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L’allocution et les réponses du Ministre des Affaires étrangères de Russie M.S. Lavrov sur les questions des médias lors de la conférence de presse conjointe avec le Ministre des Affaires étrangères de Bahrayn M.H. Ben Ahmad Al-Halif selon les bilans de la Deuxième scéance ministérielle du dialogue stratégique entre la Russie et le Conseil de la coopération des états arabes du golf Pérsan. El-Riad, le 14 novembre 2012

2149-15-11-2012

Mesdames et messieurs.

Nous avons eu une entrevue très importante . En détail et en sincérité, comme c'est prévu entre des partenaires stretégiques, nous avons duscuté une série des questions , attachant de l'attention particulière à la crise syrienne. Et ceci a des causes bien comréhensibles. Nous sommes communs dans l'opinion qu'il est indispensable d'assurer la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie, assurer le règlement de la crise par les syriens eux-memes en dialogue inclusif sans intervention du dehors. Je souligne que ces principes sont inclues dans deux résolutions qui étaient approuvées par le Conseil de la Sécurité de l'O.N.U. à la base du consensus.

Nous partons de ce qu'il est indispensable de cesser le carnage en Syrie. Ce qui se passe là est horrible. Nous recevons les messages des organisations non gouvernementales qui s'occupent de la surveillance du respect du droit de l'homme. On y découle que les deux parties en guerre créent des excès. Il y a des violations du droit humanitaire international du coté du gouvernement, ainsi que du coté de l'opposition. Cela nous inquiète beaucoup. La Russie est convaincue que la priorité essentielle est de cesser le carnage. Le communiqué de Génève , qui est une base pour le travail ultérieur, en a pour le but. Et nous en étions tous d'accord .

Nous sommes convaincu qu'il faudrait chercher un accord sur la composition d'un organisme dirigeant transitoire. La création de ce dernier était recommandée lors de l' entrevue à Génève. Le document de Génève contenait un appel au gouvernement et l'opposition de se mettre à table de négociations et tomber d'accord sur la composition d'un tel organisme dirigeant transitoire. Nous avons une certitude ferme, qu'en outre la conservation de la souveraineté et l'integrité territoriale de la Syrie, il est nécessaire d'assurer de tels accords, qui donneront une garantie à tous les syriens, tous les groupes éthniques et réligieux de leurs droits sociaux et économiques , la sureté, ainsi que de leur place digne dans le système politique du pays.

Certes, nos regards ne sont pas en coincidence absolue dans tous les aspects de la situation actuelle. Peu de gens connait , ce qu'il faut entreprendre. Nos collegues disent, qu'il faudrait adopter une résolution du Conseil de la Sécurité de l'O.N.U. à la base du document de Génève. Mais il faudrait le faire avec quel cela les termes extremes concrets , après lesquels on ne sait pas qu'arrivera. Nous croyons qu'avant tout, tous les joueurs extérieurs devront tacher d'obliger les syriens de suivre le document de Genève. Personne n'essayait de le faire. Nous n'aurons besoin d'aucun résolution au cas ou nous exercerons la pression sur ceux, qui font la guerre en Syrie, pour qu'ils suivent les accords de Génève. Le Communiqué comporte tous les composants indispensables au règlement.

Agréablement, que nos colleges du Conseil de la coopération des états arabes du golf Persan considèrent le document de Génève comme un bon fondement pour le travail ultérieur. Nous continuerons de consulter, d'échanger des évaluations , des opinions . Et ce sera pour comprendre comment agir de telle manière que les syriens prennent le destin de son pays à ses propres mains. De toutes facon, ils vivront ensemble dans ce pays.

On a confirmé lors de la rencontre d'aujourd'hui que les relatons dans le cadre du dialogue stratégique entre la Russie et CCEAP étaient multiformes. Par quel aigue ne serait pas la crise syrienne, il ne devrait pas couvrir l'acuité d'autres problèmes, surtout les problèmes de la Palestine. Ce qui se passe aujourd'hui dans la région et dans les territoires palestiniens, nous inquiète fortement. Nous croyons qu'il est nécessaire de cesser immédiatement les bombardements et n'importe quelle autre violence. Nous regrettons que le « quatuor » de Proche-Orient se trouvait incapable durant des mois précédents, quand le potentiel négatif s'accumulait déjà, de se réunir et emprunter la position afin de créer au plus vite possible des conditions pour renouveler les pourparlers directs entre les palestiniens et israéliens. Maintenant nous payons pour cette possibilité ratée. Plus exactement, ce n'est pas nous qui paye, mais ceux qui souffrent directement sur la terre. Nous sommes toujours sur qu'un « quatuor » doit renouveler promptement son activité et ce, en contact étroit avec la Ligue des états arabes. Il devient compliqué et sans résultats de travailler séparément.

On ne veut pas oublier du problème important de la réalisation de la décision de la conférence des états-membres d l'accord sur la nonprolifération de l'armement nucléaire. Ce qui consiste en rassemblement de la conférence afin de commencer la discussion des objectifs pour créer au Proche-Orient une zone libre d'armement de la destruction massive et les moyens de son transport. La Russie comme un dépositaire de l'Accord sur la nonprolifération de l'armement nucléaire s'occupe directement de ce problème. De meme, nous consdérons comme injuste l'aspiration de certains nos partenaires de serrer la convocation d'une telle conférence.

Nous avons l'intéret commun à l'établissement conjoint des voie de l'assurance de la sécurité et de la stabilité dans la zone du golf Persan. La Russie transmettait ses idées à ce sujet dans le cadre d'anciens contacts avec les états-membres du Conseil de la coopération de etats arabes du golf Persan. Nous sommes reconnaissants aux collegues du Conseil de la coopération, qui exprimaient l'attitude positive envers nos propositions . Bahrayn était parmi ces derniers. Nous sommes intéressés à la progression de ce thème au moins important pour toute la région.

Nous sommes réunis par la résolution de lutter contre de nouvelles menaces, à savoir le terrorisme, le trafic du drogue, la piraterie. Je suis certain, que l'entrevue d'aujourd'hui permettra d'élaborer des mésures concrètes dans toutes ces directions. Elles devraient renforcer notre partenariat, contribuer au règlement de problèmes sérieux accumulés dans la région et autour d'elle.

Cela va sans dire, nous sommes toujours ouverts à l'élargissement de la coopération, l'économie et d'investissements. Avec une série de pays du Golf, nous avons des accords sur l'élaboration des projets mutuellement avantageux dans les sphères de l'utilisation de paix de l'énergie nucléaire, de la conquete de l'espace, dans autres domaines de hi-tech. Nous sommes pour des investissements sortant d'ici à la Russie et venant de la Russie dans la région. Ce n'est pas si urgent que le règlement de crises. Mais l'accroissement de la coopération économique signifie plus de profits pour les peuples de la région , et moins de possibilités pour des extrémistes d'embaucher des partisants.

Je voudrait exprimer la gratitude aux maitres de l'accueil et remercier , en partculier, le Président du Conseil de la coopération des Etats arabes du golf Persan, mon ami, le Ministre des Affaires étrangères du Barhayn Mr. H. Ben Ahmad Al Halifou.

La question : « En prenant en considération le développement de la situation dans la région, surtout la crise syrienne, l'unification de différents troupes de l'opposition syrienne, pourrait la Russie poser cette question au Conseil de la Sécurité de l'O.N.U ? Est-ce possible de ne pas utiliser le droit de veto pour serrer l'adoption de la résolutoion ? Est-il necessaire de garder B.Assad au pouvoir en tant que la condition du processus transitoire ?

M. S.Lavrov : « Si vous étudiez l'essentiel de l'affare avec l'histoire courte de cette question, vous saurez que le premier qui a proposé au Conseil de la Sécurité de l'O.N.U. à s'occuper de la crise syrienne, c'était la Russie. On l'a fait au début d'aout 2011. A cette époque, le Conseil de la Sécurité de l'O.N.U. a approuvé la déclaration du Président par le consensus. Cette dernière formule tout les accès dont on ne contrarie pas maintenant, à savoir : la conservation de la souveraineté et l'intégralité territoriale de Syrie, le dialogue intersyrien, la nonintervention dans les affaires interieures de la République arabe de Syrie.

Par la suite, on a adopté deux résolutions en liaison au projet de M.K.Annane et au déploiement en Syrie de la Mission des observateurs de l'O.N.U. Ceux qui ne voulaient pas du calme , ils ont saboté l'activité de la Mission en créant des conditions insupportables au séjour des observateurs qui étaient obligés d'y s'en aller. En ce qui concerne de la situation actuelle . Après qu'à Genève le consensus a été atteint, nous avons proposé d'approuver le communiqué y adopté par la résolution du Conseil de la Sécurité de l'O.N.U. Nos partenaires n'y étaient pas prets. Ils voulaient inclure dans la résolution les positions dont les accords de Génève ne contenaient pas. Ce sont la demande du changement du régime, les pespectives de sanctions, l'établissement des délais artificiels après lesquels on auraient pu appliquer certaines menaces.

Vous comprenez vous- memes, qu'à cette base les pourparlers sont impossibles. Mais je répète, la Russie a proposé à approuver le consensus de Génève au Conseil de la Sécurité de l'O.N.U. Nous avons proposé de rassembler en aout à New-York « Un groupe d'actions », qui s'est rencontré à Génève et a élaboré un communiqué . Malheureusement , nos partenaires ont parti de la suite de l'activité du « Groupe d'actions ».

En ce qui concerne la dernière partie de votre question. Je peux dire que la Russie ne s'occupe pas de changements de régimes. Elle ne dicte jamais aux chefs d'Etats de ce qu'ils doivent faire. La Russie ne tient à aucun régime, ne protège pas B.Assad. Rien de semblable. Nous sommes du coté du peuple syrien. Si pour quelqu'un le destin de B. Assad est primordial dans cette histoire, dans ce cas on devrait se rendre compte que le sang continuera à couler. Il a déclaré en publique sur son l'intention de rester et mourir dans son pays, continuer de lutter.

Ce n'est pas à cause qu'on l'oblige. C'est sa propre décision dont il a parlé . Je répète. Si l'essentiel est le destin de B.Assad, dans ce cas de plusieurs nouveaux victimes seront le prix de cette priorité. L'essentielle priorité pour nous est d'éviter ces victimes. Comme j'ai déjà dit, le Communiqué de Génève contient les composants, lesquels tous les joueurs extérieurs ( au cas où tous seront honnete) pourraient utiliser. E ce, afin de donner une chance de cesser le feu et commencer un dialogue selon la formation d'un organisme transitoire pour coordonner le contenu et les détails de la période transitoire.

Mais les pourparlers doivent etre menés par les syriens. Il ne faut pas que les accords soient signés par quelqu'un, et ensuite imposés. Dans ce cas, ils ne seront pas valables.

La question : « Vous vouliez toujours, que l'opposition syrienne devenait unifiée. Ceci est passé. Quelle est la position officielle de la Russie concernant la formation de la coalition coorespondante de l'opposition syrienne.

M . S. Lavrov : « Comme nous avons déjà constaté lors de la scéance, pour le moment , on n'a pas lieu de l'unification de toute l'opposition syrienne. Certains groupes présentés à l'accueil à Doha se sont unifiés. Mais les structures opposionnelles , intersyriennes principales n'y venaient pas. Elles déclarent de divergences dans leurs regards sur les procédés de la décision de la crise syrienne. Cette dernière touche, avant tout, à des actions militaires extérieures.

Nous sommes inévitablement pour l'unification de l'opposition syrienne. Nous nous rencontrons avec ses représentants, soit de l'opposition intérieure, soit de l'opposition extérieure . Les contacts ont lieu à Moscou, et là ou sont présentés les groupes correspondants, à Istambul, Damas, Paris , Londres, ainsi qu'aux Etats-Unis. Nous appelons tous les opposants de s'unifier et grouper une équipe de négociations. Mais ils doivent s'unifier sur la plate-forme de la bonne volonté aux pourparlers et au dialogue.

Nous aurons à analyser les résultats de l'entrevue à Doha. Mais une étude brève du document y adopté laisse beaucoup de questions. Par exemple, on y notait, que l'unification a eu lieu à la base du renversement sans compromis du régime , la déstruction de tous les instituts de ce régime. Seulement après le démontage de tous les instituts, on parlera de la nécessité de convoquer la conférence nationale pour prendre une décision de ce qu'il faudrait faire ensuite. Dans l'histoire nationale était un moment , quand après les révolutionnaires européens, les bolcheviks chantaient « nous détruirons tout le monde jusqu'au fondement, après nous construirons notre monde ». C'est à dire, qu'il faudrait tout détruire au début.

Je ne pense pas que cette voie permettra d'éviter le chaos. On a inscrit au document adopté à Doha , que tous les opposants , qui y sont réunis, refusent catégoriquement le dialogue avec le gouvernement. C'est à dire, l'unification s'est passée sans respect total des fondements qui étaient inclus dans le document de Génève adopté par consensus. Bien sur, nous devrons aussi comprendre ce qu'il est au fond des formulations approuvées à Doha.

La question : « Est-ce que la deuxième rencontre du « Groupe d'actions » avec la participation des pays du golf Persan aura lieu? Si c'est « oui », dans quels délais ? Encore une chose. L'opposition intérieure n'est pas entrée dans la coalition de l'opposition syrienne. Par quelle manière à votre avis, on pourrait stopper le carnage et entamer un dialogue sans participation du groupe qui est en majorité de forces syrienne d'opposition.

M.S.Lavrov : « Après qu'on a conclu un accord sur le contenu du communiqué à Génève, nous avons proposé à faire encore une entrevue du « Groupe d'actions » à New-York. L'objectif de cette dernière consiste en discussion des voies pratiques d'activité avec tous les groupes en opposition et le gouvernement, et ce, aux intérets de la réalisation du compromis de Génève. Nos partenaires n'y étaient pas prets. Vous voyez maintenant, qu'ils ont mis quelque l'autre cup pour influencer sur la situation. L'opposition n'était pas présentée à Doha dans sa majorité. Elle avait une divergence avec quelques participants de l'entrevue en ce qui concerne l'attente de l'intervention militaire du dehors. Je pense, que sans opposition interieure et sans son inclusion au processus, il est difficile de comter à son inclusivité aux intérets de toute la Syrie, ce qui est inscrit dans les décisions du Conseil de la Sécurité de l'O.N.U.

Nous sommes pour l'inclusion de l'opposition intérieure aux processus constructifs, et non pas à ceux qui se basent au refus du dialogue.

La question : « La Russie a perdu les peuples arabes à cause de sa posision de soutien de B.Assad. Qu'est- ce que vous voulez perdre encore ? »

M.S.Lavrov : « Ce n'est pas une question évidemment, c'est votre déclaration. Et vous l'avez fait. Je respecte votre point de vue. Mais puisque j'habite Moscou, je me rencontre régulièrement avec les représentants des états arabes. Je dirais, que je n'ai pas le sentiment de ce qu'ils nous considèrent comme perdus pour eux. Ceci touche, sans exclusion, à tout les groupes de l'opposition syrienne, avec lesquels on avaient des entrevues. Tous ont l'intéret, que la Russie reste dans la région. Ils soulignent son role de l'équilibre dans la région et comprennent clairement, que les problèmes n'y sont pas limités par la crise syrienne. Quand on la surmontera , ces problèmes éclateront avec une nouvelle force . Ceci se passe déjà maintenant.

Regardez, ce qui se passe autour et à l'intérieur de la bande Gaza. Les peuples arabes savent l'histoire de tous ces problèmes, ainsi que notre position consécutive , y compris le respect du principe du droit international. Parmi ces derniers est le principe de la nonintervention dans les affaires intérieures des états souverains. On y inclut l'estimation des prérogatives du Conseil de la Sécurité de l'O.N.U. Ce principe est appelé de régler des litiges. Il n'a pas dans le centre de ces responsabilités la possibilité du soutient des révolutions et le changement des régimes. Ne prenez pas la décision au nom du peuple arabe. Il est sage. Il voit et comprend tout.


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