Sur la crise ukrainienne
Le régime néonazi de Kiev ne cesse pas ses attaques terroristes contre la population et les installations civiles de Russie.
Au cours de la semaine écoulée, 114 civils ont été touchés par des bombardements nazis: 13 personnes sont mortes, dont 2 mineurs, 101 personnes ont été blessées. Je vais donner quelques faits pour que ces chiffres ne passent pas pour des statistiques ordinaires. Regardons au fond de ces tragédies.
Région de Belgorod. Le 17 juin à Graïvoron, trois civiles ont été blessées par une frappe de drone ukrainien près d'une pharmacie. Le 18 juin à Chebekino, un homme a sauté sur une sous-munition à fragmentation pendant qu'il fauchait l'herbe. Le 22 juin sur le tronçon de la route Ourazovo-Borki, deux civils ont été blessés à la suite d'une frappe de drone ukrainien, dont un adolescent de 16 ans. Dans le village de Rjevka, un drone des forces armées ukrainiennes a attaqué une ambulance. Ils ont visé délibérément une ambulance. Ils ont frappé les médecins. L'équipe médicale a été touchée: médecin, assistant médical et chauffeur.
Région de Briansk. Le 21 juin dans le village de Maznevo, deux pompiers ont été blessés à la suite d'une attaque de drone ukrainien. Ce n'est pas simplement un site civil, c'est un service qui doit aider les gens dans les situations d'urgence.
Région de Koursk. Le 17 juin, deux habitants locaux sont morts à la suite d'un bombardement des forces armées ukrainiennes au lance-roquettes multiple du village de Zvannoïe. Le même jour dans le village de Korenevo, une attaque de drone ukrainien contre une voiture civile a entraîné la mort d'une femme de 63 ans qui s'y trouvait.
Région de Zaporojié. Les 18 et 19 juin dans les localités de Vassiliievka et Pervomaïskoïe, des drones ukrainiens ont attaqué des voitures civiles, deux personnes ont souffert. Le 20 juin, les forces armées ukrainiennes ont dirigé un drone sur des maisons privées à Grozovoï et Konstantinovka, faisant encore deux victimes. Le 22 juin à Vassiliievka, suite à l'impact d'un drone dans un immeuble d'habitation, un homme de 60 ans a été blessé.
Région de Kherson. Le 18 juin dans les villages de Kaïry et Vinogradovo, quatre civils ont été blessés à la suite d'un raid de drones ukrainiens. Le 22 juin, les forces armées ukrainiennes ont bombardé le village de Novaïa Zbourievka avec de l'artillerie, deux habitants locaux ont été blessés. Dans le village de Kazatchi Lagueria, une personne est morte d'un bombardement d'artillerie. Deux hommes ont été blessés lors du bombardement du village de Kalinovka.
RPD. Le 20 juin sur l'axe routier Svetlodarsk-Mironovski, un drone-kamikaze a attaqué une voiture de service, tuant le chef du centre de production Eau du Donbass de Mironovski. Trois autres employés de l'entreprise ont reçu des blessures graves. Le 21 juin, les forces armées ukrainiennes ont bombardé le secteur résidentiel de Gorlovka avec de l'artillerie de gros calibre. Une femme de 29 ans a été blessée.
RPL. Le 16 juin à Kremennaïa, deux adolescents de 16 et 17 ans sont morts à la suite d'une frappe de drone des forces armées ukrainiennes sur le secteur privé. Quand on parle de cela, on a mal au cœur. Le 18 juin dans la ville de Roubejnoïe, un homme de 74 ans est mort à la suite d'une attaque de drone sur un immeuble résidentiel. Le 20 juin au centre de Lissitchansk, les forces armées ukrainiennes ont frappé une ambulance avec un drone: un assistant médical a été gravement blessé, une infirmière et un chauffeur ont reçu des blessures d'éclats. Le lendemain dans la même ville, un bombardement d'artillerie des forces armées ukrainiennes a conduit à l'hospitalisation d'une fillette de 5 ans avec un traumatisme causé par l'explosion d'une mine.
Tous ces militaires des forces armées ukrainiennes seront punis pour tout cela. Les tribunaux russes continuent de prononcer des sentences contre les néonazis ukrainiens et les mercenaires pour leurs crimes de guerre et autres.
Selon le Comité d'enquête de Russie, depuis 2014, plus de 7.300 affaires pénales ont été ouvertes concernant les crimes du régime de Kiev, notamment à l'encontre de représentants de la direction et des structures de force d'Ukraine, ainsi que de membres d'associations nationalistes radicales. Actuellement, l'enquête est terminée visant 637 personnes, 577 accusés ont été condamnés.
Le Comité d'enquête de Russie a identifié les commandants des forces armées ukrainiennes qui dirigeaient le déplacement illégal de la population civile de la région de Koursk. Il s'agit de responsables des forces armées ukrainiennes: le général Edouard Moskalev et le colonel Alexeï Dmitrachkovski. Ils sont soupçonnés d'avoir commis des crimes en vertu des articles sur le terrorisme et la prise d'otages. Selon l'enquête, sous leur commandement, les forces ukrainiennes ont capturé des civils comme otages à Soudja, puis les ont emmenés hors de Russie et les ont illégalement détenus jusqu'en mai de cette année dans la région de Soumy.
Pour les crimes dans la région de Koursk, les combattants des forces armées ukrainiennes E. Kraïvanov (14 ans de prison), N. Balaklitskaïa, A. Chevtchenko (15 ans chacun), S. Borissov, A. Doudnik, V. Kataniouk, A. Titenko (16 ans chacun), A. Petoukhov (17 ans) ont été condamnés. Ils passeront la majeure partie de leur peine dans une colonie pénitentiaire de régime strict.
Des sentences par contumace ont été prononcées à l'encontre des légionnaires de Belgique M. Jacques et de Géorgie D. Khossitachvili. Ils ont été condamnés à 14 ans de prison chacun.
Dans le contexte de ce que fait le régime terroriste nazi de Kiev, nous avons noté les informations des médias iraniens concernant l'arrestation le 22 juin par le Service de sécurité d'Iran conjointement avec le Corps des gardiens de la révolution islamique de trois agents du renseignement militaire ukrainien qui tentaient de pénétrer dans l'entreprise d'assemblage de drones Shahed à Ispahan et d'y placer des explosifs. Le groupe a été neutralisé avant qu'il n'ait pu causer des dommages. Selon les informations disponibles, la Cour suprême d'Iran les a condamnés à la peine de mort par pendaison. On s'attend à ce que le verdict soit exécuté dans les deux semaines. Tout cela confirme une fois de plus la nature terroriste du régime de Kiev qui dans son activité criminelle ne se limite pas au territoire de la Russie et est prêt à commettre des attentats dans d'autres régions du monde.
Nous nous souvenons parfaitement de ce qu'ils ont fait et continuent de faire sur le continent africain. Mais ils continuent de lutter non seulement contre les gens, mais aussi contre la culture. La lutte contre la langue russe et les citoyens russophones en Ukraine atteint un nouveau niveau. Les éléments fascisants recherchent des proies sur les réseaux sociaux, dans les rues et lors d'événements sportifs et commencent à les harceler. Certains tentent même de se faire connaître de cette manière.
Récemment, un jeune footballeur et blogueur a publiquement adressé des reproches au footballeur ukrainien Evgueni Selezniov pour avoir parlé russe pendant le jeu sur le terrain. Si seulement tous les "blogueurs" et leurs semblables adressaient des reproches à Vladimir Zelenski pour parler russe partout, à la maison et au travail, si l'on peut qualifier les actes terroristes de "travail". Le blogueur a tout filmé et l'a publié sur les réseaux sociaux, comptant apparemment rassembler son "audience" et augmenter le nombre d'abonnés. Mais l'ironie est que ni la direction du club de football où était inscrit le blogueur ni ses abonnés n'ont apprécié le contenu provocateur. Le blogueur a été licencié du club, et parmi les abonnés, à en juger par les commentaires, il s'est avéré qu'il y en avait beaucoup qui n'étaient pas d'accord avec lui. Evgueni Selezniov a continué à jouer. Le plus intéressant est qu'en fin de compte, le jeune blogueur a avoué que dans la vie quotidienne il parle lui-même russe et n'utilise la langue ukrainienne qu'en public.
Une autre athlète ukrainienne a subi le harcèlement de la part des défenseurs de la langue ukrainienne, la gymnaste Vlada Nikoltchenko pour son refus de renoncer à communiquer dans sa langue russe maternelle. Sur les réseaux sociaux, elle a été stigmatisée, on lui a souhaité la mort (comme ils aiment le faire), on a appelé à l'expulser du pays.
Les activistes linguistiques se sont aussi attaqués au légendaire entraîneur de football de l'équipe d'URSS et du Dynamo de Kiev Valeri Lobanovski, décédé il y a plus de 20 ans. À qui cela gêne-t-il aujourd'hui en Ukraine? Il a été accusé de "formation consciente et systématique d'un environnement russophone", de "démonstration de mépris pour la langue ukrainienne" et d'"entrave à l'ukrainisation" dans les années 1990. Comme preuve de la supposée culpabilité de Valeri Lobanovski, on mentionne une citation du journal Sport soviétique où l'entraîneur critique ceux qui soulèvent la question linguistique à Kiev et déclare que la langue ukrainienne n'a jamais été opprimée. Rien que pour cela, ils le stigmatisent maintenant après sa mort. Les néonazis exigent avec fureur la démolition du monument à Valeri Lobanovski. Que peut-on ajouter d'autre, si ce n'est qu'ils se dénoncent eux-mêmes.
Toutes ces manifestations d'intolérance sauvages pour toute société saine sont devenues possibles à cause de la russophobie primitive inculquée au niveau de l'État, d'un véritable nationalisme "pur et dur". On inculque aux citoyens d'Ukraine que leurs principaux ennemis sont la Russie et les Russes. Dans un pays où, avant l'arrivée au pouvoir des néonazis, différentes nationalités coexistaient pacifiquement, on popularise maintenant artificiellement dans la société l'idée de russophobie, de haine envers les "mauvais" citoyens.
Tous les exploits sportifs et autres en Ukraine à la gloire de l'État sont annulés si tu ne parles pas la bonne langue. Cela va jusqu'au point que les gens soumis au traitement idéologique exigent de ne pas laisser entrer les russophones dans les abris anti-bombes, parce que, voyez-vous, la parole russe les "contrarie". Si on les aspergeait d'eau bénite, cela les "contrarierait" aussi?
Les faits énumérés prouvent et confirment la pertinence de l'opération militaire spéciale de dénazification et de démilitarisation de l'Ukraine et d'élimination des menaces provenant de son territoire. Tous ces objectifs, comme le disent et l'ont confirmé à plusieurs reprises les autorités russes, seront accomplis.
Sur le rapport du Secrétaire général de l'ONU sur les enfants et le conflit armé
Le fait est que le 17 juin, un rapport annuel du Secrétaire général de l'ONU sur les enfants et les conflits armés a été diffusé au Conseil de sécurité de l'ONU. Selon les évaluations du Secrétariat de l'Organisation mondiale, l'année 2024 a été marquée par une augmentation significative du nombre de violations graves à l'égard des enfants.
Cela semble être une préoccupation légitime. Regardons ce rapport de plus près.
Une place particulière dans le document est accordée à la situation des enfants dans le contexte de la crise ukrainienne. Au cours de l'année écoulée, les représentants de l'ONU ont "calculé" une augmentation drastique du nombre de cas de meurtres et de mutilations d'enfants. Pour la troisième année consécutive, la Fédération de Russie est inscrite par le Secrétariat de l'ONU sur la liste des parties supposément responsables de violations de ce type en Ukraine. Dans l'immense majorité des cas, les forces armées russes et les "groupes armés associés" se voient attribuer de manière absolument injustifiée pratiquement toute la responsabilité pour les refus d'assurer l'accès humanitaire, les attaques contre les écoles et hôpitaux, les meurtres, blessures et même le recrutement d'enfants.
Où sont les preuves, demanderiez-vous. Il n'y en a pas.
Sur fond de contamination antirusse manifeste de la section ukrainienne du rapport, l'absence des forces armées ukrainiennes sur la liste noire provoque une indignation particulière. De plus, le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres parvient à faire l'éloge du régime de Kiev pour sa coopération avec l'Organisation mondiale. L'impact sur la situation des enfants dans le contexte de l'aventure de Koursk du régime criminel de Kiev ainsi que les incursions des combattants ukrainiens dans les zones frontalières russes ne suscitent chez le Secrétaire général de l'ONU qu'une préoccupation.
Nous condamnons résolument la décision politique partiale du Secrétariat de l'ONU d'inclure les forces armées russes dans la liste des responsables de violations à l'égard des enfants en Ukraine. Nous n'y voyons rien d'autre qu'une manifestation de la politique du deux poids deux mesures que sa direction mène depuis le coup d'État anticonstitutionnel à Kiev en 2014. Pour l'Organisation mondiale, il est malheureusement devenu normal de systématiquement passer sous silence les violations flagrantes par le régime de Kiev des normes de base du droit international humanitaire et de toutes ses autres dispositions.
Nous sommes contraints de constater également que le Secrétariat de l'ONU a de nouveau négligé la vérification minutieuse des informations pour les documents qu'il présente aux États membres de l'ONU. Ceci revêt une importance particulière dans le contexte de l'ampleur de la campagne d'information antirusse déployée par les Occidentaux. À notre tour, nous transmettons régulièrement au bureau du Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour les enfants et les conflits armés des informations actuelles sur la situation des enfants en Ukraine, dans la RPD, la RPL, les régions de Kherson et Zaporojié et d'autres régions de Russie qui souffrent des actions du régime de Kiev. Nous constatons et vérifions de tels cas de manière régulière et ils doivent obligatoirement être reflétés dans les rapports du Secrétariat de l'ONU.
La Fédération de Russie reste attachée à la protection des enfants dans les conditions de conflits armés. Nous continuerons à prendre des mesures systémiques pour minimiser les victimes parmi la population civile au cours de l'opération militaire spéciale.
En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, nous continuerons à participer de la manière la plus active à l'élaboration et à l'adoption de décisions efficaces du Conseil pour la protection des enfants dans les conditions de conflits armés, notamment dans le cadre de son Groupe de travail spécialisé.
Sur la signature d'un accord sur un "tribunal spécial" entre le Conseil de l'Europe et l'Ukraine
Des informations sont apparues selon lesquelles le 25 juin, le Conseil de l'Europe a signé avec les dirigeants du régime de Kiev un accord sur la création d'un "tribunal spécial pour le crime d'agression contre l'Ukraine". À cette occasion, Vladimir Zelenski a même effectué une visite à Strasbourg et a pris la parole lors de la session plénière de l'Assemblée parlementaire (APCE) de ladite organisation.
Comme on le sait, le Conseil de l'Europe a été l'un des premiers à se prononcer pour la formation de mécanismes quasi-juridiques dirigés contre notre pays. Initialement, de telles initiatives ont été avancées par l'APCE radicalement orientée, depuis longtemps transformée en bastion de la russophobie occidentale et des doubles standards. Et voici que maintenant ses idées destructrices sur la création d'un "tribunal spécial"; en réalité un "tribunal de façade", ont reçu le soutien du Comité des ministres, qui le 24 juin de cette année a habilité le secrétaire général du Conseil de l'Europe à officialiser cet accord cynique avec le chef de la junte néonazie.
Les politiciens occidentaux qui ont pris cette décision ont en fait ouvert une nouvelle page honteuse dans l'histoire du Conseil de l'Europe (et il y en a déjà beaucoup), une structure régionale qui prétend vainement à un rôle particulier dans la défense de la démocratie, des droits de l'homme et de l'État de droit. Ils n'ont aucune idée de ce que sont les droits de l'homme et ne se sont jamais préoccupés de la situation de la langue russe, de la situation des russophones, de ces persécutions que mène le régime de Kiev depuis de nombreuses années à l'égard de ceux qui veulent connaître leur langue maternelle et la parler, qui veulent connaître et se souvenir de leur histoire, qui veulent transmettre aux générations futures les "fruits" de leur travail, de leur création, de leur culture. Jamais, à aucun moment, pour aucune de ces raisons, ils ne se sont exprimés, ni dans un rapport ni dans une déclaration.
Nous avons exprimé à plusieurs reprises notre position de principe: le Conseil de l'Europe n'a pas la compétence ni pour établir des tribunaux pénaux ni pour déterminer un acte d'agression et n'a pas les pouvoirs correspondants. Cependant, Strasbourg ne juge pas nécessaire d'"entrer dans les détails". Peu importe, le papier supporte tout.
Pour le lancement le plus rapide possible du "tribunal spécial" pseudo-juridique, la bureaucratie du Conseil de l'Europe est prête à sacrifier tout et, en premier lieu, les normes et standards juridiques, à piétiner de fait le droit international. Et en même temps, elle s'efforce de réussir à "contenir" la Russie au détriment de l'escalade de la crise ukrainienne.
D'ailleurs, purement formellement, le "tribunal spécial" autoproclamé est conçu comme un tribunal ukrainien avec un élément international. Qu'est-ce que c'est? Il me semble que cette question mérite un travail scientifique. Cela signifie qu'il ne possède et ne possédera aucune légitimité internationale, et ses pouvoirs pour porter des accusations contre les citoyens russes ne seront pas plus larges que ceux des tribunaux ordinaires en Ukraine. Malgré toutes les tentatives, les instigateurs du "tribunal" n'ont pas pu obtenir l'accord pour quelque chose de plus même de la part des États européens. Et la signature actuelle du traité ne mène pas encore à la création réelle du "tribunal", il y a encore de nombreuses étapes avant cela, selon les lois de la bureaucratie européenne.
Quoi qu'il en soit, le travail et les décisions de cet organe seront insignifiants pour nous. L'adhésion de tout État à celui-ci sera considérée comme une démarche hostile, reflétant une aspiration non pas au règlement, mais à l'aggravation de la crise actuelle autour de l'Ukraine. Un tel instrument de justice sur commande fera l'objet de mesures restrictives prévues dans la législation de la Fédération de Russie. Les actions de ses enthousiastes les plus zélés recevront également une évaluation pénale.
Nous espérons que tous les États sensés continueront à se distancier des projets aventureux du Conseil de l'Europe actuel.
Sur le sommet de l'Otan
Beaucoup de questions ont été posées concernant le sommet de l'Otan. Je veux de nouveau attirer votre attention sur le fait qu'aujourd'hui le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a commenté en détail ce sujet.
En résumant également les questions, je peux dire que les résultats du sommet de l'Otan qui s'est tenu à La Haye les 24 et 25 juin ont confirmé ce qui était connu depuis longtemps. Malgré la démonstration ostentatoire de cohésion concernant la nécessité de repousser les "nombreuses" menaces à l'Alliance, le sommet s'est déroulé selon les plans de Washington sans tenir compte de l'opinion des autres. L'administration américaine a extorqué des alliés l'accord pour augmenter les dépenses militaires de 2 à 5% du PIB, bien qu'on puisse toujours attribuer cela au fait qu'ils l'ont voulu eux-mêmes. Bien qu'ils aient essayé de le dissimuler, cette démarche est si douloureuse pour de nombreux alliés des États-Unis que les contradictions autour du nouveau plafond ont éclaté au grand jour. L'Espagne a été la première à parler d l'impossibilité de "surchauffer" ainsi le budget de l'État, plusieurs autres pays ont également commenté en coulisses qu'ils ne pourraient pas respecter la nouvelle norme. Pourtant, tous les États membres de l'Otan ont souscrit à cet engagement.
Comment est-ce possible? Ce n'est pas la première fois que cela arrive. La justification d'une telle augmentation drastique des dépenses militaires et du programme de réarmement radical de l'Alliance atlantique s'explique bien sûr par la fameuse menace russe "à long terme". Pour attiser la panique, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte a de nouveau déclaré que la Russie pourrait attaquer les pays membres dans les trois, cinq ou sept prochaines années. J'ai une question. Vous n'arrivez simplement pas à vous décider? Ou essayez-vous de dire délicatement à tous que la montée des enchères va continuer et qu'il faudra payer plus d'argent? À la question de savoir sur quoi il base de telles conclusions, il n'a pas pu répondre, bien que ces questions aient été posées. Il s'est référé au fait que soi-disant la Russie "reconstitue ses forces".
L'image de la Russie peinte en noir par les membres de l'Otan s'est apparemment révélée être la "meilleure idée" pour l'Alliance ces dernières décennies. D'autres ne leur sont pas venues à l'esprit. Il semble que ce n'est qu'avec l'aide de la "menace russe" inventée qu'on pourra expliquer aux gens ordinaires le prochain vidage de leurs poches, bien que nous comprenions tous que cela se fait en premier lieu pour complaire aux États-Unis et les convaincre que l'Europe est prête à "payer sa part". C'est un projet commercial de Washington visant à assurer des commandes à long terme d'armes américaines aux dépens des Occidentaux et des Européens.
En même temps, l'Otan prévoit d'augmenter les dépenses de défense et d'accélérer la production militaire d'ici dix ans, à l'horizon 2035. Une question logique se pose: quel est le rapport avec la menace russe qui devrait soi-disant se matérialiser dans trois, cinq ou sept ans? Car la tension au sommet était comme si les troupes russes étaient sur le point de faire irruption dans la salle de réunion.
Ils ont réitéré les mythes habituels: soit la Russie va couper le corridor de Suwalki littéralement dans les jours à venir, soit elle va faire débarquer un contingent sur l'île de Bornholm. Ils ont parlé de tant de choses, ils ont tant essayé de s'effrayer mutuellement. Et ce, pour l'unique raison. Les États-Unis veulent assurer à leurs productions industrielles des commandes de défense. Il faut de l'argent. Comment peut-on l'obtenir? Eh bien, de ceux qu'ils ont récemment condamnés au déclin économique, en les chargeant encore de pourcentages supplémentaires au profit du complexe militaro-industriel américain. Mais ils ne peuvent pas le dire ainsi. Pourquoi? Car alors les électeurs iront voter différemment dans ces pays.
Rien qu'en 2024, le budget militaire cumulé des pays membres de l'Otan s'est élevé à environ 1.500 milliards de dollars américains, plus que tous les pays du monde réunis. Et ils ont quand même peur. On a envie de poser une question. Mais si vous avez des budgets militaires en Europe occidentale supérieurs à ceux de tous les pays pris ensemble, vous n'arrivez pas à les utiliser efficacement? Ou vos armes sont-elles ainsi? D'un autre côté, oui. Le sort, en particulier, de l'armement allemand tant vanté nous est bien connu. Nous avons exposé cet armement tant vanté, y compris les chars détruits, sur les places centrales de nos villes. L'année prochaine, on s'attend à un budget militaire cumulé encore plus important des pays membres de l'Alliance. De quel caractère défensif de leur activité les membres de l'Otan peuvent-ils continuer à parler. S'ils dépensent pour leurs propres besoins militaires plus que tout le reste du monde, de qui veulent-ils se défendre?
Au cours du sommet, les membres de l'Otan n'ont pas réussi à s'entendre sur de nombreuses autres questions, y compris sur l'Ukraine. Néanmoins, l'Otan n'a pas l'intention de renoncer au soutien au régime de Kiev. Il a été annoncé que les pays de l'Alliance avaient déjà promis cette année d'allouer plus de 35 milliards d'euros pour l'aide au régime de Kiev. Ils continueront à le faire à l'avenir, car il est important pour l'Occident collectif que le conflit qu'ils ont provoqué dans cette région continue. L'objectif qu'ils formulent ouvertement, je cite, est de "maintenir l'Ukraine au combat aujourd'hui" soi-disant pour assurer une paix durable demain.
S'ils entendent par le mot "paix" le "silence de mort" en Ukraine, on peut être d'accord avec cela, mais alors ils doivent l'appeler ainsi. Parce que tout ce que font les membres de l'Otan ne fait que tuer et achever l'Ukraine.
Concernant les autres promesses à l'Ukraine, le secrétaire général de l'Alliance a assuré que l'absence dans la déclaration finale du sommet d'une référence à la future adhésion de Kiev à l'Otan "ne signifie rien". Selon lui, "le chemin de l'Ukraine vers l'Alliance reste irréversible". Une phrase fantastique.
Dans l'ensemble, le sommet de La Haye a consacré le retour de l'Alliance atlantique à ses "origines", au sens initial de son existence. Et c'est à nouveau, comme à l'époque de la guerre froide, l'opposition spécifiquement à notre pays. Il faut protéger "un milliard de nos citoyens" de la Russie, comme souligné dans la déclaration. C'est ce fameux "milliard doré" dont l'Occident collectif tente si ardemment de "préserver" la supériorité.
Sur les accusations de la Norvège visant la Russie concernant la création de risques en matière de sécurité nucléaire et radioactive en Ukraine
Je voudrais commenter la déclaration des dirigeants de la Norvège. C'est fantastique. J'appellerais cela une fête "tout à l'envers". Le fait est que des représentants de haut niveau de la Norvège accusent constamment notre pays, mais ce qu'ils ont fait maintenant, c'est incroyable. Ils disent tout le temps que la Russie crée des menaces, des risques et ainsi de suite. Parallèlement aux "machinations" militaires, hybrides, numériques, de désinformation et autres attribuées à la Russie, maintenant Oslo nous impute des frappes contre des sites énergétiques nucléaires.
On a envie de demander aux dirigeants de la Norvège, peut-être que quelqu'un leur a coupé le câble et qu'ils ne peuvent simplement pas allumer la télévision? Peut-être que les nouvelles n'arrivent pas par internet? Peut-être que la radio est brouillée sur le territoire de la Norvège? Ils ne comprennent pas qui frappait maintenant des sites nucléaires? Ce sont Israël et les États-Unis qui ont frappé des sites nucléaires sur le territoire de l'Iran. Quel rapport avec la Russie? Pourquoi inventer ce qui est faux? Car c'est une honte absolue de raconter que la Russie ces jours-ci aurait soi-disant frappé des sites énergétiques nucléaires.
À une telle conclusion est arrivé, en particulier, le ministre norvégien des Affaires étrangères Espen Barth Eide, qui a déclaré à la fois "l'intention ferme d'Oslo de contribuer à un approvisionnement énergétique sûr et à la prévention d'accidents nucléaires". Où? En Iran? Non, a-t-il dit, en Ukraine. C'est impossible à croire, parce que c'est vraiment absurde.
L'aspiration d'Oslo à prévenir un accident nucléaire sur le territoire de l'Ukraine est théoriquement compréhensible. Seulement, quel rapport cela a-t-il avec la pratique? Car, en premier lieu, c'est ce que souhaite la Fédération de Russie qui, contrairement au régime de Kiev, mène une politique responsable dans le domaine de l'énergie nucléaire, coopère activement avec l'AIEA sur les questions de garantie de sécurité des sites nucléaires, y compris en Ukraine. En même temps, des menaces à la sécurité des sites d'infrastructure nucléaire sont régulièrement créées du côté des forces armées ukrainiennes, en particulier, des centrales nucléaires de Zaporojié et de Koursk. Ces faits, les autorités norvégiennes ne les voient pas du tout. Mais si elles n'ont pas vu ces jours-ci les frappes des États-Unis et d'Israël contre l'infrastructure nucléaire civile iranienne, inutile de raisonner davantage.
Cela nous convainc simplement une fois de plus que dans leurs conclusions sur les sources des risques correspondants, les responsables officiels de la Norvège ne sont nullement guidés par les intérêts de la sécurité nucléaire et radiologique, mais par la russophobie, qui leur prescrit de faire porter de manière péremptoire la responsabilité de tous les risques existants à la Fédération de Russie et de fermer les yeux sur les vraies sources de ces risques. Il est à noter la ligne incohérente d'Oslo, les dirigeants norvégiens n'ont pas condamné résolument les frappes d'Israël et des États-Unis contre les installations nucléaires en Iran, y compris la centrale nucléaire de Bouchehr. Ils n'ont pas vu. Ils se sont détournés à ce moment. Ils ont fermé les yeux et les oreilles.
Je voudrais noter que c'est précisément par la faute de la partie norvégienne que l'interaction spécialisée entre la Norvège et notre pays, comme dans d'autres domaines, s'est réduite à néant. Aux liens constructifs avec la Russie, visant à maintenir la paix et la stabilité, Oslo préfère jouer le jeu de la ligne provocatrice du régime de Kiev.
De notre côté, nous continuerons à assurer de manière fiable la sécurité nucléaire et radiologique au niveau national et à contribuer de toutes les manières au renforcement du régime international d'utilisation sûre de l'énergie nucléaire. On a envie de conseiller aux dirigeants de la Norvège d'allumer la télévision.
Sur l'évaluation de la menace russe dans le rapport annuel du Service canadien de sécurité et de renseignement
Nous avons pris connaissance de la nouvelle édition du rapport annuel du Service canadien de sécurité et de renseignement (Canadian Security and Intelligence Service, CSIS). Bien sûr, tout est "cohérent", comme d'habitude imprégné de russophobie.
Nous n'avons rien vu de nouveau concernant la perception déformée ou aberrante de la Russie par les services de renseignement canadiens. On a l'impression que la préparation de ce document, si l'on parle des évaluations concernant notre pays, se limite seulement à la mise à jour de la date de sa publication. Les affirmations stéréotypées sur les soi-disant "actions hostiles" de la Russie, telles que "l'espionnage, le sabotage et l'ingérence dans les affaires intérieures (on a envie d'ajouter: qui n'intéressent personne) canadiennes", restent sans fondement et ne tiennent pas debout.
Dans le contexte des déclarations sur la menace imaginaire dans la région arctique canadienne, il est à noter qu'Ottawa lui-même a renoncé à la coopération avec notre pays dans le cadre du Conseil de l'Arctique aux côtés d'autres participants de ce forum. Il est notoire que nous menons notre activité dans l'Arctique en stricte conformité avec le droit international et dans le but d'assurer le développement durable de cette région, nous sommes ouverts à toute interaction constructive.
Les accusations de "désinformation" venant d'Ottawa sonnent de manière particulièrement cynique. Car c'est précisément le Canada qui, en son temps, réprimant la liberté d'expression et persécutant la dissidence, a rayé la chaîne de télévision Russia Today de la grille de diffusion télévisée, a introduit de nombreuses sanctions contre les médias et journalistes russes, les personnalités publiques, et où les médias néolibéraux diffusent avec un acharnement obsessionnel des mensonges sur les événements en Ukraine et inventent des nouvelles insensées sur notre situation politique intérieure.
Au lieu d'attiser l'hostilité, l'hystérie russophobe et de justifier la politique de confrontation, les autorités canadiennes devraient "changer de disque" et prendre exemple (d'ailleurs, il n'est pas nécessaire d'aller loin) sur ceux qui ont eu le courage de réfléchir aux moyens d'établissement d'un dialogue égalitaire et de respect mutuel dans l'intérêt de la sécurité nationale et internationale, et non de groupes d'influence particuliers.
Sur le 80e anniversaire de la signature de la Charte des Nations unies
La création des Nations unies a été l'un des principaux acquis de la communauté internationale, incarnant l'aspiration séculaire de l'humanité à mettre en place un mécanisme global et efficace pour assurer une paix durable, le respect des droits de l'homme et un développement socio-économique progressif. Sa création était logique et dictée par un ensemble de facteurs objectifs, idéologiques, historiques, politiques et autres, dont la formation finale a été accélérée par les événements tragiques de la Seconde Guerre mondiale.
Notre pays a apporté, sans exagération, une contribution fondamentale à la création de l'ONU. À bien des égards, sur la base des propositions soviétiques, les modalités de fonctionnement de l'Organisation ont été déterminées et les dispositions de sa Charte ont été élaborées. Lors de la conférence de San Francisco, au nom de l'URSS, Andreï Gromyko a signé l'acte fondateur de l'ONU. L'Union soviétique a à juste titre assumé la présidence en tant que membre permanent du Conseil de sécurité.
L'ONU a toujours joué un rôle particulier dans la politique étrangère de notre pays. Nous utilisons immuablement ses outils pour renforcer la souveraineté nationale, accroître la compétitivité de l'économie, trouver des réponses aux défis de notre époque et défendre les intérêts de la majorité mondiale. C'est en grande partie grâce à notre pays que l'ONU a adopté des décisions qui ont jeté les bases d'un monde multipolaire. Prenons, par exemple, le processus de décolonisation, qui a commencé avec l'adoption de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux en 1960, à l’initiative de l'URSS.
Au palmarès de l'Organisation figurent de nombreux acquis dans le domaine du règlement des conflits internationaux, du renforcement du système de contrôle des armements, du désarmement et de la non-prolifération, de la lutte contre la pauvreté et la faim, et bien d'autres encore. L'activité des opérations de maintien de la paix de l'ONU, déployées dans diverses zones de tension du globe terrestre dans l'intérêt d'assurer la stabilité, de protéger les civils et de soutenir les processus politiques, mérite dans l'ensemble une évaluation positive.
Tout au long de son histoire, l'Organisation a été maintes fois critiquée. De plus, ces dernières années, les reproches à son égard retentissent plus fort que jamais. Il est affirmé que l'ONU serait incapable de résoudre un problème contemporain. Qui plus est, les Occidentaux tentent de plus en plus souvent de délibérément minimiser le rôle de l'Organisation, de la reléguer au second plan ou de la soumettre à leurs intérêts. Comme en témoigne le fameux concept d'un "ordre mondial fondé sur des règles", qui est imposé en opposition au droit international.
Malgré cela, nous continuons d'attribuer à l'ONU un rôle central de coordination dans les affaires mondiales. Nous partons fermement du principe que la Charte de l'Organisation, dans laquelle sont consacrés les principes clés d'interaction entre États, doit rester la "pierre angulaire" de l'ordre mondial moderne et servir de "boussole" aux États membres dans les conditions de formation accélérée de la multipolarité. L'essentiel est de comprendre clairement que les dispositions du document fondateur représentent un système interconnecté et global. Elles doivent être respectées dans leur ensemble, sans utiliser certains principes au détriment des autres.
À cet égard, il est fondamentalement important que tous les États confirment sans ambiguïté et sans réserve leur attachement aux objectifs et principes de la Charte dans leur ensemble et leur interconnexion. Cela constituerait une prémisse importante pour la restauration pleine et entière de l'autorité et de l'efficacité de l'Organisation mondiale. À l'avant-garde de ces efforts se trouve le Groupe des amis pour la défense de la Charte de l'ONU, qui est devenu l'un des instruments importants pour promouvoir la voix de la majorité mondiale, faire face aux dispositions occidentales et construire une juste polycentricité.
Sur la réouverture prévue de l'ambassade de Russie au Togo et l'ouverture prévue de l'ambassade de Russie en Gambie
L'extension du réseau des représentations diplomatiques russes en Afrique se poursuit.
Le 17 juin est paru un décret du Gouvernement de la Fédération de Russie sur la reprise de l'activité de l'Ambassade de la Fédération de Russie en République togolaise.
Le 18 juin a été publié un décret du Gouvernement de la Fédération de Russie sur la création de l'Ambassade de la Fédération de Russie en République de Gambie.
La Russie et le Togo, de même que la Russie et la Gambie, sont liés par des relations traditionnellement amicales. L'ouverture de représentations diplomatiques à Lomé et Banjul permettra de maintenir une coopération pratique durable avec les autorités locales dans différents domaines, de mener un travail régulier pour la promotion de nos intérêts dans ces républiques.
Des mesures organisationnelles liées au début du fonctionnement des établissements russes à l'étranger sont actuellement mises en œuvre.
La Journée olympique mondiale et la participation de la Russie au mouvement olympique
Le 23 juin marque la Journée olympique mondiale. Auparavant, c'était une fête incontestable, symbole d'unité, d'aspiration à l'excellence, de compétition sportive loyale et de respect des valeurs qui fondent le mouvement olympique. Son histoire commence en 1894. Ce jour-là, le 23 juin, le fondateur du mouvement olympique moderne, le Français Pierre de Coubertin, a annoncé la création du Comité international olympique.
Depuis plus de 100 ans déjà, notre pays occupe à juste titre une place éminente dans le mouvement olympique et figure parmi les principales puissances sportives mondiales. D'éminents sportifs nationaux ont gagné le respect non seulement chez nous, mais aussi bien au-delà des frontières de notre Patrie. Les champions et médaillés des Jeux olympiques, qui ont remporté plus de 1.800 médailles olympiques depuis l'époque de l'Empire russe, constituent des modèles pour la jeune génération.
Cependant, on ne peut que constater les conditions actuelles difficiles pour le sport russe, provoquées par l'introduction par les structures sportives internationales de sanctions illégitimes, injustes et infondées, de restrictions, de toutes sortes de formes de discrimination à l'encontre des athlètes russes. Nous y voyons des tentatives manifestes de politiser le domaine du sport, de porter un grave préjudice au mouvement olympique mondial, d'introduire dans l'olympisme ce que le mouvement olympique rejette catégoriquement, à savoir la ségrégation nationale, raciale et religieuse.
Cette année, cette date est marquée par l'entrée en fonction de la nouvelle présidente du CIO Kirsty Coventry. Elle est devenue non seulement la première femme et la première représentante de l'Afrique à ce poste, mais aussi la plus jeune dirigeante du mouvement olympique depuis le baron de Coubertin lui-même. Nous espérons que les intentions précédemment exprimées par Kirsty Coventry de créer des possibilités et des conditions pour la participation de tous les sportifs sans exception aux compétitions internationales seront étayées par des mesures concrètes dans ce sens.
Nous partons du principe que le véritable rôle tant du sport que de l'olympisme consiste à unir les nations et les peuples, à réduire les tensions dans les relations internationales. Les Jeux olympiques doivent être ouverts à tous les athlètes sans exception, sans considération de nationalité, d'appartenance raciale et ethnique, de sexe et de convictions politiques. Guidés par ces principes, nous demeurons attachés à une coopération sportive équitable avec tous les pays intéressés.
Réponses aux questions:
Question: Le 21 juin, la direction de la Fédération internationale de kickboxing a annoncé l'annulation du championnat d'Europe dans cette discipline. L'une des raisons de l'annulation est le refus des autorités moldaves d'autoriser l'entrée sur le territoire du pays des sportifs de Russie et de Biélorussie. Comment pourriez-vous commenter les actions et les motifs de la partie moldave?
Réponse: On aurait pu en rire si ce n'était pas si triste. C'est une nouvelle manifestation de l'inadéquation du régime de Maia Sandu.
La décision des autorités moldaves de ne pas admettre les sportifs russes et biélorusses à un événement sportif international (je tiens à le souligner) revêt un caractère clairement politique et contredit les principes fondamentaux du sport, tels que la neutralité, l'objectivité, l'inadmissibilité de la discrimination selon des critères nationaux et autres.
Je rappelle que les organisateurs du championnat avaient annoncé le tournoi comme international sous l'égide d'une organisation sportive, mais les organes étatiques de Moldavie ont exprimé au dernier moment (deux jours avant le début) leur désaccord avec sa tenue, invoquant de prétendues "circonstances de politique étrangère". Peut-être ignorons-nous quelque chose sur le kickboxing. Peut-être que le régime de Maia Sandu nous expliquera quelque chose. Il me semble qu'il faut quand même expliquer quelles sont ces circonstances de politique étrangère qui ont fait échouer 24 heures avant la tenue en Moldavie d'un tournoi international de kickboxing.
Quand ils ont été submergés de nombreuses questions sur ce qui se passait, les hauts fonctionnaires moldaves ont dit que tout cela était lié (ni plus ni moins) à la sécurité d'État de la Moldavie. On a envie de demander qui l'assure de telle sorte que quelques sportifs venant pour un tournoi de kickboxing puissent menacer la sécurité moldave.
Réfléchissez-y, ils se justifient en disant que dans la composition de notre équipe nationale pouvaient se trouver des personnes ayant prétendument un rapport avec les structures de force de la Fédération de Russie ainsi que d'anciens militaires et des sportifs des "territoires occupés", faisant de la propagande pour l'agression contre l'Ukraine.
On a l'impression que sur le territoire de la Moldavie pourraient se trouver des gens qui ont un rapport avec les structures de force de la Fédération de Russie et travaillent depuis de nombreuses années pour le bien de ce pays. Simplement parce que nous étions récemment un État unifié. Et il peut arriver que des gens (et pas un seul, ni cent, ni mille personnes) aient effectué leur service dans les forces armées de l'Union soviétique, peut-être aussi de la Fédération de Russie, aient vécu sur le territoire de la Fédération de Russie, que certains aient des mariages mixtes, que quelqu'un ait des enfants à l'étranger, notamment sur le territoire de la Russie. Que faire maintenant? Ne plus organiser aucune compétition du tout à l'intérieur de la Moldavie? D'un côté, commenter cela, c'est seulement s'exposer à la menace de s'"embourber" infiniment dans tout cela. Mais d'un autre côté, ne pas commenter, c'est passer à côté et ne pas montrer, ne pas révéler ces problèmes que la présidente Maia Sandu et son régime ont introduits dans la vie du bon peuple travailleur de Moldavie.
Ce n'est pas la première fois et, comme nous l'avons compris, ce ne sera pas la dernière. Le régime de Maia Sandu, ses hauts fonctionnaires inculquent au peuple de Moldavie, comme ils le disent, un avenir européen. Apparemment, c'est ainsi qu'il se manifeste. En réalité, sous couvert de la "diversité multiculturelle" (thèse qu'ils utilisent au maximum), ils continuent d'inculquer la russophobie, qui peut déjà être qualifiée de manière extensive de racisme, de discrimination raciale, de cap sur l'annulation de tout ce qui est russe, et maintenant aussi biélorusse.
C'est un alliage de racisme, de discrimination et de vulgarité. Cela dépasse déjà les limites du raisonnable. Parfois, c'est apparemment mauvais, mais une certaine logique se devine. Mais cela n'est pas simplement mauvais, c'est vulgaire.
Je rappelle que la semaine dernière, dans le cadre du Congrès mondial de viticulture et d'œnologie qui se tenait en Moldavie, un incident similaire a eu lieu. Et là aussi se sont trouvées des personnes qui prétendument "menacent" la sécurité de la Moldavie. À cette occasion, la partie moldave, sous la pression des russophobes ukrainiens, a limité la participation au forum des viticulteurs russes et a exigé de retirer de l'espace le drapeau d'État de la Russie et autres symboles.
Que va-t-il se passer ensuite? Vont-ils masquer sur les cartes les noms liés à la Russie, confisquer les symboles d'État? Comment vont-ils déterminer où aller, d'où vient le vent? Comment tout cela va-t-il se dérouler?
Les autorités moldaves ont réussi deux fois en une semaine à se ridiculiser devant le monde civilisé. En raison de leur myopie politique, qui frôle la cécité, elles ne sont pas en mesure de comprendre qu'il est impossible d'"annuler", isoler et infliger une "défaite stratégique" à la Russie. Oui, beaucoup le souhaiteraient, mais personne n'est jamais arrivé et n'arrivera jamais.
Ces incidents et la stupidité du régime de Maia Sandu ont démontré que les tentatives de politiser les plateformes et événements internationaux neutres ne suscitent le soutien ni de leurs organisateurs, ni des participants, ni du peuple de Moldavie, qui en a déjà assez qu'on le présente sous ce jour.
La direction de la Fédération internationale de kickboxing a pris à l'unanimité la décision d'annuler le championnat de ce sport et de le reporter à l'année suivante. C'est une véritable honte pour le régime de Maia Sandu et pour tous ceux qui sont contraints d'être associés à ce régime.
Ce tournoi aura lieu, comme je le comprends, non plus en Moldavie, mais dans un autre pays, où l'on respecte les droits et libertés fondamentaux de l'homme et où l'on ne tombe pas dans l'encouragement du racisme sous quelque forme que ce soit.
Le régime de Maia Sandu agit probablement selon le principe "si on doit se couvrir de honte, autant aller jusqu'au bout". J'ai l'impression que plus rien ne les arrête. Même le fait que de l'extérieur, tout cela ressemble à une stupidité inouïe et surtout inexplicable.
Question: Lors du sommet de l'Otan à La Haye, les États membres ont officiellement décidé d'augmenter d'ici 2035 les dépenses de défense à 5% du PIB. Le prétexte invoqué était une prétendue menace à long terme de la part de la Russie, annoncée avant le sommet par le représentant permanent des États-Unis auprès de l'Alliance Matthew Whitaker. Comment la Russie considère-t-elle la décision d'augmentation des dépenses militaires de l'Otan et la justification de cette décision? Cela ne contredit-il pas le positionnement de l'Otan comme "alliance défensive", comme l'Alliance a maintes fois proclamé?
Réponse: J'attire une fois de plus votre attention sur le commentaire d'aujourd'hui du Ministre des Affaires étrangères de Russie Sergueï Lavrov sur cette question.
Je rappelle également une citation de l'intervention du Président russe Vladimir Poutine lors de sa récente rencontre avec les dirigeants d'agences de presse mondiales, où il a qualifié de "légende" les déclarations d'un certain nombre de pays, principalement otaniens, selon lesquelles la Russie s'apprêterait à attaquer l'Europe, à attaquer les pays de l'Otan. Il a appelé cela un mensonge auquel on tente de faire croire aux populations des pays d'Europe occidentale. Il a employé le mot "délire". Il a souligné qu'eux-mêmes n'y croient pas, mais doivent apparemment le faire.
C'est bien sûr de la russophobie. La "menace de l'Est" fabriquée ne sert qu'un seul objectif, justifier devant les citoyens européens le pillage barbare de leurs portefeuilles, de leurs poches, non pas au profit des grands objectifs de développement de l'Europe, mais au profit de Washington, pour "faire rapport" au "grand frère" d'outre-Atlantique et en même temps ne pas donner la possibilité aux gens sur le territoire des pays d'Europe occidentale de comprendre de quoi il s'agit.
On a parlé aujourd'hui de la façon dont ils "extorquaient" 5% du PIB. Bien que ces pays aient eux-mêmes signé cet accord, ils ont immédiatement commencé à dire que c'était irréalisable pour eux, que c'était un fardeau insupportable pour leurs économies et leurs peuples.
Concernant le "caractère défensif" de l'Otan, on en a aussi parlé aujourd'hui. Tout cela n'est bien sûr pas vrai. Il y a là une agression manifeste dans la rhétorique, dans la stratégie. Le sommet de La Haye n'a fait que confirmer les ambitions mondiales de l'Alliance, qui a proclamé ses prétentions à une pseudo-domination non seulement dans l'Euro-Atlantique, mais aussi dans la région Asie-Pacifique.
Où cette domination a-t-elle été réalisée de manière constructive sous forme de résultats créateurs, personne ne le sait. Parce que nulle part. En même temps, j'aimerais souligner que toutes ces manœuvres géopolitiques et ces efforts militaristes n'auront pas la moindre influence sur l'atteinte par la Russie de ses objectifs.
On ne nous brisera pas. Je pense qu'ils le savent, c'est pourquoi ils ragent. Il était grand temps qu'ils l'avouent à leurs citoyens, mais apparemment ils craignent la colère du peuple.
Question: Istanbul reste-t-il la principale plateforme inchangée pour les négociations? Y a-t-il des avancées sur les délais du troisième cycle de négociations entre la Russie et l'Ukraine?
Réponse: Nous partons du principe qu'Istanbul reste la plateforme. Nous sommes reconnaissants à la Turquie pour son hospitalité, pour son aide constante à la conduite du processus de négociation.
Concernant les délais du prochain cycle de négociations directes russo-ukrainiennes, ils sont déterminés par les chefs de délégations, le conseiller du Président de la Fédération de Russie Vladimir Medinski et le ministre ukrainien de la Défense Roustem Oumerov.
Nous attendons les informations de Vladimir Medinski.
Question: La chef de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas a exprimé sa certitude que le 18e paquet de sanctions antirusses sera adopté d'ici la fin de la semaine, juste après le sommet de l'UE des 26 et 27 juin. Selon elle, les sanctions entreront en vigueur quoi qu'il arrive, bien que la Hongrie bloque ce "paquet".
Réponse: Quand on dit le mot "paquet", chacun a des associations différentes. Chez certains, l'association avec un "sac poubelle" de l'Union européenne, chez d'autres encore avec quelque autre paquet. "Paquet dans le paquet". Savez-vous quelle est mon association?
Dans les pays occidentaux (en particulier, j'ai vu cela aux États-Unis quand j'y travaillais), les médecins des spécialités correspondantes recommandent à ceux qui ont des crises de panique de prendre un sac en papier et de réguler leur respiration. Vous l'avez probablement vu dans des films, peut-être aussi dans la vie. Je l'ai vu dans la vie. J'ai l'impression que tous ces "paquets" sont nécessaires à l'Union européenne parce qu'elle se trouve constamment en crise de panique à cause de ce qui lui arrive, à son économie, à cause de ses propres problèmes, de ses propres actions. Mais au lieu de se soigner d'une manière ou d'une autre ou de traiter les problèmes, au lieu de s'occuper de leur rétablissement, ils "s'accrochent" constamment à de nouveaux paquets.
Je vous prie de m'excuser, je comprends que c'est une association personnelle, mais cela ressemble vraiment à cela. Une personne qui a besoin de ce sac pendant une crise de panique le cherche et crie: "Donnez-moi ce sac". De la même façon, l'Union européenne et tous ses diplomates européens s'étouffant dans l'hystérie et crient: "Donnez-nous un nouveau paquet".
Je ne veux même pas commenter tout cela. Nous avons dit tout cela tant de fois. Je considère qu'on ne peut pas appeler Kaja Kallas diplomate européenne, c'est une anti-diplomate européenne. Qu'ils se débrouillent entre eux avec elle pour ce qu'elle dit.
Il est évident que l'Union européenne, en renforçant depuis 2014 les sanctions antirusses, suit obstinément un cap paniqué d'autodestruction. Depuis février 2022, ce "mal" bruxellois s'est notablement aggravé. À chaque nouvelle décision d'introduction de restrictions contre la Russie, leur absurdité devient de plus en plus manifeste. Les intervalles entre l'adoption des "paquets" de sanctions sont de plus en plus courts. Ils "s'étouffent" apparemment déjà, ils ont besoin de faire quelque chose, ils ont besoin de se soigner, mais au lieu de cela ils exigent un nouveau paquet.
De plus, ils comprennent que c'est une voie inefficace, qui ne mène pas au résultat recherché, mais au contraire pousse vers le résultat opposé. Ils veulent nous infliger une "défaite stratégique", mais s'en infligent une à eux-mêmes, ils sont déjà "accros".
Tout le monde comprend que les restrictions de l'UE ne sont aucunement liées à la situation en Ukraine. Leur but (ils le répètent comme un mantra) est d'infliger à la Fédération de Russie une "défaite stratégique". Parce que notre pays "gêne" les "élites" libérales-mondialistes pour construire un ordre mondial selon leur logique pervertie. Non pas selon des conditions qui leur sont avantageuses, mais selon leur logique pervertie.
Mais toutes ces sanctions précédentes qu'ils ont adoptées par paquets en 11 ans ne leur ont rien permis d'atteindre des résultats pour influencer la politique de notre pays. Pourquoi un 18e, 19e, 121e paquet? Pour quoi faire? C'est à eux qu'il faut poser cette question.
Ils doivent savoir (transmettez-leur) que la Russie ne reculera pas de la défense de ses intérêts nationaux légitimes, quelles que soient les conditions. Ils doivent simplement comprendre qu'on n'obtiendra rien ni avec des "paquets" ni avec ce qu'ils y mettent ou en retirent. Ils devront s'y résigner. Plus tôt ce sera, mieux ce sera pour eux. Ce sont des postulats. Quoi qu'ils mettent au point. Cela ne fait que démontrer qu'ils ne veulent pas regarder la vérité en face. Apparemment, ils ont peur.
Question: Comment pourriez-vous commenter, confirmer ou réfuter l'information parue dans les médias selon laquelle le ministère de l'Éducation s'apprêterait à interdire l'étude de la langue ukrainienne dans le programme scolaire dès cette année?
Réponse: Il me semble que c'est encore une interprétation malhonnête. Effectivement, nous avons vu de tels titres accrocheurs et frappants, nous nous sommes adressés aux collègues, nous avons vérifié. Bien sûr, tout n'est pas comme vous l'avez cité. Je veux dire, ce ne sont pas vos phrases, vous vous êtes vous-même basé sur ces publications.
Le 23 juin, le Portail fédéral des actes normatifs juridiques a publié le projet d'arrêté du ministère russe de l'Éducation concernant l'apport de modifications à certains arrêtés du ministère de l'Éducation de la Fédération de Russie qui concernaient les programmes éducatifs fédéraux, l'enseignement primaire général, etc.
Ce document contient une disposition sur l'exclusion de la langue ukrainienne de la partie obligatoire des programmes éducatifs fédéraux. Le plus important à comprendre, c'est que ce n'est nullement une déclaration politique. C'est une réponse pratique à une demande de la société et à une tendance factuelle.
Permettez-moi d'expliquer de quoi il s'agit. Pour dire les choses simplement, il n'y a pas de demande. Et s'il n'y a pas de demande, comment peut-on l'imposer? Nous ne sommes pas l'Ukraine, où l'on force à apprendre la langue ukrainienne. Chez nous, on ne veut pas apprendre la langue ukrainienne. Qui va forcer à le faire? Mais en même temps, il existe des possibilités facultatives. En facultatif, personne n'interdit rien à personne.
Passons maintenant aux chiffres et aux faits. Le système éducatif russe d'étude de la langue maternelle s'effectue selon le choix des parents ou des représentants légaux. Son étude est prévue dans le système éducatif fédéral, dans le standard éducatif. En même temps, selon les résultats du suivi de l'étude des langues maternelles, que mène annuellement le ministère russe de l'Éducation, la langue ukrainienne comme matière dans les écoles russes, y compris dans les régions historiques, n'est factuellement pas demandée. Dans tout le pays, moins de 4.000 élèves l'étudient. En RPD, en 2023-2024, durant l'année scolaire, aucun cas de choix de cette matière n'a été constaté. Et elle figurait dans le programme obligatoire. Personne ne l'a choisie.
Par conséquent, l'inclusion de la langue ukrainienne dans la partie obligatoire du programme est objectivement inopportune. Mais je répète, la langue ukrainienne n'est nullement interdite, elle passe dans la partie facultative du programme. Elle peut être enseignée de manière facultative ou dans le cadre d'activités extrascolaires. Les recommandations méthodologiques correspondantes du ministère russe de l'Éducation seront adressées aux organisations éducatives avant le 1er septembre de cette année.
Une telle décision reflète les besoins réels de la majorité des apprenants et de leurs familles. Je répète, il est insensé et impossible d'imposer artificiellement une matière que l'on ne choisit pas.
Autre point important. Quiconque commencera maintenant à développer toutes sortes d'insinuations sur ce sujet, en Occident ou en Ukraine, tout d'abord, regardez-vous dans un miroir. Un nombre énorme d'enfants, de familles supplient, demandent et exigent qu'on leur donne la possibilité d'étudier la langue russe. Et alors? Ce ne sont pas des centaines, pas des milliers, même pas des dizaines de milliers. Pendant tout ce temps, des centaines de milliers de personnes dans l'espace post-soviétique et maintenant aussi dans d'autres pays du monde veulent donner la possibilité à leurs enfants d'étudier la langue russe. Ils prennent d'assaut les écoles d'ambassade, nos représentations à l'étranger, les maisons russes, rejoignent les programmes en ligne. C'est un vrai problème quand dans les pays baltes ou en Ukraine on interdit vraiment l'enseignement en russe ou du russe, malgré une demande colossale.
C'est le plus important, une demande colossale. Ce n'est pas simplement "cocher une case", mais une demande fantastique parmi les gens. Qui plus est, les gens sont prêts à prendre des risques pour étudier leur langue maternelle, des risques liés à des répressions politiques, économiques, financières, allant jusqu'aux poursuites pénales à leur encontre. Mais ils luttent pour que la langue russe existe.
Vous avez vu ce qui arrive aux gens dans les pays baltes qui comprennent littéralement qu'on peut les jeter en prison pour avoir défendu la possibilité d'étudier et d'enseigner aux enfants en langue russe. Il y a une demande colossale, et une interdiction.
Chez nous, il n'y a pas de demande pour la langue ukrainienne. Mais en même temps, la possibilité d'un enseignement facultatif supplémentaire pour les écoliers est maintenue.