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Interview du vice-Ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov accordée à l'agence de presse TASS, 21 septembre 2017

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Question: Cette année, le Groupe international de soutien à la Syrie ne se réunira pas en marge de la 72e session de l'Assemblée générale des Nations unies. Ce format n'est-il plus d'actualité?

Réponse: Non, ce groupe existe toujours, il a été approuvé par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies et a travaillé tout au long de l'année de manière très productive. Deux sous-groupes ont été créés en son sein: l'un pour les questions humanitaires et l'autre pour le maintien du cessez-le-feu. Nous utilisons ce format de manière assez efficace pour informer les membres des sous-groupes de ce que la Fédération de Russie entreprend en matière de maintien du cessez-le-feu et de livraison d'aide humanitaire à la population civile.

Question: La France a suggéré la création d'un nouveau format: un groupe de contact sur la Syrie. Qu'en pense la Russie?

Réponse: Ces formats ne sont pas si nouveaux. Des entretiens dans un format plus étroit avaient déjà eu lieu il y a quelque temps avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, l'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'Onu pour la Syrie Staffan de Mistura et quelques pays de la région. Ce que les Français proposent aujourd'hui est assez proche de ces formats.

Il est difficile de dire dans quelle mesure ce format est nécessaire et utile. D'après l'idée des Français, il doit être mis en place pour régler rapidement certaines questions. Une seule réunion dans ce format a eu lieu à présent: à New York il y a trois jours. Nous avons évoqué le processus de paix et la nouvelle impulsion à apporter aux négociations de Genève.

On recherche des formes optimales d'action. En principe, nous ne sommes pas opposés à cela mais il faut clairement comprendre la nécessité de ce nouveau format suggéré par les Français et quel en sera l'objectif. Nous pensons que le travail principal en matière de règlement politique doit se dérouler à Genève. Prochainement, M. de Mistura devrait déterminer les dates du prochain cycle de négociations à Genève.

La réunion d'Astana vient de s'achever avec un succès certain. Nous y avons approuvé un paquet de documents concernant le processus de paix syrien, très importants du point de vue du renforcement du cessez-le-feu, de la mise en place des zones de désescalade et d'autres questions liées à l'implémentation de ces accords. Désormais, ce pont doit être projeté à Genève où le processus de paix doit être poursuivi.

Question: Lors du prochain cycle de Genève, l'opposition pourrait-elle être représentée par une délégation commune?

Réponse: Nous l'espérons vraiment. Nous avons appelé à cette représentation unie depuis le tout début. Ce fut l'une des pierres d'achoppement qui a empêché d'entamer un travail substantiel sur le processus de paix syrien. L'absence de plateforme commune de l'opposition ralentit le mouvement.

Aujourd'hui, nous constatons des signes indiquant que l'opposition syrienne entreprend des efforts pour consolider sa plateforme de négociations, pour consolider sa délégation. Une partie des éléments radicaux est mise de côté – c'est une bonne chose car ce sont ces personnes qui s'opposaient au lancement des négociations avec le gouvernement syrien tant que le sort du Président syrien Bachar al-Assad ne serait pas réglé. Ce sont elles qui exigeaient son départ en tant que condition préalable. Cette exigence a été abandonnée aujourd'hui.

J'espère que, lors du prochain cycle des négociations de Genève, l'opposition adoptera une position plus constructive et que cette réunion apportera des résultats plus palpables.

Question: Peut-on parler de négociations directes entre la délégation de l'opposition et du gouvernement?

Réponse: Ce serait parfait car on ne peut attendre de sérieux progrès qu'après des négociations directes. Mais cela dépendra, entre autres, de M. de Mistura, appelé à jouer un rôle de médiateur. Ce processus se déroule sous son égide.

Aboutir à des négociations directes serait une percée. Dans ce cas, on pourrait compter sur un sérieux progrès dans le processus de paix. Bien sûr, une telle évolution découle du changement de la situation en Syrie même. Le terrorisme y subit une sérieuse défaite, de nouveaux territoires sont libérés. Cette nouvelle situation crée une atmosphère complètement différente pour les négociations politiques.

Question: Est-ce une aide ou une gêne? La position de Damas se renforce, alors que les opposants n'arrivent pas à s'entendre depuis deux ans. Pensez-vous qu'ils pourraient désormais adopter une approche sérieuse des négociations?

Réponse: Je pense que cette situation contribue au processus de paix parce que l'opposition comprend de plus en plus qu'il faut discuter directement avec le gouvernement.

Question: Durant son discours au Conseil de sécurité des Nations unies, le président ukrainien Petro Porochenko a critiqué le projet russe de résolution consistant à déployer une mission de protection de l'Onu dans le Donbass. Quelles pourraient être les prochains pas pour évoquer le projet de résolution?

Réponse: Nous avons présenté notre proposition aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies. Qui plus est, en allant dans le sens des souhaits exprimés, nous l'avons même corrigé.

Si, initialement, il était question de projeter des observateurs pour travailler avec la mission de l'OSCE uniquement sur la ligne de démarcation, désormais il s'agit que ces représentants de l'Onu, les casques bleus de l'Onu, accompagnent également les missions de l'OSCE qui partent en suivant certains itinéraires. Si le problème résidait dans l'absence de sécurité dans l'activité de la mission de l'OSCE, désormais nous proposons de les accompagner avec des casques bleus de l'Onu, c'est-à-dire ceux qui peuvent réellement garantir leur sécurité. C'est pourquoi notre proposition est sur la table. Les partenaires ont dit qu'ils n'étaient pas prêts à une discussion substantielle, que la semaine ministérielle était en cours, qu'ils étaient tous très occupés et qu'ils seraient prêts à y revenir à l'issue de la semaine ministérielle. Nous l'espérons.

Question: L'Ukraine a déclaré également qu'elle ne souhaitait pas que des représentants russes fassent partie de la mission de sécurité. Pouvons-nous accepter une telle approche?

Réponse: La composition de cette mission, si une décision de principe était prise, serait mise au point par le secrétariat de l'Onu, comme c'est fait dans tous les cas de déploiement des missions de maintien de la paix. Le statut national, les effectifs, toutes les questions liées au travail de telle ou telle mission sont déterminés par le secrétariat de l'Onu. En l'occurrence, d'après moi, cela doit se faire en coordination avec l'OSCE et avec l'accord de toutes les parties, y compris les DNR et LNR. C'est seulement ainsi que la mission de l'Onu pourra travailler efficacement, sans imposer aux parties de décisions quelconques.

Question: Les excuses des partenaires occidentaux au Conseil de sécurité sont-elles dues au fait qu'ils veulent attendre le projet de résolution ukrainien au lieu de travailler avec le texte russe?

Réponse: L'Ukraine adopte une approche différente: ses représentants veulent déployer les hommes de l'Onu sur l'ensemble du territoire ukrainien, y compris à la frontière russo-ukrainienne. La Russie n'est pas une partie de ce conflit, c'est pourquoi le déploiement de casques bleus à la frontière n'a aucun sens.

Nous nous appuyons tous sur les Accords de Minsk, qui contiennent plusieurs questions qui doivent être réglées avant que l'affaire ne débouche sur une conversation sur la frontière russo-ukrainienne. Les Ukrainiens mettent tout sens dessus dessous: en premier lieu ils veulent bloquer la frontière entre la Russie et l'Ukraine, puis régler ou non les questions liées à d'autres aspects du processus de paix. Nous ne partageons pas cette approche car elle est en contradiction avec les Accords de Minsk.

Question: Dans une situation où la majeure partie des Accords de Minsk n'est pas remplie, admettons-nous l'éventualité de leur révision?

Réponse: Non. Les Accords de Minsk ont été conclus dans le cadre de négociations très difficiles. C'est le produit d'un compromis soutenu par tous les acteurs du processus de Minsk. C'est pourquoi les éventuelles exigences de l'Ukraine de réviser les Accords de Minsk sont inconsistantes.

Question: Passons au dossier coréen. D'après vous, que faut-il faire pour avancer dans le processus de paix coréen? Peut-on organiser une conférence sous l'égide de l'Onu avec la participation de la Corée du Nord et de la Corée du Sud?

Réponse: C'est une idée parfaitement raisonnable. Les événements récents ont montré, avec l'adoption d'une résolution de sanctions contre la Corée du Nord, que cette méthode atteignait ses limites. Les sanctions ne fonctionnent plus, et leur unique résultat est d'étouffer la population coréenne. Elles ne permettront pas de mettre un terme aux lancements de missiles.

C'est pourquoi nous disons qu'il faut chercher de nouvelles formes. C'est également ce que disent de plus en plus de nos interlocuteurs. Ces jours-ci, j'ai rencontré des partenaires du Conseil de sécurité qui sont également très préoccupés par cette situation et comprennent que l'adoption de nouvelles sanctions est sans perspectives, qu'il est nécessaire de chercher de nouvelles formes.

La tâche principale est de trouver des solutions politiques et diplomatiques. Vous savez qu'avec la Chine, nous avons adopté un document le 4 juillet. Il propose des moyens politiques et diplomatiques - le "double gel" - très raisonnables qui, malheureusement, sont ignorés par nos partenaires, notamment américains.

Nous avons dit alors qu'il fallait utiliser plus activement le potentiel du Secrétaire général de l'Onu, le charger notamment d'entrer en contact avec les parties et de chercher d'éventuelles solutions pour entamer un dialogue politique. Le Secrétaire général a entendu cette proposition, même s'il a déclaré qu'il fallait réfléchir et travailler plus sérieusement à ce sujet. Nous n'avons pas encore entendu d'autres propositions de la part de nos partenaires.

Question: La Russie pourrait peut-être proposer ses efforts de médiation?

Réponse: Si nous voulons agir via l'Onu, il faut le faire à travers le Secrétaire général, ou au moins essayer de le faire.

Question: Alors pourquoi le Secrétaire général, quand on lui demande directement pourquoi il n'assume pas le rôle de médiateur, répond-il qu'il attend une décision unanime du Conseil de sécurité? Après tout, la résolution adoptée appelle à user des efforts de médiation du Secrétaire général.

Réponse: Il répond correctement. Sur ce plan il agit encore prudemment, ayant visiblement conscience du fait que tout le monde n'est pas d'accord avec cette décision.

Question: Ne pensez-vous pas qu'il est temps d'agir plus activement? Par exemple, les USA ne sont pas très prudents.

Réponse: Vous savez, le rôle de Secrétaire général est très délicat, et nous avons dit nous-mêmes plusieurs fois que dans ses actions il devait prendre en compte les intérêts et les positions de tous les États, notamment clefs. C'est pourquoi je ne l'accuserais pas d'inaction. Je pense que ce vecteur a tout de même une perspective, il faut encore y travailler.

Question: Dans son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies le 19 septembre, le Président américain Donald Trump a laissé entendre que si les efforts de l'Onu pour régler la situation n'apportaient pas de résultat, les USA pourraient frapper la Corée du Nord.

Réponse: Ils disent depuis longtemps qu'ils étudient toutes les options, y compris de force, mais nous pensons que cela aurait des conséquences catastrophiques pour la Corée du Nord, pour la Corée du Sud et pour la région en général, ainsi que pour toutes les relations internationales: ce n'est donc pas une option. Je pense qu'en principe nos partenaires ont conscience de ce risque, c'est pourquoi cette décision n'est pas prise. Le bon sens doit tout de même prendre le dessus. Il ne faut pas songer aux méthodes de force, mais au moyen d'entamer les négociations et le dialogue.

Question: Pour revenir à la Syrie, vous avez dit qu'à l'heure actuelle on recherchait des formats pour régler la situation. A Genève existait un format de discussion avec la participation de la Russie, des USA et de l'Onu. Peut-il être poursuivi?

Réponse: Nous avons utilisé ce format ces derniers temps et il était relativement efficace car il permettait un échange d'avis avec nos partenaires et avec l'Onu sur un large éventail de questions liées au processus de paix syrien. D'ailleurs, nous avons suggéré aux Américains de reprendre cette activité dans le cadre de ce format, et ils n'ont pas nié que c'était possible, ils ont dit qu'il fallait y réfléchir. Il est possible que prochainement, nous puissions revenir à nos contacts avec les Américains et avec l'Onu.

D'ailleurs, Staffan de Mistura est favorable à de tels contacts et il nous l'a dit à plusieurs reprises. Maintenant tout dépendra de la position de nos partenaires américains. Je pense que quand se tiendra le prochain cycle de Genève, il sera également possible de rencontrer les partenaires américains en marge de ce dernier.

Question: Staffan de Mistura a-t-il l'intention de se rendre en Russie avant le début du prochain cycle de négociations sur la Syrie?

Réponse: Nous n'avons pas encore évoqué cette question mais pour nous ce n'est pas un problème, parce que nous le recevons toujours rapidement à Moscou. Dès qu'il fait part de sa volonté de venir nous le recevons sans délai. S'il souhaitait le faire en prévision du cycle de Genève, nous trouverions certainement une telle possibilité.

Question: Parlons de la réforme de l'Onu. Les Américains ont organisé un forum, ils ont préparé une déclaration que nous n'avons pas signée. Avons-nous des problèmes conceptuels avec son texte ou la manière dont les Américains avancent leur initiative ne nous convient-elle pas?

Réponse: Premièrement, la manière dont cela a commencé ne nous convenait pas. Cela a été fait en coulisses et avec le sous-entendu que "voilà, nous avons préparé un document, si vous le signez vous devenez membres de ce processus, sinon vous êtes sur la touche".

Ce n'est pas ainsi que les affaires se déroulent à l'Onu par ce que la mise au point de tels documents, précisément en ce qui concerne les questions sérieuses de réforme de l'Onu et d'accroissement de l'efficacité de son activité, doit avoir lieu dans le cadre de négociations intergouvernementales. Nous pensons que tous les États doivent avoir leur mot à dire dans ce processus, et que leurs intérêts doivent être reflétés. Mais présenter un document et dire "prenez-le ou non" – ce n'est pas ainsi que nous sommes prêts à mener les affaires, c'est pourquoi nous n'avons pas participé à cette activité, même si les questions de réforme nous préoccupent et que nous prônons également une plus grande efficacité de l'Onu.

Nous sommes prêts à examiner les propositions préparées par le Secrétaire général de l'Onu, mais le point fondamental est que la décision finale relève des États sans aucune tentative de leur imposer des solutions toutes faites. C'est ce que nous contestons.

Question: Est-il réaliste de revoir le montant des cotisations des pays au budget de l'Onu?

Réponse: C'est l'un des objectifs des Américains. Les cotisations et leur montant sont validés par un comité spécial, c'est un travail très sérieux. Tout cela est calculé en fonction de certains indicateurs pour une période établie. On tient notamment compte du PIB. Mais s'ils réduisaient unilatéralement leur cotisation, cela aurait évidemment des conséquences négatives pour le travail de l'organisation.

Nous pensons qu'il faut aborder ce problème de manière pragmatique. S'il existe des programmes obsolètes qui ne fonctionnent pas efficacement: il faut les optimiser. Mais une nouvelle fois, cela ne relève pas de la décision d'un seul État: c'est un processus sérieux et de longue haleine de négociations intergouvernementales, y compris au sein du Cinquième comité dont les experts s'occupent depuis plusieurs années. Il existe donc un champ d'activité, mais il faut analyser chaque situation à part. Cela concerne aussi bien le travail des fonds et des programmes de l'Onu que les opérations de maintien de la paix.

D'ailleurs, durant son discours sur l'activité de maintien de la paix au Conseil de sécurité, le Secrétaire général en a parlé. Il a mentionné quatre opérations de maintien de la paix qui allaient s'achever. C'est également une forme d'optimisation de l'activité de l'Onu dans le secteur du maintien de la paix.

Question: Les USA exigent également une réforme urgente du Conseil des droits de l'homme de l'Onu, créé il y a environ 10 ans à la place de la Commission des droits de l'homme. Quel est le problème?

Réponse: Le fonctionnement du Conseil des droits de l'homme ne convient pas aux Américains, selon qui des pays qui n'y ont pas leur place y siègent: Cuba, le Venezuela et d'autres. Le but est de faire en sorte que le Conseil des droits de l'homme devienne un mécanisme au service de leurs intérêts politiques. Je ne pense pas que les autres États l'accepteront.

Quand le Conseil des droits de l'homme a été créé, il devait contribuer effectivement à un fonctionnement plus efficace des États dans le domaine des droits de l'homme, leur apporter une assistance technique et ainsi de suite.

Mais ce qui s'est produit en réalité est une politisation de l'activité du Conseil des droits de l'homme. De facto, il est focalisé sur l'accusation de violation des droits de l'homme contre les régimes indésirables et sur la prise de résolutions contre des pays à part pour exercer une pression sur eux, ainsi que pour utiliser ces décisions afin de faire suivre l'affaire au Conseil de sécurité des Nations unies où sont prises les mesures concrètes à l'encontre des transgresseurs.

Bien sûr, c'est absolument inadmissible et ne correspond pas aux objectifs initialement fixés au Conseil de droits de l'homme. Et ce que les Américains veulent faire… premièrement nous ne savons ce qu'ils veulent faire concrètement, mais certaines décisions ont été prises à ce sujet à l'Assemblée générale. Le Conseil des droits de l'homme a été créé comme l'un des organes de l'Onu, c'est pourquoi, une fois de plus, il ne sera certainement pas facile de contourner l'avis de tous les autres membres de l'Onu.

Question: Le processus de paix au Yémen est pratiquement dans l'impasse. De plus, les prochaines réunions sur le Yémen en marge de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies avec la participation de l'envoyé spécial Ismail Ould Cheikh Ahmed ont été annulées. Néanmoins, son mandat a été prolongé jusqu'en février. Que se passe-t-il?

Réponse: La situation est très grave au Yémen et, malheureusement, toute l'attention se concentre sur la Syrie. Beaucoup de choses sont oubliées ou intentionnellement passées sous silence concernant le Yémen, même si, selon les informations de l'Onu elle-même, la situation humanitaire y est bien pire qu'en Syrie. Il y a bien plus de réfugiés, la situation concernant la livraison de l'aide humanitaire est absolument critique. Nous en parlons constamment et soulevons cette question, entre autres, au Conseil de sécurité des Nations unies.

Question: Que faire avec le Yémen dans cette situation? L'envoyé spécial ne parvient manifestement pas à progresser.

Réponse: Malheureusement, pour l'instant, la communauté internationale n'a pas de réponse à cette question. Nous comptons sur les efforts de médiation de l'Onu – il faut effectivement les intensifier. Pour l'instant, comme vous l'avez dit, une réunion a été annulée et aucune autre n'a été fixée. Cela résulte manifestement du fait que personne ne peut proposer quoi que ce soit.


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