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Commentaire de M.L.Kamynine, porte-parole du MAE de la Russie à propos de la situation autour du refus du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE d'envoyer sa mission d'observation aux élections à la Douma d'Etat de l'Assemblée Fédérale de la Fédération de Russie

1850-22-11-2007

Ces derniers jours, on entend dans certaines capitales les propos, qui déforment grossièrement la situation, qui avait prédéterminé le refus du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE d'envoyer en Russie sa mission d'observation des prochaines élections à la Douma d'Etat de l'Assemblée Fédérale de la Fédération de Russie du 2 décembre. Les représentants du Département d'Etat, de la Commission Européenne, de certains pays – membres de l'Union Européenne cherchent à présenter les choses comme si le BIDDH avait eu pour raison de sa décision les «limitations sans précédent» du nombre d'observateurs et des dates de l'observation, instaurées soi-disant par la partie russe. On dépoussière de nouveau les insinuations des soi-disant «problèmes d'établissement des visas» pour les observateurs. Tout cela, afin «d'exprimer la solidarité» avec la décision précitée des dirigeants du Bureau.

La représentante de la Commission Européenne, dans sa tentative de rejeter sa propre faute, est allée encore plus loin, exprimant son «attente» de ce que la partie russe assure la conformité de l'ouverture et des normes démocratiques des futures élections aux garanties, que nos avions données au haut niveau au cours du récent sommet Russie–UE au Portugal.

Nous ne voyons aucune raison à l'inquiétude de la part de la CE. V.V.Poutine, Président de la Russie, a assuré à Mafra nos partenaires européens, que les observateurs internationaux seront invités en entière conformité avec nos engagements, et que nos partenaires seront informés des paramètres de l'observation. Rappelons, que lesdits engagements, comme le stipulent les documents de l'OSCE, consistent en l'invitation des représentants des autres états-membres de l'OSCE, du BIDDH, de l'Assemblée Parlementaire de l'OSCE et des autres organisations «pour observer le cours des élections nationales selon la procédure légale». Nous avons tenu toutes nos promesses. En réponse – l'absence flagrante du désir de suivre la procédure, définie par la législation de la Russie, l'aspiration à imposer le schéma de l'observation, qui est le produit de l'invention du Bureau. La responsabilité pour le dommage, causé par cela à notre interaction avec le BIDDH, incombe entièrement aux dirigeants du BIDDH, ainsi qu'à ceux, qui lui ont fait les suggestions correspondantes.

En plus des engagements ci-dessus, il n'était conclu aucun accord au niveau interétatique à l'OSCE, réglementant les paramètres de l'observation des élections. La cause en est la ligne obstructionniste de certains pays occidentaux, qui bloquent les propositions d'élaborer conjointement les modalités claires et acceptables pour tous de l'activité des observateurs du BIDDH. La Russie avec ses partenaires de l'OTSC, avance, depuis plusieurs années déjà, les propositions pareilles. Ce travail, nous entendons le poursuivre. On ne peut plus s'accommoder de la situation actuelle, où l'on fait passer les instructions internes du BIDDH, établies et approuvées par on ne sait qui, pour «la norme d'or» de l'observation internationale des élections.

Le 22 novembre 2007


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