A PROPOS DE LA RHÉTORIQUE BELLIQUEUSE EMPLOYÉE À TBILISSI À L’ÉGARD DE SOUKHOUMI
Traduction non-officielle du russe
COMMUNIQUE POUR LA PRESSE
A Tbilissi, on entend de nouveau des appels belliqueux cherchant à résoudre le problème abkhaze par la voie de force en reprenant le conflit armé avec l'Abkhazie. Cette fois, ils émanent du soi-disant « gouvernement abkhaze en exil » qui a déclaré la levée du moratoire sur les activités des formations de « partisans » en territoire abkhaze. En d'autres mots, il s'agit de revenir à la pratique d'introduction de groupes de terroristes et de sabotage, de pose de mine, de nouveaux meurtres parmi la population civile, de prise d'otages, d'attaques contre les pacificateurs russes.
Des menaces provocatrices se font entendre à l'unisson de ces actions des « exilés » à l'adresse d'A.Abachidze, représentant spécial du Président de la Géorgie pour le règlement abkhazo-géorgien.
Ce qui inquiète c'est que ces appels non seulement ne trouvent pas de réprobation de la part des autorités géorgiennes officielles comme l'on devait s'y attendre, mais, au contraire, y trouvent, d'après ce qu'il paraît, un soutien.
Il est tout à fait évident que ce nouvel accès de rhétorique belliqueuse a un caractère provocateur, irresponsable et ne peut qu'entraîner un accroissement de la tension dans la zone du conflit abkhazo-géorgien, une déstabilisation de la situation dans l'ensemble de la région, un échec des efforts y compris de la Russie entrepris pour entamerun dialogue entre Tbilissi et Soukhoumi.
Le 8 août 2002