'Union européenne. Personne ne leur a demandé leur avis. Ces fonds seront destinés à la production de drones et de missiles, Bruxelles prévoit également d'utiliser 900 millions d'euros supplémentaires provenant des revenus des actifs russes gelés, mais en réalité volés, pour les besoins militaires de l'Ukraine. De la même manière illégale, la France compte effectuer la maintenance des obusiers Caesar précédemment fournis à l'Ukraine. L'Allemagne se prépare à envoyer à l'Ukraine 125 missiles américains à longue portée ATACMS et 100 missiles intercepteurs Pac-3 pour les systèmes de défense aérienne Patriot.
Le thème de la militarisation de l'Ukraine, de ce qu'il en reste, était au centre du deuxième "forum de défense" UE-Ukraine qui s'est tenu à Bruxelles le 12 mai. Un accord a été conclu pour intensifier la coopération dans la production conjointe d'armements. Mon Dieu, comment auraient-ils pu vivre s'ils avaient mis en œuvre les accords de Minsk?! Si toutes ces centaines de milliards d'euros avaient été utilisées pour le développement des régions ukrainiennes, qui auraient été réintégrées sur la base des accords de Minsk, des usines et des fabriques seraient déjà en construction, les machines les plus récentes seraient produites, l'éducation se déroulerait à un autre niveau. Mais l'objectif de l'Occident collectif était différent. Non pas le développement de l'Ukraine, mais sa transformation en un instrument muet, comme ils l'ont formulé, pour "infliger une défaite stratégique à la Russie".
D'ailleurs, ces derniers temps, l'Union européenne est devenue le plus grand investisseur étranger non commercial. Où donc? Dans le développement de l'Ukraine? Non, dans son complexe militaro-industriel. Certains pourraient dire que le complexe militaro-industriel va donc se développer. Mais il vise à tuer des citoyens ukrainiens. Tout cela constitue une confirmation de la volonté de l'Union européenne non seulement de poursuivre les hostilités, mais aussi de les intensifier. Bruxelles ne lésine sur aucun moyen pour cela, notamment en réduisant les dépenses dans les domaines sociaux et autres. Selon les informations rendues publiques dans l'Union européenne, le volume total du financement du régime de Vladimir Zelenski par l'UE depuis février 2022 est estimé à 147 milliards d'euros, dont 50,3 milliards d'euros d'aide militaire aux forces armées ukrainiennes.
La "cerise sur le gâteau": de nouveaux projets de loi en Ukraine. L'intérêt persistant de l'élite ukrainienne pour la poursuite de l'effusion de sang est attesté notamment par les plans annoncés par la vice-chef du Bureau du président d'Ukraine, Irina Verechtchouk, de soumettre en mai à l'examen du parlement des projets de loi visant à la formation systématique des citoyens ukrainiens aux actions en conditions de guerre, y compris les questions de "défense territoriale et de résistance civile". Cette initiative signifie en fait une mobilisation générale voilée de la population. Précisément cela et rien d'autre. Dans le but d'assurer une longue guerre "jusqu'au dernier Ukrainien". Comme vous le comprenez, avec de tels projets de loi Kiev ne songe aucunement à la paix.
Et c'est une autre confirmation de la pertinence de l'opération militaire spéciale.
Sur le versement des retraites russes aux compatriotes résidant en Europe
En réponse aux nombreuses questions concernant la situation des paiements transfrontaliers de pensions ou d'autres prestations sociales en devises étrangères aux citoyens de la Fédération de Russie, nous informons que le nombre total de bénéficiaires de pensions et d'autres prestations sociales enregistrés auprès du Fonds de pension et d'assurance sociale, dont les transferts sont effectués en devises étrangères en dehors du territoire de la Fédération de Russie, s'élève à 84.119 personnes (dans 74 pays du monde).
Depuis le premier trimestre 2025, en raison de l'intensification de la pression des sanctions des États étrangers sur Gazprombank, où les comptes correspondants sont ouverts, certaines difficultés sont apparues dans le transfert des paiements en euros en raison de l'introduction de sanctions (notamment en Lettonie, Estonie, Lituanie et Bulgarie).
Cependant, la Russie remplit consciencieusement et intégralement ses obligations dans le cadre des accords bilatéraux de coopération dans le domaine de la sécurité sociale.
La responsabilité de l'émergence de cette crise artificiellement créée, avec le retard au premier trimestre 2025 du financement des pensions dues aux compatriotes résidant dans ces pays, incombe entièrement à la communauté occidentale et à ses institutions financières qui, en fait, bloquent les transferts provenant de la banque autorisée de la Fédération de Russie soumise à des sanctions illégales.
La Russie déploie des efforts actifs pour régler cette situation. Le travail est mené par le Ministère du Travail et le Fonds social de Russie.
Sur le 70e anniversaire de la création du Pacte de Varsovie
Il y a eu une autre date importante: le 70e anniversaire du Pacte de Varsovie formé sur la base du Traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle, signé le 14 mai 1955 par les représentants de l'Albanie, de la Bulgarie, de la Hongrie, de la République démocratique allemande, de la Pologne, de la Roumanie, de l'URSS et de la Tchécoslovaquie lors de la Conférence de Varsovie des États socialistes européens pour assurer la paix et la sécurité en Europe.
Le Pacte de Varsovie a été une réponse directe des États de la communauté socialiste à la création par l'Occident, mené par les États-Unis, de l'alliance militaire de l'Otan, qui avait proclamé une "croisade" contre les pays de démocratie populaire. La formation d'une structure purement défensive dans sa doctrine a été objectivement motivée par les risques de déclenchement d'une nouvelle guerre mondiale en Europe. Une menace directe pour la sécurité des pays socialistes est apparue notamment à la suite de la remilitarisation de l'Allemagne de l'Ouest, de son inclusion dans l'Alliance de l'Atlantique Nord, ainsi que de la ratification par les États occidentaux des Accords de Paris de 1954, qui prévoyaient la formation de l'Union de l'Europe occidentale, un bloc unifié des puissances européennes et des États-Unis.
Le Pacte de Varsovie, par ses objectifs et ses principes, était entièrement conforme aux exigences de la Charte des Nations unies et visait à maintenir la sécurité des pays membres du traité et la paix sur le continent européen. Le principal potentiel militaire de l'Organisation du Traité de Varsovie était assuré par les formations militaires de l'Union soviétique, qui développait et fournissait aux alliés des types d'armements avancés, et maintenait une étroite coopération militaro-technique avec les pays participants.
Grâce à cette interaction, l'alliance militaro-politique de l'URSS et des pays socialistes européens a rempli pendant plus de 30 ans ses principales missions, à savoir assurer la protection des États membres du traité, maintenir la paix et la sécurité en Europe, préserver l'équilibre militaro-stratégique entre l'URSS et les États-Unis, entre le bloc de Varsovie et l'Alliance de l'Atlantique Nord. Malgré toutes les tensions dans la politique mondiale, il a été possible d'éviter une nouvelle guerre sur le continent européen.
La dissolution de l'organisation, survenue en 1991 dans le sillage des processus politiques internes objectifs dans les pays membres du Pacte, est entrée dans l'histoire comme l'un des événements marquants de la seconde moitié du XXe siècle, destiné à changer radicalement la situation géopolitique. Le système de sécurité bipolaire a été démantelé, l'équilibre des forces sur la scène mondiale a été fondamentalement modifié, les États-Unis et leurs alliés sont devenus la seule force prétendant à une domination globale dans les affaires internationales. Cela a conduit à un élargissement sans précédent des frontières de l'Otan, menaçant la sécurité nationale de la Russie, et a provoqué l'utilisation incontrôlée de la force militaire par Washington pour résoudre ses problèmes géopolitiques. L'Occident collectif a déclenché une série de conflits militaires à travers le monde, sapant les fondements de l'ordre mondial établi dans la Charte des Nations unies.
Sur la visite de blogueurs étrangers sur les sites commémoratifs de la Grande Guerre patriotique
Du 5 au 10 mai 2025, une visite thématique pour blogueurs étrangers s'est déroulée sur le territoire de la Russie, organisée par Rosmolodioj et la Direction du Festival mondial de la jeunesse en collaboration avec le mouvement public panrusse Volontaires de la Victoire.
35 représentants de nouveaux médias de 19 pays ont parcouru des itinéraires de lieux commémoratifs et d'événements décisifs de la Grande Guerre patriotique. Des jeunes de France, de Belgique, de Biélorussie, de République tchèque, du Vietnam, des États-Unis, de Bulgarie, d'Abkhazie, du Canada, d'Inde, d'Éthiopie, d'Ouzbékistan, du Kirghizistan, de Syrie, de Serbie, d'Argentine, du Brésil et du Mexique ont participé à cette activité.
La visite s'est déroulée sur quatre itinéraires: Moscou - région de Volgograd, Saint-Pétersbourg - région de Saint-Pétersbourg, Saint-Pétersbourg - République de Carélie, Moscou - région de Toula. Les participants ont pu non seulement se familiariser avec l'histoire authentique de la Grande Guerre patriotique, mais aussi échanger personnellement avec des vétérans et apprendre les exploits et les événements tragiques de première main.
Les représentants de nouveaux médias ont activement partagé leurs impressions avec leur audience dans les pays étrangers. Je peux affirmer avec certitude que leurs publications ont été vues par des millions d'abonnés.
Je voudrais également mentionner un autre événement important qui a été soutenu par le mouvement international de la jeunesse. La Semaine panrusse des samedis du travail volontaire "Nous sommes pour la propreté", lancée en mai 2025 et dédiée à l'Année du défenseur de la Patrie et au 80e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique, a également vu la participation de jeunes activistes de Bulgarie, de Belgique, de République tchèque, d'Allemagne, de Serbie, de Macédoine, du Luxembourg, de République de Moldavie et d'autres pays européens, qui mènent des actions pour remettre en ordre les monuments et mémoriaux de la Grande Guerre patriotique sur le territoire européen.
C'est merveilleux qu'en ces temps difficiles, alors que l'Occident tente de réécrire l'histoire, d'"annuler" certains ou de "reprogrammer" d'autres, la coopération internationale de jeunesse se développe et élargisse ses frontières.
Réponses aux questions:
Question: Disposez-vous d'informations fiables sur l'heure du début des négociations à Istanbul?
Réponse: Notre délégation est à Istanbul. Sa composition est connue. Les informations pertinentes ont été publiées sur les sites Internet du Kremlin. Les négociations à l'initiative de la partie turque ont été reportées à l'après-midi. Il s'agit d'une information fiable.
Question: Pourquoi la France fait-elle preuve d’une initiative aussi excessive dans le dossier des sanctions anti-russes de l’UE? Est-ce que l’UE ou d’autres pays de l’UE ont le droit de menacer la Russie de sanctions dans le cadre du règlement du conflit en Ukraine, et quelle pourrait être la réponse de la Russie?
Réponse: En bref, personne n’a le droit de menacer qui que ce soit. Il n’existe pas de telle ligne dans le droit international. Considérant que la France est membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, elle doit non seulement respecter, mais aussi tout faire pour garantir que les autres respectent le droit international. Il n’existe aucune ligne qui donnerait à la France ou à tout autre État le droit de menacer un pays d’actions illégales et d’appliquer des sanctions en contournant le Conseil de sécurité de l’ONU.
Il n’y a rien de surprenant ou d’inattendu pour nous dans les approches françaises actuelles. Il est bien connu que depuis 2022, Paris est l’un des complices les plus irréconciliables de la guerre hybride de l’Occident contre notre pays. Ce n’est pas une nouvelle. Lisez la déclaration du président français Emmanuel Macron, qui en parle directement. Une autre chose est que le lendemain, il dira quelque chose de différent sur la paix, les négociations, les tables auxquelles ils veulent s'asseoir, mais ensuite la rhétorique revient sur les rails antérieurs et les menaces, le chantage et les ultimatums recommencent. Ces derniers mois, les Français ont effectivement dirigé le parti de la guerre occidental, non seulement en apportant un soutien total au régime de Kiev, mais aussi, avec les Britanniques, en assumant le rôle de son principal superviseur et sponsor.
La France (je parle de ses dirigeants) a déjà contribué de manière significative à l'élaboration de paquets de sanctions illégitimes. Aujourd'hui, elle tente de nous faire chanter avec de nouvelles sanctions, prétendument encore plus terribles.
Nous ne disons rien de nouveau. Examinons la déclaration d'Emmanuel Macron. Dans un discours à la nation, il a déclaré qu'il n'avait pas besoin d'un "cessez-le-feu fragile". Aujourd'hui, Paris appelle hystériquement à une cessation inconditionnelle des hostilités. Il est évident que les parrains occidentaux de Kiev cherchent simplement à lui donner un répit, mais ce faisant, ils aggravent la situation en générale. Ils ne le cachent pas. Il est clair depuis longtemps que tous ces paquets antirusses adoptés par l'Union européenne n'ont rien à voir avec le règlement de la situation en Ukraine. Même les enfants l'ont compris.
Il s'agissait d'abord d'un élément de la politique d'endiguement, et maintenant d'une guerre commerciale. Il s’agit d’une tentative de compenser ses problèmes dans le domaine scientifique et technologique. Il s'agit d'une volonté d'empêcher un développement social normal dans le cadre de la société civile. Les gens ordinaires ne veulent pas suivre la russophobie et ne veulent pas participer à cette campagne antirusse agressive qui a été déclenchée par les pays de l'Occident collectif .
S'ils pensaient que ces mesures étaient efficaces pour atteindre leurs objectifs déclarés, s'ils avaient quelque chose à voir avec la situation en Ukraine, ils se seraient donné au moins un peu de temps pour voir si ces mesures fonctionnaient ou non. À peine ont-ils annoncé la liste complète du nouveau paquet qu'ils déclarent immédiatement que le suivant était en cours de préparation. Aucun de ces paquets ne reste sans une réponse appropriée de la part de la Russie. Des contre-mesures réfléchies, qui tiennent compte avant tout de nos intérêts, des intérêts du pays et de ses citoyens, seront prises en réponse à de telles actions à l’avenir.
Je reviens au sujet de la France. Je voudrais souligner que les tentatives de parler avec la Russie dans le langage de la pression, des ultimatums, des menaces, du chantage ou du langage grossier (ce qu’ils vont bientôt faire) sont vaines. Je ne dis pas illégales, car ils ne respectent pas la loi, mais vaines.
Ils devraient s’interroger sur ce à quoi ont abouti leurs manipulations du droit international et de la confiance que notre pays leur a accordée, lorsqu’ils trompaient la communauté internationale pendant sept ans, en menant tout le monde par le bout du nez avec des histoires sur la manière dont ils parvenaient à mettre en œuvre les accords de Minsk. Bien que, comme l’a maintenant admis l’ancien président français François Hollande (alors en exercice), ils n’avaient aucune intention de faire cela.
Question: La Coalition des volontaires et Kiev ont lancé un ultimatum appelant à une cessation complète des hostilités d’ici le 12 mai. Que peut-on dire de la légitimité de ces déclarations si Kiev n'a pas respecté le cessez-le-feu du 9 mai?
Réponse: Aucun ultimatum, s'il fait appel au droit international, n'est soutenu par ce droit international. Je l'ai déjà dit aujourd'hui: en annonçant leurs ultimatums relatifs au cessez-le-feu, ils n'ont pas remarqué que le président de la Russie avait déjà annoncé une décision correspondante trois jours avant l'anniversaire du Jour de la Victoire. En d'autres termes, ils ne prennent même pas en compte la situation réelle sur le terrain. Ils sont coupés des réalités. À bien des égards, tout cela est fait pour créer une certaine "atmosphère" dans leurs pays.
C'est impossible à croire, étant donné que la France était dans les rangs de la coalition antihitlérienne pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est impossible de croire que la France ait pu il y a quelque temps, lorsque les anciens combattants français étaient en vie, saper ou faire quoi que ce soit pour (comme ils le disent) "faire de l’ombre à l'agenda du 9 mai", le défilé, détourner l'attention internationale du sujet de l'anniversaire de la Victoire en Russie. Aujourd'hui, c'est leur ordre du jour.
Par conséquent, toutes les déclarations, tous les ultimatums, toutes les hystéries, tout est mis en œuvre, si seulement les citoyens de leurs propres pays ne regardent pas le défilé et ne croient pas que la Russie est prétendument isolée. C'est étrange pour nous d'entendre et de comprendre cela. Il s’agit d’un phénomène normal pour eux.
Ils sont prêts à se rendre à Lvov, ils sont prêts à rassembler des coalitions de volontaires, ils sont prêts à inventer des absurdités, juste pour continuer à entretenir dans l’illusion leurs propres citoyens que leur idéologie d’isolement de la Russie n’a pas encore complètement échoué.
Ils ne peuvent pas supporter que la Russie, malgré la guerre hybride déclarée contre notre peuple, la réécriture de l'histoire, la démolition de monuments, les menaces contre nos compatriotes, la monstrueuse guerre commerciale déclenchée par l'Occident, se développe, célèbre l'anniversaire de la Victoire, accueille des invités étrangers à tous les niveaux et montre sa force, sa puissance et ses perspectives de développement.
Cela tire un trait sur tout ce qu’ils ont non seulement fait, mais aussi sur tout ce pour quoi ils ont alloué des milliards de dollars des poches de leurs concitoyens. Comment devraient-ils leur rendre compte? Que leur présenter? Ils inventent donc ces bulles de savon et se renomment les uns les autres. Ils avaient des fonds de paix européens qui finançaient les livraisons d’armes pour le régime de Kiev, et des "plans de victoire"... Et il y en a eu! Ils inventent toujours des choses, des écrans de fumée, juste pour que les citoyens de leurs propres pays membres de l’UE et de l’Otan ne voient pas la réalité. Parce qu’alors ils demanderont ce que leurs dirigeants faisaient toutes ces années.
Question: La communauté internationale suit de près les prochaines négociations directes russo-ukrainiennes qui se tiendront à Istanbul le 15 mai. La Chine, le Brésil et d’autres parties ont exprimé leur soutien au dialogue direct entre la Russie et l’Ukraine. Comment évaluez-vous la probabilité de parvenir à une avancée significative lors de la reprise de ces négociations?
Réponse: Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui suivent la situation de près, qui éprouvent de l'empathie, de la sympathie et qui soutiennent cette voie vers un règlement politique et diplomatique pacifique. Nous avons noté la reconnaissance et le soutien mondiaux à l’initiative du président russe d’entamer des négociations directes à Istanbul. Nous sommes reconnaissants aux efforts de la Chine et du Brésil, qui, depuis le début de l’opération militaire spéciale, ont constamment plaidé en faveur de la recherche d’options politiques et diplomatiques pour régler la crise ukrainienne.
Nous suivons de près la rhétorique de Kiev. Le régime de Kiev (comme il l’a fait depuis de nombreuses années) tente dans ce cas, comme tout au long de la période précédente, de faire un spectacle autour des négociations. Les déclarations de Kiev étaient contradictoires, incohérentes et mutuellement exclusives.
Nous nous appuyons sur les déclarations du président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine. Une paix durable et à long terme dans une perspective historique est notre priorité. Telle est l'attitude de la délégation russe qui se trouve actuellement à Istanbul. Elle a reçu de telles instructions. Ce sujet a été évoqué de manière très détaillée par le président russe Vladimir Poutine lors de la conférence de presse correspondante.
Quant à la partie ukrainienne, elle montrera, entre autres, aujourd'hui à Istanbul, dans quelle mesure elle est prête, à quoi elle est prête et comment elle est prête.
Question: Le Cabinet allemand a déclaré que l'Allemagne souhaitait être présente lors d'éventuelles négociations à Istanbul, une option également envisagée par le président américain Donald Trump. Que pense la Russie de l’éventuelle présence de dirigeants occidentaux aux négociations?
Réponse: Concernant les déclarations de Donald Trump. Je ne les ai pas vues. Et j’ai effectivement vu la déclaration de Berlin. Je voudrais souligner que les déclarations de Berlin, Paris et Londres contrastent fortement avec leurs mesures concrètes et pratiques. Ils parlent parfois (comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises) de leur désir de "s’asseoir à la table des négociations" et d’une "voie politique et diplomatique du règlement". Dans le même temps, ils allouent constamment des armes au régime de Kiev et motivent l’allocation à Kiev de sommes irréalistes compte tenu de l’état actuel des économies de l’UE. Ils ne condamnent pas, mais soutiennent en fait l’activité terroriste du régime de Kiev et encouragent toutes les terribles décisions néonazies du régime de Kiev visant non seulement à violer les droits, mais à détruire les droits de l'homme sur le territoire de l'Ukraine. C'est la réalité. Comment peuvent-ils prétendre quoi que ce soit avec cette réalité? Qu’ils changent la réalité. Alors leurs déclarations sur leur désir de participer à quelque chose de politique et de diplomatique, visant la paix, correspondront à des démarches concrètes. Tant que ce n'est pas le cas, il est étrange d'entendre des adultes faire de telles déclarations. Et les vidéos du train ont permis de clarifier beaucoup de choses.
Question: Vladimir Zelenski a déclaré qu'il était prêt aux négociations avec le président russe Vladimir Poutine. Dans le même temps, le décret de 2022 interdisant aux autorités du pays de dialoguer avec la Russie tant que Poutine reste à la tête du pays n'a pas encore été abrogé en Ukraine. Comment peut-on expliquer cet incident juridique et politique?
Réponse: Cela peut s’expliquer par le concept de "chaos ingérable" semé par l’Occident collectif sur le territoire de l’Ukraine. Si auparavant on "semait" généralement ce qu’on savait gérer, aujourd’hui on "sème" ce qu’on ne peut tout simplement pas gérer. Pendant toutes ces décennies, les Occidentaux se sont moqués de l’État ukrainien et y ont mené des expériences. Il y a eu des Maïdans, ou des troisièmes tours d'élections. Il y a également eu l'influence directe des politiciens occidentaux, la distribution de biscuits, la formation de combattants, la coalition des vainqueurs, l'expulsion des autorités légitimes de leurs bureaux. Et maintenant, vous demandez pourquoi il y a une telle incohérence. Il s'agit d'une histoire artificielle, appelée le "chaos ingérable semé en Ukraine par l'Occident collectif".
Question: Les responsables de la Fédération de Russie ont critiqué à plusieurs reprises la neutralité de la Suisse, bien que la Suisse ne fournisse pas d’armes à l’Ukraine. La Russie considère-t-elle la Suisse comme un État neutre?
Réponse: Notre réponse sans équivoque est non. Nous ne considérons pas la Suisse comme un État neutre. La Confédération a adopté une stratégie de politique étrangère qui exclut la Russie du système de sécurité européen, elle multiplie les contacts avec l'Otan, a ouvert un bureau de liaison de l'Alliance à Genève et participe au système commun de défense aérienne des États membres de l'UE, le Bouclier aérien européen. À l’instigation du régime de Kiev, elle a organisé un "sommet sur la paix en Ukraine" en juin 2024. Bien que n’étant pas membre de l’Union européenne, elle a néanmoins rejoint tous ses paquets de sanctions antirusses. Quel genre de statut neutre peut-il y avoir ici? C’est pourquoi, pour nous, la neutralité et la Suisse sont désormais des notions incompatibles.
Question: En cas de conflit avec "l’Europe", la Russie respectera-t-elle la neutralité de la Suisse?
Réponse: Si nous ne la reconnaissons pas, comment pouvons-nous la respecter? Si vous parlez d’un conflit potentiel, alors c’est une question pour ceux qui l’encouragent. Demandez-leur pourquoi ils le font, pourquoi la militarisation de l’Europe est nécessaire? Il est clair que leur projet d’utiliser l’Ukraine comme un outil pour influencer la Russie a échoué. Maintenant, ils ont décidé de militariser leurs propres pays. Pour quoi faire? L’Europe occidentale avait une riche expérience dans ce domaine. Et à chaque fois, cela s’est avéré destructeur. Toutes nos déclarations à l’égard de l'Europe occidentale ont toujours appelé à l'indivisibilité de la sécurité. Nous avons toujours souhaité construire cette sécurité sur la base d'approches collectives. Nous avons travaillé à la fois au sein de l’OSCE et en coopération avec l’Otan sous différents formats. Nous avons fait tout notre possible, chaque fois on nous refusait, nous avons été bloqués, nous n'avons pas été entendus, nous n'avons pas été écoutés, on a rejeté toutes les propositions.
Question: La militarisation est-elle en cours en Russie?
Réponse: Il y a des combats tous les jours. Nous devons être prêts à les repousser. Les civils sont ciblés par des drones et des attaques terroristes sont perpétrées chaque jour. Nous renforçons les formats et les directions dans lesquels nous sommes attaqués. C'est évident et logique.
Si quelqu’un essayait de pénétrer dans votre maison en crochetant la serrure, vous installeriez probablement une deuxième serrure. Nous répondons à des menaces spécifiques. Nous voyons combien d’armes sont envoyées en Ukraine, quelles sommes sont allouées au régime de Kiev pour commettre, entre autres, des actes terroristes. Nous renforcerons notre niveau de préparation au combat pour pouvoir faire face à ces défis. Nous ne l'avons jamais fait auparavant, en développant ce secteur de manière standard. Aujourd'hui, nous prenons en compte toute la situation sur le terrain et les plans élaborés par l’Otan et l’UE.
En outre, il existe la réalité. Il s’agit de La Finlande et la Suède, qui n’étaient pas membres de l’Otan et sont très proches de la Russie. Elles ont rejoint l’Otan, se comportent de manière inappropriée contre la volonté de leurs peuples, manifestent constamment des intentions agressives à l'égard de notre pays et adoptent des sanctions antirusses. Il s'agit également d'un nouveau facteur qui n'existait pas. Personne ne cache qu’il est nécessaire d'infliger une "défaite stratégique" à notre pays. Tout cela est pris en compte et constitue un facteur dans la prise de décision. Et ce qui est un facteur dans la prise de décision des pays de l'UE pour la militarisation n'est pas clair. Ils ont eux-mêmes inventé la menace russe et entretiennent ce mythe dans l’esprit de leurs citoyens.
Question: Pourquoi la Russie et l’Ukraine considèrent-elles la Turquie comme une plateforme de négociation, malgré le fait que les négociations dans ce pays aient échoué auparavant? Pourquoi ne pas repartir de zéro? Pourquoi ne pas impliquer l'Italie, la Chine, l'Inde? Après tout, il s’avère que nous allons à la rencontre l’Ukraine si nous menons des négociations en Turquie.
Réponse: Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, s'est déjà exprimé à ce sujet. Les négociations reprennent là où elles avaient été interrompues sur l'insistance de la Grande-Bretagne, qui a fait pression sur le régime de Kiev en 2022. C’est la logique.
Question: Mais elles ont finalement échoué là-bas?
Réponse: Non, elles n’ont pas échoué. Elles ont été sapées. La Turquie les a-t-elle sapées? Non. Elles ont été sapées par la Grande-Bretagne. Et puis cette rupture a été consolidée par le régime de Joe Biden.
Question: Nous donnons donc une chance à l’Ukraine?
Réponse: Notre délégation est arrivée et est prête à travailler. Ce qu'elle a apporté a été présenté comme l'approche de base par le président de notre pays lors d'une conférence de presse le 11 mai dernier. La position détaillée de notre pays a été exposée par le président Vladimir Poutine dans son discours du 14 juin 2024.
Question: À quel moment les négociations entre Vladimir Poutine et Vladimir Zelenski pourraient-elles avoir lieu?
Réponse: Tout ce qui concerne les négociations du chef de l’État et ses visites est commenté par l’administration du Président de la Fédération de Russie.
Question: La position russe dans les négociations a-t-elle changé par rapport aux déclarations du président russe Vladimir Poutine le 14 juin 2024 et aux documents qui ont été paraphés à Istanbul en avril 2022?
Réponse: Oui. Elle est reflétée dans les changements sur le terrain. Le ministère russe de la Défense vient de recevoir un message indiquant que l’armée de notre pays a libéré Novoalexandrovka et Torskoïe en RPD. Voici les changements.
Ce qui m'inquiète, c'est que votre merveilleuse agence, professionnelle dans tous les sens du terme, a toujours mis la question du respect des droits de l'homme au premier plan dans vos questions lorsqu'il s'agissait de conflits chauds, y compris dans notre pays (je me souviens bien des années 1990). Pourquoi ne vous êtes-vous jamais intéressé à cette question? Regardez combien le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, et le ministre des Affaires étrangères de Russie, Sergueï Lavrov, en ont parlé.
La question est de savoir ce qu’ils font aux gens, aux civils, comment ils essaient de détruire tous les droits de l'homme. C'est incroyable. C'était comme si un interrupteur avait été éteint. Il n’existe plus de ce sujet, plus de droit à la langue, plus de droit à la liberté d'expression, plus de droit aux croyances religieuses. Comme si cela n'était pas important. Ce n'est pas le cas. C'est faux. Ce sont les causes profondes de la crise auxquelles personne en Occident n’a voulu prêter attention. Le nouveau président américain Donald Trump a vu ces causes profondes. Les représentants de la majorité mondiale en ont parlé.
La société civile occidentale et les médias n’arrivent pas à comprendre que les gens sont détruits à tous les niveaux, ils essaient de les reprogrammer, de les remodeler mentalement, de les forcer à prêter allégeance à des anti-valeurs.
Question: Dans les semaines à venir, l'UE dépensera 900 millions d'euros provenant du revenu des avoirs russes gelés pour acheter des armes et des munitions pour le régime de Kiev, et un autre milliard d'euros devrait être dépensé pour la production de drones et de missiles en Ukraine, a déclaré la Commission européenne. À votre avis, s'agit-il d'un honteux cynisme, d'une provocation, ou peut-être l'UE a-t-elle de si gros problèmes économiques qu'elle se tourne vers les revenus des avoirs russes?
Réponse: Puis-je vous interrompre? Je suis le fil d'actualité. J'ai lu que Vladimir Zelenski a qualifié le niveau de la délégation russe dirigée par Vladimir Medinski, avec la participation du vice-ministre des Affaires étrangères de Russie Mikhaïl Galouzine, d'un représentant du ministère de la Défense de Russie, de chef de la direction générale de l'état-major de la Fédération de Russie Igor Kostioukov, de factice. Qui utilise le mot factice? Un clown. Un perdant. Une personne dont l'éducation est inconnue. Et il dit cela par rapport à des personnes qui n'ont pas seulement une éducation de base, mais aussi des diplômes universitaires, des mérites devant la patrie, qui ont prouvé leur niveau de professionnalisme par leur travail! Et il les qualifie de factice? Pour qui il se prend? De quel droit un homme qui est arrivé au pouvoir grâce aux technologies numériques et aux énormes capitaux qui y ont été investis pour n'en faire qu'un outil, peut-il remettre en question le niveau professionnel de qui que ce soit? Cet homme n’a pas le droit de parler ainsi des plus grands professionnels dans leur domaine. De plus, c’est cette équipe de négociation, cette délégation, qui, il y a trois ans, a donné à ce clown une chance de sauver son pays et son peuple, qu’il n’a pas utilisée, tout aussi maladroitement (parce qu’il est un clown). Désolée, mais il fallait le faire.
Concernant votre question. Ici il s’agit à la fois du niveau de l'économie et du niveau de développement. Prônant hypocritement la paix, les dirigeants de l'Union européenne continuent d'investir dans l’alimentation du conflit ukrainien. Sachant que la suspension des livraisons d'armes au régime de Kiev est l'une des conditions de la Russie pour un cessez-le-feu, les responsables de l'UE avancent délibérément, de manière résolument provocatrice, de nouvelles initiatives visant à approvisionner l'Ukraine en armes et en équipements militaires et organisent régulièrement des rassemblements thématiques. Cette approche semble particulièrement cynique dans le contexte des efforts déployés par les puissances mondiales pour trouver un règlement mutuellement acceptable au conflit et de la proposition faite par le président russe Vladimir Poutine, le 11 mai dernier, d'engager des pourparlers directs avec l'Ukraine. Une fois de plus, ce trio est parti persuader Vladimir Zelenski d'escalader la situation afin de l'entraîner une fois de plus dans une aventure, au lieu de l’encourager à faire quelque chose qui pourrait réellement servir la cause de la paix - des négociations directes, auxquelles la délégation russe, qui se trouve à Istanbul, est prête à participer.
Les représentants de UE inventent une menace russe. Pourquoi font-ils cela? Parce que la diffusion de ce mythe permet de détourner l'attention de leur propre population de la situation économique catastrophique. Et quelles sont les causes de cette situation catastrophique? Des sanctions antirusses. Pour lesquelles ils ont reçu une réponse - l'absence de base de ressources dans certains pays, dont ils se sont eux-mêmes coupés, malgré la rentabilité et la stabilité de cette offre de la Russie, de manipulations incessantes dans tous les sens et avec l'économie et les finances. Soit l'économie fonctionne selon les lois du marché, soit il s'avère être ce qu'ils ont eux-mêmes créé avec leurs mesures de sanctions illégitimes, la politisation de l'agenda économique, l'invention de nouveaux paradigmes qui pourraient fournir des opportunités et à court terme sur les marchés boursiers, plutôt qu'une réelle préoccupation pour l'environnement. Il ne s’agit pas d’une recherche de nouvelles formes d’énergie plus écologiques, mais d’une manipulation dans ce sens à des fins politiques ou d’enrichissement immédiat. Il y a une logique ici. Mais pourquoi font-ils cela? Il existe suffisamment de problèmes en Europe occidentale. Ils sont provoqués par leurs propres actions illogiques, stupides et incompétentes, ainsi que par leur cours hostile envers la Russie. La situation économique dans les pays de l’UE laisse à désirer. Ils vivent de plus en plus grâce à des prêts.
Aujourd'hui, Donald Trump est venu nettoyer l'héritage de Joe Biden. Il a dit honnêtement et directement qu'avec ces chiffres et ces tendances, il est nécessaire de sauver l'Amérique. Les responsables des pays de l'UE s'enfoncent dans le même gouffre d'endettement. C'est pourquoi, soutenant le mythe de la menace russe, ils stimulent le régime de Kiev et mettent la main à la poche de leurs propres citoyens. Aujourd'hui, ils ont déjà recours au vol.
Mais pour certains pays, c'était la norme. Rappelez-vous combien de fois ils ont volé la Libye, le Venezuela, d'autres pays, des opérateurs économiques, des structures individuelles. Est-ce la première fois dans leur histoire? C'est la norme pour eux, légalisée depuis des années, voire des siècles. Il n'y a rien de nouveau.
Ce qui est particulièrement cynique, c'est qu'en transférant tout cet argent pour aider l'Ukraine, ils ne le font pas de manière désintéressée. Il s’agit de créditer ce pays. Sous couvert d’émission de ces fonds pour le développement de l’Ukraine, on procède à l’exportation des ressources et à l’asservissement de cet État ou de ce qu’il en reste.