Réponse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère russe des Affaires étrangères, à une question concernant de nouvelles atrocités commises par des néonazis dans la région de Koursk

Question: Hier, on a appris que les militaires russes avaient découvert dans une cave du village de Rousskoïe Poretchnoïe, dans la région de Koursk, les corps de civils qui ont été torturés et impitoyablement tués par les occupants néonazis. Il s'agit des corps mutilés de personnes âgées qui, manifestement, ne pouvaient pas opposer de résistance. Les images publiées par les médias montrent des ecchymoses, des blessures par balle et des mains liées. Est-ce même évaluable d'un point de vue humain? Avez-vous des mots à ce sujet?

Réponse: Les images déchirantes apparues dans les médias sont en effet difficiles à commenter d'un point de vue humain. Naturellement, cela défie toute explication et compréhension logique. Ces atrocités sont une nouvelle confirmation flagrante de la nature terroriste et néonazie du régime de Kiev qui, une fois de plus, dans son impuissance militaire et politique malveillante face aux défaites sur le front, a perpétré un massacre inhumain de civils.

C'est exactement ce que les États de l'Occident collectif et leurs politiciens personnellement, qui couvrent et encouragent les nazis de Kiev, attendent des bandéristes. Ils détournent cyniquement le regard de leurs actes criminels, continuent d'autoriser les livraisons d'armes au régime de Kiev et bloquent les tentatives d'enquêtes internationales sur ses crimes. Ils prétendent tous, de manière unie et disciplinée, que rien de grave ne se passe, bien qu'il s'agisse d'une violation flagrante du droit international humanitaire et des Conventions de Genève. Tout cela confirme une fois de plus que l'extermination de tout ce qui est russe fait partie de ces mêmes "valeurs européennes" que, comme le déclament les sponsors "civilisés" des bandéristes, le régime de Kiev défend.

Il est donc évident que cette fois encore, nous n'entendrons aucune réaction cohérente de la part des structures internationales, telles que l'OSCE, l'ONU et ses départements spécialisés, concernant ces meurtres brutaux de civils. Leurs secrétariats contrôlés par l'Occident continuent délibérément de garder le silence ou se contentent de phrases générales insignifiantes sur le fait qu'ils sont "contre la violence", couvrant de facto les coupables des meurtres d'habitants de villages et villes paisibles et devenant complices de ces atrocités.

Nous comprenons qu'il est désormais inutile d'en appeler à ceux qui sont fermement coincés dans l'étau occidental et n'ont pas l'intention de faire quoi que ce soit pour établir la justice, rechercher et punir les coupables. Nous le ferons nous-mêmes. Les organes d'enquête de la Fédération de Russie mèneront toutes les actions nécessaires pour identifier les coupables, et par la suite, ceux-ci recevront une punition méritée et inévitable, recevront des peines de prison réelles, comme cela se produit déjà pour de nombreux autres crimes du régime de Kiev.