Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, en marge du 4e Forum féminin eurasien, Saint-Pétersbourg, le 20 septembre 2024

Sur la crise ukrainienne

Le régime de Kiev et ses patrons occidentaux continuent de médiatiser activement le sujet extrêmement dangereux sur l’obtention par l’Ukraine de l’autorisation de l’Otan d’utiliser des missiles occidentaux à longue portée pour des frappes en profondeur sur le territoire russe.

À en juger par les déclarations publiques, le gang de Vladimir Zelenski a de nouveau soulevé cette question le 11 septembre 2024 lors d'un rassemblement de ses alliés organisé à Kiev sous le couvert de la Plateforme de Crimée. Et maintenant ce plan dangereux a été soutenu par le secrétaire général sortant de l’Otan, Jens Stoltenberg dans une interview accordée au journal The Times le 17 septembre 2024.  Selon lui, l’utilisation de missiles à longue portée par l’Ukraine ne conduirait pas l’Alliance à un conflit avec la Russie. Dans le même temps, Jens Stoltenberg estime que chaque pays de l'Otan autorisera l'utilisation des armes fournies à l'Ukraine "de manière indépendante", et non sur ordre de l'Alliance. Ces décisions, disent-ils, "ne sont pas sans risque", mais il n’y a pas de "guerre sans risque".

À mon avis, cela pourrait être déclaré par une personne absolument non indépendante qui est tellement sous pression qu'elle dit des bêtises, ou par une personne qui n'est vraiment pas consciente des conséquences de telles démarches et n'a aucun lien avec un comportement responsable de la structure au nom de laquelle il parle. Il quitte l'Otan, donc apparemment, à la fin, il peut dire n'importe quelles absurdités. Mais il ne sera pas responsable de ces propos. Bien qu’avant cela, il n’assumait aucune responsabilité, étant donné que toutes les déclarations, stratégies et concepts de l’Otan sont écrits par des Américains.

Nous voudrions rappeler une fois de plus aux faucons des deux côtés de l’Atlantique qu’ils jouent avec le feu et ont perdu le sens de la réalité. Comme l’a souligné le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine:  "Il s’agit de leur participation directe [des pays de l’Otan, des États-Unis et des pays européens], ce qui, bien sûr, change considérablement l’essence et la nature du conflit. Cela signifierait que les pays de l’Otan, les États-Unis et les pays européens seraient en guerre contre la Russie. Et si tel est le cas, alors, compte tenu du changement de l’essence même de ce conflit, nous prendrons les décisions appropriées en fonction des menaces qui seront créées pour nous. Le conflit déclenché par la faute de l’Occident risque de prendre des dimensions complètement différentes, lourdes de conséquences dangereuses pour le monde entier. Jens Stoltenberg lui-même et ceux qui lui ont écrit cela ne peuvent ne pas se rendre compte à quoi de telles déclarations peuvent conduire.

Nous parlons depuis longtemps de la nature terroriste du régime de Kiev. Aujourd’hui, de plus en plus de preuves apparaissent non seulement sur son implication, mais directement sur la commission d’actes terroristes. C'est un fait. Il existe de plus en plus de preuves de l’implication directe du régime de Kiev dans le mouvement terroriste international.

Nous avons prêté attention aux récentes publications des journaux turcs et syriens Aydinlyk et Al-Watan sur les émissaires ukrainiens, y compris personnellement le chef de la Direction générale du renseignement du ministère de la Défense, Kirill Boudanov, négociant avec l'organisation terroriste Hayat Tahrir al-Cham sur le recrutement de combattants dans la province syrienne d'Idlib pour préparer conjointement des attaques contre la Russie. Selon les informations reçues par les médias de sources syriennes, 250 instructeurs des forces armées ukrainiennes sont récemment arrivés à Idlib pour former les terroristes du groupe mentionné.

La pieuvre terroriste ukrainienne grandit, faisant tuer à la fois les Ukrainiens et les mercenaires, tout en menaçant la sécurité du monde entier. La vie des mercenaires importe peu: ce sont des criminels de tous bords. Mais ils tuent des civils. Après avoir analysé les réseaux sociaux du détenu Ryan Routh, qui a tenté d'assassiner Donald Trump, les journalistes ont conclu qu'il était très probablement impliqué par des représentants du régime de Kiev dans le recrutement d'étrangers, notamment d'Afghanistan, pour reconstituer les brigades des forces armées ukrainiennes.

La coopération de la junte de Kiev avec le syndicat terroriste international a été confirmée le 9 septembre 2024 à la publication française Contre-Poison, et le représentant du groupe malien Alliance stratégique pour la défense du peuple de l'Azawad M. Ramadan,  a reconnu l'union des efforts avec le régime de Kiev contre la Russie.

Les dirigeants ukrainiens misent depuis longtemps sur le terrorisme, menaçant le monde entier de conséquences imprévisibles et extrêmement dangereuses. À en juger par les photos de la centrale nucléaire de Koursk publiées par des médias ukrainiens prises à plusieurs kilomètres d'un drone de reconnaissance des forces armées ukrainiennes, Kiev n'a pas renoncé à l'idée de frapper cette infrastructure civile.

Tous ces faits témoignent de manière convaincante de la véritable essence du régime de Vladimir Zelenski, de l’absence du moindre lien avec la démocratie et la légalité. Ils sont passés d’un ordre du jour nationaliste et de dictature à des activités terroristes directes. Derrière tous les crimes du régime de Kiev se trouvent avant tout les États-Unis et la Grande-Bretagne.

Le Bureau de l'inspecteur général du ministère américain de la Défense a récemment publié un rapport sur sa surveillance de l'assistance à la sécurité à l'Ukraine. Il indique que le Pentagone a formé une unité des forces armées ukrainiennes qui "pourrait commettre des violations flagrantes des droits de l’homme". Si le Pentagone l’admet, alors vous pouvez imaginer ce que faisaient réellement ses instructeurs. Cela viole la loi Leahy, qui interdit au département d’État et au département de la Défense des États-Unis de fournir une assistance militaire aux unités militaires et policières étrangères qui ne respectent pas les droits de l’homme. On ne sait pas pourquoi il fallait attendre ce rapport, car seul un fou ignore les violations des droits de l'homme en Ukraine. Depuis dix ans, le monde entier y assiste non pas à des violations des droits de l’homme, mais à un effondrement des idées sur la légalité et la moralité du comportement du régime de Kiev. Et soudain, le Pentagone a eu une révélation. Le rapport ne précise pas de quelle unité ukrainienne il s’agit, et cela n’a pas d’importance. Les forces armées ukrainiennes se sont depuis longtemps transformées en armée nazie, commettant des crimes terribles contre la population civile.

Les forces de l'ordre russes continuent de recevoir des informations sur des cas de déplacements forcés par les nazis ukrainiens vers l'Ukraine d'habitants de la région de Koursk qui n'ont pas eu le temps de s’évacuer - une pratique typique des occupants nazis qui asservissaient le peuple soviétique. Il s’agit de même écriture. Il existe également de nombreux témoignages recueillis par le quartier général de la Croix-Rouge russe à Koursk sur la création par des combattants des forces armées ukrainiennes à la frontière russe d'une sorte de camps de concentration, où ils placent sous la menace des armes les habitants locaux qui, pour diverses raisons, n'ont pas pu quitter les zones dangereuses. L’un des prisonniers de guerre ukrainiens a rapporté que l’attaque des nazis ukrainiens contre un train de voyageurs se préparait dans la région de Koursk. De plus en plus de nouveaux faits d'exécutions de civils et de mauvais traitements infligés à des civils par les nazis ukrainiens dans la région de Koursk sont documentés.

Le nombre de faits sur l'utilisation de symboles et d'inscriptions nazis par les forces armées ukrainiennes dans la région de Koursk est également en augmentation. On les retrouve sur les casques, les poignards et les insignes de combattants qui ont fui le champ de bataille, sont morts ou ont été capturés, ainsi que sur le matériel militaire. Des preuves pertinentes ont également été constatées par des journalistes étrangers entrés illégalement sur le territoire russe.

Il est regrettable que les médias et les organisations non gouvernementales respectées en Occident ne voient pas les nombreux faits documentés sur la présence de symboles néonazis dans les rangs des forces armées ukrainiennes sur notre territoire, ainsi que les atrocités qu'ils commettent.  Bien qu’ils aimeraient ils ne peuvent pas être retouchés. La vérité (surtout à une telle échelle) ne peut être cachée. Les nazis ukrainiens continuent de braver devant les caméras des journalistes occidentaux, montrant de toutes les manières possibles leur admiration pour leurs idoles idéologiques du Troisième Reich et affichant avec défi les chevrons des forces punitives d'Hitler.

Le régime de Kiev ne met pas fin à la terreur contre la population civile des régions russes.

Le 11 septembre, les médias ont obtenu des images prises par un drone de reconnaissance des forces armées russes montrant des tirs depuis un véhicule de combat d'infanterie des forces armées ukrainiennes sur des civils de la région de Koursk qui tentaient d'échapper aux nazis ukrainiens à travers les champs.

Nos militaires ont enregistré le fait que les forces armées ukrainiennes ont abattu deux habitants civils du village de Jouravli, dans la région de Koursk, qui tentaient d'évacuer à pied, ainsi qu'un chien. Il s'agit d'une dégradation complète des idées sur la moralité humaine, sur les fondements du monde. Sans parler de moralité. Des images de surveillance capturées par un drone russe montrent des corps de femmes imbibés de sang sur la route, avec un animal mort et un chariot rempli de bagages à côté d'eux.

Le premier quart du XXIe siècle touche à sa fin: les communications mobiles existent, les gens voyagent en avion d’un point à un autre de la planète et ont appris à descendre dans les profondeurs des océans du monde. Il existe des possibilités de stocker des informations en grandes quantités. Nous avons appris à comprendre comment les gens vivaient il y a des milliers d'années. Et en même temps, nous voyons comment ceux qui se sont déclarés dirigeants de la planète, comme il y a des siècles, servant des autres et sous un faux drapeau, transforment la vie sur la planète en un véritable enfer. C'est de la déshumanisation.

Le 14 septembre, les enquêteurs russes ont documenté les preuves d'un terrible crime de guerre dans le village de Gontcharovka, dans la région de Koursk: des combattants des forces armées ukrainiennes ont violé et abattu une femme qui travaillait dans une école locale, après avoir appris que son fils était militaire.

Le 15 septembre, dans le village de Vessioloïe, dans la région de Koursk, des terroristes ukrainiens ont détruit une école locale avec une bombe aérienne américaine, qualifiant cette opération de vengeance de la destruction par la Russie de l'institut de communications militaires de Poltava. Autrement dit, en réponse à une frappe sur une cible militaire, les néonazis de Kiev sont prêts à détruire des sites purement civils.

Le 13 septembre, les nazis ukrainiens ont délibérément utilisé un drone contre une voiture dans la région de Zaporojié. Un habitant de 22 ans du village de Tarassovka a étés blessé. Alors qu'il était transporté vers un établissement médical, une attaque de drone répétée a eu lieu, à la suite de laquelle il est décédé. À la suite d'attaques similaires dans la ville de Vassilievka, un civil a été tué et trois ont été blessés.

Le 14 septembre, une femme est décédée des suites d'un tir direct d'un obus sur une maison du village de Bezlioudovka, dans la région de Belgorod. Dans le village de Voznesenovka, un drone chargé d'explosifs a volé dans la fenêtre d'une maison privée – une femme a subi un choc. blessure par explosion de mine et commotion cérébrale. Le même jour, trois personnes ont été blessées sur la route Chebekino-Belgorod. À la suite des frappes sur des immeubles d'habitation et des véhicules civils à Belgorod le 16 septembre, dix civils ont été blessés, l'une des victimes étant dans un état extrêmement grave.

Tous ces crimes sont sur les mains de la junte de Kiev et de ses maîtres occidentaux. Les forces de l'ordre russes consignent chacun d'eux. Toutes les personnes impliquées seront certainement tenues responsables dans toute la mesure de la loi.

Les forces de l’ordre russes continuent de s’efforcer de traduire en justice les criminels de guerre, notamment les mercenaires combattant au sein des forces armées ukrainiennes.

Le Comité d'enquête de Russie a ouvert une procédure pénale contre les soldats de la 61e brigade motorisée des forces armées ukrainiennes Vitali Pantchenko et Ivan Dmitrakov pour terrorisme, enlèvement de trois civils et pillage dans la région de Koursk. Les accusés ont été capturés et remis aux autorités chargées de l'enquête. Une procédure pénale a été ouverte contre le général de division des forces armées ukrainiennes Dmitri Krassilnikov pour crimes de guerre commis sous sa direction dans la région de Koursk. Il est accusé d'avoir donné des ordres pour des frappes de missiles, des explosions à l'aide de drones des immeubles résidentiels, des infrastructures et des véhicules civils, ainsi que pour le minage de voies d'évacuation. À la suite de ces actions, un nombre important de civils ont été tués et blessés. Dmitri Krassilnikov est recherché.

Le commandant de compagnie d'assaut aéroportée de la 36e brigade d'infanterie de marine des forces armées ukrainiennes, Sergueï Taraniouk, sur ordre duquel trois civils de Marioupol ont été abattus en mars 2022, a été condamné à 29 ans de prison. Son collègue, le commandant du premier peloton d'une compagnie de tireurs d'élite de la même brigade, A. Malovitchko, a été condamné à 24 ans de prison pour le meurtre d'un civil à Marioupol le 14 mars 2022.

Les nazis du bataillon opérationnel du régiment Azov, Evgueni Nazarovski, A. Sinelnik et Mikhaïl Soukhaniouk, ont été condamnés à 27 ans de prison, qui en mars 2022, afin d'intimider la population civile, ont tiré au mortier sur des immeubles résidentiels à Marioupol, entraînant la mort de quatre personnes .

Aucun des criminels ukrainiens et de leurs complices ne pourront échapper à la punition.

Ces faits confirment l'importance des objectifs de l'opération militaire spéciale visant à dénazifier et démilitariser l'Ukraine ainsi qu'à éliminer les menaces émanant de son territoire. Tous ces objectifs seront forcément atteints.

Sur l'enquête allemande sur les attentats terroristes de Nord Stream

Cela fera bientôt deux ans depuis les attaques terroristes contre les gazoducs Nord Stream et Nord Stream 2. Tout cela s'est passé au large des côtes du Danemark et de la Suède. Les infrastructures civiles, notre pays, les investisseurs, les opérateurs en Allemagne et dans d’autres pays ont été touchés.

À la veille de cette date, une lettre des missions permanentes du Danemark, de l'Allemagne et de la Suède sur l'avancement de l'enquête allemande sur les attentats terroristes de Nord Stream a été diffusée au Conseil de sécurité de l'ONU. Cela explique pourquoi le Danemark et la Suède parlent de l'enquête allemande avec l'Allemagne. Parce qu'ils ont eux-mêmes clos leurs enquêtes, affirmant qu'ils n'avaient pas la possibilité d'enquêter sur quoi que ce soit. Cette lettre ne contient aucune nouvelle information sur le bien-fondé de la procédure menée par Berlin.

Tout se résume à réitérer les thèses générales selon lesquelles l’enquête serait menée de manière "impartiale et indépendante", conformément aux "principes fondamentaux de la primauté du droit" et aux obligations internationales de l’Allemagne.

Les pays occidentaux continuent de refuser obstinément de coopérer avec la Russie et continuent de tromper la communauté internationale et leurs citoyens ne fournissant aucune réponse claire. Sans parler du fait que de nombreuses demandes officielles de la Russie adressées aux dirigeants allemands, suédois et danois ont été ignorées. Ils n’ont pas partagé les informations dont disposent les enquêteurs sur ce sujet, laissant la communauté internationale dans l'ignorance. Cela aurait pu se faire par l’intermédiaire de l’ONU, du Conseil de sécurité ou du Secrétaire général, mais rien n’a été transféré.

Les Allemands ont apparemment été poussés à cette démarche par notre lancement d'une discussion sur les circonstances des explosions du Nord Stream au Conseil de sécurité de l'ONU le 20 août et par le lancement des travaux sur le prochain projet de déclaration du président du Conseil de sécurité sur ce sujet.

Il ne fait aucun doute que les membres du Conseil de sécurité, représentant l’Occident collectif, brandiront une telle excuse au cours de futures discussions pour contrer toute tentative des pays de la majorité mondiale, et bien sûr de tous les pays qui veulent découvrir la vérité, au moins d'une manière ou d'une autre de se rapprocher de la vérité.

Je voudrais vous rappeler qu’il s’agit d’un crime monstrueux, d’un sabotage pur et simple d’une importante infrastructure énergétique paneuropéenne. Le sabotage a été qualifié d'attentat terroriste le 28 septembre 2022. Une affaire pénale a été ouverte en Fédération de Russie en vertu de l'article sur un acte de terrorisme international  (partie 1 de l'article 361 du Code pénal de la Fédération de Russie). Les autorités russes continuent de mener une enquête.

Les commanditaires de l’attaque terroriste sur Nord Stream se sont fixé un objectif très précis. Je voudrais vous rappeler qu'il a été formulé par Washington, par le président américain Joe Biden et la porte-parole du département d'État américain, Victoria Nuland. Leur objectif était de rompre les liens énergétiques mutuellement bénéfiques entre la Russie et l’Europe. Ils le faisaient délibérément depuis de nombreuses années.

Au cours des deux dernières années, la communauté internationale a accepté l’opinion que cette action était commanditée. Elle était dirigée par un seul centre et constituait un acte d’agression non seulement contre la Russie, mais avant tout contre l’Europe. Pendant ce temps, ils n’ont pas réussi à rassembler les faits et de les rapprocher de la version folle lancée par les Anglo-Saxons sur l’implication prétendue de la Russie dans ce qui s’était passé. Même les auteurs de cette version eux-mêmes n’y croyaient pas.

Nous voyons comment l’Occident tente de se dégager de la responsabilité de cette attaque terroriste. Je le répète, seul un fou peut croire que derrière ces explosions il y a trois plongeurs amateurs qui y ont ramé dans un bateau. En fait, une chose est claire: l’Allemagne dispose d’informations importantes sur cette attaque terroriste. D'une part, elle partage ces informations avec les journalistes et, d'autre part, elle les cache au Conseil de sécurité de l'ONU.

À cet égard, le refus suggestif des hommes politiques occidentaux et surtout allemands de commenter, malgré les demandes persistantes du public, la publication du Wall Street Journal selon laquelle le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valeri Zaloujny a ordonné de faire sauter des gazoducs Nord Stream en septembre 2022, malgré les demandes de Vladimir Zelenski et de la CIA d'annuler l'opération.

Dans leur désir d’infliger une "défaite stratégique" à la Russie, les États-Unis et leurs alliés otaniens ne résignent plus depuis longtemps sur les moyens, les méthodes ou l’ampleur, recourant ouvertement au terrorisme. La Russie a l'intention d'achever l'enquête sur les attaques terroristes sur Nord Stream. Nous ferons tout notre possible, y compris dans le cadre des formats multilatéraux, pour que la vérité soit rendue publique. Parmi les prochaines étapes figure la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur le sabotage des gazoducs russes, prévue pour le 26 septembre de cette année.

Réponses aux questions:

Question: Le chef sortant du Ministère français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, s'est récemment rendu à Erevan. Il a accusé la Russie de tenter de faire pression sur l'Arménie, a promis de développer des liens militaro-techniques avec Erevan et a clairement indiqué que l'Union européenne maintiendrait sa mission d'observation en Arménie. Qu’en pense le Ministère russe des Affaires étrangères?

Réponse: Le ministère russe des Affaires étrangères estime qu'il y a un temps pour s'en aller et prendre congé. Comme tout était si médiocre, il faut partir discrètement. C'est une première chose.

Deuxièmement, il est surprenant que nos alliés, frères, partenaires, voisins et amis, les dirigeants politiques et les responsables, y compris les représentants du public arménien, ne réagissent pas à cela. Cela a été dit sur le territoire de l’Arménie. Si quelqu'un dans notre pays disait cela à propos de nos amis, des gens qui nous aidaient, à propos d'un pays qui nous défendait, nous et notre peuple, en sacrifiant leur vie, alors nous trouverions un moyen de remettre ces hommes à leur place et leur rappelez que notre histoire ne permet pas une attitude aussi désobligeante à son égard de la part de tiers.

Un personnage absolument incompétent en termes de diplomatie, qui a encore une fois fait preuve d’incompétence: la méconnaissance de l'histoire et des traditions. À mon avis, à propos de la Russie, cela a été dit de manière inepte et stupide, et à propos du pays qu'il a visité, l'Arménie, c'était irrespectueux.

D’un autre côté, nous avons constaté à plusieurs reprises que les pays occidentaux n'avaient d’autre agenda dans cette région que destructeur. Il leur faut confronter les pays de cette région. Ils n’aident pas au développement ou à la résolution de problèmes. Ils ne sont pas prêts à se jeter sur une grenade pour réconcilier les parties au conflit. Ils ne sont prêts qu’à confronter, à humilier, à insulter et à détruire. C’est une autre manifestation de cela.

Après l'échec à Paris, dont le monde entier était témoin, lors d'un événement international, où de nombreux pays ont été horrifiés, les chefs d'État participants ont considéré ce qu'ils ont vu comme irrespectueux et insultant, dire quelque chose et déclarer quelque chose comme ça est doublement inapproprié. Il vaut mieux que cette personne travaille sur ses propres erreurs.