Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 9 novembre 2023
Sur la crise ukrainienne
Les forces armées ukrainiennes continuent de frapper atrocement des villes pacifiques du Donbass, des régions d'Azov, de Kherson et d'autres régions russes. Face à l’absence de succès sur le champ de bataille, les néonazis du régime de Kiev se défoulent sur des personnes innocentes et sans défense.
Plusieurs cas d’utilisation massive du Himars américain contre des cibles civiles ont été enregistrés.
En pleine journée, le 3 novembre 2023, des roquettes Himars fournies par les États-Unis ont été utilisées pour attaquer le village de Tchaplinka dans la région de Kherson. La plupart d'entre elles ont été abattues, mais deux ont touché les bureaux du Service de l'emploi et de la Caisse des pensions. Neuf civils ont été tués, dont des employés et des visiteurs d'institutions.
Le 5 novembre 2023, Dokoutchaïevsk (RPD) a été frappée. Deux civils ont été tués, un enfant a été blessé, des immeubles d'habitation et le secteur privé ont été endommagés.
Le 7 novembre 2023, les forces armées ukrainiennes ont ouvert le feu sur plusieurs quartiers de Donetsk, notamment avec des lance-roquettes multiples Himars. Ils ont frappé avec cynisme et sang-froid, portant des coups répétés dans le seul but de tuer les médecins et les secouristes venus en aide aux victimes. Selon les autorités de la RPD, à la suite d'un tir direct d’obus, les plafonds du bâtiment du Département du travail et de la protection sociale de la population se sont effondrés. 6 personnes sont mortes, dont un chauffeur d'ambulance. 20 personnes ont été blessées, dont trois adolescents.
Le même jour, des combattants ukrainiens ont frappé Volnovakha. Deux civils ont été blessés, dont une adolescente. Le Palais de la Culture Joga, dans lequel se déroulaient des ateliers pour les enfants, a été endommagé.
Tous ces crimes sanglants contre des civils sont soigneusement enregistrés par les forces de l’ordre russes. Tous les responsables seront certainement identifiés et tenus responsables conformément à la loi.
J’ai une question pour le Secrétariat de l'ONU. Encore une fois, ne voyez-vous pas d’où viennent les attaques contre des installations civiles? Vous ne voyez aucune installation civile? Encore une fois, ne voyez-vous pas qui a été tué et blessé? Ne remarquez-vous pas qui fournit au régime de Kiev des armes utilisées pour tuer des civils?
Les tribunaux de la Fédération de Russie sur la base des preuves recueillies par le Comité d'enquête de la Fédération de Russie continuent de prononcer des condamnations contre des néonazis ukrainiens qui ont commis de graves crimes contre des civils.
Le combattant des forces armées ukrainiennes Igor Klechtchounov a été condamné à perpétuité sur ordre du commandement en mars 2022 pour le meurtre délibéré de quatre civils à Marioupol.
Trois néonazis de la Garde nationale ukrainienne Denis Zalevski, Evgueni Kiris et Bogdan Kachprouk ont été condamnés à la réclusion à perpétuité. En mars 2022, à Marioupol, suite aux ordres criminels du commandement, ils ont tiré sur 3 voitures avec 10 civils, dont 4 sont morts sur le coup, 6 ont réussi à s'échapper.
Trois combattants ukrainiens - Oleg Kolmytchevski, Dmitri Dobrovolski et Alexandre Romachine, qui ont tué huit civils à Marioupol au printemps dernier, ont été condamnés à 30 ans de prison.
Les soldats des forces armées ukrainiennes Alexeï Koval, Andreï Tchoumak et Valeri Fedorovitch, qui ont attaqué des immeubles d'habitation à Marioupol au printemps 2022, ont été condamnés à 26 ans de prison.
Le garde-frontière ukrainien Sergueï Rostovski, affecté au régiment néonazi Azov, a été condamné à 27 ans de prison pour avoir tiré sur deux médecins en mars de l'année dernière à Marioupol.
Le Comité d'enquête de la Fédération de Russie a porté des accusations par contumace contre un certain nombre d'anciens responsables ukrainiens haut placés. Parmi eux se trouve l'ancien Premier ministre Arseni Iatseniouk, ancien chef de l'administration présidentielle par intérim Sergueï Pachinski et ancien ministre des Affaires étrangères par intérim Andreï Dechchitsa. Ils sont accusés d'avoir participé à la prise d'une décision criminelle visant à réaliser une opération antiterroriste dans le sud-est de l'Ukraine. Selon le Comité, à la suite des actions militaires en 2014-2016, 1.382 personnes ont été blessées et tuées, dont 44 enfants.
47 autres mercenaires étrangers du Danemark, de Géorgie, d'Azerbaïdjan, d'Israël et d'autres pays ont également été inculpés par contumace. Selon l'enquête, ils ont commis des crimes contre des militaires russes capturés. Selon le Comité d'enquête de Russie, des poursuites pénales sont engagées contre 465 étrangers de 39 pays.
Ainsi, personne ne peut échapper à la justice. Le travail visant à identifier toutes les personnes impliquées se poursuivra.
L’Occident collectif ne cesse d'inonder le régime de Kiev en armes meurtrières, fournir des renseignements, former, soigner, divertir, etc.
Le 3 novembre 2023, le Pentagone a annoncé la livraison d'un autre "paquet" d'assistance militaire au régime de Vladimir Zelenski pour un montant de 425 millions de dollars, dont 300 millions de dollars seront fournis dans le cadre de l'Initiative d'assistance à la sécurité en Ukraine pour fournir au régime de Kiev des moyens de lutte contre les drones. Le département américain de la Défense transférera ces fonds aux entreprises du complexe militaro-industriel américain pour la production et la livraison des armes nécessaires au régime de Kiev. La partie restante sera dépensée à l'expédition de munitions pour la défense aérienne Nasams et Himars, d'obus d'artillerie, de systèmes antichars depuis les entrepôts du Pentagone.
Les affirmations des responsables de Washington selon lesquelles l’aide à la sécurité de l’Ukraine constitue un "investissement raisonnable" dans la sécurité nationale des États-Unis sont cyniques et absurdes. Selon eux, cela permettrait d’éviter l’escalade du conflit, de renforcer la base industrielle et de créer de nouveaux emplois pour les Américains. D'un autre côté, c'est une illustration sanglante et nauséabonde, mais néanmoins une illustration de ce qui a été dit pendant de nombreuses années, à savoir que Washington est habitué à sécuriser et à sauver sa propre économie, son propre système et ses pseudo-valeurs uniquement au détriment de conflits et de chaos dans d'autres pays.
Le fait que le régime de Kiev utilise les armes américaines contre des civils avec une cruauté particulière n’est pas quelque chose qu’on remarque à l’étranger, mais qu’on considère normal. Auparavant, on disait qu'ils ne s'en rendaient apparemment pas compte. Non. Ils considèrent que c'est la norme absolue. C'est la "nouvelle normalité". De même que le fait d’inonder les néonazis ukrainiens en armes contribue à une nouvelle escalade des hostilités et à l’implication croissante des États-Unis dans le conflit autour de l’Ukraine.
Le 4 novembre 2023, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est rendue à Kiev. La raison formelle est de discuter des perspectives d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. Je ne sais pas s'il faut rire ou non. Elle a admiré les "progrès remarquables" réalisés par l’Ukraine dans la mise en œuvre des réformes. Vous voudrez peut-être demander lesquelles. Personne ne sait ce que sont ces réformes invisibles. (Il y a des réformes sans précédent, mais ici elles sont invisibles.) Une corruption démesurée, des violations massives et flagrantes des droits de l'homme, l'anarchie, le néonazisme endémique et la criminalité en général, une lutte brutale contre la dissidence - telles sont les "réalisations" de Vladimir Zelenski dans le domaine de la réforme de la jeune démocratie? Est-ce que cela est si apprécié à Bruxelles et qu’ils "donnent le feu vert" aux négociations sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne?
Le 2 novembre 2023, un commentaire a été publié sur le site Internet du ministère russe des Affaires étrangères à l'occasion du 80e anniversaire de la libération de Kiev des envahisseurs nazis. Je voudrais attirer votre attention sur quelques points importants liés à cette date remarquable.
L'offensive de Kiev du 3 au 13 novembre 1943 est devenue la partie la plus importante de la bataille pour le Dniepr. Son résultat fut un succès stratégique pour l'Armée rouge et a influencé considérablement l'issue de la Grande Guerre patriotique. Le 8 mai 1965, pour l'héroïsme et le courage des habitants dans la défense de la patrie pendant la Grande Guerre patriotique, Kiev a reçu le plus haut degré de distinction - le titre de Ville-héros. Le 4 novembre 2023, les banderites contemporains ont profané l'obélisque de la Ville-héros à Kiev. Ils ont coupé en morceaux l'étoile dorée à cinq branches qui y était installée.
Il est peu probable que les soldats soviétiques qui ont donné leur vie pour libérer Kiev de la "peste brune" aient pu imaginer que leurs descendants en Ukraine profaneraient la mémoire de ceux à qui ils doivent leur existence et honoreraient les nazis responsables de la mort de centaines de milliers de civils innocents.
Aujourd’hui, sous couvert de la "décommunisation", le régime de Kiev poursuit sa politique de réécriture de l’histoire, de dérussification agressive et de destruction de tout ce qui est lié non seulement à la Russie, mais aussi à sa propre histoire.
Cependant, quelques soient les efforts déployés par le régime de Vladimir Zelenski pour effacer son passé héroïque de la mémoire du peuple, toutes ses tentatives sont vouées à l’échec. Il ne fait aucun doute que tôt ou tard viendra le jour de la libération de cette région autrefois prospère de la domination des mercenaires de Kiev, des responsables temporaires de tous bords qui continuent de dévaster cette région pour leurs propres buts égoïstes et sur ordre de ceux qui n’étaient jamais liés à l’Ukraine.
Porter la destruction et la mort est peut-être la seule capacité du régime de Vladimir Zelenski. À cela on peut ajouter le don "unique" de tout saccager, qu'il s'agisse des étoiles soviétiques ou des monuments symbolisant la mémoire historique sacrée du peuple. Ils n’en sont pas moins zélés et talentueux pour voler les richesses et les biens de l’Ukraine. Ils maîtrisent désormais une nouvelle technique pour voler l'aide occidentale.
L’administration de Kiev a exprimé à plusieurs reprises sa crainte que la communauté internationale ne les oublie. Je le répète, qu’ils n'y comptent pas. Nous ne laissons pas la communauté internationale oublier ce qui se passe actuellement en Ukraine. Ce faisant, nous vous en informerons quotidiennement 24 heures sur 24.
Réponses aux questions:
Question: Le 9 novembre est la journée internationale contre le fascisme, le racisme et l'antisémitisme. Pourquoi est-il important de ne pas oublier les événements du passé, et quelles leçons ne faut-il pas oublier à la lumière des événements actuels en Ukraine et en Palestine?
Réponse: Je peux dire que je sais que dans de nombreux pays du monde, cette journée est véritablement dédiée à cette histoire tragique et à cette page tragique de l'histoire de la communauté mondiale.
La date n'a pas été choisie par hasard. Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, l'un des pogroms juifs les plus massifs, entré dans l'histoire sous le nom de Nuit de cristal, a eu lieu en Allemagne et en Autriche. Tous les magasins appartenant aux Juifs ont été détruits, des centaines de personnes ont été tuées et plus de 30.000 Juifs ont été envoyés dans des camps de concentration. Tout cela a servi de terribles prologues sanglants au reste des années tragiques pour le développement des événements de notre civilisation.
Il y a un autre événement historique qui fête ses 100 ans cette année. Le 9 novembre 1923, le Putsch de Munich organisé par les nationaux-socialistes d’Adolf Hitler a été réprimé à Munich. Les putschistes ont tenté de profiter de la situation socio-économique difficile de l'Allemagne d'après-guerre pour renverser le gouvernement socialiste du pays. Ils ont acquis confiance en leurs capacités grâce au succès du leader des fascistes italiens Benito Mussolini, qui avait pris le pouvoir en Italie un an plus tôt.
Le soir du 8 novembre 1923, 600 combattants ont bouclé la salle de la principale brasserie au centre de Munich, où 3.000 personnes s'étaient rassemblées pour écouter le discours des dirigeants bavarois. Sous la menace d'armes, Adolf Hitler a forcé les membres du gouvernement bavarois à envoyer le lendemain des troupes à Berlin pour renverser le gouvernement de Weimar.
Les dirigeants bavarois n'avaient aucune intention de tenir leur promesse envers les nazis. Les putschistes ont été arrêtés et condamnés à diverses peines de prison. Cependant, grâce à la protection de certaines forces en Allemagne, la punition infligée aux nazis s'est avérée très indulgente. Adolf Hitler n'a été condamné qu’à cinq ans de prison, mais a été libéré en décembre 1924. Pouvez-vous imaginer quel terrible "génie" a été libéré non pas d'une bouteille, mais de prison. Bien qu'on puisse dire d'une "bouteille de bière". Les conditions d'emprisonnement d'un homme qui allait prendre d'assaut les autorités gouvernementales allemandes sous de tels slogans étaient étonnamment libérales. En neuf mois d'emprisonnement, le dirigeant nazi a réussi à écrire le fameux programme du nazisme allemand Mein Kampf.
Le putsch de Munich a marqué le début de la montée politique du nazisme allemand et le prologue des atrocités monstrueuses du Troisième Reich. Les jeux dangereux avec le nazisme des cercles politiques occidentaux, qui considéraient Adolf Hitler comme un instrument dans la lutte contre l'URSS, se sont transformés en la guerre la plus sanglante de l'histoire de l'humanité - la Seconde Guerre mondiale, qui a coûté la vie à des dizaines de millions de personnes. Et pas seulement dans les pays du continent européen. Après tout, la Seconde Guerre mondiale a balayé plusieurs continents.
Le putsch de Munich a amené les nazis au pouvoir et ici, bien sûr, des parallèles historiques apparaissent. Ils ne sont pas toujours opportuns. Dans ce cas, il n'est pas non plus nécessaire de parler d'une sorte de coïncidence. D’une manière ou d’une autre, vous voyez en 2014 comment une histoire inventée sur des manifestations antigouvernementales émanant de gens (en fait, tout cela a été inspiré et planifié) a élevé du fond toute cette "pourriture" nauséabonde. Ce n’était pas un hasard. C'était fait exprès. Et l’Occident a toléré cela. Comme il l’a fait en 1933, lorsqu’il a fermé les yeux sur les putschistes présomptueux de l'Euromaïdan en 2014.
Pendant des décennies, l’Occident finançait la propagation des idées nationalistes en Ukraine. Au XXIe siècle en Ukraine, l’histoire s’est répétée à maintes reprises. De telles leçons ne doivent pas être oubliées. Ces dates ne doivent pas être utilisées à des fins opportunistes. C'est une tendance dangereuse. Nous devons nous souvenir des victimes afin d’éviter que cette horreur ne se reproduise. Et pas seulement pour observer des rituels. Les rituels qui ne conduisent pas à la correction d'une personne, de sa nature, de son âme et qui ne l’amènent pas à ne pas répéter ses propres erreurs et dans ce cas ses crimes, ne valent rien. Sinon, ce côté rituel devient extrêmement dangereux. Cela ne fait que donner l’impression que les gens ont compris, ressenti, changé d’attitude et changé eux-mêmes. Cela n'arrive pas réellement. C'est important. C’est à cela que nous avons toujours prêté attention lorsque nous déclarions que nous étions un pays et non pas 27 millions d’habitants après la Seconde Guerre mondiale et la Grande Guerre patriotique. Nous avons toujours dit qu'il fallait non seulement commémorer les victimes, mais aussi tirer des leçons historiques et se souvenir de ceux qui ont arrêté ce mouvement sanglant de la planète.
Question: Le journaliste français Robert Schmidt a mené une investigation journalistique et a publié des informations sur l'implication de la fondation de l'épouse du président ukrainien Elena Zelenskaïa dans le trafic d'enfants vers des pays européens pour l'esclavage sexuel sous couvert de mesures d'évacuation. Un ancien employé de la fondation a présenté des listes d'enfants, des itinéraires, des adresses et d'autres documents internes. Le ministère russe des Affaires étrangères est-il au courant du fait que des enfants sont vendus via la fondation d'Elena Zelenskaïa? Le ministère dispose-t-il de données et de preuves concernant ces actions de la fondation?
Réponse: Nous avons vu des liens renvoyant à cette publication.
Nous pensons que les structures internationales compétentes devraient étudier ces circonstances.
On a beaucoup parlé du fait que l’ensemble de la communauté occidentale – les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’ensemble de l’UE et l’Otan – s’inquiète du sort des enfants ukrainiens. Qu’ils examinent avec les structures internationales compétentes cette publication pour une analyse approfondie et présentent ensuite leurs points de vue.
Quant à notre évaluation, nous devons la fonder sur des faits. Nous étudions. Mais permettez-moi de vous rappeler deux choses.
Premièrement, nous avons fourni des informations sur le trafic d'organes réalisé par des personnes impliquées dans le régime de Kiev et les avons rendues publiques. Au cours des six derniers mois, le trafic d’organes est devenu l’une des "mines d’or" du régime de Kiev. Des lois appropriées ont été adoptées pour faciliter les crimes dans ce domaine. Il existe des faits en grande quantité, une structure ramifiée sur la façon dont tout cela est fait.
Deuxièmement, sous divers prétextes et en utilisant des stratagèmes sophistiqués, des mineurs originaires du territoire ukrainien deviennent victimes de traite des êtres humains, principalement à des fins d'exploitation sexuelle. Tout cela se produit avec la complicité du régime de Kiev. L’ampleur de ces actes illégaux ne cesse de croître. Les principaux bénéficiaires de la vente d'enfants (tout cela est lié aux structures impliquées à la fois dans les stratagèmes de corruption du régime de Kiev et dans le trafic illégal d'armes sur les marchés noirs) sont ceux qui étaient traditionnellement connus sur le territoire du continent européen comme la mafia ukrainienne. Ces dernières années, elle a complètement fusionné avec le régime de Kiev en tant que structure étatique. D’une manière ou d’une autre, elle reste étatique.
En ce qui concerne l’Occident, les organes humains et les organes d'enfants (nous en avons parlé), ainsi que les enfants, comme les esclaves sexuels, sont demandés. Pour une raison simple: cette activité s’est développée depuis longtemps. L’Ukraine est simplement devenue un nouveau fournisseur. Souvenez-vous du Kosovo, qui en était le bénéficiaire? Les pays de l'Otan, l'Allemagne, les États-Unis en premier lieu. Des personnes qui peuvent payer d’énormes sommes d’argent pour des organes humains. Lisez les livres écrits, rappelez-vous les déclarations de l'ancienne procureure générale, procureure du Tribunal international des Nations unies pour l'ex-Yougoslavie Carla del Ponte à ce sujet, qui a dit la vérité dans ses mémoires que les faits de trafic d'organes humains étaient confirmés et les bénéficiaires étaient les pays de l'Otan.
Le régime de Kiev n’a jamais rien dit sur aucun des cas que j’ai mentionnés, et encore moins pris des mesures.
Regardez ce qui se passe, les Occidentaux exportent même du sol du territoire ukrainien. Pour eux, il s’agit d’une zone d'une absence absolue des droits des citoyens ukrainiens, du vol total et de réalisation de toutes sortes d’expériences. Des dizaines de laboratoires biologiques ont été ouverts sur le territoire ukrainien sous les auspices du Pentagone. De qui se préoccupaient-ils? À qui pensaient-ils? Personne ne sait quel genre d’expériences y ont été menées.
Question: Comment le ministère russe des Affaires étrangères évalue-t-il la situation en France? À Paris, un couple originaire de Moldavie a été arrêté pour antisémitisme, pour avoir peint des étoiles de David sur des bâtiments, et en même temps le Parquet a annoncé une trace russe dans cette affaire. Le Parquet indique que les Moldaves ont fait ça sur ordre de la Russie. Comme preuve, le département présente sur leur téléphone des liens avec une personne de Russie.
Réponse: Comme vous l'avez dit, j'en ai déjà parlé. Il s’agit d’une tentative des autorités françaises ou de leurs services de renseignement de prétendre que la montée de l’antisémitisme en France ne vient pas de l'intérieur.
Il ne s’agit pas d’une sorte d’influence extérieure ni d’un sabotage ou d’une provocation extérieure. Malheureusement, ces tendances de montée de l’antisémitisme dans ce pays de l’UE sont confirmées par de nombreux faits. Simplement après le 7 octobre 2023, tout cela a "explosé". Depuis combien d'années parlons-nous de profanations de synagogues, d'actions anti-israéliennes, anti-juives qui n'ont pas été dûment stoppées par les autorités. Nous parlions régulièrement du nationalisme dans l’espace de l’Otan. La russophobie en est un exemple. Il s’agit d’une tentative de raconter une sorte d’histoire selon laquelle quelqu’un (en particulier la Russie) se cacherait derrière la montée massive des sentiments antisémites. C’est un non-sens, un non-sens absolu. C’est indigne. Le plus important n'est même pas cela, mais le fait qu'essayer de trouver une raison inexistante détourne l'attention de la résolution du vrai problème. Tant qu’ils rassureront leur population et eux-mêmes avec des histoires que tout cela est à cause de la Russie, ils perdront la possibilité de résoudre ce problème et perdront du temps.