Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 26 juillet 2023
Sur le deuxième Sommet Russie-Afrique
Le deuxième Sommet Russie-Afrique se tiendra à Saint-Pétersbourg les 27 et 28 juillet 2023.
Cette réunion au sommet sera consacrée au développement global des relations avec les pays du continent africain et à la promotion d'un modèle de coopération équitable et respectueuse avec nos partenaires dans le contexte de la formation d'un nouvel ordre mondial juste. L'idée principale de l'évènement à venir est la volonté de la Russie de contribuer pleinement au renforcement de la souveraineté des pays africains et à la protection du principe de leur égalité souveraine.
Dans le cadre du sommet se tiendra le Forum économique et humanitaire Russie-Afrique, dont le programme comprend plus de 40 sessions thématiques dans les domaines clés de nos relations avec les pays du continent.
Par rapport au format de Sotchi (je rappelle que le premier Sommet Russie-Afrique a eu lieu à Sotchi en 2019), la composante humanitaire de l'évènement sera considérablement élargie: à l'ordre du jour, la discussion sur la coopération dans les domaines de l'éducation, la formation du personnel, la santé, la science, la culture, les médias, le sport et les échanges de jeunes. Dans le cadre du Forum, une grande exposition avec la participation de partenaires africains sera également présentée.
Le ministre russe des Affaires étrangères de la Russie Sergueï Lavrov ainsi que la direction du ministère et des experts participeront aux activités du Sommet. Nous vous informerons ultérieurement à ce sujet.
Sur la coopération de notre pays avec les pays du continent africain
L'esprit d'entente et de confiance qui s'est formé au cours des années de coopération soviéto-africaine sert toujours de bonne base pour préserver la haute image de la Russie en Afrique et une plateforme importante pour renforcer le partenariat dans de nouvelles conditions.
Rappelons que c'est précisément à l'instigation de l'URSS que l'Assemblée générale des Nations unies a adopté le 14 décembre 1960 la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. Il est difficile de surestimer l'importance de ce document. Son approbation au niveau de l'ONU a créé une base juridique internationale pour l'aide aux mouvements de libération nationale et a accéléré le processus d'indépendance des pays africains.
La lutte contre le néocolonialisme dans ses manifestations modernes est toujours au centre de notre attention, étant l'une des priorités dans l'établissement des relations avec le continent africain. Dans ce contexte, la Fédération de Russie soutient les efforts des États africains pour achever définitivement le processus de décolonisation, souligne l'importance d'étudier le phénomène de l'esclavage et les conséquences de cette honte dans l'histoire de l'humanité, y compris dans le cadre des principales organisations internationales.
Lors de la 216e session du Conseil exécutif de l'Unesco (Paris, mai 2023), lors de l'examen de l'initiative "Les routes des personnes mises en esclavage", la partie russe a soutenu les Africains souhaitant des actions plus actives de l'Unesco pour promouvoir les problèmes liés à la lutte contre l'héritage de la traite des esclaves.
Avec la participation des départements spécialisés du ministère russe des Affaires étrangères et de la mission permanente de la Russie à New York, un projet de résolution de l'Assemblée générale de l'ONU sur la lutte contre les pratiques modernes du néocolonialisme a été préparé, qu'il est prévu de soumettre à l'examen de l'Assemblée générale en décembre de cette année.
Dans le cadre de la coopération avec les principales forces politiques des pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, le parti politique russe Russie unie, avec le soutien actif du ministère russe des Affaires étrangères, continue son travail actif pour préparer la tenue à Moscou fin octobre 2023 du Forum des partisans de la lutte contre les pratiques modernes du néocolonialisme. On s'attend à ce que y participent des délégations de partis étrangers ayant une disposition constructive, des représentants éminents des milieux sociopolitiques, scientifiques, d'experts et d'affaires de 70 pays.
La Fédération de Russie accorde une attention particulière aux besoins humanitaires des pays du continent africain et fournit une aide diversifiée à la région.
Depuis 2020, la Russie a augmenté de 10 millions de dollars sa contribution annuelle supplémentaire au fonds du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies pour aider les pays africains. En 2022, en raison des sanctions imposées par l'Occident collectif contre la Russie, qui ont affecté les opérations interbancaires, il n'a pas été possible de transférer les fonds mentionnés au PAM. En 2023, conformément à l'ordre du gouvernement de la Fédération de Russie, la somme sera répartie en parts égales de 2,5 millions de dollars entre le Burkina Faso, le Soudan, la République centrafricaine et l'Éthiopie.
Nous contribuons à alléger le fardeau de la dette des pays du continent. À ce jour, plus de 20 milliards de dollars de dette ont été annulés dans le cadre de l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés. Nous mettons en œuvre des programmes "dette contre développement" avec Madagascar, le Mozambique et la Tanzanie. Nous menons des négociations sur ce sujet avec l'Éthiopie.
La coopération avec l'Afrique dans le domaine de l'éducation se développe, en particulier en ce qui concerne la formation de cadres nationaux. À l'heure actuelle, environ 34.000 étudiants africains suivent une formation en Russie, dont plus de 6.000 sont financés par le budget fédéral. Au cours de l'année scolaire 2022/23, 2.124 Africains ont été admis dans les universités russes. Pour l'année scolaire 2023/24, il est prévu d'augmenter le nombre de bourses à 4.720. Un programme distinct est en place pour les membres des forces de l'ordre et des structures de force des pays africains.
Un Centre de recherche russo-guinéen en épidémiologie et prévention des maladies infectieuses a été ouvert sur la base du Centre de recherche et de traitement microbiologiques des maladies épidémiques à Kindia (République de Guinée). Sous la direction de spécialistes russes, des représentants des départements spécialisés de la Guinée y sont formés en matière de sécurité biologique, de diagnostic de laboratoire et de prévention des infections particulièrement dangereuses et socialement significatives.
Le Service fédéral de surveillance de la protection des droits des consommateurs et du bien-être humain (Rospotrebnadzor) a élaboré un programme visant à aider les États africains à assurer le bien-être sanitaire et épidémiologique de la population, la prévention et le contrôle des infections en 2023-2026 (soutien matériel et technique, scientifique et méthodologique, formation du personnel, aide au développement de l'infrastructure des laboratoires et renforcement des capacités en matière de préparation aux épidémies).
Nous avons toujours considéré le monde arabe, y compris sa partie nord-africaine, comme un allié naturel de la Russie, qui joue un rôle important dans les affaires mondiales et possède le potentiel culturel, économique et politique le plus riche. Le renforcement d'un dialogue confiant et d'une coopération multiforme et mutuellement bénéfique avec chacun des pays de la région est dans l'intérêt de la Russie et de ses partenaires nord-africains.
Dans le contexte de la confrontation avec l'Occident collectif, notre coopération avec les États d'Afrique du Nord acquiert une importance particulière. Malgré les pressions sans précédent exercées par les États-Unis et leurs alliés, allant jusqu'au chantage pur et simple, les pays de la région, guidés avant tout par leurs intérêts nationaux, ont adopté une position équilibrée et responsable sur le dossier ukrainien.
Nous pouvons désormais affirmer avec certitude que les tentatives des Occidentaux d'isoler la Russie et de semer la discorde dans nos relations avec les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord ont échoué. Nos contacts avec leurs dirigeants restent réguliers et intensifs. Malgré les restrictions illégales décrétées contre la Russie, les échanges commerciaux avec nos principaux partenaires sont en croissance.
L'ère de la domination occidentale est terminée. L'ordre mondial unipolaire cède la place à un ordre multipolaire. Il est fondé sur la diversité des civilisations, la souveraineté réelle des peuples, l'égalité des États et la reconnaissance de leurs droits à choisir de manière indépendante leur propre voie de développement et leur propre ordre social. Aujourd'hui, nous œuvrons ensemble à sa mise en place. Nous le faisons sur un pied d'égalité, dans le respect de chacun.
Mais les principes d'une structure polycentrique ont été posés bien plus tôt. Cela s'est produit au moment où les pays du monde, y compris du continent africain, se sont débarrassés de l'oppression coloniale de l'Occident, activement encouragée par l'Union soviétique. Aujourd'hui, nous assistons à une nouvelle "croisade" des États-Unis et de leurs alliés contre l'ensemble du monde non occidental, dans le cadre de la ligne visant à s'opposer à la mise en place d'un système multipolaire. Il est nécessaire de riposter.
Nous n'avons aucun doute sur le fait que l'Afrique peut devenir l'un des centres d'un monde polycentrique. Elle a toutes les chances pour cela. Les États africains mettent de plus en plus en œuvre leurs politiques souveraines. Ils montrent leur capacité à résoudre leurs problèmes de manière indépendante, y compris par le biais de mécanismes panafricains et d'associations d'intégration régionale.
Avec nos amis africains, nous espérons établir un agenda mondial de non-discrimination, soulever des questions d'actualité qui sont importantes pour nous et conformes aux intérêts de la majorité des pays du continent et rechercher des solutions constructives, travailler au renforcement des principes juridiques internationaux dans les relations interétatiques et créer de nouvelles conditions pour une coexistence pacifique basée sur des objectifs et des valeurs communs.
Nous souhaitons intensifier les efforts communs avec les pays partageant les mêmes idées en vue de créer des infrastructures dans diverses régions hors du contrôle de l'Occident, de mettre en place des mécanismes de coopération économique et de résoudre des problèmes de développement communs spécifiques. Nous estimons qu'il est nécessaire d'œuvrer à l'affaiblissement du dollar américain en tant que moyen pratiquement monopolistique de paiement et monnaie de réserve. Pour une raison simple: il est utilisé par les États-Unis comme un outil non seulement dans la lutte pour les avantages concurrentiels, mais aussi comme un moyen de réaliser leur agression.
Nous considérons qu'il est important de travailler ensemble de manière cohérente contre l'imposition de normes "culturelles" libérales occidentales sous couvert de normes universelles, contre les tentatives visant à proscrire les valeurs morales traditionnelles et à éroder les normes morales et les bases sociales.
Sur le festival du film Journées de la culture et du cinéma africains
Le festival du film Journées de la culture et du cinéma africains à Saint-Pétersbourg et à Moscou, qui coïncide avec le deuxième sommet Russie-Afrique, fait partie du festival "Afrique. Ensemble vers l'avenir". Cet événement se déroule pour la première fois et fait partie du programme du Festival culturel des saisons de Saint-Pétersbourg. Il est organisé par la société anonyme Roskino avec le soutien du ministère de la Culture de la Fédération de Russie.
Du 25 juillet à la fin du mois, des projections gratuites du cinéma africain, cinq des meilleurs films de ces dernières années en provenance d'Angola, du Kenya, de Tanzanie et d'Afrique du Sud, qui ont été présentés dans de nombreux festivals de cinéma internationaux et ont remporté plusieurs prix, ainsi que des expositions de photos, des ateliers et des soirées de poésie sont prévus.
Selon les organisateurs de l'événement, sa mission consiste à élargir les possibilités de promotion des projets russes, africains et des projets communs dans le domaine des industries créatives en Russie et dans les pays africains. Les événements du festival sont destinés à présenter à nos spectateurs la culture africaine contemporaine dans toute sa diversité.
Sur la crise ukrainienne
Ces derniers temps, le régime de Kiev s'est orienté vers des activités terroristes dignes de Daech et d'Al-Qaïda, organisations interdites. Cela est principalement dû à l'échec apparent de la contre-offensive des forces armées ukrainiennes, généreusement parrainée par les États-Unis et d'autres pays de l'Otan.
Le 17 juillet, une attaque sur le pont de Crimée a été perpétrée. Le 24 juillet, 2 drones ukrainiens ont tenté d'atteindre des cibles à Moscou et 17 drones ont essayé d'attaquer des installations en Crimée. Ces tentatives ont été repoussées avec succès par les forces de défense aérienne et les moyens de guerre électronique russes. Aucune victime n'est à déplorer. Plus tôt, le 20 juillet, un drone ukrainien avait attaqué le village de Razdolnoïe en Crimée. Malheureusement, cette attaque a fait des victimes. Une jeune fille de 14 ans, élève de huitième, a été tuée. Les habitants de Crimée sont en deuil et déposent des fleurs à un mémorial spontané dans le centre du village en hommage à l'enfant décédée.
Le régime de Zelenski n'hésite pas à revendiquer publiquement les actions de nature terroriste parce qu'il est convaincu qu'il n'y aura pas de condamnation de la part du monde occidental soi-disant "civilisé". Le ministre ukrainien de la Transformation numérique, Mikhaïl Fiodorov, a non seulement confirmé l'implication de Kiev dans les attaques de drones en Crimée et à Moscou, mais il a aussi promis cyniquement qu'elles se poursuivraient et que leur nombre augmenterait.
J'ai une question à poser aux Américains. Non pas au département d'État et à la Maison Blanche, mais aux citoyens ordinaires. Avez-vous oublié les attaques terroristes à Manhattan? Vous les appelez "9/11" - le 11 septembre 2001. Permettez-moi de vous rappeler, si quelqu'un l'a oublié en Amérique, qu'il s'agissait de deux avions qui se sont écrasés sur des bâtiments de centres d'affaires. Dans l'ensemble, ils représentaient des symboles de la puissance économique américaine.
Depuis, les États-Unis ont revu leur politique internationale. De plus, ils ont lancé plusieurs opérations à l'étranger pour prévenir la possibilité d'attaques terroristes similaires sur leur territoire. Je tiens à vous rappeller les propos du président américain George W. Bush. Il a déclaré que "cette attaque contre les États-Unis était littéralement une déclaration de guerre à Washington". De nombreuses années se sont écoulées. Au fil des ans, la communauté internationale s'est unie pour condamner le terrorisme international. La Fédération de Russie a été littéralement la première à tendre la main aux États-Unis et à fournir l'assistance nécessaire dans la lutte contre le terrorisme.
J'ai une question à poser aux Américains ordinaires: en quoi les drones qui ciblent des maisons, des bureaux et des infrastructures civiles sont-ils différents de ce que les citoyens américains ont subi en 2001? S'agit-il d'une question d'ampleur? Vous attendez une plus grande ampleur? Ou bien revenez-vous à la conception de base selon laquelle il n'y a aucune justification, et encore moins de soutien, pour le terrorisme international?
Permettez-moi de rappeler aux Américains ordinaires que tout ce qui se passe actuellement, ces attaques terroristes par drones contre des infrastructures civiles menées par le régime de Kiev, est financé par les États-Unis et le Royaume-Uni, deux alliés. En réalité, Washington et Londres paient tout de la poche de leurs contribuables.
Les peuples américain et britannique doivent se rendre compte qu'ils sont involontairement entraînés dans une situation où ils deviennent, non pas directement mais indirectement, un sponsor indirect du terrorisme international.
Tous ces crimes font l'objet d'une enquête approfondie de la part du Comité d'enquête de la Russie. Les auteurs seront certainement identifiés et punis. Nous nous réservons le droit de prendre de sévères mesures de représailles.
Le régime de Kiev a commencé à utiliser activement des armes à sous-munitions fournies par les États-Unis sur le champ de bataille. Le 22 juillet, un véhicule civil transportant des journalistes a été attaqué avec ce type de munitions. Rostislav Jouravliov, correspondant de guerre de RIA Novosti, a été tué. Quatre de ses collègues ont également été blessés plus ou moins gravement.
D'après le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, les forces armées ukrainiennes ont utilisé des armes à sous-munitions samedi lors du bombardement du village de Jouravliovka. En une matinée, 21 obus d'artillerie, 3 projectiles à sous-munitions provenant de lance-roquettes multiples ont été tirés sur ce village pacifique de la région de Belgorod, un drone kamikaze et un lance-roquettes ont été utilisés.
Plus tôt, la communauté internationale, des hommes politiques de dizaines de pays et des représentants d'organisations concernées ont appelé à ne pas fournir d'armes à sous-munitions au régime de Kiev et à ne pas les utiliser en Ukraine. Ils ont souligné que de telles actions violeraient les normes humanitaires. Cependant, il semble qu'aucune exhortation ne soit capable de raisonner les fascistes ukrainiens et leurs superviseurs occidentaux. La seule chose qui puisse mettre fin à ces crimes est une riposte ferme et adéquate.
Permettez-moi de vous rappeler que, de la même manière, la communauté internationale a été horrifiée par les intentions des États-Unis, du Royaume-Uni et de leurs satellites d'attaquer l'Irak. La communauté internationale avait publié des lettres ouvertes, construit des "chaînes vivantes" pour empêcher les États-Unis de commettre un crime. Les Américains s'en moquaient. Ils ont fait ce qu'ils ont fait. Nous comprenons parfaitement ce que Washington est en train de faire maintenant. Cette "histoire" a été planifiée de longue date et se réalise aujourd'hui avec toute son ampleur. Cette ampleur, si l'on considère les sommes allouées au régime de Kiev pour mettre en œuvre les intentions agressives des Américains à l'égard de notre pays en tant qu'outil entre les mains de Washington, est sans précédent en termes de montant d'argent, d'aide militaire, de base matérielle et de soutien politique.
Les autorités ukrainiennes continuent de lutter contre les monuments en hommage aux soldats soviétiques. En une seule journée, le 22 juillet, des vandales nazis ont démoli neuf de ces monuments rien que dans la région de Lvov. Les monuments ont été détruits dans les localités d'Orekhovtchik, Brody, Roudniki, Soukhovolia, Iazlovtchik, Ponikovitsa, Semiguinov, Skelevka et Podkamen.
D'après les médias, à Lvov, une tentative a été entreprise l'autre jour d'ouvrir une tombe et voler les cendres de l'agent soviétique, héros de l'Union soviétique, Nikolaï Kouznetsov. Cela ressemble déjà à de la nécrophilie. Pendant la Grande Guerre patriotique, Nikolaï Kouznetsov a éliminé plus d'une douzaine de généraux allemands.
Et vous allez me dire, je m'adresse maintenant à nos "non-partenaires" occidentaux, qu'il n'y a pas de nazisme en Ukraine? Comment cela pourrait-il être le cas? Vous-mêmes l'avez recréé et vous le soutenez activement. Il y a 80 ans, vous n'avez pas réussi à faire ce que vous vouliez faire, et maintenant vous vous vengez. C'est la raison pour laquelle les monuments aux soldats de la Grande Guerre patriotique sont démolis en premier lieu.
Les ukrofascistes sont les meilleurs pour combattre les monuments et les soldats soviétiques tombés au combat. Il est inutile de faire appel à la conscience ou à la mémoire historique du régime actuel de Kiev – il n'y en a pas. Une fois les objectifs de l'opération militaire spéciale atteints, tous les monuments et mémoriaux détruits en Ukraine seront certainement restaurés. La Russie dispose de spécialistes de la restauration d'après-guerre. La restauration de Palmyre en Syrie est un exemple de leur travail dévoué et de leur professionnalisme.
Contrairement au régime de Kiev, nous honorons les héros de la Grande Guerre patriotique, qui se sont battus avec dévouement contre les fascistes et les traîtres-collaborateurs ukrainiens.
Le 22 juillet 1944, il y a exactement 79 ans, s'est terminée la bataille près du village de Brody où les unités de l'Armée rouge ont encerclé et vaincu 8 divisions allemandes, dont la 14e division de grenadiers SS Galicie, formée de traîtres ukrainiens. Dans les rangs de l'armée nazie, ils se sont surtout distingués par des actions punitives et ont montré leur incapacité à résister aux unités soviétiques régulières en combat ouvert. Le commandement allemand lui-même qualifiait la Galicie de "populace armée". Ne peut-on pas considérer le régime de Kiev de la même manière aujourd'hui? Aujourd'hui, on peut dire qu'il s'agit d'une populace armée par l'Occident. Les temps changent, mais la qualité des formations armées fascistes ukrainiennes et le caractère moral de leurs combattants restent les mêmes.
Selon Washington, la guerre est bénéfique pour l'économie mondiale. C'est ce qu'a déclaré la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen. Et pour mieux aider le monde à se développer économiquement, la fonctionnaire a appelé à doubler l'aide au régime de Kiev. Dans un pays où les hommes sont appelés des femmes et où des femmes-hommes affirment qu'"ils" sont plusieurs dans leur corps (ils reçoivent un certificat pour les aider à résoudre les problèmes psychologiques liés à la coexistence de plusieurs personnalités dans un même corps, ainsi que des drogues à des fins médicales), c'est possible. Et les propos de la secrétaire américaine au Trésor correspondent tout à fait à ce paradigme. Pour toutes les personnes normales dans le monde, les hostilités, les conflits armés, la perte de vies humaines, le deuil de nations entières et la destruction sont un malheur, mais pas pour le gouvernement américain. Pour lui, c'est une raison de plus de penser à son propre profit. Est-ce que avant cela ce passait différemment? Était-ce différent?
Il est particulièrement facile de faire des projets géostratégiques de grande envergure lorsqu'on ne mène pas la guerre avec ses propres mains et sur son propre territoire. Selon le conseiller du président américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, l'administration de Washington entreprend des consultations avec Kiev pour déterminer le moment où l'Ukraine devrait déployer ses principales forces dans le cadre de la contre-offensive.
Et puis les Américains nous disent qu'ils ne sont pas "partie au conflit" et qu'ils n'y sont pour rien et il ne s'agirait que de la lutte du peuple ukrainien pour son indépendance. De quoi parlez-vous?
Dans le même temps, Jake Sullivan admet que les forces armées ukrainiennes ont déjà subi des pertes importantes. Les maîtres occidentaux commandent ouvertement les combattants ukrainiens, décidant quand et comment les envoyer à l'abattoir. Les habitants de l'Ukraine devraient être dégoûtés par cet état de choses et protester à juste titre. Mais ceux qui ont été payés et ceux qui (comme l'a dit Zelenski) passent leurs vacances dans des stations balnéaires branchées n'ont tout simplement pas le temps de penser à ce qui arrive à leur peuple.
Selon de nombreux témoignages de militaires russes, les cibles principales des tireurs d'élite nazis des forces armées ukrainiennes sont les médecins militaires russes. Les combattants ukrainiens, en violation des normes du droit international humanitaire, tentent délibérément d'éliminer le personnel médical russe. Le commandement fasciste des forces armées ukrainiennes annonce même des récompenses pour le meurtre de médecins.
En vertu de la convention de Genève de 1949, le personnel médical, y compris celui qui est employé uniquement pour évacuer les blessés, et les installations sanitaires ne sont pas des combattants ou des cibles militaires. Ils ne peuvent être attaqués et doivent être protégés et respectés par toutes les parties au conflit. Le régime de Kiev et ses combattants ont longtemps ignoré ces normes pour deux raisons: leur nature nazie et leurs méthodes terroristes. Ces deux facteurs les caractérisent du "meilleur" côté. Il n'y a pas de façon plus précise de caractériser cela. La communauté mondiale a mis du temps à trouver les mots pour l'évaluer, certains ont parlé de leurs "aspirations démocratiques", des "jeunes démocraties", de la "recherche d'une nouvelle identité". En fait, c'est simple: leur identité, c'est la vieille identité nazie qui vient de sortir. Mais les méthodes par lesquelles cette identité a commencé à agir sont sans aucun doute novatrices. C'est une synthèse entre la méthodologie des terroristes internationaux et des capacités techniques des pays occidentaux développés.
Le 21 juillet, le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a exprimé l'espoir d'une fin proche du conflit ukrainien. Selon lui, le moment est venu de tout mettre en œuvre pour trouver une voie pacifique de règlement et de négociation. Cette attitude mérite d'être soutenue. Toutefois, dans le cas présent, les paroles sont en contradiction avec les actes. Il faudrait commencer à parler de paix en arrêtant de gaver le régime de Kiev en armes. Vous voyez en Occident que cela ne sert à rien. Non seulement le régime utilise lui-même ces armes à des fins terroristes contre notre pays et notre peuple, mais il les partage également avec d'autres terroristes et criminels dans le monde entier.
C'est ce que confirme un récent rapport du Pentagone. Les Occidentaux devraient sans doute croire à ce document. Les informations qu'il contient ont été relayées par les médias américains. Il affirme qu'une partie des armes occidentales envoyées à l'Ukraine a été volée. Le même document précise qu'entre février et septembre 2022, les Américains n'ont pas eu la possibilité de contrôler les armes fournies et qu'ils n'ont envoyé une commission compétente en Ukraine qu'à la fin du mois d'octobre 2022. Et que se passait-il avant octobre 2022? Les Américains fournissaient des armes de manière incontrôlée pendant plus de six mois. Nous savons ce que sont les hauts fonctionnaires de Kiev. Ils n'ont aucune pitié pour leur propre mère, et Zelenski n'en a pas pour son propre grand-père. Nous ne pouvons que deviner combien d'armes ont "fuité" sur le marché noir pendant cette période et si cette commission du Pentagone garantit que les armes et les équipements militaires restants sont à l'abri des détournements et des revendeurs. Mais ces chiffres ne resteront pas longtemps secrets. Il est évident que cet armement refera surface à de nombreuses reprises dans différentes parties du monde et, malheureusement, il se trouve déjà entre les mains de terroristes et de criminels.
Tous ces événements et faits, y compris les nouvelles informations qui nous parviennent en permanence, prouvent la pertinence des buts et des objectifs de l'opération militaire spéciale.
Sur la Journée du souvenir des enfants victimes de la guerre dans le Donbass
Le 27 juillet, la RPD commémore une date tragique – la Journée du souvenir des enfants victimes de la guerre dans le Donbass, établie par le décret du chef de la République le 11 juillet 2022.
Ce jour-là, la république se souvient des enfants qui ont perdu la vie lors de la guerre déclenchée par le régime de Kiev en 2014 dans le Donbass. Depuis lors, près de 200 enfants ont été tués dans la région, et plusieurs centaines d'autres ont été blessés. La plus jeune victime de l'agression ukrainienne n'avait que 27 jours le jour de sa mort.
Les enfants meurent à la suite de tirs d'artillerie et de snipers, ils sont soufflés par des mines posées par l'armée ukrainienne en 2014-2015 sur des sentiers forestiers et près de plans d'eau, et ils subissent de graves blessures. Il y a eu 11 cas d'enfants soufflés par des mines antipersonnel interdites PFM-1 "Lepestok". Depuis neuf ans, les enfants du Donbass naissent, étudient, vivent et grandissent sous les bombardements constants des forces armées ukrainiennes.
Les néonazis ukrainiens frappent cyniquement les jardins d'enfants, les écoles et les centres médicaux. Ils avaient l'habitude de le nier, mais aujourd'hui ils en sont fiers. Nous l’avons dit à maintes reprises et avons directement cité les personnalités de Kiev qui prétendent placer leurs armes et équipements non seulement à proximité d’installations civiles, mais aussi aux portes d'infrastructures sociales telles que des écoles, des jardins d'enfants et des hôpitaux.
Au cours des dernières années, les États-Unis et leurs alliés ont activement acheminé des armes en Ukraine, que le régime de Kiev utilise contre des civils, y compris des mineurs. Tous ceux qui lui fournissent des armes sont complices de crimes contre les enfants et doivent en répondre.
Si vous pensez une seconde que c'est le résultat des douze ou des dix-huit mois écoulés, et qu'il n'y avait rien de tel auparavant, vous vous trompez. Rappelez-vous les paroles de l'ancien président ukrainien Petr Porochenko, qui a déclaré, en s'adressant à ses concitoyens, que les habitants du Donbass, y compris les enfants (il parlait d'abord d'enfants), vivraient dans des caves. C'est ce que professent les néonazis. Ils fondent leur attitude à l'égard des gens sur cette logique. Il y a les gens de la première classe, et il y a tous les autres. Soit ils servent les premiers, soit ils n'ont pas le droit de vivre. C'est la logique du colonialisme, de l'impérialisme, du nazisme et du fascisme. Aujourd'hui, elle est passée à un niveau supérieur.
Lorsque nous nous souvenons d'enfants dont la vie a été tragiquement interrompue, nous disons : "Nous n'oublierons pas et nous ne pardonnerons pas". Cela ne peut être pardonné. Cela conduirait à la fin de l'histoire.
Il est de notre devoir de veiller à ce que les enfants du Donbass, mais aussi de toute la Russie, ne soient plus tués par les balles et les obus du régime de Kiev. C'est pour cela que l'armée russe, qui participe à l'opération militaire spéciale, se bat.
Sur la prochaine réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la persécution de l'Église orthodoxe ukrainienne
Une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la persécution de l'Église orthodoxe ukrainienne (EOU) est prévue le 26 juillet de cette année à l'initiative de la Russie.
Cette réunion sera le deuxième événement officiel du Conseil de sécurité sur la persécution de l'orthodoxie en Ukraine que notre pays organise cette année. Elle s'ajoute aux documents supplémentaires que nous publions et envoyons quotidiennement aux organisations internationales.
La discussion portera essentiellement sur la détérioration progressive de la situation de l'Église orthodoxe ukrainienne, compte tenu de la pression de plus en plus brutale exercée par Kiev sur l'Église. En particulier, la Russie soulignera les faits inacceptables de harcèlement, d'arrestations et de passages à tabac du clergé, des moines et des paroissiens de l'EOU. Nous soulignons les menaces qui ont surgi à la suite de l'adoption de décisions illégitimes et discriminatoires par les autorités de Kiev, qui ont provoqué la saisie d'une partie des bâtiments de la laure des Grottes de Kiev et le recours à la violence contre les croyants.
La question du pillage des sanctuaires orthodoxes mérite une attention particulière en relation avec les informations faisant état de l'exportation des valeurs culturelles et historiques de la laure des Grottes de Kiev à l'étranger, dans la pire tradition coloniale des pays occidentaux.
Il existe des exemples de ce type à l'époque moderne. Lorsque les États-Unis, la Grande-Bretagne et d'autres pays européens ont attaqué l'Irak, ils ont immédiatement pillé les plus riches collections des musées de Bagdad. Ces objets de valeur se sont retrouvés dans des ventes aux enchères et des collections privées en Occident. N'est-ce pas la raison pour laquelle les Occidentaux vont "planter la démocratie" dans ces pays ? Pour placer la base de ressources sous leur propre contrôle et prendre tout ce qu'ils peuvent.
Sur le rapport sur les actions illégales du régime de Kiev à l'encontre de l'Eglise orthodoxe ukrainienne, de son clergé et de ses paroissiens
Aujourd'hui, 25 juillet, le site officiel du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie a publié, sur la base des données de l'Église orthodoxe russe, un rapport sur les actions illégales du régime de Kiev à l'égard de l'Église orthodoxe ukrainienne, de son clergé et de ses paroissiens. Il présente des informations sur l'oppression systémique de l'Église canonique. Ces informations sont loin d'être exhaustives et ne couvrent que la période des années 2022 et 2023, ce qui ne signifie pas que nous nous arrêterons là. Nous systématiserons, comme nous l'avons déjà fait, toutes ces données. Il ne s'agit que d'un instantané d'une année. De nombreuses données sur des cas individuels ne peuvent tout simplement pas être publiées pour l'instant, car cela mettrait en danger la vie et la santé du clergé et des croyants, qui vivent actuellement des moments de véritable profession de foi et de martyre en Ukraine.
L'autre jour, le 20 juillet dernier, le discours du métropolite Pavel, vicaire de la Laure de la Sainte Assomption des Grottes de Kiev, à ses frères a été publié. Écoutez ses paroles, prononcées en 2023 : "Je vous écris depuis la maison d'arrêt Loukianovskoïe de Kiev, où les frères de notre Sainte Laure ont été emprisonnés dans les années 1920 et 1930. On m'a demandé de quitter avec vous la Laure afin de vous livrer, vous et vos proches, au chantage et aux inspections du Service de sécurité de l'Ukraine, ce que j'ai refusé. Toutes les accusations sont des mensonges. Des témoins malveillants, y compris des frères, ne peuvent ne peuvent en rien contribuer à mon acte d'accusation. Mes avocats sont très compétents, mais personne ne les écoute. J'en témoigne car dans le bâtiment où je suis détenu ne se trouvent que des prisonniers politiques. Les jugements du juge sont préparés depuis longtemps. Le procureur, l'enquêteur et le juge font songer aux fameuses troïka [juridiction d'exception pendant la Grande Terreur] ...". 2023. Ukraine.
Il est difficile d'imaginer qu'au XXIe siècle, nous soyons les témoins d'une persécution à grande échelle d'une Église de plusieurs millions de croyants, qui n’a rien fait pour entacher sa réputation. En l’occurrence, l'Occident et les organisations de défense des droits de l'homme sont sourds et aveugles, alors qu’ils sont prêts à faire un tapage mondial sur des cas insignifiants en comparaison. Nous avons tout vu. Or, dans le cas présent, c’est un silence sépulcral. Non pas parce qu'ils ne voient pas et n'entendent pas, mais parce qu'ils sont les auteurs de cette crise et de cette tragédie. Elle [la tragédie] est le fait de l'homme, elle n'a pas de causes naturelles. Elle a été assemblée pendant de nombreuses années, pièce par pièce, pour ensuite y mettre le feu.
Le rapport présente des faits et des circonstances recueillis auprès de diverses sources qui démontrent toute l'étendue de l'arbitraire politique et de l'outrage juridique à l'encontre de l'EOU, ainsi que la violation systémique flagrante des droits des chrétiens orthodoxes par le régime de Kiev. Il examine en détail les récentes lois et projets de loi ukrainiens discriminatoires, les actions des services de sécurité et des forces de l'ordre, des autorités locales et des organes d'auto-administration, cite de nombreux cas de saisie de temples de l'EOU et de réenregistrement illégal de congrégation, de la pression exercée par l'État et les autorités régionales sur les monastères, donne des exemples de discours de haine, d'agression non motivée et de violence à l'encontre du clergé et des croyants de l'EOU, et consigne la réaction de certaines organisations internationales de défense des droits de l'homme.
Si un tel rapport était publié directement par les représentants des églises, ils trouveraient d'autres termes – "possession démoniaque" et "satanisme". Nous utilisons les thèses et les définitions juridiques internationales de la science politique. Sans entrer dans des arguments philosophiques et des débats religieux, en restant dans le cadre de la terminologie juridique internationale, nous constatons le mépris pour tout ce qui a été développé par l'humanité au cours des 20-30-40-50 dernières années pour la protection de la religion, de la diversité religieuse et de la liberté de religion.
Les actions du régime de Kiev sont frappantes de malice inhumaine et de cynisme profond. Les autorités fouillent les membres du clergé et les paroissiens, fabriquent et plantent des "preuves", humilient leurs victimes, par exemple en les forçant à se déshabiller et en les photographiant, puis en publiant ces images sur les réseaux sociaux accompagnées de commentaires insultants. Le monde a déjà connu cela à maintes reprises. Aujourd'hui, ils battent les croyants, souvent déjà jetés au sol, avec leurs pieds, avec des moyens improvisés. Ils font irruption dans les temples pendant les offices. Sur Internet, les plateformes américaines, si sensibles en d'autres occasions, n'essaient même pas de séparer ou d’"effacer" ces vidéos (en tant que contenu dangereux). Sur YouTube, on trouve d'innombrables vidéos, des témoignages sur le terrain. À mon avis, YouTube ne devrait pas tant bloquer cela, mais plutôt sonner le tocsin, en voyant la violence qui est disséminée sur sa plateforme.
L'Occident, en particulier les États-Unis, est largement responsable de la situation dans laquelle se trouve l'Église orthodoxe ukrainienne aujourd'hui. Leurs jeux géopolitiques avec les religions, leur manipulation du patriarcat de Constantinople, qui s'est transformé en "novice" de Washington, ont conduit à la souffrance d'un grand nombre de croyants.
Je le répète, la crise de l'orthodoxie en Ukraine est une histoire artificielle et contre nature que les États-Unis et leurs satellites ont ciblée.
Je suis sûre que la publication de ce rapport attirera l'attention des personnes concernées. Je sais que ces personnes existent, y compris en Occident. Il s'agit de la communauté mondiale, composée non seulement des "spirituellement morts", mais aussi de ceux qui se soucient de défendre la vérité et la cohérence, des organisations internationales composées de personnes qui se sentent concernées, des médias occidentaux, qui écoutent la voix de la conscience. Je suis sûre qu'il y aura une réaction, d'autant plus que le rapport a été traduit en plusieurs langues (1,2,3).
Sur le phénomène du "deux poids, deux mesures" dans les activités du Secrétariat de l'UNESCO
C'est avec une extrême perplexité que nous avons pris connaissance des communiqués de presse publiés sur le site Internet de l'UNESCO, qui parlent de "condamnation des attaques russes sur la zone tampon du site du patrimoine mondial "Centre historique d'Odessa"".
La Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, a une fois de plus outrepassé son autorité en déclarant la Russie coupable d'"actes d'agression" et de "destruction délibérée de sites culturels". Où étaient-elle, son secrétariat et ses prédécesseurs dix ans auparavant ? N'a-t-elle rien vu, rien remarqué en Ukraine ? Combien de fois pouvons-nous énumérer le nombre de monuments qui ont été détruits et continuent de l'être ?
Nous rejetons fermement les insinuations selon lesquelles notre pays aurait violé la Convention de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé en raison des nombreux cas confirmés dans lesquels les forces armées ukrainiennes ont utilisé des institutions culturelles et éducatives pour abriter du personnel, du matériel militaire et des munitions. Mme Azoulay aurait mieux fait de s'adresser à l'ambassadeur ukrainien auprès de l'UNESCO (à moins qu’il ne soit déjà parti) et de lui citer son gouvernement, qui se dit fier de déployer des équipements militaires dans des infrastructures civiles sur le territoire de l'Ukraine. Ils ont beaucoup à se dire.
Comme cela a été souligné à plusieurs reprises, la planification et l'exécution des opérations de combat sont menées par le ministère russe de la Défense sur la base de la nécessité de respecter pleinement les obligations internationales de notre pays. Seules les infrastructures militaires sont désignées comme cibles. Dans le cas d'Odessa, des armes guidées avec précision ont été utilisées pour frapper des lieux où se préparaient des actes terroristes contre la Russie, à l'aide de drones de surface navals. C'est notamment avec leur aide que l'attaque à l'explosif contre le pont de Crimée, le 17 juillet dernier, a coûté la vie à des civils.
Permettez-moi de vous rappeler qu'il s'agissait d'une famille – le père et la mère sont morts, la fille est restée orpheline. Mais elle ne sera pas orpheline dans notre pays. Certes, elle a perdu ses parents, mais le pays tout entier, comme un seul homme, a exprimé sa sympathie et son soutien à son égard, déclarant que nous sommes désormais tous sa famille.
Où était l'UNESCO ? Où sont les photos de cette famille et de cet enfant sur les murs du siège à Paris ? Où sont les gros titres qui racontent comment la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulaye, a exprimé au moins quelques mots de sympathie à l'égard de ces personnes ? Ou bien la zone tampon du "Centre historique d'Odessa" est-elle plus importante ? Cette "zone tampon du centre historique" est une invention. En revanche, le centre historique lui-même, qui avait pour centre réel, pas inventé, la statue de l'impératrice Catherine la Grande, qui avait fondé cette ville ? Cela ne concerne en rien Audrey Azoulaye ?
Attardons-nous un instant encore sur le centre historique d'Odessa. Y a-t-il quelqu'un qui s'imagine que nous ne nous rendons pas compte que la décision de l'inclure dans la liste du patrimoine mondial, prise à la hâte et en violation des procédures légales, des règles et de tous les règlements, n'avait qu'un seul but : couvrir les activités militaires du régime de Kiev sur le territoire de cette ville avec les mécanismes de l'UNESCO. Il en est ainsi. Nous accusons le Secrétariat de l'UNESCO de jouer le jeu des activités terroristes du régime de Kiev. L’on ne peut guère parler d'une réelle préoccupation pour le patrimoine culturel dans ce cas. Sinon, vous poseriez beaucoup de questions à Kiev. Où sont passés des milliers de sites, qui ne sont pas tous des sites du patrimoine culturel de l'UNESCO ? Il s'agit d'un problème systémique et d'un génocide contre la culture, sans même parler de la langue, de la littérature, des livres brûlés et interdits. Pour le moment, nous ne parlons que des monuments. À la veille de cette décision, le monument à Catherine la Grande situé au centre de la ville avait été démoli dans le cadre de la guerre contre l'histoire lancée par le régime de Vladimir Zelenski. Qu'a fait l'UNESCO à ce sujet ?
En outre, malgré les appels répétés de la Fédération de Russie, l'UNESCO a tout bonnement fermé les yeux sur l'attaque ukrainienne contre le site du patrimoine mondial "Kremlin de Moscou et Place Rouge". Apparemment, l'UNESCO ne dispose pas d'un tel site ou alors il n'est pas très visible. Toutes ces questions s'adressent à la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulaye.
Ces crimes violent grossièrement les dispositions de la Convention de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et de la Convention de 1972 pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel. De même, l'UNESCO, complaisant de facto avec le régime de Kiev, a fermé les yeux pendant de nombreuses années sur les dommages causés par les forces amrées ukrainiennes aux institutions éducatives, culturelles et scientifiques des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.
Parlons donc de la nature et de sa protection. Audrey Azoulaye ne se préoccupe-t-elle pas des obus à l'uranium appauvri ? Ce sujet ne figure-t-il pas à l'ordre du jour de son organisation ?
Nous regrettons les tentatives d'utilisation des ressources d'une organisation internationale pour servir les intérêts des néo-nazis ukrainiens et de leurs protecteurs occidentaux, pour discréditer la Russie et les actions professionnelles de l'armée russe. L'Acte constitutif de l'UNESCO donne explicitement pour instruction au Directeur général et au personnel de s'abstenir "de tout acte de nature à compromettre leur situation de fonctionnaires internationaux".
La partialité et l'esprit de parti croissants du Secrétariat pourraient aider Audrey Azoulaye à gagner des points supplémentaires dans l'arène politique intérieure française. Mais ils ne contribuent certainement pas au "maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l'éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations". Cette citation est tirée du document de base de l'organisation.
J'ai une question à poser à la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulaye : "Dites-moi, si vous aviez été la Directrice générale de votre organisation qui n'existait pas encore dans les années 1940 (par exemple en 1945), auriez-vous défendu le palais du Reichstag et vous seriez-vous soucié de la préservation de ses murs avec le même entrain, ou vous seriez-vous préoccupé d'autre chose ? Tournez vos yeux vers les activités terroristes du régime de Kiev. Comprenez que ces personnes, qui se considèrent comme des êtres humains mais qui ont perdu leur forme humaine, utilisent des méthodes terroristes contre des installations civiles.
Sur la dénonciation des activités pro-ukrainiennes de la Mission spéciale d’observation de l'OSCE en Ukraine
Nous avons analysé les activités de la Mission spéciale d’observation de l'OSCE en Ukraine. Je rappelle que leur mandat a pris fin le 31 mars 2022. Il a été démontré que la direction de cette branche de l’OSCE sur le terrain était passée au fil du temps au service des manipulateurs occidentaux du régime de Kiev, et que ses activités étaient devenues, pour ne pas dire plus, partiales. En fait, il ne s'agit plus d'une simple partialité, mais du fait de faire le jeu d'une seule partie.
Tous les efforts d’observation de la situation en Ukraine ont été concentrés sur le Donbass. Les événements dans le reste du pays, y compris les manifestations évidentes de nationalisme et la persécution de l'Église orthodoxe ukrainienne et de la langue russe, ont été ignorés. Dans ses rapports publics, la mission a délibérément passé sous silence les crimes de guerre commis par les forces armées ukrainiennes, fermé les yeux sur les travaux de fortification et le renforcement des capacités de combat du côté ukrainien, et a intentionnellement montré une image déformée de ce qui se passait.
Nous reconnaissons les mérites des nombreux observateurs de la Mission spéciale d’observation, en particulier dans les premières années de son travail, lorsque sa présence a eu un effet dissuasif au moins partiel sur le régime de Kiev. Les Russes ont travaillé honnêtement au sein de la Mission spéciale d’observation et ils ont fait beaucoup de bien, non seulement à notre pays, mais aussi à l'OSCE dans son ensemble, y compris aux principes sur lesquels les activités de cette organisation ont été construites.
Cependant, un certain nombre de membres du personnel de la Mission spéciale d'observation, y compris des citoyens ukrainiens recrutés sur place, ont agi contrairement au mandat de la mission, ont mené des activités d'espionnage et ont recueilli et transmis des données aux services de renseignement étrangers et aux forces armées ukrainiennes. Ces données comprenaient, par exemple, des informations sur l'emplacement du matériel militaire et sur les lieux de cantonnement des unités et des informations sur les usines et les entreprises dans la RPL et la RPD. On a découvert que le matériel de la Mission spéciale d’observation, qui était destiné à enregistrer les violations du cessez-le-feu à la ligne de contact, avait été utilisé pour les besoins des forces armées ukrainiennes, notamment pour le réglage du tir. De nombreux civils du Donbass ont souffert de ces actions.
Les forces de l'ordre ont ouvert des procédures pénales à l'encontre de certains membres de l'ancienne Mission spéciale d’observation de l'OSCE en Ukraine soupçonnés d'activités illégales.
Néanmoins, la Secrétaire générale de l'OSCE, Helga Schmid, tente par tous les moyens de "blanchir" le travail de la Mission spéciale d'observation et de présenter les anciens membres de la mission détenus et de nationalité ukrainienne comme des victimes innocentes. Lors de la réunion du Conseil permanent à Vienne le 13 juillet dernier, elle a soulevé la question de leur libération ou de leur échange. Ce dernier, en particulier, équivaudrait, en fait, à un aveu de culpabilité de la part des anciens membres du personnel de la Mission spéciale d’observation.
Extrait des réponses aux questions :
Question: L'autre jour, notre collègue, le correspondant militaire Rostislav Jouravlev, a été tué lors d'un bombardement par des nationalistes ukrainiens, et ses trois camarades ont été gravement blessés. Comment les institutions internationales compétentes ont-elles réagi à ce dernier crime du régime de Kiev, et ont-elles réagi tout court, compte tenu de la partialité affichée par nombre de ces institutions à l'égard des journalistes et des médias russes?
Réponse: Nous avons noté que la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulaye, avait finalement utilisé son mandat et avait attiré l'attention sur la mort du journaliste russe et sur le fait que ses collègues avaient été touchés. Mais nous avons aussi constaté la "timidité" absolue de cette déclaration. L'assassinat de Rostislav Jouravlev a été appelé simplement "mort". Est-il donc mort de sa belle mort ? Il a été tué. Si Mme Azoulaye l’ignore, je vais lui donner un autre indice. Au lieu de "condamner" (condemn), elle dit "regretter" (deplore). Nous y voyons une logique : s’il s’agit de la mort, alors c’est le regret. A quoi cela sert-il de condamner la mort (du point de vue de Mme Azoulaye) ? Mais s'il s'agit d'un meurtre, alors il faut condamner. Cela n’a pas été fait.
La résolution "Condamnation de la violence contre les journalistes", adoptée par la 29e session de la Conférence de l'UNESCO le 12 novembre 1997, donne pourtant mandat au Directeur général de condamner ces actes. Le titre de la résolution contient lui-même le mot "condamnation". D’ailleurs Mme Azoulay utilise ce terme lorsqu’elle évoque les représentants des médias occidentaux ou ukrainiens. Mais pas les médias russes. C'est de la ségrégation. C'est ce que nous appelons l'intolérance sur la base de l’ethnie et que l'UNESCO doit combattre. Il s'agit d'une violation flagrante des documents constitutionnels de l'Organisation par sa Directrice générale. Cette action est à la fois une violation et un précédent très dangereux.
Malgré la démarche de la Fédération de Russie, nous n'avons jamais entendu la condamnation des massacres de sang-froid perpétrés par des nationalistes ukrainiens contre des journalistes russes : Daria Douguina, Oleg Klokov, Vladlen Tatarski (Maxim Fomine). La Directrice générale Audrey Azoulaye n’a pas réagi aux attentats récents et anciens contre les rédacteurs en chef, les journalistes et les présentateurs de télévision russes. Elle n'a pas dit un mot. Et ce n'est pas une question de chronologie. La tentative d'assassinat de Margarita Simonian est un événement récent mais elle reçoit des menaces depuis de nombreuses années. Et la tentative d'assassinat de Vladimir Soloviev aurait dû avoir lieu il y a un an. Dieu merci, elle a été empêchée par les services de sécurité russes. A ce jour, nous avons même vu les résultats de l'enquête. Mme Azoulaye est aussi silencieuse aujourd'hui qu'elle l'était à l'époque.
Nous sommes convaincus que la Directrice générale s'acquittera de ses fonctions en toute bonne foi à l'égard de tous les travailleurs des médias concernés, sans faire de distinction entre eux sur la base de leur citoyenneté et de leur ethnie, et que l'UNESCO ne servira pas de porte-parole politisé à la propagande ukrainienne.
Si l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture a au moins trouvé le moyen de nommer la victime, la représentante de l'OSCE pour la liberté des médias, Teresa Ribeiro (une personnalité odieuse, une femme qui a réduit en miettes ce poste), a fait un commentaire pratiquement dénué de sens, brillant une fois de plus par son manque de professionnalisme. Son misérable message Twitter du 25 juillet dernier ne peut être considéré comme une réaction sérieuse à l'attaque inhumaine menée par le régime de Kiev à l'aide d'armes à sous-munitions contre un groupe de journalistes russes. Je le répète : l'un d'entre eux a été tué et trois de ses collègues ont été gravement blessés. En décidant d'ignorer un autre crime odieux commis par des néo-nazis ukrainiens, l'institution de l'OSCE, avec Teresa Ribeiro, a confessé son propre manque de professionnalisme et son parti pris politique. C'est apparemment déjà la norme pour les fonctionnaires de l'OSCE.
Question: Comme nous le savons, le processus de normalisation entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan comprend un travail entre les parties avec la médiation de la Russie sous différentes formes. C'est ce qu'a indiqué hier le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, lors des pourparlers à Moscou. Selon Moscou, comment le processus de rapprochement entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie peut-il être intensifié pour en faire deux partenaires?
Réponse: Nous faisons tout ce qui est nécessaire pour cela. Le processus de réconciliation des deux peuples, frères de la Russie, devrait également couvrir la sphère humanitaire. La déclaration trilatérale des dirigeants de la Russie, de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie du 31 octobre 2022 souligne qu’il est important de créer une atmosphère positive pour poursuivre le dialogue entre les représentants du public, les communautés d'experts et les chefs religieux de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie avec l'aide de la Russie, ainsi que de lancer des contacts interparlementaires trilatéraux afin de renforcer la confiance entre les peuples des deux pays.
La normalisation entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan n'est pas facile, mais il n'y a pas d'alternative à la paix. Les questions connexes ont été discutées hier lors de la réunion trilatérale des ministres des affaires étrangères de la Russie, de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie à Moscou. Nous espérons que les contacts mentionnés auront lieu dans les mois à venir.
Question: La mission d'observation de l'UE à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan continue de s'étoffer. Désormais elle comprend des États qui ne sont même pas membres de l'UE. Le Canada s'y est joint. Dans ce contexte, le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, a déclaré dans un entretien accordé au [quotidien] DerStandard qu'Erevan avait espéré que l'OTSC se montre plus efficace en ce qui concerne les incidents frontaliers entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Comment pouvez-vous caractériser ces processus?
Réponse: Il a été souligné à plusieurs reprises que les activités de la mission d'observation de l'UE en Arménie sont subordonnées à la confrontation géopolitique avec la Russie. Il n'est pas question pour elle de contribuer à la normalisation des relations entre Bakou et Erevan.
A mon avis, la mission de l'UE n'a fait que "provoquer des étincelles" dans les relations bilatérales. Bien entendu, la mission n'est pas devenue une panacée pour les affrontements à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Cela confirme une fois de plus notre évaluation selon laquelle l'un des principaux mécanismes de désescalade devrait être le travail de la Commission bilatérale sur la délimitation de la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Nous nous félicitons de sa quatrième réunion régulière, qui s'est tenue après une longue interruption le 12 juillet dernier, et nous réaffirmons notre volonté de fournir une assistance consultative aux parties.
L'apparition de Canadiens en Arménie confirme avec évidence que l'Union européenne, qui a complètement perdu son indépendance en matière de politique étrangère, s'emploie à servir les intérêts des États-Unis et de l'Otan. Cela explique clairement pourquoi la mission de l'UE en Arménie, qui compte une centaine de personnes, a besoin de quelques "spécialistes" canadiens. Nous pouvons également deviner ce que sont ces "spécialistes". Nous connaissons bien les spécificités du maintien de la paix par le Canada – ce sont des spécialistes canadiens qui, depuis 2015, ont formé activement les combattants ukrainiens dans le cadre de l'opération UNIFIER.
Quant à votre question sur les contacts des responsables arméniens avec le Pentagone, nous constatons que les pays de l'Otan, y compris les États-Unis et la Turquie, s'intéressent de plus en plus au Caucase du Sud. Nous sommes convaincus que l'implication de l'alliance dans les affaires de la région entraînera une déstabilisation et repoussera pour longtemps un règlement pacifique à part entière.
Question: En 2022, le Comité d'enquête russe a ouvert une enquête criminelle sur les exécutions massives des militaires russes capturés par des représentants des forces armées ukrainiennes. Il y a une semaine, le Bureau de l'OSCE s'est exprimé sur cette question. Qu'est-ce que cela signifie et comment les liens entre la Russie et l'OSCE se construisent-ils aujourd'hui ? L'OSCE est-elle concernée par l'échange de prisonniers de guerre et le contrôle des conditions de détention des prisonniers de guerre?
Réponse: Tout d'abord, nous n'établissons pas de relations ou de contacts avec l'OSCE, nous ne pouvons pas "construire des liens" puisque la Russie est l'un des États fondateurs de l'Organisation et qu'elle en est membre. Deuxièmement, l'OSCE n'a pas de mandat pour contrôler les conditions de détention des prisonniers de guerre et l'organisation de leur échange. Il faut que chacun fasse le travail qui lui est confié. L'Organisation a de nombreuses occasions de faire ses preuves.
Les journalistes tués par le régime de Kiev sont l'affaire de l'OSCE. C'est là qu'ils devraient employer au maximum leurs énergies. De plus, étant donné le manque absolu de professionnalisme de Mme Ribeiro, quelqu'un du Secrétariat de l'OSCE devrait pouvoir l'aider.
Question: Les ministres des affaires étrangères de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan et de la Russie sont-ils parvenus à un accord sur le déblocage de l'Artsakh lors de la réunion ? Que compte faire la Russie pour éviter une catastrophe humanitaire dans l'Artsakh, où sont stationnés ses soldats de la paix?
Réponse: Hier, cette situation a été commentée en détail par le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov. Je n'ai rien à ajouter à son commentaire.
Question: Je me demande ce qui est sur la table maintenant. La Russie va-t-elle de l'avant avec son plan de règlement ? Ou s'agit-il simplement d'une répétition de ce sur quoi les parties se sont déjà mises d'accord?
Réponse: Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a expliqué cela en détail hier. Il ne s'est rien passé en quelques heures qui puisse être considéré comme une nouvelle. Tous ses commentaires sont pertinents.
Question: La déclaration d'hier était en fait encore plus favorable à l'Azerbaïdjan que les pourparlers de Bruxelles.
Réponse: Je ne peux pas vous priver de votre droit d’évaluer la situation. Toutefois, je m'en tiens à notre position officielle. Elle a été exprimée hier par le ministre Serguei Lavrov.
Question: Selon les médias sud-africains, la France n'a pas reçu d'invitation au sommet des BRICS qui se tiendra cette année à Johannesburg. Le ministère des Affaires étrangères peut-il confirmer qu'aucune invitation n'a été adressée à Paris et comment réagissez-vous aux informations diffusées par les médias selon lesquelles le président français Emmanuel Macron s'est vu refuser une invitation au sommet?
Réponse: L'envoi d'invitations est une prérogative de la présidence en coordination avec tous les participants de l'association.
Quant à la position de la Russie, nous l'avons exprimée à plusieurs reprises : nous considérons qu'il est inapproprié que des représentants des pays de l'"Occident collectif", qui sont à l'avant-garde des politiques hostiles à notre pays et qui poursuivent une voie néocoloniale contre un très grand nombre d'autres Etats, participent aux réunions des BRICS.
Notre association a été créée pour renforcer le rôle des pays en développement dans un monde multipolaire et pour élaborer un programme collectif, constructif et unificateur pour l'ensemble de la communauté internationale. Nous sommes convaincus que la participation du président français au sommet des BRICS ne contribuerait en rien à l'accomplissement de ces tâches. Il me semble que la France n'a rien à offrir à cette association qui puisse l'intéresser.
Question: Il a été rapporté que lors du sommet de Saint-Pétersbourg, Moscou proposera aux pays africains des solutions aux problèmes d'approvisionnement alimentaire après la cessation de l'accord sur les céréales. Comment envisagez-vous de résoudre les problèmes qui ont été discutés lors de la conclusion de l'accord sur les céréales, notamment en ce qui concerne la fourniture d'engrais minéraux?
Réponse: Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Verchinine, a répondu en détail à cette question lors d'une réunion d'information tenue le 21 juillet dernier. Veuillez relire sa déclaration.
Question: Dans la déclaration finale du ministère russe des Affaires étrangères après la réunion de Serguei Lavrov avec ses homologues azerbaïdjanais et arméniens, il est indiqué que le ministère russe des Affaires étrangères salue le désir de ceux qui sont sincèrement intéressés à aider Bakou et Erevan à trouver des accords. Moscou voit-il une telle sincérité dans le format de Bruxelles et de Washington pour le règlement de la question arméno-azerbaïdjanaise?
Réponse: Je viens de répondre à cette question. Je ne peux que répéter que, malheureusement, Bruxelles, l'UE en particulier, ainsi que les États-Unis n'obtiennent aucun résultat de leur médiation qui pourrait avoir un impact positif pour la région. Malheureusement, tout ce qu'ils touchent est ensuite ravagé par la déstabilisation et cette région ne fait pas exception.
J'attire à nouveau votre attention sur le commentaire que Serguei Lavrov a fait hier.