De l'adoption de la résolution du CS de l'ONU sur le problème nucléaire iranien
Traduction non-officielle du russe
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le 31 juillet, le Conseil de Sécurité de l'ONU a adopté la résolution sur le problème nucléaire iranien.
Le Conseil a été obligé d'user de cette mesure, puisque, malgré les tentatives de trois ans de l'AIEA d'apporter la clarté absolue dans les détails du programme nucléaire iranien, les lacunes de l'information ne permettent pas à l'Agence de conclure de l'absence en Iran de matériaux ou de l'activité nucléaires non déclarés.
A ce propos, le Conseil de Sécurité a appelé l'Iran à faire immédiatement des pas, formulés par l'AIEA, afin de recouvrer la confiance envers le caractère pacifique de son programme nucléaire et de lever les problèmes qui restent. On lui a exigé d'arrêter, jusqu'au 31 août, toute l'activité, afférente à l'enrichissement et à la transformation chimique de l'uranium, y compris les travaux de recherche.
Le document note, que si Téhéran n'entend pas le CS de l'ONU et l'AIEA, le Conseil pourra examiner les mesures supplémentaires, selon l'art.41 des Statuts de l'ONU (autrement dit, qui ne sont pas liées à l'usage de la force), pour persuader l'Iran à respecter les exigences de l'AIEA. Cependant, ces mesures supplémentaires ne seront pas nécessaires, si Téhéran répond positivement à cette décision du CS de l'ONU.
Il est important, que cette résolution approuve les initiatives des «six» (Grande-Bretagne, Allemagne, Chine, Russie, USA et France), soutenus par le Haut représentant de l'Union Européenne, qui visent l'obtention d'un accord durable avec l'Iran. Ces initiatives restent sur la table des négociations, et, en cas de leur réalisation, permettront de développer une coopération constructive sur la base du respect réciproque, la certitude de la visée uniquement pacifique de l'activité nucléaire iranienne étant garantie.
Nous avons voté pour la résolution du Conseil de Sécurité comme soutenant les efforts de l'AIEA de règlement de la situation autour du programme nucléaire iranien. Elle permet, selon nous, de continuer de résoudre ce problème par les moyens politico-diplomatiques. Nous appelons Téhéran à entendre l'opinion de la communauté internationale et à coopérer. Le règlement de tous les problèmes sur la base des initiatives «en lot» présentes répondrait sans aucun doute aux intérêts à long terme de l'Iran lui-même.
Le 1er août 2006