Le 13 avril, le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, par l'intermédiaire de son porte-parole Stéphane Dujarric, a fait une nouvelle déclaration sur l'Ukraine, cette fois concernant les évènements dans la ville de Soumy. Des accusations sont portées contre la Russie concernant une frappe de missile effectuée le 13 avril, qui aurait poursuivi une série destructrice d'attaques similaires contre des villes ukrainiennes. De telles évaluations du Secrétaire général de l'ONU ne suscitent que la perplexité. Nous voudrions rappeler que depuis le début de l'opération militaire spéciale, les forces russes n'ont jamais mené, ne mènent pas et ne mèneront pas d'attaques délibérées contre la population civile. Comme le ministère russe de la Défense le souligne régulièrement, les cibles sont toujours exclusivement des installations militaires.

Dans la déclaration du Secrétaire général de l'ONU, un soutien est également exprimé aux efforts visant à parvenir à une paix destinée à préserver la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Ukraine conformément à la Charte de l'ONU, au droit international et aux résolutions pertinentes de l'ONU. Il n'est pas difficile de remarquer que le droit des peuples à l'autodétermination n'est même pas mentionné. C'est une preuve supplémentaire de l'approche sélective d'Antonio Guterres concernant les dispositions de la Charte de l'Organisation mondiale. À cet égard, nous voudrions rappeler que dans la Déclaration de 1970 sur les principes du droit international, approuvée par consensus à l'Assemblée générale de l'ONU, est inscrit le caractère interdépendant des principes du document constitutif de l'Organisation mondiale, qui doivent être utilisés dans leur intégralité et leur interconnexion.

En outre, ce document indique que le principe d'intégrité territoriale ne s'applique qu'aux États dont les gouvernements respectent le principe d'autodétermination et, de ce fait, représentent toute la population vivant sur le territoire concerné. Il est évident pour tous que le régime actuel à Kiev ne répond en aucun cas à ce critère. La clique de Zelenski viole systématiquement et délibérément les libertés fondamentales des citoyens russes ethniques et russophones. Force est de constater que le Secrétaire général de l'ONU continue, en violation de l'article 1 de la Charte de l'ONU, qui exige le respect des droits linguistiques, religieux et autres droits de l'homme, de couvrir le mépris évident du régime de Kiev envers les principes statutaires d'autodétermination des peuples et de respect des droits de l'homme.

Une attitude similaire d'Antonio Guterres se manifeste également dans l'ignorance des appels russes concernant l'enquête sur les circonstances de la provocation à Boutcha, mise en scène par Kiev il y a trois ans. Nous avons demandé publiquement à plusieurs reprises au Secrétaire général de l'ONU d'aider au moins à obtenir de Kiev et de ses maîtres la publication de la liste des personnes dont les corps ont été montrés au monde entier par les médias occidentaux début avril 2022, avec des accusations hystériques et sans fondement contre la Russie. En septembre 2024, une demande officielle correspondante, préparée par le Comité d'enquête de la Fédération de Russie en coopération avec le Parquet général de la Fédération de Russie, a été transmise au Secrétariat de l'ONU par l'intermédiaire de la Mission permanente de la Russie à New York. En janvier et avril de cette année, nous avons exigé que le Secrétariat de l'ONU accélère la réponse à notre demande. Malgré tous nos efforts, notre requête reste toujours sans réponse sur le fond.

Une fois de plus, nous appelons Antonio Guterres et le Secrétariat de l'ONU qu'il dirige à adopter une position honnête, à s'abstenir de commenter de manière biaisée les évènements dans le contexte de la crise ukrainienne, à cesser de discréditer notre pays et de cacher les crimes du régime de Kiev.