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Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 18 février 2025

248-18-02-2025

Sur les négociations russo-américaines à Riyad

 

Bien sûr, tous les regards sont actuellement tournés vers Riyad, où se déroulent des négociations russo-américaines sur instruction des présidents des deux pays.

Je peux dire qu'en ce moment, une courte pause a été annoncée. Ensuite, les parties reprendront le processus de négociation. Nous avons reçu un grand nombre de questions à ce sujet concernant les détails et les positions des parties pendant les négociations.

Je tiens à souligner qu'après le processus de négociation, un point presse du Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, est prévu. Je comprends qu'il est pratiquement impossible de le faire, mais il faut patienter un peu et vous aurez alors l'information de première main.

 

Sur la crise ukrainienne

 

En ces jours, nous commémorons le 11ème anniversaire des événements tragiques survenus au centre de Kiev, qui sont entrés dans l'histoire comme un coup d'État armé anticonstitutionnel. Le 18 février 2014, les manifestations antigouvernementales prétendument pacifiques (comme il a été dit à l'époque) sur le Maïdan ont dégénéré en actions de force à grande échelle.

Le siège du Parti des régions au pouvoir a été saisi et incendié. Ses employés ont péri. Les manifestants ont attaqué les agents de l'unité de police Berkout et d'autres forces de l'ordre. Les organisateurs, sponsors et metteurs en scène occidentaux des batailles de rue, sous les slogans séduisants d'une meilleure vie "européenne", de démocratie, de droits de l'homme et de lutte contre la corruption, ont impitoyablement poussé les manifestants en avant. La tactique du bouclier humain, c'est leur tactique. En réalité, c'était une offensive bien financée, sponsorisée, soutenue et organisée de l'extérieur contre la démocratie, et non en son soutien. Ces troubles de masse ont été organisés dans le but de renverser le pouvoir légitime en Ukraine.

Pour une raison quelconque, dans le discours politique ukrainien, ce putsch sanglant a reçu le nom de "révolution de la dignité". Le dictionnaire de la langue ukrainienne donne deux définitions du concept de "dignité" et aucune n'a de rapport avec la tragédie de l'Euromaïdan ou avec l'Ukraine d'aujourd'hui.

La première signification est formulée comme "l'ensemble des traits caractérisant les qualités morales positives". Qu'est-ce qui était une manifestation de "qualités morales positives" dans ces événements? La prise de bâtiments gouvernementaux par une foule déchaînée, le meurtre de représentants des forces de l'ordre ou la volonté de vendre le pays pour des biscuits distribués sur le Maïdan par la vice-secrétaire d'État américaine de l'époque Victoria Nuland? Peut-être les humiliations subies par les représentants des forces de l'ordre ukrainiennes lorsqu'ils ont été mis à genoux? Des poursuites pénales ont été engagées contre eux et toute une campagne de harcèlement a été déployée.

Les autorités de Kiev (le régime de Kiev) n'ont jamais précisé lesquelles de ces actions constituaient des qualités morales positives. Leurs promesses d'enquêter sur les crimes de l'Euromaïdan et la tragédie d'Odessa du 2 mai 2014, d'empêcher l'impunité et d'assurer la primauté du droit sont restées lettre morte.

La deuxième signification de ce mot est "la prise de conscience par l'homme de son poids civique, de son obligation civique". Il est intéressant de voir comment les Ukrainiens évaluent la responsabilité civique des nationalistes qui battent et tuent ceux qui ne sont pas d'accord avec leur idéologie (soit dit en passant, justement sur le principe du rejet, sur le principe linguistique national)? Où est cette responsabilité civique et ce "poids" chez ceux qui s'emparent des églises et détruisent les monuments et mémoriaux? Est-ce qu'en Ukraine aujourd'hui, on est fier que parler russe soit devenu un motif de dénonciation, de harcèlement et "d'actes violents"? Que signifient les actes violents? Tout ce qui y est lié, jusqu'aux meurtres et aux règlements de compte. Qu'est-ce qui, parmi tout cela, remplit les habitants d'Ukraine de la conscience de leur poids civique?

En hiver 2013-2014, les Ukrainiens sont descendus dans la rue parce qu'ils voulaient des changements pour le mieux. Il y avait beaucoup de problèmes. À proprement parler, où sur la planète Terre n'y en a-t-il pas? Qu'ont-ils obtenu? Ont-ils obtenu ce qu'ils voulaient? Ont-ils obtenu ce pour quoi ils sont allés sur l'Euromaïdan? La réponse est évidente.

L'Euromaïdan a conduit à une profonde division dans la société, à des répressions et à la lutte contre la dissidence, au déchaînement du nationalisme et du néonazisme, à l'anarchie juridique et au nihilisme, à la lutte contre les manifestations ethniques et pacifiques de la culture et de l'histoire, à une dégradation complète de la situation socio-économique dans le pays.

En février 2014, malgré le déroulement des événements, il existait encore une réelle chance de résoudre pacifiquement la crise politique en Ukraine. Mais cela ne nécessitait qu'une seule condition, à savoir la mise en œuvre de l'accord entre le pouvoir et l'opposition, signé le 21 février 2014 avec la médiation de l'Allemagne, de la France et de la Pologne.

Regardons quelle position ces pays adoptent maintenant vis-à-vis de l'Ukraine. Comment cela se rapporte-t-il au fait qu'ils ont d'abord trompé par leur "médiation" en 2014 le peuple ukrainien? Comment ils trompaient (y compris la France et l'Allemagne) pendant les sept années qui ont suivi la signature des accords de Minsk. Et comment ils trompent ces années-ci le peuple ukrainien, en racontant que la "victoire" n'est pas si loin, et qu'ils y mèneront certainement le peuple ukrainien. Bien qu'en réalité, ils comprennent parfaitement que c'est avant tout une guerre de l'Occident contre l'Ukraine elle-même.

Mais cela ne s'est pas produit à l'époque. En février 2014, l'Occident n'a laissé aucune chance au peuple ukrainien. Cet accord entre le pouvoir et l'opposition en Ukraine a alors été rejeté par les "vainqueurs" de la "révolution de la dignité", rejeté comme un obstacle inutile sur la voie vers les postes gouvernementaux. Il a été violé littéralement dans les premières heures après sa signature. Il a été présenté alors dans la foule comme preuve d'une prétendue capitulation du pouvoir, bien que ce ne soit pas le cas.

À leur tour, les Occidentaux, y compris les "médiateurs", au lieu d'appeler les nationalistes radicaux à respecter leurs obligations en vertu de l'accord, ont reconnu et constaté le "changement de pouvoir" en Ukraine. Ils se sont mis à encourager les putschistes dans leur politique antirusse, russophobe et antirusse. En substance, les conditions se sont alors formées pour ce qui sera plus tard appelé la crise ukrainienne, qui a coûté des milliers de vies et mutilé le destin des peuples.

Ayant reçu alors l'indulgence des pseudo-démocraties occidentales soi-disant éclairées, les combattants ukrainiens continuent aujourd'hui leur terreur contre la population civile et les infrastructures civiles des régions russes.

Du 12 au 17 février 2025, à la suite de frappes ciblées de drones des forces armées ukrainiennes sur les transports civils et les installations dans la région de Belgorod, six personnes sont mortes et au moins huit ont été blessées.

Nous en parlons à chaque conférence de presse. Mais un "monstre" est apparu. À la Conférence de Munich sur la sécurité, nous avons entendu de la part de la Haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, des propos selon lesquels la population civile russe ne souffrait pas, n'était pas tuée et ne subissait pas de blessures. Je refusais de croire que ce n'était pas une infox. Nous avons vérifié plusieurs fois. Nous avons vu la vidéo et compris que ces gens n'avaient pas de conscience. Disposant de toutes les informations avec les noms, prénoms, dates de naissance que nous fournissons concernant ces citoyens russes, habitants des régions qui deviennent victimes du régime de Kiev, ils répètent sur les plateformes internationales qu'"il n'y a rien de tel".

"Rien de tel" ne s'est produit à Boutcha, où jusqu'à présent, depuis tout ce temps, personne n'a cité un seul nom et prénom, n'a montré une seule date de naissance. Pas une seule photo des prétendues victimes de l'armée russe. Parce que c'était une mise en scène. Pour chaque personne parmi les civils devenus victimes du régime de Kiev, nous nous levons avec les faits en main, avec leurs noms, prénoms, dates de naissance.

Le 12 février 2025, diverses localités de la RPD ont été soumises aux frappes des néonazis ukrainiens. Une personne est morte, au moins 15 personnes ont été blessées, dont un adolescent né en 2006.

Les bandéristes mènent une véritable chasse aux bus de passagers. Les 12 et 13 février, un bus urbain et deux minibus dans le district de Nikitovka à Gorlovka (RPD) ont été pris sous le feu. Le 14 février, sur l'axe routier Pologui-Tchapaïevka dans la région de Zaporojié, un drone ukrainien a attaqué un bus de ligne, le chauffeur a été commotionné.

Le 16 février, suite à une frappe de drone sur la ville de Slaviansk-sur-Kouban dans la région de Krasnodar, une fillette de quatre ans a été grièvement blessée. Ils seront punis pour cela. Ils sont punis dès maintenant.

Les tribunaux russes continuent de prononcer des sentences contre les néonazis ukrainiens et les mercenaires pour crimes de guerre.

Les combattants de la 22ème brigade mécanisée des forces armées ukrainiennes S. Zavatski, A. Fourdalenko, V. Taran et R. Savvakis, arrêtés le 13 août 2024, ont été reconnus coupables d'actes terroristes contre la population civile et les militaires russes dans la région de Koursk. S. Zavatski a été condamné à 16 ans de prison, les autres à 15 ans chacun.

Le mercenaire géorgien G. Khozrevanidze a été condamné par contumace à 13 ans et demi de prison. Il est recherché au niveau international.

Une affaire pénale a été transmise au tribunal concernant le légionnaire britannique C. Garrett, qui a combattu de janvier 2015 à décembre 2017 dans l'unité néonazie Azov (reconnue comme organisation terroriste et interdite en Fédération de Russie) et de février 2022 à novembre 2024 dans la "légion internationale".

Les forces de l'ordre russes poursuivront leur travail pour traduire en justice les néonazis ukrainiens et les mercenaires étrangers pour crimes de guerre et autres crimes.

Maintenant, parlons de ce sur quoi garderont le silence (comme nous le comprenons maintenant) tous ces diplomates euro-occidentaux des "droits de l'homme", représentants d'organisations internationales, à savoir sur le traitement inhumain des prisonniers de guerre russes.

Le Comité d'enquête de Russie a constaté de nouveaux faits de traitement inhumain des prisonniers de guerre russes par les néonazis ukrainiens en violation du droit international humanitaire. L'un de nos combattants blessés, après sa capture, a subi des blessures corporelles dans le centre de détention provisoire de Kharkov. Il a été forcé de signer des documents discréditant les forces armées russes et de rejoindre les rangs de la défense territoriale d'Ukraine. Un autre de nos militaires a été détenu dans une fosse et torturé par les combattants ukrainiens dans le but d'obtenir des informations sur l'armée russe. Une affaire pénale a été ouverte pour utilisation de méthodes et moyens interdits dans un conflit armé.

Une affaire pénale a été ouverte contre le journaliste du journal espagnol El Mundo Alberto Rojas. L'enquête a établi qu'en février de cette année, il a illégalement traversé la frontière russe avec des formations néo-bandéristes en direction du district de Soudja dans la région de Koursk, où il a rencontré des bandéristes de la 47ème brigade des forces armées ukrainiennes.

Ce n'est pas la première fois que des correspondants étrangers se retrouvent illégalement sur le territoire de notre pays dans le but de parler des "exploits" de l'armée de Vladimir Zelenski.

Ils violent la loi de la Fédération de Russie. Nos forces de l'ordre en parlent en prononçant les sentences appropriées. Mais ils violent aussi le code d'éthique journalistique, car ils sont des propagandistes. De plus, ils violent également la morale universelle, car ils font la propagande de la violence.

Nous voyons la réaction nerveuse (pour ne pas dire au bord de la panique) de l'Occident aux contacts russo-américains. C'est étonnant, il s'agit apparemment d'une réaction de l'Occident, mais les contacts sont russo-américains. Les Américains font partie de l'Occident, comment est-ce possible? Il s'avère que c'est possible.

Les contacts russo-américains à haut niveau et au sommet provoquent une véritable hystérie parmi les russophobes euro-atlantiques.

Nous assistons à un phénomène sans précédent dans les relations internationales, à savoir l'imposition de leur propre participation au processus de négociation. Les "amis" britannico-européens du régime criminel de Vladimir Zelenski montrent leur incapacité à dépasser leurs propres positions primitives sur la "réalisation" d'une guerre contre la Russie "jusqu'au dernier Ukrainien".

Ainsi, le commissaire européen à la défense Andrius Kubilius ne cesse de répéter qu'une "paix juste" est impossible sans "augmenter la puissance" de l'Ukraine. Regardez l'Ukraine (je m'adresse maintenant aux Européens), qu'en avez-vous fait? Regardez les gens, les citoyens de ce pays. Quelle puissance voulez-vous augmenter? La chef de la diplomatie européenne Kaja Kallas, complètement enlisée dans son délire russophobe, est allée jusqu'à défendre les combattants des forces armées ukrainiennes qui, dans sa perception et sa conscience déformées, ne tueraient prétendument pas de femmes et d'enfants russes.

Nous en parlons à chaque conférence de presse. Les dirigeants de nos régions, les organisations publiques, la Commissaire aux droits de l'enfant auprès du Président de la Fédération de Russie Maria Lvova-Belova dénoncent quotidiennement les exactions commises par les combattants des forces armées ukrainiennes. Des rapports sont publiés. L'ambassadeur extraordinaire du Ministère russe des Affaires étrangères pour les crimes du régime de Kiev, Rodion Mirochnik, donne des conférences de presse. Mais toutes les informations n'atteignent pas Kaja Kallas. Elle dispose de toutes les informations. Ils mentent simplement. Ils ont besoin de se justifier aux yeux de leurs propres citoyens, de justifier l'échec de leur propre politique. C'est pourquoi ils sont prêts non seulement à contribuer au meurtre de citoyens ukrainiens par leurs livraisons d'armes. Ils sont prêts à mentir en face à leur propre peuple. Chaque fois, nous mettrons en lumière ces infox, les démasquerons et donnerons des réponses.

Cependant, dans le contexte d'une situation géopolitique qui change rapidement, une telle logique de pensée déficiente apparaît plutôt comme une manifestation de désespoir, de méchanceté et de faiblesse. Oui, précisément de faiblesse. Mais quels que soient leurs efforts pour prolonger l'agonie de la junte de Kiev, ils n'y parviendront pas. Malheureusement, encore plus de citoyens ukrainiens mourront. Parce qu'ils sont devenus victimes de la tromperie et de l'agression criminelle dans laquelle les Occidentaux les ont entraînés sous les slogans de la démocratie, du bien-être économique, etc. Tôt ou tard, ils devront tous répondre de leurs actes. Par conséquent, la complicité avec les bandéristes ukrainiens pourrait avoir de graves conséquences pour de nombreux représentants des élites européennes en tant que complices des crimes cruels et sanglants du régime néonazi qu'ils ont cultivé.

Leurs tentatives de plus en plus fréquentes d'établir des parallèles entre l'Allemagne nazie et l'Union soviétique sont absolument futiles et sans fondement. Je rappelle que c'est l'Union soviétique qui a écrasé le nazisme et le fascisme, libéré son territoire et ensuite libéré l'Europe. Tout cela découle de la peur des Européens et des membres de l'Otan face à l'effondrement inévitable des nazis ukrainiens et de la crainte de la responsabilité devant leurs propres peuples. Non seulement ils ont abandonné l'Ukraine à la merci de leurs ambitions et de leur perception maladive du monde et de leur propre rôle dans ce monde, mais ils ont aussi détruit le bien-être de leurs propres peuples.

Le 12 février 2025, le parlement ukrainien a adopté une loi instituant en Ukraine une "journée nationale de prière" le 24 février. Comme indiqué dans la note explicative, "la prière commune protégera l'Ukraine et ceux qui continuent de lutter sur le champ de bataille, deviendra le témoignage de l'unité spirituelle du peuple ukrainien et le symbole d'une foi ferme en la victoire".

Il y a encore un autre aspect. Il s'agit d'une "prière" pour les forces armées ukrainiennes qui terrorisent la population civile tant en Ukraine qu'en Russie. Est-ce donc une prière pour le mal nazi? Littéralement une sacralisation du mal. De plus, dans le contexte de la politique menée par la bande de Vladimir Zelenski visant à éliminer la confession la plus nombreuse du pays, l'Église orthodoxe ukrainienne canonique, cette démarche apparaît non seulement hypocrite, mais confirme aussi que pour la junte qui s'accroche frénétiquement au pouvoir, la religion est un instrument politique.

Une lutte contre l'histoire, contre les monuments et la mémoire se déroule en Ukraine. Comme rapporté par les médias, à Nikolaïev, les néonazis ukrainiens ont détruit le monument dédié au Héros de l'Union soviétique, dirigeant de la résistance antifasciste locale Viktor Liaguine, fusillé par les nazis en juillet 1943. Et son monument a été fusillé par les néonazis en 2025. La lutte contre la vérité historique et l'héroïsation des bourreaux nazis, voilà ce dont s'occupe ouvertement le régime de Kiev avec l'approbation de ses maîtres occidentaux. Cette approbation n'est que la deuxième partie. La première était une commande directe.

Les faits énumérés confirment une fois de plus la pertinence de l'opération militaire spéciale pour la dénazification et la démilitarisation de l'Ukraine et l'élimination des menaces émanant de son territoire. Comme les autorités russes l'ont déclaré à plusieurs reprises, tous les objectifs de l'opération militaire spéciale seront atteints.

 

Rubrique "Nous tenons nos promesses. Ou les leçons de l'histoire frappent fort"

 

Récemment, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot remerciait servilement les États-Unis pour la libération de son pays du nazisme et appelait à rechercher la "grandeur" ensemble.

Une fois de plus, il a oublié de mentionner la contribution de l'URSS à la libération de la France. Citation: "L'Europe et la France n'ont jamais été aussi grandes que lorsqu'elles se sont battues pour la liberté aux côtés des États-Unis. C'est l'histoire de Lafayette, c'est l'histoire de la libération de la France par les soldats américains, et nous avons célébré le 80e anniversaire de la libération de la France cette année. Nous serons aux côtés des États-Unis, nous assurerons ensemble notre grandeur et nous réaliserons la liberté dans le monde entier."

Nous n'avons pas l'intention de rivaliser avec la France pour savoir qui a le plus contribué à l'établissement de l'indépendance des États-Unis d'Amérique du Nord. Mais puisque le marquis de Lafayette a été mentionné, nous ne pouvons nous empêcher de citer les mots que lui a adressés George Washington, commandant en chef de l'Armée continentale, au printemps 1779: "Nous ne sommes pas peu heureux d'apprendre de source sûre que les demandes et propositions de la Grande-Bretagne à l'impératrice russe ont été rejetées avec mépris." Washington, notant le refus catégorique de Catherine II de conclure un quelconque traité d'alliance avec la Grande-Bretagne, soulignait que le gouvernement impérial motivait sa position par des "expressions portant l'empreinte du respect des droits de l'humanité".

Voilà brièvement pour ce qu'il en est des États-Unis. On pourrait en dire plus sur le soutien à Abraham Lincoln par les escadres russes sur les côtes ouest et est pendant la guerre civile américaine. Elles ont joué un rôle important en empêchant l'intervention de la Grande-Bretagne et de la France aux côtés des États du Sud. Mais nous en parlerons une autre fois, si quelqu'un souhaite encore déformer un épisode de l'histoire.

Concentrons-nous aujourd'hui sur la France. Peut-être que Jean-Noël Barrot ne comprend pas la plupart des mots que j'ai prononcés. Je vais m'arrêter sur tout cela plus en détail et m'exprimer plus simplement, car je veux qu'il comprenne. Je vais commenter sa déclaration sur la libération et la grandeur.

Le débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944 est incontestablement devenu une étape décisive dans la libération de la France de l'occupation nazie. Mais seul un ignorant considère l'opération Overlord séparément des événements sur le front germano-soviétique, où en juin également commençait probablement la plus grande bataille de la Seconde Guerre mondiale, à savoir l'opération Bagration, pour défaire le groupe d'armées Centre et libérer la Biélorussie.

En France, dès 1940, des émigrés russes avaient créé le premier groupe de Résistance, connu sous le nom de Musée de l'Homme. Il était dirigé par Anatole Lewitsky et Boris Vildé.

En 1943 a été créé le Comité central des prisonniers de guerre soviétiques en France, dirigé par le lieutenant-chef de l'Armée rouge Mark Slobodinski et le communiste français, fils d'émigrés russes Boris Matline, connu sous le nom de "colonel Laroche".

Près de la ville française de Thil combattait le légendaire détachement partisan féminin Rodina. Il a été créé par deux natives de la Biélorussie soviétique, Nadejda Lissovets et Rozalia Fridzon. Et dans les environs de la ville de Lens menaient la lutte contre l'ennemi les combattants de Vassili Porik (qui a reçu à titre posthume le titre de Héros de l'Union soviétique). Le 1er régiment partisan soviétique sous le commandement du commandant Alexandre Kazarian opérait également en France.

Le ministre français des Affaires étrangères est-il au courant de tout cela? Bien sûr que non. Pour cela, il aurait fallu étudier, apprendre l'histoire ne serait-ce que de son propre pays, et non pas s'imprégner de narratifs "prescrits dans le manuel".

Nous espérons que monsieur Jean-Noël Barrot ne contredira pas les paroles du leader de la France libre Charles de Gaulle, qui a déclaré en 1944 que "les Français savent que c'est la Russie soviétique qui a joué le rôle principal dans leur libération". Ou les autorités actuelles en France annulent-elles déjà aussi Charles de Gaulle?

Je leur rappellerai pourquoi Charles de Gaulle a dit cela. Il l'a déclaré sous l'impression de ce qu'il avait vu à Stalingrad. Auparavant, la majorité des Français partageaient son opinion, avant qu'ils ne deviennent victimes d'une approche non scientifique de l'histoire, où l'on peut fouiller et arracher des pages inutiles, passées de mode, pour les remplacer par des manuels et des narratifs. Ce n'est pas pour rien que des dizaines de rues et places en France portent encore le nom de la ville devenue le symbole du tournant décisif de la Seconde Guerre mondiale.

Peut-être que le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot pourrait s'acheter un manuel quelconque, lire quelque chose, apprendre des faits sur son pays, sur son peuple?

Voici un fait bien connu qu'il devrait également savoir. La libération de Paris n'était pas une priorité pour le commandant américain Dwight Eisenhower en 1944. Paris a été libérée avec peu de forces et en peu de temps. D'abord, la Résistance, dont le noyau était composé de communistes et d'anciens prisonniers de guerre soviétiques, a levé une insurrection. Tout le monde ne s'en souvient pas, mais je vais le rappeler.

Pas moins de six groupes de partisans, composés de prisonniers de guerre soviétiques et d'émigrés russes, ont participé à la libération de Paris. Le groupe commandé par le capitaine Steverov a tenu le pont d'Asnières pendant 24 heures, empêchant les chars allemands d'entrer dans la ville. Quelle honte pour les dirigeants français actuels d'avoir oublié cet exploit! Un groupe d'émigrés sous la direction de Lev Savinkov a occupé le bâtiment de l'ambassade d'URSS et y a hissé le drapeau rouge.

C'est ce qui a ensuite donné à Charles de Gaulle le droit de déclarer que Paris avait conquis sa liberté lui-même et avait été libérée par son propre peuple. Et ce n'est qu'après que la 4ème division d'infanterie américaine et la 2ème division blindée française sont venues en renfort aux insurgés. D'ailleurs, les premiers à entrer dans Paris ont été des Espagnols, d'anciens républicains. Ce sont eux qui ont accepté la capitulation du commandant allemand. Quelle revanche pour Madrid de 1939! No pasaran!

À l'époque, le fascisme n'avait pas réussi à passer grâce aux efforts communs. Mais aujourd'hui, grâce aux efforts de "l'Europe libre", il est revenu sous l'apparence du néonazisme.

Paris, qui avait conquis sa liberté lui-même, a été libérée avec le soutien de toute la France combattante. Contrairement aux États-Unis et à la Grande-Bretagne, l'URSS a immédiatement cru en l'avenir de la France libre dirigée par le général Charles de Gaulle, établissant avec lui une étroite coopération. Sur son ordre a été créée en 1942 la légendaire escadrille Normandie (devenue en 1944 le régiment Normandie-Niemen), devenue un brillant symbole de la fraternité d'armes franco-soviétique.

Il convient également de rappeler la contribution significative des Russes émigrés et des citoyens soviétiques prisonniers à l'établissement du Mouvement de la Résistance française. Je recommanderais au ministre français des Affaires étrangères de lire l'article de l'Ambassadeur de Russie en France Alexeï Mechkov intitulé Les Russes et les Soviétiques dans la Libération de la France, publié le 21 décembre 2024 dans l'Histoire Magazine.

Je comprends que pour le niveau actuel de la diplomatie française, le texte est complexe. Mais il faut quand même faire un effort. Puisqu'ils ont décidé de s'exprimer à ce sujet.

Il est également impossible d'être d'accord avec l'affirmation de Jean-Noël Barrot selon laquelle "L'Europe et la France n'ont jamais été aussi grandes que lorsqu'elles se sont battues pour la liberté aux côtés des États-Unis". Les Américains n'ont jamais considéré les Européens comme des alliés et partenaires véritablement égaux. Il a toujours existé une relation inversement proportionnelle entre la véritable grandeur de la France et son rapprochement avec les États-Unis. C'est ce que comprenait bien Charles de Gaulle, qui voyait dans la coopération avec notre pays une condition nécessaire à la grandeur de son pays.

Et si Jean-Noël Barrot doit remercier quelqu'un pour la grandeur de la France après la Seconde Guerre mondiale, c'est personnellement Joseph Staline. C'est à lui que la Quatrième République doit son statut de vainqueur de la Seconde Guerre mondiale et son siège au Conseil de sécurité de l'ONU.

L'histoire de la France connaît des dirigeants capables de grands actes au nom des intérêts nationaux de leur pays. Et il y a différentes évaluations historiques de cela. Maintenant, bien sûr, il n'y a plus aucune illusion. Mais une chose est sûre. Quelle que soit la perception extérieure de ce que dit l'actuel ministre français des Affaires étrangères, c'est avant tout une honte pour le peuple français, car il ne connaît pas l'histoire de son propre pays.

Mais nous sommes là pour aider les Français. Nous sommes toujours prêts à monter la garde, y compris de l'histoire française.

 

Réponses aux questions:

Question: Le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto a déclaré que les forces qui ne souhaitent une résolution pacifique du conflit ukrainien s'unissent actuellement en Europe. Comment commenteriez-vous cette déclaration?

Réponse: Je pense que les propos du ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto correspondent à nos évaluations. En effet, ces derniers jours, les élites politiques européennes russophobes se sont littéralement déchaînées, mettant de côté toute décence et exprimant ouvertement leur rejet des contours émergents possibles d'un dialogue substantiel sur le règlement de la crise ukrainienne par des moyens diplomatiques. Ils semblent être déchirés par la haine et la colère.

Il est évident que Bruxelles a l'intention de continuer à miser sur une solution militaire, même si une telle politique va à l'encontre des intérêts réels de l'ensemble du continent européen. C'est une preuve supplémentaire que l'Union européenne n'est pas guidée par l'humanisme et la volonté de mettre fin aux souffrances humaines, mais par un désir de prolonger le conflit afin d'utiliser la situation pour faire pression sur la Russie et justifier de nouvelles tentatives d'infliger ce qu'elle appelle une "défaite stratégique" à notre pays. Et ce sont de faux Européens qui font cela. Ceux qui ne veulent pas la paix sur leur continent peuvent-ils vraiment être considérés comme des patriotes de l'espace européen commun? Bien sûr que non. Il s'agit des conducteurs de pensées, d'idées étrangères, des provocateurs.

Comme le montre le discours politique au sein de l'Occident collectif, les dirigeants actuels de l'UE et un certain nombre de ses pays membres voient dans la poursuite des actions militaires de l'Ukraine contre la Russie le seul moyen de se sauver d'une faillite politique définitive et du glissement de cette association qui faisait autrefois autorité en marge des processus internationaux. Mais la solution est dans le contraire. La solution réside dans l'élaboration d'un programme de paix. Cela pourrait être leur véritable bouée de sauvetage. C'est ici que se trouve la bonne direction. Ils ont commis des erreurs criminelles qui les ont conduits à une impasse à l'instigation de leurs anciens maîtres à la Maison Blanche. Mais il est temps de revenir à la raison et voir ce qu'ils ont fait. Ils doivent proposer des idées constructives. Au lieu de cela, ils crient qu'ils devraient être à la table des négociations et continuent à dénigrer la Russie et à encourager les terroristes et les nazis en Ukraine.

Question: Vous avez déjà évoqué les négociations qui se déroulent actuellement en Arabie saoudite. Quelles sont les attentes spécifiques de la partie russe? Il convient de noter que la Chine a plaidé à plusieurs reprises pour un règlement pacifique du conflit. Que pouvez-vous dire à ce sujet?

Réponse: Nous apprécions les efforts de la Chine et d'autres pays qui pendant tout ce temps proposaient, initiaient et développaient des formats, des voies et des idées politiques et diplomatiques pour régler la situation en Ukraine.

C'est déjà entré dans l'histoire. C'est important. Cela fait partie du processus historique qui prouve que ces pays revendiquent un rôle dans les affaires mondiales, sont présents dans les organisations internationales qui traitent des questions de sécurité et de stabilité mondiales et se déclarent comme des acteurs mondiaux responsables non sans raison. C'est leur réputation.

Quant aux négociations elles-mêmes. Je voudrais vous rappeler que lors d'une conversation téléphonique le 12 février 2025, les présidents russe et américain ont souligné l'importance d'établir un travail commun, y compris sur la crise ukrainienne, dont un règlement à long terme pourrait être atteint à la table des négociations.

Le président Vladimir Poutine a souligné l'intérêt de la Russie pour une solution durable et équitable au conflit en éradiquant ses causes profondes. Les principales sont l'élargissement de l'Otan et la violation des droits des Russes ethniques et des résidents russophones en Ukraine. Sans l'élimination complète et irréversible de ces causes, un règlement à long terme est objectivement impossible. Les combats reprendront inévitablement avec une nouvelle force. Pour nous, c'est inacceptable. Le président Donald Trump a entendu cette position. Le temps nous dira quelles conclusions ont été tirées. Nous voyons la détermination de son administration à discuter sérieusement de nombreux problèmes qui se sont accumulés dans les relations bilatérales et dans l'agenda international, y compris la situation autour de l'Ukraine. Et ils se sont accumulés parce que leurs prédécesseurs, l'administration américaine précédente, les ont en grande partie créés.

Moscou suit de près les déclarations de Washington sur la résolution de la crise. Des propositions spécifiques sur ce sujet seront étudiées. Attendons les évaluations qui devraient être données par la délégation russe à Riyad. Comme je l'ai déjà annoncé, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov devrait s'entretenir avec la presse.

Question: Vous venez de citer la déclaration du président à l'issue des négociations avec Donald Trump, qui évoquait notamment l'élargissement de l'Otan. La Russie pose l'une des conditions: la non-adhésion de l'Ukraine à l'Otan. Et c'est l'une des conditions posées par la Russie. Cela devrait-il être fixé et rédigé juridiquement?

Réponse: Nous avons déjà abordé ce sujet lors de la conférence de presse précédente. Je vais me répéter. L'adhésion de l'Ukraine à l'Otan est inacceptable pour nous. Cela crée de graves menaces pour notre sécurité et aura des conséquences catastrophiques pour l'Europe. Il convient de noter que le refus d'accepter Kiev dans l'Otan n'est pas suffisant. L'Alliance doit désavouer ses promesses de Bucarest de 2008, qui garantissaient à l'Ukraine une future adhésion. Sinon, ce problème continuera à empoisonner l'atmosphère du continent européen.

La position conceptuelle de la Russie sur le règlement de la crise ukrainienne, y compris les questions liées à l'Otan, a été clairement formulée par le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine. Je vous recommande de relire une fois de plus le discours de notre Président de juin 2024 au ministère russe des Affaires étrangères.

Je voudrais vous rappeler que la disposition relative au statut neutre, non aligné et non nucléaire de l'Ukraine est inscrite dans la Déclaration de 1990 sur sa souveraineté étatique. Cela intéresse vraiment tout le monde, et je me permettrai de citer ce document: "La RSS d'Ukraine proclame solennellement son intention de devenir à l'avenir un État neutre en permanence qui ne participe pas à des alliances militaires et adhère à trois principes non nucléaires: ne pas posséder, ne pas fabriquer et ne pas introduire d'armes nucléaires".

En août 1991, le parlement ukrainien a adopté l'Acte de déclaration d'indépendance de l'Ukraine, qui a confirmé l'inviolabilité des dispositions de cette Déclaration. La référence à l'Acte de déclaration d'indépendance est contenue dans le préambule de la Constitution actuelle du pays. L'Ukraine doit revenir aux origines de son propre État et commencer enfin à suivre l'esprit et la lettre des documents qui ont créé sa base juridique. C'est la meilleure garantie de sa sécurité, que ni l'adhésion à l'Otan ou les tentatives d'y parvenir, ni les traités avec les pays membres de l'Alliance, même de "100 ans", ni l'intervention militaire occidentale sous couvert de déploiement de contingents de maintien de la paix, ni même les mariages millénaires de princes et de princesses ne peuvent la lui fournir. Il faut être plus proche de la réalité et de ses propres documents.

Question: La levée des sanctions contre la Fédération de Russie fera-t-elle partie d'un accord de paix visant à résoudre le conflit ukrainien?

Réponse: Nous avons maintenant réitéré nos approches globales. Quant aux détails, ils seront discutés par ceux qui seront délégués pour mener ces négociations.

Je voudrais attirer votre attention sur le fait que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'est exprimé à plusieurs reprises sur ce sujet. Il répond tout le temps à des questions comme celle-ci.

Question: Vladimir Zelenski, dans une interview avec NBC News, a déclaré qu'il y aurait un conflit plus important impliquant la Russie sur le territoire européen cet été. Il a cité des pays comme la Lituanie et la Pologne. Comment le ministère russe des Affaires étrangères peut-il répondre à une telle déclaration? Comment évalue-t-il une telle déclaration?

Réponse: Peut-être que Vladimir Zelenski,  chef d'une organisation terroriste, de la junte,  a des projets d'attaquer les pays voisins, les pays de l'Union européenne, ou envisage de commettre des sabotages et des attaques terroristes sur leur territoire? Peut-être qu'il en a parlé?

Nous avons averti à plusieurs reprises que lui et le régime de Kiev, s'étant transformés en une véritable cellule terroriste internationale, compte tenu du nombre de mercenaires étrangers et des livraisons d'armes incontrôlées, frapperont les fondateurs de la communauté anticonstitutionnelle sur le territoire de l'Ukraine. C'est ce qui se passe.

Peut-être les avertit-il qu'il va commettre un acte d'agression à leur encontre? Il s'agit d'une histoire classique quand l'Occident crée d'abord des monstres, pensant qu'il les contrôlera pour résoudre ses propres problèmes, et se retrouve ensuite avec le terrorisme, l'extrémisme, etc.

Vladimir Zelenski laisse déjà clairement entendre à tout le monde qu'il est prêt à utiliser tous les moyens radicaux pour atteindre non pas ses propres objectifs, mais ses ambitions. Combien de fois avons-nous parlé du fait que les frappes des forces armées ukrainiennes sur des installations nucléaires, telles que la centrale nucléaire de Zaporojié et d'autres, étaient des actes de terrorisme, des tentatives de commettre ou d'utiliser une installation nucléaire civile à des fins d'intimidation, y compris des dirigeants européens. Nous en parlons tout le temps. C'est qu'il y a une raison. C'est un signal adressé à tous, indiquant qu'ils sont devenus tellement radicalisés, qu'ils sont tellement dans le nihilisme total, qu'on peut tout attendre d'eux.

L'essentiel est que ​​ce n'est pas seulement notre analyse. Nous sommes absolument convaincus que toutes nos informations s'appuient sur des preuves documentaires. La question ici est qu'eux-mêmes (je veux dire le régime de Kiev) en parlent ouvertement et le font.

Question: Nous parlons de crimes néonazis en Ukraine, peut-être est-il temps de commencer à dire directement qu'il s'agit de crimes américains en Ukraine?

Réponse: Je pense qu'ils en parlent déjà, même à la Maison Blanche. Nous avons toujours souligné que ceux qui ont créé le régime de Kiev, qui l'ont parrainé, qui ont fourni des armes, qui ont été les observateurs et les complices des attaques terroristes, ne peuvent pas être qualifiés autrement. Nous en parlons tout le temps. Je ne parle que de conférences de presse. Mais regardez: toutes les déclarations de notre pays, toutes les interviews des dirigeants du ministère des Affaires étrangères, de nos experts ont révélé l'essentiel de ce qui se passait. Ils ont prêté attention à cela, littéralement avec des chiffres et des faits en main.

Question: Le changement de discours américain actuel pourrait-il être une nouvelle manœuvre visant à tromper le peuple multinational russe? Et comment comptons-nous nous protéger de cela?

Réponse: On peut se protéger de toute tromperie de la manière suivante: connaitre ses intérêts nationaux et travailler professionnellement pour les mettre en œuvre.

 

 

 

 

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